vendredi 13 février 2015 - par ZEN

Guerre à la Suisse !

Déclarons la guerre à la Suisse.

Puis au Luxembourg et à la City...Pour commencer.

Ces pays détiennent des armes de destruction  massive !

____ Malgré quelques bonnes nouvelles, la situation reste tendue avec nos voisins zelvètes.

____ Il ne faut pas se leurrer, le réputé très pacifique pays du chocolat, du gruyère et des montres de précision nous fait la guerre par des moyens autres que conventionnels. (*)

__ Bien qu'apparemment au-dessus de tout soupçon, elle lave plus blanc, dans des espaces feutrés, au bord du Léman ou ailleurs.

__ Mais, c'est moins connu, elle se livre à des exercices militaires inquiétants.__ Des sous-marins sont tapis au fond du Lac et des bunkers sont présents partout.

____ Le pays de Guillaume Tell est en train de s'équiper dangereusement, à bas bruit (tradition oblige)...pour protéger ses coffres (comme le montre la photo ci-jointe)

___ Déjà Voltaire disait : Si vous voyez un banquier suisse sauter d'une fenêtre, sautez derrière lui. Il y a sûrement de l'argent à gagner

Pour éviter l' écrasement, déclarons la guerre

_____Nos rafales sont prêts... Les îles anglo-normandes sont à la portée de nos missiles. Quant aux îles Caïmans, le Redoutable est en route

_____________

___ (*)___12 % du patrimoine financier des ménages européens serait détenu dans les paradis fiscaux. Rien que pour les trois principales économies de la zone euro, l’Allemagne, l’Italie et la France, 900 milliards d’euros sont dissimulés dans les paradis fiscaux. Pour les 5,6 millions de nos jeunes concitoyens européens empêtrés dans le chômage, cette somme est indécente et ces chiffres sont un mirage. Pourtant, les paradis fiscaux sont une réalité, une réalité qui coûte cher à nos économies convalescentes, une réalité qui détruit nos sociétés.

Dans tous les pays d’Europe, des multinationales réalisent des ventes conséquentes sans payer un euro d’impôt, en échappant à l’effort de redressement des comptes publics et en domiciliant leurs profits dans les paradis fiscaux. Dans tous les pays d’Europe, les réseaux du crime organisé prolifèrent grâce à des banques peu regardantes. Dans tous les pays d’Europe, les mouvements politiques extrémistes progressent au gré des révélations sur les scandales de corruption. Combien de temps allons-nous encore tolérer les paradis fiscaux nichés telles des verrues au cœur de l’Europe ? Ces Etats nocifs ont généré des crises financières, aggravé la crise budgétaire et alimenté la crise démocratique. Trois ans après le discours du Bourget, nous connaissons notre ennemi, mais qu’attendons-nous pour agir contre cette finance qui ronge nos économies et nos sociétés ?

Les optimistes nous répondront que l’Union européenne a fini par valider le passage à l’échange automatique d’informations fiscales entre Etats et qu’ainsi nul paradis fiscal ne pourra se réfugier plus longtemps derrière le secret bancaire. Pour que cet échange fonctionne, il faut partir du postulat naïf que les paradis fiscaux donneront effectivement les informations demandées. Nous savons que ce ne sera pas le cas : rien n’est prévu pour vérifier qu’ils le feront bien et aucune sanction n’est explicitement prévue pour ceux qui ne joueront pas le jeu.

Nous partageons donc la sincère conviction que seul compte véritablement le rapport de forces international et que les paradis fiscaux ne plieront que sous la menace de sanctions. Si les gouvernements de l’Allemagne, de l’Italie et de la France reprenaient le contrôle souverain sur les fonds dissimulés dans les paradis fiscaux, 29 milliards d’euros de recettes fiscales seraient récupérées. En période de crise, alors que les gouvernements européens demandent à nos concitoyens des sacrifices financiers sans précédents, comment tolérer encore un peu plus ces attaques sur notre souveraineté ?

Rien ne nous condamne à l’impuissance. Les paradis fiscaux ont la caractéristique d’être des géants financiers, mais également des nains politiques et économiques. Sans plus tarder, nous proposons une nouvelle méthode, autour d’une nouvelle alliance.

Nous demandons que les trois plus grandes économies de la zone euro, toutes trois dirigées par des coalitions où siègent des socio-démocrates, se rapprochent et appliquent sans délai aux paradis fiscaux des sanctions proportionnelles aux pertes financières qu’ils nous infligent. Le secret bancaire n’est rien d’autre qu’une forme de subvention déguisée aux banques logées dans les paradis fiscaux. Il s’agit d’une distorsion de concurrence et donc d’une infraction aux règles de l’OMC. D’après les règles de cette organisation, les Etats sont en droit d’imposer des représailles commerciales égales au préjudice qu’elles subissent. Si nos pays se liguent, ils peuvent contraindre les paradis fiscaux à abandonner le secret bancaire, en imposant conjointement des droits de douane sur les biens qu’ils importent de ces pays, ou en appliquant des mesures d’embargo financier. L’exemple suisse donne une idée du rapport de force que nous pourrions créer : l’Allemagne, l’Italie et la France représentent 35 % des exportations de ce pays, alors même que la Suisse ne compte que pour 5 % de nos débouchés. En imposant des tarifs douaniers de 30 %, nous pourrions utiliser la force du droit international pour obliger ce pays à abandonner le secret bancaire et à sortir de l’ombre. Qu’attendons-nous pour agir ?

Au lendemain d’élections grecques capitales pour l’avenir de notre continent, nos dirigeants ont le devoir de réconcilier les peuples avec l’action publique. Nous devons dire la vérité à nos concitoyens : il n’existe pas de sortie de crise durable sans la mise au pas de la finance de l’ombre.

(V. Truffy _ Mediapart)

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Guerre à la Suisse!


40 réactions


  • ZEN ZEN 13 février 2015 09:43

    Bonjour !
    Pour ceux qui sont mal réveillés ou qui n’ont lu que le titre...
    Je signale que l’article est classé dans la rubrique parodie
    Je fréquente souvent ce beau pays où habite une de mes nièces
    Je lui ai fait lire mon papier : elle a bien ri...
    Mais la Tribune de Genève a refusé de le publier. smiley


    • Piotrek Piotrek 13 février 2015 14:04

      Mais la Tribune de Genève a refusé de le publier.

      Entre :
      - L’élection de l’UDC
      - Les affres de la compensation genevoise
      - Les français (et autres) qui vivent en France et bossent en Suisse
      - Les plus pauvres des Suisses qui ont choisi de vivre en France sans se déclarer
      - Tout le monde qui spécule sur le logement des deux cotés de la frontière
      - Le français de France haïssant les ma-tu-vu de frontaliers, détestés par les suisses de Suisse, saupoudrez le tout de 50 nationalités qui ne se parlent pas.
      - Les suisses de Suisse qui viennent faire leurs courses dans la forêts de supermarchés installés à la frontière (1m2 de surface commerciale par habitant, imaginez un instant !)
      et tout le merdier de circulation qui en découle...

      Vous ne feriez rire personne à Genève car c’est déjà la guerre !


    • velosolex velosolex 13 février 2015 19:25

      Voilà pourquoi vous payez trop d’impôts ! 


      Et aussi pourquoi il n’y a plus de fric pour le financement social :
       Le fric des nantis part en masse dans les paradis fiscaux ! 

      Mais je me demande pourquoi je parle de ça ici, vu que la suisse ne vit que de son chocolat, et de l’heure des montres qui vaut là bas son poids d’or. 

      Le silence est d’or aussi dans ce pays, ou Midas pourrait plus que Guillaume Tell pourrait être le saint patron.

      Ne riez pas s’il vous plait, ou alors jaune !

       Oh, la belle couleur lingot. 
      C’est pour consommer tout de suite, pour emporter, ou pour planquer ?
      Ors, au delà de l’or, le jaune a mauvaise réputation. 
      C’est celle historiquement des fourbes, des traîtres, des briseurs de grèves, les jaunes comme on dit. 

      La suisse a fait sa fortune sur la misère du monde, et déteste que les miséreux frappent à sa porte. Voilà pourquoi les juifs, à moins d’être fortunés, se sont faits aimablement refoulés, en 40..

      .Aux dernières nouvelles un quotat de travailleurs étrangers serait limité, afin de résorber le chômage, et de réserver le travail chuiche aux chuiches. 

      C’est bien que la suisse reste fidèle à ses valeurs, et les placent même en bourse, intelligemment, pour les faire fructifier. 

  • Robert GIL Robert GIL 13 février 2015 10:09

    Il y a une sorte de partage entre paradis : l’argent très sale, c’est pour les paradis fiscaux des Caraïbes, l’argent moins sale (venant de la fraude fiscale par exemple), c’est pour la Suisse. La dispense d’imposition de certains grands groupes, c’est pour le Luxembourg, voire l’Irlande. Pour la Belgique, ce n’est généralement pas de l’argent sale  : son attractivité réside en une fiscalité plus légère sur les entreprises et sur les successions, et surtout en l’absence d’ISF.
    .
    Voir : 
    ils fraudent des milliards !


    • Trelawney 13 février 2015 10:43

      La Suisse est un peu plus qu’un paradis fiscal : Ils ont une vrai démocratie participative avec le référendum généralisé. Ils ont une industrialisation bien meilleur que chez nous. Ils ont un système de santé meilleur et plus équitable que le notre. Leur niveau de vie est bien supérieur au notre. Leur niveau de scolarité aussi. Ils paient beaucoup plus d’impôts directs que chez nous et bizarrement ne s’en plaignent pas.

      Alors qu’en France on est encore en train d’évoquer le conseil national de la résistance, le grand Charles, nos colonies et la 5° république eux ils évoluent.


    • Diogène diogène 13 février 2015 10:50

      à Trelawney


      ... et vous, vous anticipez. La 5ème république, on est encore dedans, àmoins que j’aie loupé un épisode pendant que je m’occupais de mes chats...

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2015 19:32

      De plus, il y a quatre langues en Suisse.La Suisse possède le 4ème PIB le plus élevé par habitant. Huitième en pouvoir d’achat.La deuxième plus haute espérance de vie ans le monde. Dans le peloton de têtes des pays les moins corrompus. Compétitivité touristique et économique au top.Zurich et Genève classées dans les villes les plus agréables à vivre. le peuple suisse s’est prononcé par référendum en 1991 en faveur de l’introduction d’une redevance poids-lourds liées aux prestations et en 1992 sur la construction de nouvelles lignes ferroviaires à travers les Alpes, pour inciter les camions de l’Union européenne circulant sur ses routes à transiter par voie de chemin de fer par le biais du ferroutage.


      Qui a dit qu’il ne voulait pas y vivre ? smiley

    • velosolex velosolex 13 février 2015 22:35

      Ce qui fait surtout la fierté de la suisse, ce sont ces pompes à fric !


    • Le421... Refuznik !! Le421 14 février 2015 09:53

      Trelawney !!
      Tout tient dans la mentalité.
      Je paye environ 1800€ d’impôts sur le revenu à l’année.
      Ca représente une fois et demi mon salaire.
      Ben, je souhaiterais arriver à un stade ou on me piquerais 50% de mon salaire.
      Si je calcule bien, il me resterais encore entre 15 et 20 mille euro par mois.
      CQFD !!
      Et ceux qui gueulent le plus ?? Devinez !!
      Moi, taxé à 75%* ??
      J’en rêve.
      Juste une question de mentalité. Ici, en France, c’est le « chacun pour sa gueule ».
      Tous pour un, tout pour moi !!  smiley

      * Au fait, combien d’imbéciles croient que la taxe à 75%, c’était sur la totalité des revenus et non pas sur une partie au-delà de tant... Combien ??
      De toute façon, les « gros » s’en sont occupé. Mort et enterrée. Aux US, ils avaient fait bien plus, et c’est pas vraiment un pays de « cocos » !!
      Question de mentalité, encore une fois.


  • Diogène diogène 13 février 2015 10:16

    Le seul intérêt de déclarer la guerre à la Suisse est de le faire dans l’intention de perdre (très rapidement autant que possible).

    Alors on se laisse occuper pas la Suisse sans créer de zone lbre et on se fait annexer.
    Comme ça, on est tous Suisses.

    • Diogène diogène 13 février 2015 10:31

      Bonjour !
      Pour ceux qui sont mal réveillés, je signale que cette réaction est classée dans la même rubrique que l’article : parodie


    • Trelawney 13 février 2015 10:37

      Vous dites que c’est une parodie « déclarer la guerre à la Suisse et perdre », mais dans votre fond intérieur, vous aimeriez que ce soit la réalité. Si c’est le cas, bienvenue au club.


    • Piotrek Piotrek 13 février 2015 13:28

      Vous jetez vous poubelles en France ? Dans ce cas, je vous l’assure : vous êtes déjà un peu suisses !


    • velosolex velosolex 13 février 2015 23:51

      diogène


      Aux dernières nouvelles, Tsipras aurait demandé à la confération suisse d’accueillir un nouveau canton : La grèce...

    • Le421... Refuznik !! Le421 14 février 2015 09:56

      @Piotrek

      Ceux qui vous ont « moinssé » ne connaissent pas la frontière française près de la Suisse.
      Ce que vous dites, je l’ai observé.
      Pas plus dégueulasse qu’un Suisse qui passe son week-end en France.
      Normal ils nous considèrent comme des pouilleux...


  • Rmanal 13 février 2015 13:26

    Vous avez bien raison. DeGaulle l’avait d’ailleurs fait envers Monaco.
    Les problèmes pour que cela se reproduisent (un embargo par exemple) :
    - du fait de l’Euro et la libre circulation des biens, il faudrait que tous les pays de la CEE approuvent
    - la plupart des gouvernements ont des comptes en Suisse, ou leurs copains ont des comptes en Suisse

    Bref mis à part le jour où l’on élira un vrai couillu, ca n’arrivera jamais.


  • Yurf_coco Yurf_coco 13 février 2015 13:49

    Le seul problème c’est que les seuls qui peuvent mettre la pression, donc nos politiques, ont certainement des comptes là-bas...


    Comme beaucoup d’autres problèmes cruciaux de nos sociétés, les solutions passent tout d’abord par réinventer une société à VRAI démocratie et anti-corruption.

    Problème, ni l’UMP ni le PS ni le FN (les 3 plus gros pour le moment) ne changeront jamais rien à cela... trop content de profiter du système. Alors, encore une fois, le Front de Gauche est notre seul espoir, quitte à se faire insulter de bolchevique.

    Comme le disait Leon Blum, j’y crois parce que j’espère.
    Et vous qu’espérez vous ?

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 13 février 2015 15:44

    Cela fait des années que je dénonce le fait que la carcasse de l’ONU garde encore ses succursales à Genève ! J’avais dit que ces administrations pour lesquelles les pays du monde entier cotisent et rémunèrent des milliers de fonctionnaires doivent quitter la Caverne d’Ali Baba suisse ! La Suisse vit des montagnes de milliards détournés par les minables voleurs des économies nationales pour les déposer dans les caves de cette Caverne honteusement neutre !
    Quelle humanité !!!


  • Trelawney 13 février 2015 16:23
    l’armée suisse va passer une première commande de 2.800 vélos au pris de 2.500 francs suisses auprès de la société zurichoise Simpel. Le modèle retenu, appelé « vélo 12″, est muni d’un cadre en aluminium, de 8 vitesses ainsi que de freins à disque et pèse 15 kilos.

    Et Décathlon n’a même pas pu faire une offre. C’est à cela qu’on les reconnait les suisse

    • velosolex velosolex 13 février 2015 23:49

      trelawney


      D’accord mais c’est un vélo équipé d’un guidon dépliant, 
      d’un tire-bouchon, d’un coupe ongle et d’un chalumeau,
       pour ouvrir les coffres les plus récalcitrants !

  • ZEN ZEN 13 février 2015 18:18

    Z’avez jamais entendu parler d’UBS ?
    Des hommes polis et accueillants, par ailleurs...


    • L'enfoiré L’enfoiré 14 février 2015 15:49

      UBS, oui, bien sûr.

      Savez-vous à partir de quel montant vous êtes considéré comme un client important, qu’il faut soigner en Suisse ?
      Cela a été dit : 50 millions d’euros (ou en dollars, puisque la parité est atteinte).

      Vous ne vous souvenez pas du gag que nous avons subi en Belgique ?
      L’affaire SABENA sous pavillon suisse ne vous dit rien ? 

  • ZEN ZEN 13 février 2015 18:29

    On peut lire sur le très sérieux journal suisse Le Temps :

    Six mois se sont écoulés depuis les attentats du 11 septembre 2001. Aux Etats-Unis, les enquêteurs américains travaillent à démanteler le réseau financier d’Oussama ben Laden. En mars 2002, avec l’aide des forces spéciales bosniaques, ils lancent un raid au sein de la Fondation internationale de bienfaisance, à Sarajevo. Sur les disques durs saisis, les enquêteurs découvrent un dossier intitulé « L’histoire d’Oussama ». L’un des fichiers numérisés dévoile une liste de vingt noms en arabe, soit les supposés plus grands donateurs de l’organisation terroriste Al-Qaida. Ils baptiseront ce prétendu réseau de financement du terrorisme « Golden Chain » (la « Chaîne d’or »).

    La banque aurait dû savoir

    Aujourd’hui, treize ans après cette découverte, les SwissLeaks révèlent que des présumés parrains de Ben Laden avaient placé leurs fonds en Suisse, chez HSBC. Plusieurs membres de la « Chaîne d’or » figurent en effet dans la liste Falciani. Ces personnes sont issues de cercles influents en Arabie saoudite. Des « cheikhs » et des « princes » qui font la une des magazines d’affaires et apparaissent dans les fiches en tant que gestionnaires ou propriétaires de grands conglomérats mondiaux. HSBC savait-elle que certains de ses clients prestigieux auraient pu financer le terrorisme ? Dans la plupart des cas, oui : la banque n’avait qu’à lire les journaux.

    A l’exemple de ce Saoudien de 70 ans, patron d’un conglomérat international. En juillet 1999, ce natif de Djeddah ouvre un compte à son nom chez HSBC à Genève. Le 8 juin 2003, l’hebdomadaire britannique The Sunday Times le mentionne nommément dans son enquête sur la « Chaîne d’or ». La banque est face à un dilemme puisque le nom de ce client n’apparaît pas dans les listes officielles de l’anti-terrorisme. Nous nous serions volontiers entretenus avec HSBC. Mais la banque a rejeté nos sollicitations, nous renvoyant à une déclaration générale écrite.

    Sur la base des SwissLeaks, il est établi que ce conglomérat saoudien et ses clients sont restés chez HSBC. Entre 2006 et 2007, le mouvement des comptes de la société oscille aux alentours de 70 millions de dollars. De même que le compte de cette société d’investissements, dont le bénéficiaire est un Saoudien, fluctue autour des 200 millions de dollars. Dès 2003, HSBC, alors l’une des banques les plus actives en Arabie saoudite, a édicté des règles plus strictes dans le démantèlement de ces financements du terrorisme. Mais cela n’a pas empêché les supposés mécènes de Ben Laden de faire des affaires. D’autres exemples figurent au sein de la liste Falciani. Dans au moins trois cas, il s’avère que HSBC a poursuivi la relation bancaire avec des clients soupçonnés publiquement d’avoir financé le terrorisme.


  • Tillia Tillia 13 février 2015 20:21

    La vie en Suisse est chère mais les salaires sont en conséquence.

    La vie est aussi chère sur la Côte d’Azur, mais les salaires ne suivent pas.



  • cyberfurax 14 février 2015 09:54

    Parodie ou pas, il n’en demeure pas moins qu’il faudrait leur botter le cul, aux Suisses. Ne serait ce que pour nous venger de la piètre opinion qu’ils ont de nous, et ce n’est pas peu dire. Voir pavoiser ces charognards de la finance me rend malade, au regard de toutes leurs forfaitures, et ce depuis des lustres. Encore une fois, ça ne regarde pas les pauvres, interdits économiquement de séjour, regardés de travers... Mais l’Histoire se chargera d’eux


    • velosolex velosolex 14 février 2015 12:25

      Contrairement à certains qui bavent devant cette vitrine de pâtisserie, je ne serais pas amateur pour me décolocaliser en suisse...

      « Pour tout l’or du monde », comme on dit....
      Il y a des suisses surement très bien et très sympa. 

      Par exemple des héritiers de Nicolas bouvier, cet éternel voyageur, et bien d’autres assurément, étant donné que partout au monde on trouve la même proportion à peu près égale d’imbéciles.

       A ceci près que la fortune augmente la fatuité des êtres. 

      Non, merci les côtes de ma Bretagne me vont très bien, je leur laisse le Léman, ce faux océan et les villas rococos en stuc dégouliner dedans.Reste les montagnes, très belles c’est vrai, mais on les mêmes dans les alpes françaises. 

       Le fric, j’en ai assez pour vivre sans vouloir spéculer sur la misère du monde, et me perdre sur des considérations de milliardaire. Tout dépend évidemment de votre conception du monde. 

      Je suis donc assez attéré mais pas vraiment surpris de voir des gus s’émerveiller devant ce pays comme devant la grotte d’ali baba. 
      Qu’on t’ils donc dans la tête ? Tout cela sonne creux comme un coffre

    • Tillia Tillia 14 février 2015 23:48

      cyberfurax l’histoire ne s’est jamais chargé des Suisses, ils ont toujours su se défendre, ils n’ont jamais perdu aucune guerre, le peuple a toujours été armé, ceci expliquant cela. 


  • ZEN ZEN 14 février 2015 11:42

    L’industrie bancaire suisse (car c’est une industrie comme une autre là-bas) contribue à environ 10% des revenus du pays
    Il semble que la City fasse mieux


  • ZEN ZEN 14 février 2015 11:44
    Part des avoirs gérés par le private banking international, 2011 Source : Boston Consulting Group, 2012   Suisse 27% Royaume-Uni 25% Luxembourg 6% Caraïbes 13% Singapour et Hong Kong 13% Etats-Unis 8% Autres 8%

  • velosolex velosolex 14 février 2015 12:11

    Quoi de commun entre la suisse et le terrorisme ?


    Pas d’attentats en suisse, pas plus que les allemands n’ont voulu envahir la suisse !
    Est ce un hasard ?

    Vous connaissez la réponse. 
    On n’attaque pas sa poche portefeuille !
    La suisse et l’exemple et l’omega des pires pratiques frauduleuses, qui ont mis les états à terre, l’argent échappant au trésor pour gonfler les coffres helvètes. 

    Chômage, paupérisation, abandon des objectifs sociaux des états, toute cette désespérance spéculative renforce un peu plus cette élite autroproclamée qui se joue des états, des passeports, la jet set, les happy few, et va renforcer implicitement la désespérance, le terrorisme. 

    On peut dire sans se tromper que tous les paradis fiscaux sont donc des états terroristes !

    • Le421... Refuznik !! Le421 15 février 2015 09:04

      Ni plus, ni moins.
      Et ils devraient être considérés au niveau international comme tels.


  • ZEN ZEN 14 février 2015 12:37

    C’est un Suisse qui le dit :
    Rien n’a vraiment changé dans les places financières de ce respectable pays où le silence est...d’or


  • ZEN ZEN 14 février 2015 12:41

    ...La Suisse, avec sa position géostratégique très intéressante, son système politique à la fois stable et discret, sera toujours intéressante pour les personnes souhaitant y mettre leur argent en sécurité. Et il faut bien constater que le bilan est plutôt positif : peu de pays disposent d’une telle réserve financière permettant de survivre aux pressions internationales. Au XVIIIe siècle, le canton de Berne était déjà la plus grande banque d’Europe. C’est la force de la Suisse : elle peut mobiliser un potentiel financier et industriel extrêmement puissant dans un contexte politique très discret. Et toujours avec le soutien de la majorité de la population.


    • velosolex velosolex 14 février 2015 12:58

      zen


      Historiquement ce pays très pauvre au départ a construit sa première fortune en exploitant déjà la misère du monde : Les guerres. 

      Les mercenaires suisses étaient en effet des guerriers cruels, expérimentés et recherchés qui vendaient leur art en ne faisant pas de quartier, au plus offrant, avant de revenir dans leurs pénates et créer ainsi la première économie.

       Car ils étaient fort chers payés. 
      Leur costume bariolé, où souvent dans le dos était imprimé leur double, était sensé tétanisé de peur l’adversaire, de même les histoires horribles qu’on racontait sur eux, en termes d’exploits, et de têtes coupées qu’ils attachaient à leurs ceinturs.
       Un vieux truc connu des vikings et des gaulois qui guerroyaient souvent à poils...

      Le quart de seconde de sidération obtenu vous donne un avantage décisif dans un bataille, un peu comme cette mano seconde que les boursicoteurs mettent à profit derrière leur ordinateur pour rafler un marché.

      Ce qui a changé c’est le costume des banquiers, beaucoup plus sobres que celui des gardes suisses, et leurs rayures...

      Pour le reste, le cancer spéculatif avec l’appétit à grandi. Le chiffre de 20% de richesses liées aux banques me semble très au dessous de la réalité, les 80% restant seraient t’ils composés de couteaux suisses, de montres et d’une montagne de chocolat ?

      A quand enfin une thérapie ?

    • Tillia Tillia 14 février 2015 23:56

      Les lansquenets n’avaient rien à leur envier, de sacrés guerriers ces Suisses et ces Allemands ! 


  • ZEN ZEN 15 février 2015 09:49

    Ce message était adressé, bien sûr, à un certain rocla-, qui disjoncte de fil en fil


  • ZEN ZEN 15 février 2015 21:21

    Sans oublier les boulangers qui ne savent plus faire du pain...


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