Le stuc est un matériau noble de décoration, il n’est pas forcement composé de résines pétrolières de synthèse, comme ceux vendus en grande surface, ceux que je fais sont à la poudre de marbre et pigments selon une recette ancienne,
Internet regorge de recettes et de "coups de mains" dont certains mélangent allégrement plusieurs niveaux d’intervention et de finition, pour la poudre de marbre et les liants naturels ainsi que leurs applications pour rendre insensible le matériaux à l’usure et à l’humidité, les plus gros doutes subsistent et sont légitimes.
Les maîtres vénitiens du quattrocento n’avaient que leur savoir faire et leurs traditions, ils ignoraient les bureaux d’étude et les certifications de produits inaccessibles aux petites structures artisanales.
Ces confusions dans les niveaux d’interventions sont certainement dus au vocable utilisé, stuc venant de l’italien stucco et désignant les enduits, c’est à dire tous les enduits, sur un mur de pierres, pour peu que les indications architecturales locales et particulières au bâtiment visé ne soient pas contraires, il s’agira d’un enduit de maçonnerie, mélange traditionnel de chaux et de sable, du gros en première passe pour le rebouchage et l’enrobage des pierres, du moyen pour le début de planéité et du fin de la couleur choisie pour le talochage et lissage de finition, et le mur peut rester ainsi, c’est la finition ordinaire des murs maçonnés en intérieur et extérieur, à la chaux hydraulique ou aérienne, c’est souvent le travail des maçons, ce travail s’effectue sur une surface maçonnée propre, le plus absorbant possible, mouillée abondamment la veille et humidifiée généreusement avant l’application des enduits.
Si l’on est sur un support traditionnel en construction à la chaux on peut traiter le mur jusqu’à la finition ultra lisse en mélange chaux et poudre de marbre sans ajouts, le mur sera alors vivant et respirant, possibilité de salpêtre comprise, à l’ancienne, à savoir souvent entretenu, c’est à dire sensibles à l’humidité et à l’usure, c’est la deuxième appellation de stuc.
Les stucs désignent également les plâtres et poudres de marbres polis en façons de faux marbre ou de fausse pierre pour la création de volumes décoratifs dans les maisons princières et ecclésiales.
Mon stuc est un stuc de finition ultra-lisse et se pose sur une surface d’enduit de lissage ou de plâtre correctement plane poncée dépoussiérée, ce qui peut être réalisé surs tous supports préalablement traités selon les règles de l’art de la peinture, milles solutions existent selon le support en question.
Mon mélange est un dosage ayant fait ses preuves composé de poudre de marbre ultra fine (vingt micron, style béatite 16 ou 10, le 350 g est trop grossier), de chaux extra blanche, de pigments de couleur, de colle de peau, et de méthyl cellulose pour la rétention d’eau, plein d’autre recettes maison existent selon les connaissances et le savoir faire de l’artisan, les maîtres vénitiens depuis plusieurs siècles ont laissé derrière eux une foison impressionnante de manières de faire et de diversités de résultats.
Le satinage, selon le choix de finition voulu par le client est effectué par un ferrage au couteau large de peintre, la méthode au galet et finition savon noir faisant partie de l’art du Tadelakt, réservé aux marocains et impropre aux pays comme la France, le savon noir alors est un produit d’entretien dont le passage doit être renouvelé régulièrement, il s’agit d’un savoir faire et d’une tradition propre aux pays chauds et sec avec une chaux grossière locale très impure et utilisée quasiment sans autre ajout, mais c’est au Maroc sur des murs de maçonnerie marocaine et respirant correctement, c’est une débilité profondément européocentriste de vouloir copier coller cette tradition dans son HLM amélioré de perpette la franchouille.
Ensuite il existe dans le commerce une infinité de produits de décoration et de maçonnerie aux tarifs frisant l’escroquerie et aux résultats finaux décevants, chacun ses choix, il faut alors respecter scrupuleusement les indications du fabricant en général consignées sur le pot ou le sac, leurs recettes étant secrètes la responsabilité de l’usage, du comportement et de la toxicité de ces matériaux leur incombe.
Le coup de main et le geste adéquats convenant aux nuagés et aux marbrés du stuc à la vénitienne , seul à traditionnellement porter le nom de stuc en France, les autres étant des enduits plus ou moins grossiers, plus ou moins fins, s’obtient à force d’attention de respiration de concentration de goût et de professionnalisme, selon la volonté du client et son choix de finition il s’effectue en plusieurs passes de couleurs ( une à dix environ).
La stabilité finale du produit est réalisée soit avec un imperméabilisant pierre incolore soit avec un mélange 50-50 huile de lin térébenthine.
Les effets décoratifs sont très variés et se modifient selon l’angle et la force de la lumière, entre cinquante et deux cent euros le mètre carré, mais ce décor n’est pas à changer tout les cinq ans, c’est à vie, ceux des palais Vénitiens datent de plusieurs siècles.
Article composé de phrases de la taille d’un paragraphe, mal structurées. Le résultat est confus.
On perçoit aussi une volonté d’auto promotion. L’auteur se présente comme un écrivain, mais parle de « sa recette » de stuc, et semble indiquer qu’il fait partie d’une « petite structure artisanale »... deux activités assez distinctes.
Enfin l’utilisation de concepts tels que les « niveaux d’intervention » (de qui ? de quoi ?), qui ne font sens que pour l’auteur, achève de rendre incompréhensible un article qui n’aurait pas du passer en l’état le comité de lecture.
Apami est syntaxiquement orienté, dans le mauvais sens, à mon sens,car les phrases de la taille d’un paragraphe ou deux sont l’enrichissement de tous temps de la littérature mondiale, et l’auto-promotion n’est pas un défaut orthographique tel que il faille le souligner dans certains cas et pas dans tous les autres cas, en effet, dans les autres mondes inconnus et rêvés, cela ne fait peut-être pas parti des habitudes humaines, mais dans le nôtre si, tout du moins à ce niveau d’intervention dont il est implicitement convenu qu’il concerne le contexte du sujet dévellopé dans la-dite phrase.
Le pro-situ comprends-t-il ?
En dehors des mondes utopiques où les fils des hautes familles se font subventionner parentalement quelques menues activités, les écrivains, pour vivre un peu décemment, doublent leur activité de création d’une activité de production, dans mon cas artisanale, ce qui n’est contradictoire que pour quelqu’un à l’abri de tout besoin et peu au fait des dures contingences de la vie moderne.
Toute critique concernant les formes du monde sont forcément justes, puisque les formes sont construites pour cela, et je me moque de ces formes et de leurs défenseurs-censeurs et imbus de leurs médiocrités.
Je ne voudrais pas vous contredire grand gourou de la secte au chapeau, mais la critique portait sur la forme de votre texte, pas sur le monde ou l’univers.
Christian, Merci pour cette démonstration. Moi, qui revient de Venise, je l’ignorais. Même Wiki n’en parle pas. Le murano et le verre de toutes les couleurs, là, pas de problème, on trouve cela partout.
C’est à l’intérieur des palais, aux doges notamment, et des églises et maisons bourgeoises, certains se confondent avec des marbres, on n’en parle pas, mais parle t-on souvent de peinture murale, ce n’est pas signé, ce n’est pas vendable.
Quand à Wiki, ce n’est guère une référence, ou de médiocrité lamentable sur un peu tous les sujets.
Christian, C’est exact. Le Palais des Doges, je l’ai revisité pour l’occasion après 30 ans. J’ai parlé de mon voyage ici Le Palais reste toujours mal éclairé pour le voir. Puis on ne regarde que les peintures. Wiki, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. Il y a des problèmes, mais au moins c’est moins statique. Cela se modifie bien mieux qu’une bilbiothèque de beaux bouquins. La Science et la connaissance évolue toutes les secondes.
Essayez de contribuer à un article sur un sujet que vous connaissez particulièrement et dans lequel vous trouvez des lacunes, bizarreries , orientations douteuses etc.., vous verrez. L’expérience personnelle compte plus dans ce genre de choses que de longues explications qui ne vous convaincraient pas, je dis et redis donc, pour ma part de connaissance, wiki c’est l’encyclopédie des médiocrités.
on peut en voir un exemple ici , on y voit clairement les murs en stuc marbré lissé, et les stucs (troisième appellation dans mon article) de décoration artistique des frises du plafond.
Excellent descriptif, j’apprécie chaque détail, la parfaite connaissance des mortiers d’enduits et de leur application par l’auteur, ce n’est pas toujours le cas.
"En dehors des mondes utopiques où les fils
des hautes familles se font subventionner parentalement quelques menues
activités, les écrivains, pour vivre un peu décemment, doublent leur
activité de création d’une activité de production, dans mon cas
artisanale, ce qui n’est contradictoire que pour quelqu’un à l’abri de
tout besoin et peu au fait des dures contingences de la vie moderne."
Et voici donc ma première production littéraire :
« Les chevaliers de Reine sont ivres de révoltes, de
gloire parfois, de désespoir souvent, la vie leur échappe et ils en perdent un
peu en courant.
Reine et Arthur son amoureux prennent deux chemins
différents mais parallèles, leurs illusions, l’un en un monde meilleur et plus
juste, l’autre dans une liberté possible, se jouent d’eux à chaque détour.
Et tous les chevaliers des trottoirs parisiens arpentés
et des squats en lutte sont ivres, résolument ivres et en dérive.
Les Gens Bons de Paris s’en prennent plein la tranche et
n’en reviennent pas.
Tous ces pauvres s’agitent et manifestent, non mais gare,
ils veulent les mêmes droits que les Gens Bons n’auront plus.
Il va falloir encadrer sévèrement tout cela, il
faut une association et un responsable aux ordres. »
Voici donc le livre premier, »Reine", d’une
série, « Les chevaliers ivres », qui comptera six autres volumes. Livre
disponible en numérique sur amazon à http://www.amazon.fr/Reine-ebook/dp/B009Y6OVQU
Cela mettra en scène les mêmes personnages et mêmes
situations vus sous différents angles, depuis les années 1980 jusqu’ à nos
jours. La saga des réprouvés et marginaux plus ou moins politisés n’en n’est
qu’à ses balbutiements.
Le livre II »Destin majeur" depuis le point de
vue d’un mineur en fugue est en cours d’écriture.
Je
ne vous étonnerai pas en vous contant l’intérêt majeur que je
porte à l’information suivante des éditions Hélène Jacob :
« Reine » : nouveau titre à découvrir de Christian Hivert
le 24 juin
2013
Découvrez aujourd’hui un livre socialement
engagé, premier tome d’une série de sept titres (Les
Chevaliers Ivres) qui couvriront toute la période allant
des années 80 jusqu’à aujourd’hui, en France, les récits étant
contés du point de vue de personnages réprouvés et/ou marginaux.
Voici le résumé de ce premier tome :
Dans
les années 80 du siècle passé à Paris, avant son
embellissement petit-bourgeois et l’expulsion des dernières
vagues de prolétaires pauvres, au milieu des punks et des
autonomes squatters, les chevaliers de Reine sont ivres de
révoltes, de gloire parfois, de désespoir souvent.
La
vie leur échappe et ils en perdent un peu en courant. Reine et
Arthur, son amoureux aventureux, prennent deux chemins
différents mais parallèles.
Leurs
illusions – l’un en un monde meilleur et plus juste, la lutte
jusqu’à la victoire, l’autre dans une liberté possible, jouir
sans entraves – se jouent d’eux à chaque détour. Et tous les
chevaliers des trottoirs parisiens arpentés et des squats en
lutte sont ivres, résolument ivres et en dérive.
Les
Gens Bons de Paris s’en prennent plein la tranche et n’en
reviennent pas. Tous ces pauvres s’agitent et manifestent, non
mais gare, ils veulent les mêmes droits que les Gens Bons
n’auront plus.
Il
va falloir encadrer sévèrement tout cela, il faut une
association et un responsable aux ordres.
pour votre intérêt et vos soutiens, ceux qui vont sur la page
de présentation du livre sur le site de vente en ligne
amazon.fr, il faudrait laisser un commentaire, cela booste sa
visibilité...
Bonne lecture à tous ! :)
Retrouvez la fiche détaillée du produit, avec tous ses liens de
distribution mis à jour au fil des prises en compte par les
plateformes, en allant sur cette page.
L’équipe des éditions Hélène Jacob et Christian Hivert