Un quiz pour l’été
Après le nouvel emploi de M. Barroso...
Le nouvel emploi de M. Barroso illustre une des principales qualités du capitalisme US : le renvoi d'ascenseur. Les bonnes actions ne sont jamais perdues au royaume de l'argent-roi. Or Mr Barroso n'en a pas été avare, ni comme premier ministre portugais (ce qui avait conduit à une déroute de son parti, juste après son reclassement « européen »), ni surtout grâce à deux mandats successifs comme président de la commission de l'U.E.
Des citoyens pourraient légitimement s'inquiéter pour l'avenir de M. Hollande, après sa toute proche déroute électorale et compte tenu de ses divers records. Ne risquerait-il pas de devoir survivre avec un misérable salaire d'ancien président de la république (quelque chose comme 60 à 70 K€/an), quand même complété d'avantages en nature, ressources diverses, retraites, etc..
La nouvelle affectation de Mr Barroso devrait les rassurer. Les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets.
Proposons donc pour cet été un grand jeu de pronostics qui comblera le vide laissé par l'Euro de football.
Que fera M. Hollande une fois privé de poste électoral ?
Quelques exemples sur lesquels on pourrait parier :
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Président de la commission européenne (en remplacement de M. Juncker, ce qui permettrait un autre jeu de paris), puis vice-président non-executive de J.P Morgan (pas Goldman-Sachs, car ce serait un peu voyant).
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Directeur du FMI.
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Président de l'Eurogroupe (où il pourrait briller dans le rôle d'amortisseur lors de la prochaine crise financière).
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Proconsul de l'U.E. au Kosovo (un peu maigre après M. Kouchner, mais on pourrait y ajouter l'Albanie pour faire plus riche).
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Président du conseil départemental de Corrèze.
Le jeu pourrait se faire en deux temps. Dans le premier temps, l'imagination est au pouvoir. Chacun s'ingéniera à trouver pour notre bien-aimé président un avenir à sa mesure. Ensuite, évidemment, il faudra trouver un bookmaker pour quantifier les paris.
Un détail : il y aura peut-être même des paris sur M. Hollande futur président de la République française. Il n'est pas interdit de rêver, car cela pourrait augmenter les gains potentiels pour les autres parieurs...
3 réactions
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jako
11 juillet 2016 11:13
merci, cela avait déja commencé avec schroeder je crois non ? et surement d’autres aussi comme villepin
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Pierre-Yves Martin
11 juillet 2016 11:41
@jako
Oui. Mr Schroeder est passé du gouvernement à un poste de direction dans North Stream, sujet sur lequel il avait forcément eu son mot à dire au titre du gouvernement allemand.Pour Mr de Villepin, c’est très différent : avocat d’affaires puis consultant international.
Dans le cas de Mr Barroso, il y a eu d’abord passage du gouvernement portugais à la commission européenne, ce qui est assez fréquent, puis Goldman Sachs, et là c’est très significatif.
Il y a aussi eu au moins un, mais je crois même plusieurs, ancien commissaire européen qui a accepté un poste pour faire du lobbying auprès de la commission européenne. J’ai oublié qui c’était.
Ce n’est pas seulement une question de manque individuel d’élégance ou d’éthique, comme le répètent la presse et les politiciens au service de l’U.E. et de ceux qui la téléguident. Cela ouvre aussi une toute petite lucarne sur la façon dont fonctionne réellement, mais de façon la plus possible dissimulée, la dictature presque mondiale que nous subissons.
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Pierre-Yves Martin
12 juillet 2016 13:57
Pas vraiment d’accord : on lui a tellement ciré les siennes qu’il risquerait de s’y prendre à l’envers.