mardi 30 mars 2010 - par L’enfoiré

Cinq ans déjà...

Le journaliste Tartempion invitait l’enfoiré pour le questionner sur les raisons de sa présence sur son blog et sur certains forums à l’occasion du cinquième anniversaire de sa présence sur la Toile.


1.jpgTartempion : Merci pour m’accorder cet entretien. Voilà cinq ans que vous nous en avez faite baver avec vos articles tout en longueur. Mais qu’est-ce ce qui vous a pris d’écrire sur tout avec autant de mots ?

L’enfoiré : Les blogs sur la Toile ont déjà une longue histoire. Et, c’est vrai, souvent, les blogs ne sont pas souvent très longs. Quelques phrases, une idée et puis s’en vont jusqu’au lendemain. C’est dans l’air du temps de ne plus raconter des histoires trop longues. Tout est chronométré. Paradoxalement, mon souci d’être complet, je ne parviens pas à me ranger dans cette réduction des idées. Erreur, si l’on veut avoir beaucoup de lecteurs. Je m’opposerai volontairement avec ce que je qualifierais d’anti-blogs hebdomadaires. Mon soucis est de les rendre informatifs et j’aime les faire tourner à 360° autour du sujet évoqué.

Savez-vous que, coïncidence, mes débuts sur la Toile correspond exactement à ceux du forum citoyen, Agoravox, sur lequel j’ai soumis quelques billets ? C’était aussi en mars 2005. Mais, je n’ai rejoint ce forum qu’en fin de cette même année. Agoravox, en ce temps-là, était encore assez confidentiel et je n’en connaissais pas même l’existence quand la base, en quête de rédacteurs, m’avait contacté pour me le proposer d’y participer.

Tartempion : En consultant les rubriques dans lesquelles vous écrivez, je constate que vous êtes un touche-à-tout invétéré. Vous passez allègrement de la politique à la science, du passé à l’actualité en transitant par des futurs imaginaires, tout en tâtant de la politique et le monde des affaires. Tout cela ne tient pas bien ensemble. Vous n’avez pas de thème déterminé comme on pourrait le trouver ailleurs sur d’autres blogs.

L’enfoiré : Invétéré ? Pourquoi pas, invertébré (sourire) ? C’est aussi une partie de mon style. Tout est sujet à discussion aujourd’hui sur la Toile ou ailleurs. Avec un pseudo d’"enfoiré", comme le mien, et qui se veut ironique si pas sarcastique, on se doit d’aller, contre vents et marrées, tout se partageant entre un réalisme et un optimisme un peu forcé. Faire rire, voir choquer font partie de ce jeu. Mais, je ne rigole pas quand je me brûle. Plus facile de faire pleurer sur notre temps que de l’aborder pour le décrire avec une touche humoristique. Pour se faire, cela ne se génère pas sur un coin de table dans un cinq à sept. Il faut lui accorder beaucoup de temps et de travail à cette tâche. Avoir quelques piges permet quelques dérogations avec ce temps, alors que d’autres le voudraient toujours plus court. Vous n’en avez pas parlé, la ville de Bruxelles, dans laquelle je vis, m’offre des idées très universelles, des sujets variés vu les populations diverses qui y gravitent dans ses rues.

Tartempion : Au sujet de votre pseudo, il y en a que cela a même gêné pour vous commenter. Ce mot "enfoiré" reste très péjoratif. Cela ne semble pas l’être pour vous et ne pas vous émouvoir. Il ne correspond pas à ce que vous écrivez. Est-ce...

L’enfoiré : Je ne vais pas vous faire un dessin en vous donnant l’origine de ce pseudo. C’est bien de Coluche qui en avait créé le style. Je n’ai eu aucune hésitation pour reprendre ce flambeau. Depuis, on l’utilise pour tout et pour rien. Ma compréhension du mot, c’est qu’un enfoiré se doit, d’être un rebelle et de marcher à contre courant des idées reçues. Cela veut dire être prêt à renvoyer les penseurs dans le plat unique de leur assiette en cherchant quelques ingrédients dont ils n’avaient même pas remarqué l’existence. Si quelques commentateurs se sont sentis gênés de m’appeler par ce pseudo, qu’ils se rassurent, je ne mords pas, je ne bois que de l’eau, je ne fume pas, je...

Tartempion : Mais, vous pensez.

L’enfoiré : Oui, certainement et cela, je vous assure, ne fait aucun mal. S’il n’est dans mes intentions de refaire le monde, cela n’empêche aucunement d’en parler sans exclusive. Il y a bien longtemps un internaute avait fait un portrait robot de plusieurs rédacteurs d’Agoravox et j’ai eu la surprise de m’y retrouver décrit. Cela m’avait bien amusé à l’époque. Vous savez quand on écrit "Le prestige d’être simplement con", en relayant certains, c’est dire qu’on ne se prend pas vraiment au sérieux.

Dernièrement, je lisais le titre d’un article dans un hebdomadaire "Être artiste, c’est utiliser ses angoisses". L’artiste, Christian Boltanski répondait à un journaliste comme vous et donnait ses impressions sur la vie et sa manière de la vivre, mais qui pour lui était plus une manière d’aborder la mort.

Tartempion : Y avez-vous trouvé des ressemblances ou d’énormes différences ?

1.jpgL’enfoiré : Comme je ne me sens pas particulièrement artiste, même pas artisan, je reste un peu en retrait. "Essayiste", tout au plus.

Lui, bien que se disant non croyant, avait la mort comme toile de fond dans son œuvre. Celle-ci, disait-il, est fondée sur l’émotion à l’écart des théories grandiloquentes. Ce dernier point me parait déjà bien douteux. La non grandiloquence et le manque d’emphase, je le verrais bien ailleurs que chez lui. Récemment, il utilisait des vêtements usés, des boîtes de biscuits rouillés pour traduire sa révolte contre la mort, la disparition et l’oubli. Se sentir comme un réalisateur d’un opéra dont la musique serait l’architecture en y associant l’Enfer de Dante et la main de Dieu et du hasard comme métaphore du destin. Si c’est manquer d’emphase dans le fond, même si la forme est assez primaire, faites moi signe.

Pour compléter son programme, obsédé par la mort, il disait avoir l’impression de se balader dans un "champ de mine d’après la mort" dans lequel on se rencontrerait avec des questions telles que :

- "Et, toi, comment es-tu mort ?" As-tu souffert ? As-tu laissé des amis ?

Contrairement à ce Monsieur, la mort ne fait pas partie de ma vie de tous les jours. La mort serait simplement s’endormir plus longtemps que d’habitude. Je me sens, personnellement, plus dans le camp de ceux qui essayent de comprendre la vie. La recherche de la connaissance sur elle, c’est bien plus passionnant que d’en rechercher sa fin. Si au Moyen-Age, qu’il citait en référence, la question ne se posait même pas, la période des Lumières a changé tout cela. Le siècle dernier a ouvert, en plus, le débat pour tous avec des explosions, des espérances de liberté insoupçonnées. Notre 21ème siècle, sous le couvert de nouvelles crises, fait une marche arrière notoire. La peur du lendemain obscurcit l’horizon.

Tartempion : Vous a-t-il impressionné, néanmoins ?

L’enfoiré : Probablement atypique, moi-même, j’aime croiser le fer avec ceux qui se disent comme tel. Peut-être apportent-ils les balises à la pensée. Je me sens complètement opposé à sa conception du monde comme pourrait l’être un antidote. Lui, comme artisan, puisqu’il aime s’appeler ainsi, déclarait que le progrès scientifique avait été un ratage au 20ème siècle. Que la science n’avait pas réussi à sauver l’humanité en accumulant les connaissances. Il ajoutait que la culture aurait dû rendre les gens meilleurs et avait aussi manqué à ses devoirs. Si c’est partiellement vrai, il n’a pas tout compris. Si la belle musique ne rend pas nécessairement les gens meilleurs, elle ne donne qu’une notion de ce qui est beau en laissant la liberté à tous de l’interpréter à sa mesure. L’argent, lui, ne fait pas le bonheur, c’est aussi certain. S’il ne l’apporte pas, il peut y contribuer par ses moyens et les potentiels qu’il procure. Il a seulement été dévié de ses objectifs. Cet "artisan" a d’ailleurs parfaitement compris les règles du jeu puisqu’il a proposé sa vie en viager à un riche collectionneur. Depuis, des caméras filment sa vie en direct 24 heures sur 24 pour le bon plaisir de son mécène. Grand bien lui fasse.

Les affaires terrestres sont ailleurs que dans les nuages. Comme en tout, la culture, le progrès scientifique ont des défauts seulement par ses extrémismes. L’art, son soi-disant salut, ne fait pas beaucoup mieux dans ses excès. Il ne fait souvent qu’apporter un rêve artificiel si ce n’est pas, en définitive, le pire des cauchemars. Quant à moi, la peinture réaliste, voire hyperréaliste, me permet tout autant de rêver, sans m’apporter des migraines.

"La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie," chantait Souchon. Je reste de cet avis. La mort serait-elle alors une bonne blague ?

Déformation professionnelle, je fais partie de ce qu’on a appelé la fracture numérique. La logique est mon guide. Même si la vie n’est pas totalement dichotomique comme l’est le numérique. On la voit souvent trop complexe, parce qu’on ne la dégrossit pas suffisamment en chacune de ses entités.

Tartempion : Ça, c’est pour le fond. Quant à la forme, vos moyens d’expression, c’est quoi ? L’écriture, d’accord. Rien d’autre ?

L’enfoiré : L’écriture, si vous m’avez suivi, ne date que de cinq petites années. Avant cela, des rapports, des minutes de réunions. Comme littérature, comme pensée philosophique, on fait mieux. Les dissertations de l’époque glorieuse de mon enfance, étaient ma hantise et cela se ressentait dans les notes d’évaluation que je recevais en retour. C’était, donc, très mal parti. Pour écrire, il faut organiser ses impulsions. Une idée ne vient pas sur commande et surtout pas sur un sujet imposé. Produire sur commande m’est resté impossible et encore moins dans un temps prédéfini. Très tôt, j’avais choisi la parabole des images comme première approche à mes émotions. La photographie et le cinéma 8mm puis Super 8. Tous deux, à tous les stades du progrès de la technologie. L’écriture n’apparaissait qu’en filigrane. C’est un peu le chemin inverse de ce qu’on remarque aujourd’hui. Le numérique ayant cassé les frontières, le monde est passé du texte à l’image en quantité industrielle. C’est plus rapide, en effet, de déchiffrer une image, une caricature qu’un texte. Tout continue, pourtant, se consigner par écrit. Seuls les lecteurs rechignent à la tâche. Dans l’art, le peintre peint ses visions avec des signes, des symboles, des évocations plus ou moins cachés. Les mots, eux, servent le jeu des paroles coupées trop rapidement sans laisser de traces. A chacun son histoire insolite et sa manière de l’appréhender.

Tartempion : Venons-en au fond. Vous auriez pu écrire un livre au lieu de ces longs billets.

L’enfoiré : La Toile permet l’interactivité que ne permet pas le livre ou la presse écrite. La livre reste une bouteille à la mer et je préfère les connexions en réseau que d’espérer beaucoup en la bonne volonté des vagues. De plus longues histoires livresques, j’en ai écrit et en écrirai d’autres, mais sous forme d’eBook avec les mêmes règles d’interactivité. Mes billets, eux, resteront le plus souvent intemporel. Je n’aime pas trop me limiter à l’actualité. Celle-ci fait partie d’un présent qui n’est présent que l’espace d’un trop petit instant. Le fond de mes billets ne change pas vraiment, même si la forme évolue insensiblement. En lecteur candide, je les relis, parfois, sans y trouver de contradictions, notoires que je réprouverais avec énergie.

Écrire n’est ce pas une manière de ne pas oublier ce temps qui passe, de garder des traces, des références du passé comme base au futur ? Une façon de donner matière à la réflexion sans intention de la donner. Pour cela, il faut garder l’humilité même si on se sent chahuté et refuser tout pliage de la pensée d’autrui. La censure, il faut bien le constater, prend forme aujourd’hui. Ce serait devenir gourou que d’y faire obstacle. La castagne, sur les forums, j’ai pu remarquer qu’on aimait. Est-ce sur les articles les plus lus ? Pas nécessairement. Même si les auteurs s’en plaignent, ils ne semblent pas trop s’en faire de cet état de turpitude, pris par le seul désir de sortir de l’anonymat. Disciple de la maïeutique, je ne peux que casser l’envie de ceux qui font trop usage de leurs connaissances pour en imposer à d’autres.

Il est vrai que la Toile a ouvert une boîte de Pandore à nulle autre pareille. Si les idées germent de partout au hasard du temps, l’originalité n’en reste pas moins, assez rare. L’information passe de main. Rien d’anormal à ça, d’ailleurs. Les autres médias ne font pas mieux.

Tartempion : En effet. Mais, j’y pense vous êtes Belge et vous êtes sur plusieurs antennes françaises et non belges. Avez-vous une explication à cela ?

L’enfoiré : Il faut avouer qu’il y a cinq ans, en Belgique, c’était le désert du côté des forums, même si les blogs étaient déjà bien présents. Dès la sortie de la version belge d’Agoravox, j’ai tenté une incursion, mais je sentais que cela déviait trop vers des affaires belgo-belges que je ne connaissais que trop bien. Un peu d’espionnage chez mes voisins d’Outre Quiévrain, me bottait bien plus. Nul n’est prophète dans son pays, n’est-ce pas ? S’infiltrer discrètement, donc, sans chercher à parler d’affaires trop françaises, par manque d’informations, trop belges, pour ne pas perdre une chance d’intéresser. La Belgique est complexe. Le Vif se posait la question de "à qui appartient la Belgique ?". Le BEL20 ne présente plus beaucoup d’entreprises belges dans ses rangs. Le divorce communautaire ne se guérit qu’avec un roi qui reste au dessus de la mêlée.

Tartempion : Qu’est ce qui a changé depuis les début d’Agoravox français, puisque vous y avez pris place presque depuis les débuts ?

L’enfoiré : Très certainement le nombre des intervenants, plus de pluralisme, plus de chance aux internautes de s’exprimer. Cela donne inévitablement des encombrements sur une page de garde et peu de temps pour y rester. L’obligation de partage du temps d’antenne n’est plus un leurre, mais cela n’a pas encore été bien compris par tous. Peu de rédacteurs du début sont encore présents. Beaucoup d’articles parlent du même sujet et faire un tri parmi eux pour ne prendre que les meilleurs n’est pas évident. Il fut un temps où je me suis présenté comme modérateur pendant un an. En ce temps-là, il était encore possible d’assumer la tâche avec quelques volontaires bénévoles. La modération est, désormais, ouverte selon un critère lié au nombre d’articles publiés. Arbitrage, cascadé seulement par des articles pères, ne donne pas l’assurance de la qualité. Je ne vais pas dire, comme certains l’ont dit "C’était mieux avant". Différent, certainement. Je dirais qu’il y avait moins de tumultes qui s’y greffait.

D’ailleurs que veut dire "être meilleur" en parlant de billets ? Celui qui a le plus de fond et d’idées ou celui qui l’écrit avec la forme la plus zélée ? L’information est ce qu’elle est. L’originalité réside dans la manière de l’aborder ou de la traduire. Sur les forums, troller est de devenu un nouveau sport et cela avec, parfois, beaucoup d’esprit et d’humour. Il faut avouer aussi que les commentaires ont parfois bien plus de valeur intrinsèque que l’article lui-même et enrichissent celui-ci. Alors, trouver une frontière entre l’acceptable et l’insulte gratuite est devenu tout l’art de la table des discussions qui sur n’importe quel sujet ne prendra pas la filière qu’on lui destinait au départ. Dans le virtuel, derrières des pseudos, les masques tombent.

Tartempion : Pas plus simple, donc, la vie dans le virtuel que le réel.

Désolé, mais nous allons devoir rendre l’antenne. Nous sommes à la veille du premier avril. J’ai pu constater que vous aimiez, tous les ans, ce jour pour vous lâcher. Y pensez-vous encore pour cette fois ?

L’enfoiré : Bien que l’humour soit encore bien plus nécessaire de nos jours, je ne vais pas, cette fois, y consacrer le temps que j’aurais voulu. Rien ne s’y prête vraiment. Mais, votre présence, en fait, n’était ce pas, déjà, un poisson d’avril avant l’heure ? 1.jpg

Tartempion : Comment l’avez-vous deviné ? J’étais volontairement en décalage pour ne pas me faire repérer. J’espère que vous ne m’en voudrez pas, moi, qui aurait dû vous souhaiter bon anniversaire ainsi qu’à Agoravox dès le départ.

L’enfoiré : Pourquoi, pourrais-je vous en vouloir ? Je vous en ai laissés, peut-être, quelques poissons d’avril en chemin dans notre conversation. Et puis, cet interview, n’est-ce pas moi-même qui l’avais organisé et, moi, aussi, qui vous avais inventé ? Un anniversaire, cela oblige à se retourner vers quelques cases en arrière avant de passer à la suivante sur l’échiquier. Alors, parfois, j’aime roquer avec moi-même, avec humour. Une interview dont on fait les questions et auxquels on donne les réponses, n’est-ce pas le pied que pourraient espérer tout politique ?

Comme disait Raymond Devos : "Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter". Mais comme lui, j’adore être pris en flagrant délire, car se prêter à rire n’est jamais sûr d’être remboursé.".

Quant aux poissons d’avril, "A l’inverse des hommes, l’océan se retire pour que la mer garde ses poissons" ajoutait, Pierre Dac.

Merci à vous, Tartempion, pour m’avoir attiré dans cette fiction. A dans cinq ans ou plus.

Maintenant, ouvrons quelques bouteilles virtuelles ou plus concrètes et déconnons un maximum, car c’est le jour qui veut ça, plus que tout autre.

 

L’enfoiré,



46 réactions


  • Sandro Ferretti SANDRO 30 mars 2010 10:38

    @ L’enfoiré

    Bien sûr, c’est une parodie. Bien sûr, c’est bientôt le poissonier d’avril et son étal pas toujours frais.
    Mais tout de méme, (désolé de le dire un peu crûment ) mais hormis le court passage sur l’évolution d’ Avox, je trouve que cet « article » est la parfaite illustration de cette brillante analyse de Piffard ( et en particulier ses deux dernières phrases)

    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/je-ferais-bien-un-article-mais-j-31032

    Bref, « parlez-moi de moi, y’ a que ça qui m’interesse », disait la chanson...
    Mais je me trompe peut étre, bien sûr...


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 10:49

      Sandro,
       Tout compris.
       Cet article est là, pour mettre en évidence ce que je trouve parfois sur Agoravox ou ailleurs d’ailleurs : une mise en avant de soi.
       On n’apprend rien. Pas d’avancée du schmilblick.
       Je l’ai dit tout crument d’ailleurs et pour une occasion bien précise.
       Non, vous ne vous trompez pas.
       C’est absolument ça.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 11:38

      Sandro,
       Merci pour le lien de Piffard.
       Je ne connaissais pas l’article.
       Gonflé ce Piffard, parlez de soi. J’aime bien les gens gonflés à bloc.
       Avec de l’autodérision en plus, là c’est le top.
       On parle toujours de soi quand on écrit, même sans se nommer.
       Cela transpire très vite. Mais cela peu de gens s’en rendent compte. 
       smiley


  • morice morice 30 mars 2010 10:38

    ben l’enfoiré, ça décrit un beau vide là... 


    Je ne vais pas vous faire un dessin en vous donnant l’origine de ce pseudo. C’est bien de Coluche qui en avait créé le style. Je n’ai eu aucune hésitation pour reprendre ce flambeau. Depuis, on l’utilise pour tout et pour rien. 

    ...pour rien, effectivement.

  • ddacoudre ddacoudre 30 mars 2010 12:34

    bonjour l’enfoiré

    la liberté n’est que dans ce que l’on peu apprendre des l’autres.

    cordialement


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:17

      dd,

       Tout a fait. Et, on ne parle bien que de ce qu’on connait bien...
       smiley
      Bon après midi,


    • Annie 30 mars 2010 13:32

      Une proposition intéressante, mais qui effectivement ne plaira pas à tout le monde. Les lecteurs pour commencer qui veulent une flagellation publique (et un bain de sang si possible), et certains auteurs aussi, qui ne semblent exister que si l’on parle d’eux, même en mal. J’apporte donc tout mon soutien à des séances publiques d’auto-critiques.

      Sinon, L’Enfoiré, un article bien vu et distrayant.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:35

      Salut hengxi,
       Je commence par cela :  smiley
       Un nouveau miracle en Chine, donc.
       Agoravox.fr dans un autre monde, comme c’est étrange et rassurant à la fois.
       Des séances d’autocritique nous manque, absolument.
       On croit se connaitre face à son miroir et on oublie le principal, le comment l’autre nous aperçoit.
       Ce qui permet de g..., de huer l’autre sans vergogne.
       Le mea culpa ne fait plus recette dans le monde de l’exclusivité.
       Cet article, je l’ai comme d’habitude bien trituré, bien malaxé.
       Article qu’il ne faut pas prendre au premier degré, mais au nième.
       Aujourd’hui, on parle de voiles, d’autodétermination, d’identitaire de toutes sortes.
       Sur un billet, qui en parlait avec intelligence, j’ai lancé mon pavé dans la marre, en comprenant le pourquoi de l’existence du naturisme.
      Je ne suis pas un adepte, mais je comprends la liberté que cela peut donner.
      Je terminais par tous à poil ou à plumes. Cela change tout sans les artifices.
       Tant qu’Agoravox m’amusera, j’y serai.
       J’en suis parti pendant un an pour des raisons affirmées haut et fort. D’autres ont pris le même chemin.
       J’y suis revenu en test.
       Un test qui dure un peu plus longtemps que d’habitude.
       Il y a toujours une usure dans ce que l’on fait.
       Mon métier ne l’
       Je me souviens de certains qui criaient, au balcon, de lâche et de tous les noms de la sorte.
       Celui qui le faisait, n’est plus sur cette antenne.
       Il s’est sabordé depuis longtemps. 
       
        
        


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:37

      Correction d’un raté :
      Mon métier ne m’a pas cassé les pieds pendant 40 ans, heureusement.
      Il faut savoir que tout passe, tout lasse et tout casse, un jour.
      Il faut trouver le bon moment pour la sortie de la piste aux étoiles.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:52

      Annie,

      "certains auteurs aussi, qui ne semblent exister que si l’on parle d’eux, même en mal.« 

      Ceux-là n’ont que deux manières de répondre :

       »Mon cher, blalbla... Très heureux d’avoir eu de vos nouvelles« 

      ou

       »Casse toi pauv’con, retourne, voyou, jouer dans ton bac à sable, tu n’as aucune raison de lire mes mots à la soixante quinze...."
       
      Pourtant, il y a un milieu, mais cela met plus de temps à le trouver.  smiley 


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:43

      Salut Tall,

       L’égocaïne, cela se trouve en pharmacie ou des les grandes surfaces.
       Le net est une nouvelle source pour les médicaments et depuis bien longtemps.
       Le bling-bling, la people mania sont au zénith de leur gloire.
       Que ne ferait-on pas pour rester au haut de l’affiche ?
       Avant on chantait « Je me voyais déjà au haut de l’affiche » mais dans le même répertoire on ajoutait la Bohème. Qui y penserait encore ?
       Tu dois te souvenir d’un article que j’avais appelé « Syndrome d’Erostrate ».
       Tout est compris dans le prix.
       smiley 


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:47

      Tall,
       J’oubliais, tu parlais de Carlo.
       As-tu une idée de ce qu’il fait aujourd’hui ?
       N’a-t-il pas été détrôné par Poil Vache ?
       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 13:59

      C’est vrai. C’est un homme d’affaire. smiley


  • Sandro Ferretti SANDRO 30 mars 2010 14:06

    @ Hengxi,
    Bon, parce que c’est vous, et que vous n’étes pas le Pékin moyen, je commence.
    Et puis aussi parce que c’est la semaine Sainte et que j’ai cité Piffard, je dois donc dépouiller le vieil homme et porter un peu ma croix.

    = J’ai trop ramené, je le confesse, mon imper mastic dans les contrées Voxiennes depuis 3 ans et des coquilles.
    Je l’ai fait parce que j’habite un pays pluvieux, mais j’ai toujours eu le bon gout de ne jamais l’ouvrir à la sortie des écoles. Parfois, le doute m’habite, mais c’est une autre histoire, et puis ça passe vite.
    Et puis bon, « imper mastic, le plus caustique, imper vert, le plus pervers », c’était la devise de « descente de police » avec Ardisson, que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaitre.
    Ca me plaisait bien.

    = J’ai trop écrit sur mon ami Bashung. Au début, c’est parce que je savais qu’il allait mourir, après , c’était pour dire qu’il était mort et quel homme il était, ensuite pour dire qu’il manquait à la pelle autant qu’à l’appel.
    J’ai eu tort, rien ne console jamais de rien.

    =J’ai trop écrit d’histoires ou de nouvelles « où à la fin, le héros, ben, y meurt ». Ce fut une erreur. Sur Avox, c’est sans doute mieux d’écrire des histoires-où-le -héros-y meurt-pas, il vote , il dit pourquoi. Il vote pas, il dit pourquoi aussi. Des histoires où le héros, c’est la banquise qu’y fond, que c’est terrible ma bonne dame, on sera mort 100 fois avant d’un crabe aux pinces d’or, mais c’est grave quand méme.

    =J’ai trop négligé les histoires de tours branlantes qui finissent par tomber à la moindre petite secousse, ou quand un mec de la CIA éternue dans son bureau. L’effet papillon, quoi. J’ai eu tort, je suis sans doute un polémiste complexé.

    =J’ai pas osé faire des articles avec 10 ou 30 suites, en annonçant bien (1) , (2) , suite, etc, pour que le modo, ben, quand il a voté oui une fois, il est niqué, il doit voter les 30 . Les rentes viagères, quoi.

    =J’ai trop fait de nécro de gens qu’étaient morts il y a dix ans, ( Nino Ferrer, Roland Blanche) pensant que c’était bien de pas les oublier. Mais non, une bonne nécro, ça doit étre bien frais, avec la maison Borgnol qu’attend et qui demande « s’ils peuvent y aller, ma petite dame ». Oui, vas-y, fais pas ch...les personnes, croque-Monsieur.( croque madame, y a un oeuf en plus, c’est plus cher, c’est Roblot qui fait ça).
    Et puis, si on dit que le mort, c’était quand méme un gros naze, c’est mieux. Mais ça, j’ lai compris qu’après.

    = Une fois, j’ai fait la nécro d’un Monsieur qu’ était pas encore mort, mais lui, y croyait qu’il l’était.( Christophe)
    Et ça, c’est pas très sérieux.

    =Trop souvent, j’ai planqué des jeux de mots et de sens dans mes articles, comme le petit Poucet.Mais comme me dit un ami, (« qui serait pas été plus intelligent s’il aurait lu tous les livres »), tu nous escaguasse, on n’est pas à la pétanque sur Avox.
    Et d’ailleurs, ça sert à quoi l’cochonet si t’as pas les boules ? Hein ? Bon.

    =Une seule fois j’ai fais un article d’actualité, un peu polémique(sur la Belgique), et ça m’a fâché avec l’Enfoiré, dis-donc.
    C’est pourquoi j’ai choisi un article à lui pour battre ma coulpe.

    Voilà , mes bien chers Frères , con-frères, j’attends sereinement le jugement dernier.
    D’après Camus( cf. « La chûte »), il est vain de l’attendre là haut, il a lieu tous les jours, sur Avox ou ailleurs.
    Ce Camus, c’était pas un idiot, quand méme.

    Sandro

    PS : je me rend compte qu’avec les conneries d’Hengxi, j’ai certes économisé un psychanalyste et un divan chez Ikea -Euréka, mais en revanche, j’ai parlé de moi, dis-donc. Alors que mon pict me l’interdit.
    Il est fort, ce Hengxi.


    • Philippe D Philippe D 30 mars 2010 14:38

      Salut Sandro,


      Oui c’est vrai tout ce que tu dis.
      Tu as trop.......
      Tu nous as trop « évadé » d’Avox, (ACH : Avox Canal Habituel).
      Tu as trop fais montre d’individualisme et de talent.
      Tu as trop (ou pas assez pour certains, j’en suis) fais du Sandro, de la prose à déguster sans se bouffer le nez et se « parlotter » en disant : C’est toi ka tort puisk j’ai raison...

      Récemment j’ai fait un petit texte et je me suis demandé si il avait sa place ici. 
      Après concertation avec moi-même j’ai décidé que non, et je l’ai publié .
      Ca s’appelle : Sale temps pour les fantômes.
      Tiens, si tu as l’occase, hein, dis moi que tu l’aimes bien, ça me fera plaisir. smiley

      Sans en faire plus, continue à en faire trop comme ça, personne ne viendra te le reprocher.


      L’Enfoiré, je lis ton article et je commente plus tard. smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 15:16

      Sandro,
       Trois ans, donc. Première partie d’un bail trois-six-neuf, quoi. 
       Dans un pays pluvieux ou plus vieux ?
       J’ai été cherché votre « A propos ».
       En effet, c’est écrit « N’aime pas trop raconter sa vie. Préfère écrire sur celles des autres. »
       Est-elle non enviable ou donc peu racontable ?
       Vous semblez avoir fait les oraisons funèbres de beaucoup de monde.
       Personnellement, je ne l’ai fait que pour une personne : Brialy  Ecrire des histoires sur ceux qui ne meurent pas, aurait peut-être été plus en accord avec vous et vous permettre de les rencontrer. Rencontrer les morts, c’est un peu ce que faisait l’antidote de mon billet.
       Je m’en vais rechercher l’article polémique.
       Vous savez un enfoiré, cela dit tellement de choses.
       C’est loin d’être un diplomate, un enfoiré. Cela joue franc jeu et sans masque.
       De toutes manières, je préfère l’honnêteté d’une critique argumenté que d’une caresse déplacée.
       Le jugement dernier, j’en ai rien à cirer. De ce retrouver sur une nouvelle arche et recommencer comme avant ?
       La danse de Saint Guy, c’est pas vraiment connu. chez moi.
       Je suis plutôt au rythme de celle d’Echternacht.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 15:23

      Tall,
       Des pralines Leonidas ?
       Perso, je suis plus tenté par des Marcolini, mais tu peux choisir, si la bière belge est devenue brésilienne, le chocolat n’est même plus totalement belge
       


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 15:44

      Sandro,
       Je reviens après la relecture de votre article.
       Depuis lors, il y a eu quelques embardées avec Van Rompuy
       La Belgique a toujours reçu des baffes que ce soit avec Coluche ou avec d’autres.
       La mal aimée ? Je ne peux le dire.
       La France se voyait remise à sa place par Verhofstad
       Non-recevoir de votre ministre.

       La plus usée de passage, cette Belgique. La plus mal connue. Des camions transitent en provenance de tous les horizons sans payer le moindre euro. Pas de vignette. Pas de péage.
       Alors, comme chacun sait les routes se détériorent plus vite qu’ailleurs. Les casses-vitesses se creusent naturellement. Les hivers y mettent aussi leur grain de sel.
       La vie est dure pour tout le monde. Et si la crise a fait des dégâts, il semble d’après ce que j’ai pu lire, hier, que les chefs d’entreprises reprennent le poil de la bête comme avant.
       La Belgique est toute petite, on passe ses frontières sans même sans apercevoir.
       C’est ça le problème.  smiley
       


  • Sandro Ferretti SANDRO 30 mars 2010 15:39

    @ Tall et Philippe D :
    En fait, c’était un petit billet d’adieu, les plus malins l’auront compris.

    Je vais sans doute m’éloigner un peu d’Avox (ou d’ACH canal habituel) , je ne sais pas trop pour combien de temps, « sans faire de bruit, juste un café et c’est tout », comme disait l’ami Tardieu.
    So long.


    • Yohan Yohan 30 mars 2010 19:33

      salut Sandro
      On va te regretter. mais l’information, la « vraie » (selon Momo), c’est pas qu’une histoire de trains qui passent. Quant à moi, je vais pas tarder à prendre le draisine également. Faut laisser la place à l’information, la vraie.... smiley


    • Salsabil 30 mars 2010 20:06

      @ Sandro,

      Tu es un passage à « haut »-niveau, bon nombre se sont pris le train en pleine tronche, mais n’oublie pas que d’autres en on suivit le rythme.

      La qualité est rarement synonyme de quantité. Ta séquence me convenait, personnellement, très bien. Je regrette que tu prennes des chemins de traverse...

      Quoiqu’il en soit, rien ne peut aller contre ce qui te tient à coeur en tant qu’homme et si tu pars, tu te sais accompagné et jamais écarté, nous sommes tes anges, noirs, blancs, transparents ou de mille couleurs, mais nous sommes.

      Que tu sois gardé, quelque soit l’entité qui se mettra à la tâche. Je te transmets un sourire du fond du coeur pour qu’il ensoleille tes moments difficiles.

      Les crabes comme la vengeance sont un plat que l’on brise à coups de casse-noix et qui se mange froid.

      Je t’embrasse tendrement.

      Gül


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 20:14

      Sandro,

       Je me joins à Gül.
       Mais c’est vrai, il faut parfois prendre du champ avec soi-même. Prendre du recul.
       Comme disait Gül « La qualité est rarement synonyme de quantité. »
       Si vous avez cru que j’étais touché et que vous m’aviez dans votre manche à la suite de mon commentaire à votre article, fallait me le dire.
       J’aime toujours les explications franches.
       C’est aussi ça un enfoiré.
       Bon vent et revenez nous avec des idées pleins la tête.

       Farwell,

      Guy alias l’enfoiré smiley


    • Salsabil 30 mars 2010 22:26

      Whôôôh ! Dire au revoir à Sandro et lui faire hommage, mérite un -4 ?

      Bravo la rédaction d’Agoravox, vraiment BRAVO !!!

      Ce n’est même pas pour moi (j’ai l’habitude !), mais honnêtement, êtes-vous sincèrement fiers qu’une réponse à l’adieu d’un de vos meilleurs auteurs soit brimée ainsi ?

      Êtes-vous fiers d’avoir fait appel aux instincts les plus pitoyables de l’âme humaine ? Votre entreprise de veille va-t-elle jusque là ?

      C’est écoeurant...


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 22:39

      Gül,

       "une réponse à l’adieu d’un de vos meilleurs auteurs soit brimée ainsi ?« 

      Sandro est un très bon rédacteur. Je le dis et le répète.
      Ce n’est pas moi qui le brimerait. Il a su contrairement à d’autres choisir un rythme adéquat à ses billets. Je l’en félicite. Je suis sûr que sa sortie, n’en sera pas une à part entière et qu’un au revoir..
      Nous sommes parfois à la croisée des chemins.
      J’ai connu cela. On a investit son temps et son travail pour n’en avoir aucun retour.

      C’est écoeurant...
      Tout à fait.

      Le bon mot de Raymond Devos »prêter à rire n’est jamais sûr d’être remboursé"
      ne dit pas plus. 
       smiley


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mars 2010 10:01

      Salut Lech ,

      Nestor vite une bouteille pour Lech , il est à sec .... smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 31 mars 2010 11:05

      Tall,
       Là, tu m’as fendu la poire dans le sens de la longueur. smiley
       Morice est un de mes admirateurs. Tout comme Poil Vache.
       Ils ne le disent jamais par respect de mon humilité.
       Ce sont les monstres sacrés d’AV.
       Comme tu dis, connus internationalement. smiley


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 30 mars 2010 19:05

    Bonjour, ici Olivier Bailly,

    je suis jaloux de savoir que d’autres que ma pomme font des pseudos entrevues bidon Tartempion. Heureusement, j’en ai extrait ceci qui mérite le détour : " L’art, son soi-disant salut, ne fait pas beaucoup mieux dans ses excès. Il ne fait souvent qu’apporter un rêve artificiel si ce n’est pas, en définitive, le pire des cauchemars. Quant à moi, la peinture réaliste, voire hyper-réaliste, me permet tout autant de rêver, sans m’apporter des migraines. " Je suppose que la prochaine entrevue concernera le blanchiment d’argent dans l’art comptant pour zéro... ou pour 1 !

    a+, L .S.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 19:51

      Salut Olivier,
       J’aime beaucoup ce pseudo Tartempion.
       Je ne sais pourquoi.
       En cherchant des synonymes, on trouve « Monsieur Tout-le-Monde » ; « bidule », « pante », « pingouin »...
       Je reste avec ma version.

       Je me souviens que Voris avait parlé de ce Boltanski et qu’il n’appréciait pas vraiment son expo.
       Reproduire la nature telle qu’elle est me parait bien plus difficile à produire.
       Ce n’est pas une question d’époque.

       Le blanchiment d’argent représentait en système binaire ?
       Ce serait la même chose. Les nombres seraient plus imposants.
       Difficile de le lire, ca c’est sûr.  smiley
       
       


  • Yohan Yohan 30 mars 2010 19:25

    Hier, moi aussi, je me suis interviewé comme un grand mais comme j’ai eu le sentiment de l’être par Demorand, je me suis foutu un gnon dans tarpouif. Faut dire qu’il énervait à me demander pourquoi j’écris encore sur ce media citoyen devenu très ordinaire. Résultat, j’ai saigné sur mes prises de notes qui n’étaient plus lisibles. Alors, j’ai tout jeté dans la poubelle d’Agoragots. Vous n’aurez donc pas le plaisir de savoir ce que j’ai dit à ce con de Demorand smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 20:01

      Salut Yohan,
       Vous pouvez vous rendre compte que j’ai hésité à sortir ce genre d’article.
       Interviewer n’importe qui sur n’importe quoi, cela devient la vache à information.
       Tous les matins, j’en entends un, bien au chaud dans mon lit. Cela me permet parfois de retrouver le sommeil. Tout dépend de l’interwiewé et du sujet proposé.
       Pour moi, il n’y en aura d’ailleurs pas d’autres.
       Demorand est dans l’erreur. A mon avis, quand je vois l’A propos de celui qu’il conseille, il n’a rien compris.  smiley 


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 20:06

      Shaw,

      "regarde mon avatar, relis où je mets un lien dessus dans la journée, et reviens avec le bon avatar....sur ce site ordinaire à parler de choses ordinaires, c’est toujours beds are burning."

      Je suis tout chose en attendant ces lits brûlants.
      J’espère qu’il y aura un chatte au dessus sur le toit. Comme celle-ci.
       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 31 mars 2010 10:36

      Shaw,
       Ca guitarise très fort de ce côté. T’as raison. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 22:02

      Cher Léon,
       Moi qui prend le temps d’interrompre la vision d’une pièce de Marivaux sur France2, je n’aurais pas plus à me reprocher. C’est en effet très dur la Voix de l’Agora ? Plus au ciel que la voie d’Internet ne m’étourdisse.
       Vous avez totalement raison, dure cette voix.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 22:57

      Le fiurtif,

      "... il valait mieux rechercher l’estime de ses voisins fut-ce au prix de l’honnêteté."

      Absolument. Le problème c’est de déterminer qui est réellement le voisin, le copain, l’ami...
      Si c’était difficile dans le réel, dans le virtuel, nous en sommes aux suppositions.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 22:09

      Quelle solution choisir ?
      Celle qui tient compte de la courbure du temps ou celle qui est patronnée par la phsysique quantique ?
      Mon cher Furtif, vous m’en donner du soucis devant ce dilemme.
      Le doute nous donnera toujours du fil à retordre dans son épaisseur ou sa longueur, dans sa couleur ou son élasticité. 
      Je crois qu’il serait temps d’appeler une professeur autant avisé que celui qui nous tellement de choses à rêver de jour en jour, d’heure en heure.
      Mais cet homme n’est pas du genre à se laisser prendre au jeu de cette discussion, trop pris par la lecture du Monde.
       smiley


  • Annie 30 mars 2010 21:40

    Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri mais finalement ils n’ont pas grand chose à dire. Dommage.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 22:13

      Annie,

       Pas grand chose à dire ?

      Tout dépend par côté on commence à lire les phrases.
      Les mots ne se mélangent qu’après une explosion de Big Bang.
      Alors commence l’expansion sans plus pouvoir l’arrêter.
      Le dommage ne serait-ce pas de passer au travers des mots sans en découvrir la juxtaposition des lettres ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 31 mars 2010 10:15

      Annie,
       Vous savez nous avons un compatriote qui a beaucoup d’idées parce qu’il veut être « aware »
       Il a des idées sur tout. Il a des croyances.
       smiley


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mars 2010 10:02

    Salut l’ enfoiré , très bien ton article .


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mars 2010 10:13

    Salut Sandro ,

    Tu fais comme tu penses , juste je voulais te dire que j’ aime bien ta façon de voir la lumière du jour , un peu plus éteinte qu’ allumée , la façon comme tu poses le bras sur la vitre baissée de ta vieille américaine , et ta manière décalée de marcher dans les allées ....

    Au Tribunal de Grande Insistance tu seras condamné au versement de 10 millions d’ Euros d’ amende pour abus caractérisé d ’utilisation de mots justes dans l’ aggravante circonstance de phrases à Déquates .

    Dont acte .

    Bien à toi ... smiley)


    • L'enfoiré L’enfoiré 31 mars 2010 10:25

      Captain,
       En fait Sandro, d’après cette définition, serait dans la pénombre, avec un cigare au bec, avec un bras dans le plâtre ou fatigué qui le reposerait par la vitre baissée, en décalage avec le temps et qui se foutrait pas mal des regards obliques des passants honnêtes ?
       Je ne suis pas si sûr que cela.
       Il a retenu mes commentaires, J’en étais tout retourné.
        smiley 


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 septembre 2010 19:06

    Je le vois , le Sandro , assis sur un banc à Bruxelles regardant passer un couple avec deux enfants croquant une gaufre et le petit garçon éternue d’ avoir respiré le sucre glace dessus le belge dessert ...

    La statue se réveille suite à l’ intervention de la fée Parcs et Jardins .

    Apportez-moi un pigeon furent ses premiers mots .


Réagir