mardi 3 février 2015 - par Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR)

Révolution, Contre-révolution

Quoi de plus utile, en ces temps de pollution des esprits, que de vous proposer la lecture de deux pages qui en racontent mille ; la courte préface de JACQUES BOISLEVANT au petit livre de Louis Daménie*… Une puissance d’analyse que l’on trouve rarement en ce siècle de pauvreté intellectuelle. Je vous propose le texte intégral de cette préface qui vous invitera, à coup sûr, à lire le livre en entier ou qui sait à... le réviser. Naturellement les mots soulignés et les expressions entre guillemets le sont aussi dans le texte d’origine.

Préface

Il est peu d’hommes, parmi nos contemporains, qui se soient penchés avec autant d’attention sur le phénomène révolutionnaire que Louis Daménie. Son extraordinaire sens du devoir, sa passion pour le vrai, sa foi profonde et sa fierté de Français le conduisaient naturellement à un examen approfondi de la grande vague qui a renversé nos institutions et qui, aujourd’hui, menace d’engloutir ce qui subsiste de la civilisation chrétienne. Il n’est pas exagéré de dire que Louis Daménie s’est adonné à cette étude avec une sorte d’acharnement ; avant même d’être la cause d’effroyables malheurs, le scandale pour l’esprit que représente la Révolution est assez formidable pour exiger une explication et il ne pouvait se satisfaire des analyses qui lui paraissaient incomplètes, trop partielles ou parfois trop incertaines pour recevoir l’adhésion totale de son intelligence. C’est donc avec minutie, avec humilité aussi que Louis Daménie a lu les ouvrages des grands contre-révolutionnaires et qu’il a su, grâce à son esprit de synthèse, dégager les fils conducteurs qui permettent de résoudre l’énigme. Il avait à peine rassemblé, sous forme d’un Cahier, les divers articles qu’il avait consacrés à cette question dans l’ordre Français qu’éclatait la révolution avortée de 1968. Le déroulement de cette pénible mascarade ne faisait qu’apporter une éclatante confirmation à l’analyse qu’il avait faite, comme en témoigne la postface de son ouvrage. On peut dire qu’elle recevait, aussitôt publiée, la sanction de l’expérience.

On ne trouvera, dans ce petit livre, aucune idée tout à fait nouvelle et originale, mais une trame, un canevas, une synthèse, aboutissements de l’examen comparé de la thèse du Père Barruel et de celle d’Augustin Cochin. Louis Daménie nous montre avec précision comment ces deux thèses, loin de s’exclure mutuellement, se complètent et s’harmonisent ; qu’il est juste de reconnaitre, avec Barruel, l’existence d’une sorte de complot permanent contre le christianisme et même contre l’ordre naturel, complot dépourvu de chef apparent et peut être même de chef réel, qui se perpétue et se propage, comme l’incendie des forêts, de broussailles en broussailles, par l’action de multiples pyromanes, mais qu’il faut admettre également selon la lumineuse démonstration de Cochin, l’effet de la logique interne de la « société de pensée », moteur de cette machine que ses desservants ne maitrisent plus et qui sont broyés par elle après l’avoir mise en marche pour anéantir leurs adversaires. En bref, si le Mal à un inspirateur permanent, dont la volonté de refus et de révolte suit une ligne inflexible et continue, il arrive un moment où l’apprenti sorcier devient impuissant à contrôler, à modérer ou diriger l’incendie qu’il a allumé. N’en est-il pas de même pour ces guerres qui, au moment où elles éclatent, se parent d’une sombre fatalité, plus décisive et plus impérieuse que la volonté des puissants du jour ?

La complémentarité entre l’analyse de Barruel (qui est aussi celle de J. de Maistre et de Crétineau-Joli) et celle de Cochin (qui prolonge et éclaire le travail de Taine) doit être examinée également sous un autre angle. La première nous permet d’identifier l’ennemi : le libre examen, la Franc-Maçonnerie, les sectes, la « philosophie » révolutionnaire, sous son double visage du libéralisme et du totalitarisme. La seconde nous renseigne, avec un réalisme et un pragmatisme remarquables, sur les méthodes de l’adversaire : le principe de la décision préalable, l’art d’acquérir un vote, la préparation et l’exécution d’une journée révolutionnaire… Nous savons ainsi qui est l’ennemi et comment agit l’ennemi, comment aussi il déclenche un mécanisme dont le fonctionnement finit par lui échapper. Aucune tâche, en l’an de grâce 1988, n’est plus urgente, plus pressente, que l’enseignement de ces principes aux nouvelles générations.

Depuis quelques millénaires, l’homme n’a rien inventé de neuf, sinon des techniques, c’est-à-dire des outils de plus en plus perfectionnés : de même, le révolutionnaire de la fin du XXe siècle emploie les mêmes procédés et s’appuie sur les mêmes principes que ses devanciers de 1789 ; toutefois il dispose de moyens beaucoup plus puissants que ceux-ci, et il est par là même encore plus redoutable. En effet, si la pensée révolutionnaire s’élabore toujours dans des cercles peu connus, dans des cénacles obscurs, dans des officines secrètes, les moyens de diffusion ont été portés à des degrés de perfectionnement extraordinaires. Au XVIIIe siècle, le libelle circulait sous le manteau, grâce à la complicité d’un Malesherbes, mais ne touchait guère que les gens cultivés ; de nos jours, chaque chaumière reçoit, sans aucun délai, le mot d’ordre subversif, le mensonge officiel, l’ordure télévisée ; les tireurs de ficelles n’ont même pas besoin de faire appel à ces relais innombrables qui ont façonné l’opinion publique et transformé en vérités officielles les mensonges le plus grossiers. Pour plus de sûreté, ces relais sont plus actifs que jamais : nous ne manquons ni de clercs dévoyés, ni d’idiots utiles.

Un autre caractère propre à notre époque est le développement considérable du terrorisme, ce qui n’est concevable que dans une société déjà fortement décomposée. Il est impossible de comprendre l’action permanente de la « gauche » française (action que, bien à tord, nos chers modérés jugent aberrante), tant que l’on n’a pas compris ce qui est l’essence même du terrorisme : le rejet violent, la démolition délibérée et provocante des institutions les mieux établies, des canons les plus universels de la morale et de l’éthique, la haine viscérale de l’ordre, le refus de toute autorité -toutes idées qui étaient déjà infuses dans la vision romantique et qui ont peu à peu envahi notre univers. Entre l’assassin qui lance une bombe dans un super marché et le désaxé qui se déculotte en public, il n y a pas de différence de nature, mais simplement de degré. Lorsque M. Mitterrand déplore publiquement « la force injuste de la loi », pour soutenir les émeutiers calédoniens, il se comporte en terroriste et l’on ne doit pas être surpris des faveurs qu’il réserve à M. Lang, l’immortel fossoyeur du Palais Royal, un des terroristes les plus doués de sa génération. Avec MM. Arpaillange, Schwartzenberg et bien d’autres à leurs côtés, nous n’aurions que l’embarras du choix, si un prix devait être discerné au plus éminent terroriste de la gauche française.

De tous les terrorismes, le plus redoutable est à coup sûr le terrorisme intellectuel, parce qu’il impressionne moins l’opinion populaire. Or cette forme de terrorisme sévit, de nos jours, à un point tel que l’on peut, sans aucune exagération, affirmer l’existence d’un délit d’opinion, durement réprimé par nos lois, et que seuls quelques admirateurs crédules de la démocratie libérale peuvent croire incompatible avec l’esprit de cette institution. On rejoint ici, très directement, l’analyse de Barruel sur la propagation de la « philosophie des lumières » au XVIIIe siècle et sur le comportement agressif des « cacouacs ».

Aux jeunes gens soucieux de comprendre comment se prépare une révolution, je proposerais volontiers une étude comparée des journaux de notre temps et des récits de Barruel, complétés par l’analyse de Daménie : la campagne d’opinion contre Le Pen, l’O.P.A. des progressistes sur l’Eglise de France fournissent deux exemples bien caractéristiques des procédés révolutionnaires. Nos journalistes et nos clercs n’ont rien inventé ; ils n’ont fait que reprendre les méthodes éprouvés des encyclopédistes et des modernistes du siècle passé.

S’il est des maladies graves qui provoquent de forts accès de fièvre et qui inquiètent à juste titre les proches du malade, il en est d’autres qui ne sont moins redoutables quoique leurs effets soient plus lents et moins visibles. Le premier constat qu’il convient de faire, c’est que la société religieuse, comme la société civile, sont fort avancées dans une crise typiquement révolutionnaire et qu’il suffira, demain, d’une étincelle pour transformer le feu qui couve en un énorme brasier. Il serait insensé de le nier, hautement coupable de le reconnaitre sans entrer dans la lutte. Mais toute action qui n’est pas sous-tendue par une claire vision des enjeux et par une solide connaissance des méthodes de l’adversaire est vouée l’échec : si demain la « machine » de Cochin se met en mouvement, qui pourra l’enrayer, sinon ceux qui en connaissent bien les rouages ? A la veille du bicentenaire le plus sinistre de notre histoire, la réédition du petit livre de Louis Daménie doit donc être saluée comme une solide contribution au bien public ; puisse t-il éclairer tous ceux qui sont résolus à se croiser au service de la Contre-révolution.

JACQUES BOISLEVANT.

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*La lecture du livre de Louis Daménie serait d’une grande utilité

La Révolution Phénomène divin, mécanisme social ou complot diabolique ?

(Troisième édition)

Editions Dominique Martin Morin

Bouère – 53290 Grez-en-Bouère.

N° 2060- ISBN 2-85652-104-5- D.1 : novembre 1988. 



16 réactions


  • Hector Hector 3 février 2015 10:17

    « De nos jours, chaque chaumière reçoit, sans aucun délai, le mot d’ordre subversif, le mensonge officiel, l’ordure télévisée ».
    Hélas.
    Il n’en reste pas moins que la réalité des choses n’apparait qu’aux gens cultivés. Même encore aujourd’hui.
    Excellent article. Merci.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 3 février 2015 10:40

    @Hector (---.---.---.55) 3 février 10:17

    «  »Il n’en reste pas moins que la réalité des choses n’apparait qu’aux gens cultivés. Même encore aujourd’hui.«  »

    Exact Hector, mais on ose espérer que les gens cultivés sont quand même bien plus nombreux que ceux du siècle dernier...


    • Hector Hector 3 février 2015 11:04

      Je l’espère, naturellement.
      Mais il semblerait, au vu de nos péripéties électorales, des choix populaires et compte tenu des proportions démographiques, ce ne soit hélas pas le cas.
      Je le déplore.


  • César Castique César Castique 3 février 2015 11:40

    "Le premier constat qu’il convient de faire, c’est que la société religieuse, comme la société civile, sont fort avancées dans une crise typiquement révolutionnaire et qu’il suffira, demain, d’une étincelle pour transformer le feu qui couve en un énorme brasier. Il serait insensé de le nier...« 


    Et bien soit, je suis insensé. Je ne crois pas à la révolution.

    Je n’y crois pas pour la raison qu’elle ne peut aboutir sans l’adhésion massive du peuple et que le peuple ne prend le risque du plongeon dans l’inconnu qu’est la révolution, qu’au moment où les choses vont tellement mal - réellement ou fantasmatiquement - que cela sera obligatoirement mieux après qu’avant.

    Ce point est d’autant plus difficile à atteindre, désormais, que les échecs révolutionnaires se comptent par dizaines - le régime cubain ne survivra pas plus de quelques années à la mort des frères Castro -, nul ne l’ignore, et qui croit sérieusement, parmi les »masses« que les Mélenchon, les Besancenot, les Poutou et autres Arthaud ont des gueules de forcément-mieux-après-qu’avant ?

     »...et il serait hautement coupable de le reconnaitre sans entrer dans la lutte."

    On peut être dans la lutte contre la subversion soft de la société et pour la défense de la Nation, sans faire du combat contre une très hypothétique révolution, une priorité même secondaire, puisque l’objectif final est le même : éviter la dissolution des nations dans l’abject magma mondialiste.

  • lsga lsga 3 février 2015 12:48

    Louis Daménie, Augustin Cochin, et les petits penseurs de l’extrême droite en général : la pauvreté intellectuelle à l’état brut. 


  • lsga lsga 3 février 2015 13:15

    Augustin Cochin : un crétin, écervelé, aussi stupide qu’une paire de babouche, sans aucun talent, qui n’a rien apporté à l’Histoire de la pensée, qui n’est lu que par les derniers monarchistes, qui n’est enseigné nul part, tant sa médiocrité est grande. 

     
     
    Il y mourra : bien fait, il ne méritait rien de plus que de se faire abattre comme le chien qu’il était. 
     
     
    Et c’est avec des auteurs pareils que Madour prétend élever le niveau ? :facepalm :

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 3 février 2015 13:49

    @lsga (---.---.---.105) 3 février 13:15

    Non, je ne prétend pas surélever un niveau déjà élevé mais en plus il n’est pas le mien : Avec autant de haine crachée en un laps de temps et étalée sur deux phrases, vous ne pourrez convaincre personne. Quant à vos histoires de -republichose-machin-truc- j’ai déjà donné ma conclusion : La contre-révolution française n’aurait jamais du couper des têtes qu’il ne fallait pas couper et surtout elle n’aurait pas du effacer sa monarchie pour créer quelques années plus tard l’Empire Napoléonien qui avait non pas ressuscité les anciens privilèges mais avait crée d’autres encore plus lourds, une énorme et historique contradiction ! L’Europe d’aujourd’hui est globalement monarchiste du nord au sud et de l’est à l’ouest, pour autant les populations de toute l’Europe respirent mieux et vivent mieux que le peuple français qui étouffe à cause très justement de ses erreurs du passé !


    • lsga lsga 3 février 2015 13:58

      donc pour vous, la Révolution française est un complot juif, et vous réclamez le rétablissement de la monarchie ?

       
      Waooo... Vive l’élévation du niveau...
       
      Et sinon, le fait que la société féodale reposait sur une économie de type agricole, et donc sur l’aristocratie et le servage ; alors que la société capitaliste repose sur une économie industrielle, et donc nécessairement sur une bourgeoisie et un prolétariat : ça vous parle ? Le fait qu’on passe d’un système social à un autre via des révolutions depuis l’âge de Bronze : ça vous parle ?
       
      Ah non... pour vous, il faut qu’il y ait des juifs et des homosexuels qui complotent contre le roi, sinon, le niveau intellectuel n’est pas assez élevé. 

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 3 février 2015 14:39

    Votre commentaire est mal positionné mais même s’il ne s’adresse pas à moi, je vous réponds quand même.

    Arrêter d’ennuyer les gens ! Ai-je parlé des Juifs ? Est-ce que je parle des Juifs à longueur de journées comme vous le faites, est-ce que je suis antisémite tout en étant sémite ...

    Est-ce que tous les complots du monde sont fomentés par les Juifs ? Vous êtes malades, allez vous faire soigner de votre antisémitisme !


    • lsga lsga 3 février 2015 14:41

      vous citez (le mot est faible) les principaux historiens français anti-sémites, ceux qui ont placé la complot juif au coeur du processus historique. 

       
      assumez. 

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 4 février 2015 09:51

      Je crois avoir expliqué suffisamment le « problème juif » dans mes articles et dans mes commentaires en le séparant nettement des conflits et des guerres européennes qui n’étaient que de prétextes aux massacres de Juifs... Afin de discréditer la fausse thèse de la Seconde Guerre européenne qui veut dissimuler la THÉORIE ET LA PRATIQUE D E L’IDÉOLOGIE DE DOMINATION PLANÉTAIRE en faisant croire que le « Nazisme » était synonyme de « massacre des Juifs », j’avais souvent rappelé ce qu’avaient enduré les Juifs d’Espagne au temps de la Reconquista ...

      Il se pourrait alors que des historiens français se gourent ou font exprès de tromper l’opinion publique, j’ai cependant assez de données historiques pour déblayer la masse des histoires afin de trouver le fil de la vérité historique.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 3 février 2015 17:05

    @l’auteur

    belle écriture, un point de vue intéressant, le mien est à l’opposé, c’est pourquoi il me plait. Chacun sa vérité.
    J’ai quand même une incompréhension, c’est quoi l’ordre naturel ? Qui décide de ce qui est naturel ?
    De même que chaque citoyen a le droit de critiquer toute philosophie, les citoyens chrétiens ont le droit et ne s’en privent pas de combattre les lois républicaines. C’est la liberté d’expression qui se manifeste actuellement plus à l’encontre des musulmans que des chrétiens ou des athées, peu importe. Le combat pour des idées se fait par l’écriture ou le discours lorsqu’on n’est pas des sauvages. On n’est plus au temps des bûchers anti cathares ou prétendues sorcières.On est moins idiot aujourd’hui.

    En table des news :

    République : ses ennemis réactionnaires contre l’égalité

     

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=271


    Au fait, avez vous entendu parler de la laïcité qui est la liberté de conscience et rien d’autre ?

     


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 4 février 2015 09:36

    @C BARRATIER (---.---.---.236) 3 février 17:05

    Le jour où je vous embarquerais à bord d’une religion , vous m’en parlerez !!! Qu’ont-ils ces français qui deviennent de plus en plus imperméable à la compréhension ? Regardez autour de vous, la planète Terre est laïque et jacasse librement à longueur de journée !!! C’est uniquement là où Marianne a foutu son nez que les choses se compliquent ... D’où le Boomerang qui est une loi naturelle et surtout ne me demandez pas « c’est quoi la loi naturelle » !!!


  • epicure 13 septembre 2016 22:21

    Défendre une société d’esclavage, fermée, faite d’injustices, d’enfermements, de privations, de mépris, de barbaries, et par contre être contre la liberté, l’égalité, le fait de pouvoir penser par soi même donc d’être éduqué, intelligent....
    C’est ça la pauvreté intellectuelle, qui défend le niveau intellectuel zéro pour le peuple.
    Pas ce que l’auteur du texte combat.


    • andromerde95 13 septembre 2016 22:55

      @epicure
      « liberté » = cupidité, égoïsme, capitalisme

      « égalité » = standardisation, uniformité
      « éducation » = lavage de cerveau
      « penser par soi même » = ne suivre aucune morale pour être perdu et abandonné à ses désirs et pulsions consuméristes

    • epicure 14 septembre 2016 05:47

      @andromerde95

      Dans andromerdre , il y a andro (gyne ?)...
      Ce message est bien du niveau de ton nième pseudo, comme les autres.

      Tu répètes toujours les mêmes stupidités contradictoires.

      Ça fait combien de pseudonymes que tu utilises pour cacher chaque fois que tu es un troll ingare, inculte, bas du front d’extrême droite.


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