Entre Carême et Ramadan
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Pourquoi diantre nous traitent-ils de bêtes
Eux qui ont oublié qu'ils demeurent des nôtres ?
Serait-ce leur chercher la petite bête
À ces curieux animaux comme les autres ?
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Ce sont inventés un dieu à leur image
Bien loin des chimères de la mythologie
Nous gratifiant d'un terrible message
Leur puissance provient de cette analogie.
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En quête d'une idée qui puisse les servir
Ils s'arrogent l'exclusivité de l'âme
Peuvent sans nulle vergogne tous nous asservir
Justifiant notre mort et bien des drames
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Notre trépas devient l'objet d'un rituel
Le frêle mouton se transforme en bouc émissaire
Dans un odieux acte sacrificiel
Qui préservera le fils et son vicaire
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Oies, dindes et chapon passent à la casserole
En suivant un calendrier liturgique
Qui privilégie le taux de cholestérol
À l'universel soucis œcuménique
Le cochon ne tire jamais les marrons du feu
Lui qui fait office de fort mauvais diable
Car l'anathème l'épargnerait quelque peu
Pour nombre des pratiquants qui passent à table
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Les mécréants n'ont pas besoin de prétexte
Lorsqu'ils nous invitent à leur bacchanales
Leurs agapes se passant alors du texte
Pour transformer l'eau en délicieux cordial
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Nul officiant n'annonce le menu en chaire
Ils se passent volontiers de ces simagrées
Pour se délecter honteusement de nos chairs
En des cènes où nous sommes les seuls sacrifiés
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Ainsi donc, l'humain ce n'est pas vraiment malin
N'a définitivement nul besoin de croire
Pour que sa faim justifie toujours le festin
Quant il entend se multiplier et croître
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Pour la faune, cette véritable hécatombe
À de quoi ne pas donner créance au ciel
Quand bien même l'agneau de Dieu serait du nombre
La foi nous déverse toujours tout son fiel ….
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6 réactions
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juluch
25 mars 12:52
Et pourtant....ils sont bon bien cuisiné dans une assiette..
Quoi ??
Je l’ai dis à voix haute ??
Oh merde !!!
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ilias
27 mars 15:39
En ce monde de matérialisme nihiliste, de dépravation et de perversité érigés en mode structurel de gouvernance des foules, Il est bon, comme vous le faites, de mettre en garde entre autres fléaux, contre la mauvaise voie des ténèbres et de l’hypocrisie des religions. Et aussi, est-il bon de faire entrevoir le chemin de la sagesse active, du discernement, de l’illumination individuelle et de l’espoir par la voie de la spiritualité assumée (et non pas le spiritualisme).
Loin des dogmes et des temples froids,
Où l’homme s’incline et se prosterne,
Je célèbre l’Esprit, force sans poids,
Lumière qui brille et se discerne.
Ni Dieu formel, ni Diable, ni prêtre ni roi,
N’ont le pouvoir de dicter ma voie.
Je suis l’écho d’une universelle loi,
Un souffle libre qui jamais ne ploie.
Dans le silence de la contemplation,
Je communie avec l’immensité.
L’arbre, la fleur, la vague et l’alcyon,
Tous murmurent la même vérité.
Au-delà des mots et des vaines querelles,
Se révèle l’essence de l’être.
Amour, compassion, force et sagesse,
Unies dans un éternel éther.
Le regard tourné vers l’infini,
Je puise ma force dans l’invisible.
L’Esprit Universel me guide et me bénit,
Me libérant des carcans du sensible.
Ni dogme ni rite ne sauraient m’enfermer,
Car l’âme humaine est un temple sacré.
C’est dans mon cœur que je dois la vénérer,
Et y trouver la paix tant désirée.
Alors que les puissants s’enivrent de mensonges,
Et que les fanatiques attisent les haines,
Je garde intacte la flamme de l’espoir,
Et j’élève mon chant vers les étoiles sereines.
L’Esprit Universel est mon seul refuge,
Ma source de lumière et de vérité.
Et je m’abandonne à sa douce immensité
