jeudi 8 novembre 2012 - par leon et paulette

Faits l’un pour l’autre

Ça y est, ils se sont mariés. 

Au début, les familles ont eu des réticences. Puis, le temps aidant, il a fallu se rendre à l'évidence : ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais on doit à la vérité d'avouer que même la future mariée avait eu des doutes.

Il faut dire que bien avant le début de leur liaison, le prétendant avait eu des défaillances.

En effet, depuis plusieurs années déjà, sa vasodilatation se faisait mal.

Ses rapports à la société populaire - qu'il était censé représenter - en souffraient. Il n'avait plus de veine : il s'était, au fil des années, englué dans un circuit infernal, libéral à donf. La rigidité de sa doctrine en avait pris du mou. Il devenait impuissant à régler les défis du temps au regard de son objectif officiel, acculé à appliquer les recettes de ceux qu'il était censé combattre.

 

Il avait dû voir un spécialiste.

Celui-ci, après des examens poussés, avait découvert que son taux de testostérone lui faisait prendre de la gîte, que le volume de ses idées avaient pris la mauvaise pente, s'infléchissant au cours des années.

Pour tout vous dire, son programme n'était pas toujours bien droit. Paradoxalement, il n'était pas de gauche non plus. 

Or, nous savons tous que la pénétration (la courbure physiologique) des idées demande une certaine courbure d'esprit, au moins celle qui pousse à toujours se souvenir de qui on tire sa légitimité. Si l'on n'y prend garde, cette pénétration sociétale devient difficile, voir impossible. Alors, on ne tire plus.

Le spécialiste avait expliqué qu'il y avait des causes psychiques. Énormément d'hommes politiques devenaient impuissants à cause de problèmes psychiques :

  • Peur de ne pas être à la hauteur, ce qui était devenu lors ordinaire sous la Cinquième,

  • Sentiment de culpabilité quant à leur programme officiel dont ils savaient qu'ils abandonneraient la plupart des promesses,

  • Lassitude avec le temps, car se battre pour des idées finit par lasser,

  • Mésentente avec les autres composantes,

  • Peur de vieillir mal

  • stress

     

Ceux qui sont concernés depuis le printemps 2012 en arrivent à prendre des antidépresseurs et autres anxiolytiques, ainsi qu'à demander des rapports à tour de bras.

Or tous ces médicaments et subterfuges ont des effets secondaires provoquant l’impuissance politique.

C'est ce qui est arrivé au P.S., le rapport Gallois en bandoulière.

Ça n'empêche, le P.S et le MEDEF viennent de se marier. 

Dans le panier de la mariée, une jolie dote : 20 milliards, pour la « moitié en prélèvements supplémentaires par le biais d’impôts indirects injustes et violents. ».

Vous me direz que c'est aussi ça, le mariage pour tous. Le PS et le MEDEF sont devenus du même sexe et ont le même droit au bonheur que tous. Si ça se trouve, PS et MEDEF auront des enfants dans les mois qui viennent.

Pour nous, le mieux serait de nous gaver de molécules naturelles qui agiront sur notre tension nerveuse. En attendant les prochaines érections : lors des municipales.

Léon

 



1 réactions


  • frugeky 8 novembre 2012 17:30

    Vous conseille les molécules médiatiques (c’est nouveau, ça vient de sortir), efficacité garantie, ça joue effectivement sur la tension nerveuse : j’ai la rage.


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