mardi 22 mars 2016 - par arax

Boomerang - France Inter

(ceci est une parodie)

PNG “À l'heure où Paris s'éveille entre Über et taxis, à l'heure où passent les TER devant les vaches zadistes, à l'heure où Alep est martyrisée par Assad fils, à l'heure où l'art c'est du Bacon de second choix, à l'heure où les migrants cherchent un petit coin de bonheur et restent à quai-là ; on peut le déplorer, on peut s'en inquiéter, comment ne pas voir dans tout cela le côté désespérant de ce théâtre humain, de ce Vaudeville qui se moque du Boulevard... Boomerang, c'est parti !”

 

fond sonore : coup de fouet, trois notes et râle masochiste d'une personne de sexe indéterminé.

 

“Bonjour Jean-Maure D'Eysson. Le désespoir fait vivre ?”

“Bonjour Monsieur Augustin Traquenard, tout n'est pas désespéré. Il faut croire, sans cesse croire, croire en l'humain, en la part humaine qui nous habite... J'ai inventé cette idée de l'indifférence passionnée, rappelez-vous, c'était dans mon précédent opuscule : Comment veux-tu...

“ Jean-Maure D'Eysson, vous êtes l'écrivain préféré des Français, une figure incontournable de la sphère intellectuelle hexagonale... Comment vous définiriez-vous ?”

“D'abord, cher Augustin, je jouis à l'écoute de vos compliments, mais point trop n'en faut. Incontournable, non. Un con sur le retour, éventuellement (rires)... Elle est bonne celle-là, je la ressortirai dans un prochain livre. Comment me définirais-je ? Ha ! … Un libre-croyant, hédoniste et janséniste tout à la fois, gai et néanmoins mélancolique... Voilà ce qui me caractériserait en deux mots...”

“Nous vous accueillons dans Boomerang, pour votre dernier livre, Dieu, les poupées gonflables de la République et nous. Est-ce à dire que vous sautez comme un cabri sur les bancs de l'Académie dès qu'une jolie impétrante se fait introniser sous la Coupole ?”

“N'exagérons rien. Je ne saute pas sur tout ce qui bouge, malgré mon côté matou va. Je n'en ai d'abord plus l'âge. Disons que je ne suis pas insensible aux charmes du sexe supérieur. La verdeur de mes 90 balais me permettant encore quelques belles saillies proverbiales...”

“Regrettez-vous l'absence de femmes en chair et en os à vos réunions ?”

“Eh bien je vais vous surprendre, pas tant que ça. Je me satisfait de peu et puis vous savez j'adore là compétition, l'émulation, ...c'est ça, l'émulation masculine, et pas l'émasculation mutine, qui est tout autre chose, à savoir que tous ne seront pas servis lors de la curée des médailles, des promotions....ou des gâteries accordées aux breloques qui pendouillent derrière un pilier corinthien lors des soirées after.”

“Vous dites avoir rencontré un jour Lady Gaga lors d'un dîner de gala au Musée Grévin, et vous lui auriez glissé à l'oreille... ?”

“Oui, c'est une anecdote inédite dans mon livre ; je lui ai sussuré : “Ich bin von Kopf bis Fuss auf Liebe eingestellt”, ce qui traduit de l'allemand, langue que je parle depuis l'âge de mes culottes à bretelles en peau de chamois : Je suis possédé par l'amour de la tête aux pieds... C'est la chanson de l'Ange bleu, vous savez ; mais, je crois qu'elle n'a pas saisi... l'occasion d'être exorcisée par moi. Elle est partie s'asseoir à côté de Stephane Bern, qui, désemparé face à tant de transparence intellectuelle, est ensuite allé s'asseoir à côté de Greta Garbo ; enfin de sa statue. J'ai provoqué un étonnant numéro de chaises musicales, alors que je ne connais diablement rien au gangsta-porno-techno-RnB...

“Vous ne reculez devant aucun défi !”

“Je dois reconnaître que ma propre bêtise m'effare, quelquefois.”

“Vous avez commencé à écrire sur le tard, passé trente ans... Avez-vous un seul regret dans votre vie ?”

“Oh, des regrets, j'en ai tant... Je vais m'en tirer par une boutade : les enfants que je n'ai pas eu ne savent pas ce qu'ils me doivent !

“Très amusant et sans ironie aucune. Jean-Maure D'Eysson, l'homme a-t-il beaucoup changé depuis la guerre, quand vous débarquiez Rive gauche avec votre valise en écailles d'iguane vert du Brésil et votre gaucherie d'enluminé de Bavière ?”

“L'homme, c'est-à-dire moi ? Eh bien, pas plus que ca, voyez-vous. Je suis toujours un joyeux réactionnaire ; depuis 50 ans... Je me sens moins seul désormais ! Quant aux sentiments, il ne faut pas trop parler ; ce qui me gêne d'ailleurs dans mon livre ; ma mère m'a dit un jour : “ne parle pas de toi.” Et je ne l'ai pas écouté, bien heureusement, sinon, je ne vendrais aucun livre... J'ai eu une éducation à la rude ; loin de ma mère, justement. J'ai été fessé assez souvent par ma gouvernante teutonne, Frauleïn Hella, et je dois avouer que j'ai plutôt aimé ça. La rigueur germanique ça forge un homme. Et je suis plus forgeron que maçon, tout en étant plus polisson que malpoli. J'ai ensuite vaillamment ramassé quelques savonnettes pendant mon séjour dans le train d'artillerie de forteresse des Ardennes, mais depuis je me suis bien rattrapé avec la gente indisposée. J'ai beaucoup hameçonné au Jardin du Luxembourg, les petites bourgeoises coincée du tailleur, en faisant presque semblant de lire du Goethe en version originale, mais aussi les ouvrières désespérées de Billancourt, à la sortie des usines en vendant à la criée le quotidien blanquiste La Dure lutte du matin. C'était mon père qui voulait que je passe un peu de temps auprès du bon peuple de France, pour ensuite goûter avec un délice vrai aux plaisirs mondains. Quand on sait ce qu'on risque de perdre, on est plus attentif aux bonnes cartes de visite et aux passages obligés. Ce que j'ignorais, étant alors jeune fol et puceau jusqu'à très tard.“

“Quel parcours, Jean-Maure D'Eysson ! De la gauche radicule pendant deux mois au Figaro Messieurs depuis quatre décennies. Vous êtes là en face de moi, élégamment accoudé vers le Ponant, veste redingote de tweed suranné, beige comme il se doit, chemise amidonnée couleur crème, foulard garance à la mode zazou de Saint-Germain-des-Prés, pantalon en velours ocre avec ourlets soigneusement appliqués au fer, cheveux argentés imperceptiblement gomminés par des mains que l'on devine amoureuses, fraîche senteur boisée de feuilles de chênes et de châtaignes encore vertes, des yeux d'un bleu piscine, dans mon petit pull marine j'ai bu la tasse, tchin, tchin… Jean-Maure D'Eysson...On aurait presque envie d'aller vous faire un câlin... Vous êtes un personnage atypique dans le paysage intellectuel français !”

“Oh, vous savez, Augustin, moi, je suis d'abord moi, et les intellectuels, comme vous dites, je m'en balance un peu... Pour tout vous dire les intellos, ça m'emmerde un peu...”

“Et pourtant, vous êtes l'un des académiciens les plus assidus...”

“Oui, c'est vrai. Je jubile lorsque je dois croiser le fer rouillé avec l'un de mes collègue... ils sont cependant presque tous grabataires, vous savez.... Et pourtant, je ne suis pas le plus jeune d'entre-nous...”

“Je vous cite dans votre essai de 2010, C'est un monde étrange à la fin qu'une chose  : "D'un trop grand élan vers les autres, il ne faut cependant point attendre le retour du quant à soi, et par là-même se retrouver en communion spirituelle, ce que tout le monde attend généralement de nous inconsciemment ; ce si doux déclin qui frappe à notre porte..." C'est magnifique, mais ça veut dire quoi ?”

“C'est pas si mal...C'est de moi, ça ? Quel talent, dirais-je (rires). Bof, vous en concluez ce que voulez... Ce sont des mots posés là sur un rythme de pensée, inutilement abscon pour les uns, prodigieusement clair pour les autres.”

“En tout cas, vous rendez plein de gens heureux. Votre popularité ne se dément pas...”

“Et cependant, regardez : Eugène Sue, dont plus personne ne se souvient aujourd'hui, était l'écrivain le plus populaire au XIXe siècle, tandis qu'à l'enterrement du ci-devant communiste Robert Hue, hier, il n'y avait que trois personnes, dont Pierre Laurent. Ce sont les Mystères des patronymes en u… ”

 

fond sonore : coup de fouet, trois notes et râle jouissif d'une personne de sexe indéterminé.

 

“ Vous êtes à l'écoute de Roomg..., pardon Boomerang, rendez-vous de l'espèrmentation cul-turelle et de la contrepèterie transgenre, toujours avec nous, Jean-Maure D'Eysson, notre invité. Jean-Maure, J'ai un invité surprise pour vous...”

“Oh, je raffole les surprises ! Enfin, j'espère qu'il ne s'agit pas d'une surprise explosive, du genre de celles offertes par le Schtroumpf farceur... Vous savez, je lis beaucoup de BD avec mon arrière-petit-fils...”

“Non, pas de lutin bleu en collant blanc, mais un slammeur black, blanc, bleu, qui a voulu intervenir sur le sujet des poupées gonflables...Il' s'agit d'Osmoze Maxipou, bien connu des auditeurs de France Inter. Bonjour Osmoze...

“C'est épatant ! Bonjour mon cher Osmoze !”

“Bonjour Monsieur D'Eysson et salut Gugusstin.”

“Osmoze, que vous inspire le parcours de Jean-Maure d'Eysson ?”

“Je suis admiratif, y a pas d'autre mot. Vous m'avez redonné confiance en la vieillesse, Monsieur D'Eysson ; en la France aussi. Car notre beau pays, vous l'aimez ; moi aussi je l'aime. Je vous écoute et je n'ai plus besoin de dictionnaire de syllogismes. Je vous lis et je dois réapprendre à écrire. Votre prose est mon ivre de chevet ; votre glose est mon héroïne quotidienne ; votre panache blanc est mon oriflamme de négritude ; votre rapière d'académicien est mon fleuret de troubadour mp3....”

“Assez de flatterie, je vous en prie. Οn nous écoute en modulation de fréquence !”

“Osmoze Maxipou, comment vous sentez-vous après avoir écouté l'intégrale en 9 volumes des Discussions au coin du bon sens de jadis de Jean-Maure d'Eysson, un CD France Culture ?”

“Dans un état second. Une plénitude sereine. En accord avec moi-même. Une symbiose corps-esprit. Une âme de taille démesurée. Une connexion avec tous les Terriens. Tous mes sens aiguisés pour faire le Bien. Nous sommes tous frères et...”

“Si je puis me permettre : Et votre soeur, Osmoze Maxipou ? Que devient-elle ?”

“Vous parlez de Sonia Diop Diop, Jean-Maure d'Eysson, ancienne actrice du feuilleton populaire tourné à Maubeuge, Plus kiff tu meurs...”

“Oui, c'est bien elle. Si j'avais soixante ans de moins, je l'aurai bien invité à croquer une pomme d'amour à la Foire du Trône.”

“Ma frangine préférée, mon ange de la télé, mon petit coeur du Bénin, mon manioc à dorer, ... je n'ai plus de nouvelles. La dernière fois qu'on a discuté sur Skype, elle portait un niqab Armani camouflé et un lance-croquettes, de marque Dexter. D'après Toubibs Du Monde Haram, elle serait dans un bataillon d'Al Hadr Kor, branche militaire du quiétisme ouahahite, au sein de l'Armée Tyrladdadéenne Libre au nord de Tartouf. Sonia, si tu m'entends, envoie-moi un texto, un tweeto, même un loukoum avec accusé de digestion...”

“Je compatis sincèrement. Il faut toujours garder espoir. Surtout garder toute sa tête dans ces moments-là.”

“Merci Monsieur D'Eysson. Vos paroles réconfortantes me vont droit au coeur...”

“Revenons-en aux poupées gonflables... Jean-Maure D'Eysson. Dans votre livre, les poupées gonflables ce sont les ministres et secrétaires d'État issus de la parité et parfois de la diversité ; expliquez-nous ...”

“Eh bien, oui, poupées et gonflantes... C'est mon éditeur qui a mis gonflable pour booster les ventes, comme on dit en bon français. Ai-je besoin d'expliciter les mots poupée et gonflante ?”

“Est-ce à dire que ces ministre-e-s sont incompétentes ? N'est-ce pas du sexisme rétrograde de votre part ?”

“Attention, sexisme est un vilain vocable. On fait déjà la chasse au complotisme, je ne voudrais pas me retrouver, vu mon âge cathodique, dans la prochaine charette de France Télévisions. Ne plus être invité nulle part, me serait létal ; j'ai le coeur fragile, savez-vous. Non, c'est tout simple, je subodore une opération de communication : pour faire passer la pilule, enfin plutôt un énorme suppositoire législatif, on met à la tête du ministère, une potiche amazigh, ravissante, certes, mais avant tout proprement inculte, voire ignare ; quant à incompétente, c'est vous qui l'avez dit en premier.”

“ Osmoze Maxipou, partagez-vous cette opinion ?”

“Pas du tout, Monsieur D'Eysson. Sauf votre respect, je suis à 100% pour que certains ministères soient dévolus aux minorités visibles : les femmes, les Subsahariens, les Sursahariens, même si certains sont un peu trop blancs à mon goût, les Antillais et autres Domtomiens...”

“Mais les femmes ne sont pas un minorité... Enfin, si vous me prouvez le contraire, je me rangerai à votre opinion. Je n'a pas de honte à changer d'avis ; je ne demande que cela !”

“ Monsieur D'Eysson, je suis pour que toutes les femmes aient leur place dans notre société. De la caissière à la tradeuse, de la technicienne de surface à la Ministre du chômage, Si en plus elle sont black ou colored, c'est tant mieux. Madame Taubira a fait du bon boulot, personne ne peut le nier.”

“ Osmoze Maxipou, il n'y a pas assez de blacks au sommet de l'État ?”

“Je ne dis pas ça, Gugusstin, je dis que je voudrais en voir plus dans les ministères, dans les préfectures, dans les mairies...”

“Je suis d'accord avec vous, mon cher Osmoze ! Quelle extase ça serait pour moi de voir débarquer chez moi suite à un imbroglio fiscal, dès potron-minet, une demoiselle en huissière cravachée, pardon cravatée... couleur arabica du petit matin, à l'heure où la rectitude ne supporte aucune flagornerie... Mais doit-on nécessairement nommer des personnes peu qualifiées à des postes de responsabilité, juste parce qu'elles sont noires, jaunes ou schtroumpf ? Là est la question...”

“Nous n'avons pas le temps aujourd'hui de rentrer dans ce débat, malheureusement ; ce sera pour une autre fois...”

“C'est vraiment dommage, Augustin, la discussion s'annoncait passionnante... La prochaine fois me ferez-vous visiter la gang room de France Inter ? Parce que votre studio est un peu trop propret pour le genre de flagellations que vous promouvez à l'antenne. Vous venez de changer la moquette à ce qu'on ma dit ?”

“Hem... merci Jean-Maure D'Eysson. Un dernier mot Osmoze Maxipou ?”

“Il est temps que la France reconnaisse sa pleine et entière diversité. Cette diversité qui fait la richesse de notre pays ; diversité sans laquelle la France ne serait pas la France. Nous sommes tous divers ou d'été. Nous sommes tous issus d'un peuple qui a beaucoup souffert, mes frères. Notre souffritude nous réunit, car nous venons tous d'États sœurs. Donnons-nous le poing pour faire une grande farandole multicolore autour de la Maison ronde. Roule tarpé ! Même si nous ne sommes pas drôles tous les jour que Darwin fait, Nous sommes tous des Charlines : spirou-te belge, noir-e praliné-e de Bruges, handicapé-e du flamand, tamoul-e de la frite, zoroastre de l'Atomium ...”

“On n'a plus le temps de faire de l'ethnic dropping, désolé. Jean-Maure D'Eysson, Osmoze Maxipou, merci de vos présences, revigorante comme un coup de martinet pour l'un, revififiante comme un orgasme auditif pour l'autre ; merci encore.”

 

fond sonore : coup de fouet, trois notes et râle orgiaque d'une personne de sexe indéterminé.

 

“Vous êtes toujours à l'écoute de Boomerang, l'émission Gay Friendly du service public. Voici les sorties tendances de la semaine : le nouveau film familial du dimanche érotico-soft de Valérie Démontée, "Chacun cherche son minou", présenté au Festival de Cannes, dans la catégorie incertain plumard, avec des actes de parole non simulés et des cascades usitant de postiches factices mais extrêment réalistes, interdit au moins de 18 ans par l'infâme lobby judéo-chrétien, … commencent à être vraiment relous, ces censeurs, comme aurait dit Voltaire ; le maxi-CD de techno rut, du trio Ass e-Modo, disque France Inter ; le groupe sera en concert samedi soir dans l'émission Sur le dos des Artistes ; la pièce de théâtre transbigenre subventionnée, "j'ai deux amant-e-s", au Théâtre Des Zoos Verts, mise en scène de Bolivar Queer de Pie, avec l'incroyable Jean-Jeanne, premier trans non réopérable de facto, récompensé par un Plug d'Or aux Meulières l'année dernière ; le duo fracassant Jack n' Fass, couple de performistes non-textiles, à la ville comme à la scène sera de la partie lors de la "crèche laïque vivante, sonnante et trébuchante", dans la salle David Bowie de la Mairie de Paris, soirée sponsorisée par Mydailyporn France ; Enfin, ce soir sur Arte, "Marie Curie contre Pierre, Paul, Jacques" ; une fabuleuse fresque de 3 heures sur le destin passionnant de cette féministe avant l'heure qui a dû se battre contre des hordes de machistes enragés dans une France patriarcale, dont on n'a plus idée de nos jours ; texte relu et approuvé par le Comité de Garde de la Parité et du Respect du Genre.”

“Vos textes sont relus ?”

“Non, je parlais du film de ce soir, bien sûr. Nos émissions, elles, n'ont pas besoin d'être relues. Nous veillons scrupuleusement à respecter toutes les identités, selon la charte 2016 des genres de Radio France. D'ailleurs tous mes collaborateurs et toutes mes collaboratrices sont formé-e-s en école prépa-genre puis au cursus psycho-genre ou sciences-genre. Nous sommes bien gendrés et fiers de l'être ! C'est l'heure de l'Instant M...”

 

 

Articles précédents :

 

Géopolitique, France Inter (27/10/2015)

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/geopolitique-france-inter-173390

Valls invité de la Matinale, France Inter (24/11/2015)

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/valls-invite-de-la-matinale-france-174526

Sarkozy invité de la Matinale, France Inter (19/12/2015)

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/sarkozy-invite-de-la-matinale-175603

7/9 du dimanche, France Inter (8/02/2016)

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/7-9-du-dimanche-france-inter-177412

La Russie, le grand jeu dangereux, 7/9 de la semaine, France Inter (27/02/2016)

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/la-russie-le-grand-jeu-dangereux-7-178176

 



3 réactions


  • arax arax 23 mars 2016 10:30

    Bonjour Etbendidon,

    Merci du vote.
    Justement, je trouve qu’Agoravox est un site important dans la sphère réinformative, comme on dit. Je n’en connais pas d’équivalent qui soit toujours indépendant.
    Je reste donc ici ; malgré les nombreux trolls qui le polluent consciemment, afin de faire fuir contributeurs et lecteurs.

    Cet article m’a demandé au moins une dizaines d’heures d’écriture, de relecture et de recherche diverses. Je pense que ça s’en ressent dans la qualité et - j’espère - dans l’absence de fautes. Je ne dis pas ça par orgueil, juste pour montrer que la qualité demande de l’effort et que l’immédiateté tue l’information.

    Si on veut un changement de politique en France, il faut avoir le courage d’affronter des forces impressionnantes, lâches et souvent bien payées, une vraie armée médiatique, comme l’a reconnue d’ailleurs l’Union Européenne, dans laquelle les trolls sont les fantassins invisibles, cyniques mais remplacables ; probablement des étudiants fauchés qui pour quelques biftons se prostituent moralement et ainsi hypothèquent leur propre futur.

    Produire de la qualité est déjà un acte hautement résistant de nos jours, quand on voit le niveau, de la télévision notamment.
    Pour ma part, comme je l’ai déjà expliqué, je m’attache à France Inter, car c’est la radio des bobos et plus généralement de tous les petits fonctionnaires de l’Etat, toutes ces petites mains qui lui permettent de fonctionner et d’avoir bonne conscience, alors que la plupart de nos dirigeants politiques sont vendus, inconsciemment ou non, à l’oligarchie ; à cette oligarchie qui tient les médias, par son argent abondant ; argent qui vient essentiellement du BTP et des ventes d’armes, domaines dans lesquels la corruption est légendaire.

    Ajouter l’humour à la qualité, et votre arme devient bien plus dangereuse pour le système. Ça ne le renversera pas, car on ne renverse pas un régime avec des plumes, mais le jour où les conditions seront réunies, vous verrez, ça s’écroulera tout seul et bien plus vite qu’on pourrait l’imaginer.
     smiley


    • Doume65 24 mars 2016 14:25

      @Etbendidon
      Personnellement, il m’arrive de traiter certains de trolls, mais ce n’est jamais pour l’idée que contient le commentaire. C’est toujours parce que l’individu qui le transmets essaie de profiter de l’article pour faire de la propagande sur un sujet qui n’est pas discuté dans celui-ci. C’est donc avec raison, me semble-t-il que je le fais.


  • Doume65 24 mars 2016 14:21

    Avec arax, nous avons quelqu’un pour prendre la relève d’Umberto Eco !
    Ceux qui ont eu le plaisir de lire des recueils comme « Comment voyager avec un saumon » apprécieront.


Réagir