samedi 5 octobre 2019 - par C’est Nabum

Le bon sens !

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Si près de chez moi …

Il parait que le bon sens est la chose la mieux partagée au monde. Chacun en effet se vante d’être sensé sans savoir véritablement quelle direction donner à sa vie. On peut en effet croiser deux personnes ayant les mêmes opinions et prenant des chemins opposés. Si l’un d’eux joue sur une corde sensible, l’autre prend la tangente et le vice versa dans le plus beau délire…

Le sensitif, il convient de l’avoir à l’œil tout en restant à son écoute. Ce serait une faute de goût que de toucher du doigt toutes nos contradictions. Bien entendu, loin de moi le désir de vous mettre en accusation à ce propos, vous m’auriez vite dans le nez, lui coule toujours dans le même sens, sans pour autant être de mèche avec vos détracteurs.

Peut-on encenser un insensé ? C’est une question de décence sans doute à moins que l’homme ne marche sur la tête pour éviter de marcher sur des œufs. Le bon sens a des exigences que la raison ignore à moins d’être déraisonnable. Censément, le fou s’attache à vos pas, pour être certain d’aller dans votre sens, de vous flatter en somme, et de vous caresser dans le sens du poil.

Le fou se lie aisément, il se dénoue plus confusément faisant souvent des nœuds à ses pensées pour être certain de n’en oublier aucune. Le sens perdu ne se retrouve pas, l’aliéné le sait plus que tout autre, lui qui n’irait jamais confier ses sous à une banque verte. Il aurait d’ailleurs une peur bleue de se retrouver dans le rouge, le fou pour son crédit, ne connaît que le débit de boisson pour s'enivrer et finir saoul…

À force d’aller et retour d’un mot à l’autre, j’en perds son sens alors que je me figure le maîtriser parfaitement. La métaphore joue les matamores dans ce va et vient des définitions. L’image semble de plus en plus floue, l’exemple manque de clarté, et la profondeur de mes impasses conduit dans des abysses de perplexité. Le fond manque de forme tandis que le sens se dilue dans les acceptions nouvelles. Il convient au plus vite de consulter un conseiller d’orientation.

Le sens me laisse interdit. Je ne parviens plus à suivre ma pensée, je tourne en rond, telle une girouette cherchant le sens du vent. Je me trouve dans une impasse sans avoir la possibilité de faire demi-tour ce que, il faut l’avouer, je m’en soucie comme du quart. Il conviendrait d’ailleurs qu’un tiers extérieur vienne s'immiscer entre moi et moi-même pour me remettre dans le bon sens.

Le choc pourrait me mettre cul par dessus tête. Si pour le premier nommé, le risque n’est guère grand, pour la seconde, je crains de la perdre avant de retrouver mes esprits. La tête dans les étoiles, les pieds au plafond, je me trouve dans une situation fort inconfortable d’autant que comme chacun sait, je suis plutôt bas de plafond. À faire ainsi le grand écart, je me sens si mal que j’en perds le fil de ma naissance.

C’est l’essence même de l’existence que de douter de ses sens. C’est un contre-sens néfaste que de penser qu’à faire contre mauvaise fortune bon cœur, on en finira par retomber sur ses pieds. Pour reprendre sa marche en avant encore faut-il être capable de se retourner sur le chemin parcouru. L’expérience est censée éclairer votre chemin ce qui exige cependant de conserver un peu d’énergie pour ce faire.

Mais prenez garde de ne pas brûler la chandelle par les deux bouts, elle risquerait de semer en vous doute et perplexité. Chat échaudé craint l’eau froid et c’est au risque d’aller à contre courant que vous vous jetteriez dans l’eau de là. Où est le bas, où est le haut ? Vos pas vous mèneraient alors à hue ou dia, vous laissant dans l’indécision mère de tous les vices sans fin.

Le diable vous mènerait alors par le bout de l’aqueux. Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, c’est donc qu’il est en mesure de vous remettre sur la voie. Celles du Seigneur étant impénétrables, c’est donc chez Satan que vous avez les meilleures chances de redonner un sens à votre existence. Je vous fais crédit de cette vérité qui met un point final à mes errements insensés.

Égarement mien.



4 réactions


  • mmbbb 5 octobre 2019 19:09

    «  »Si l’enfer est pavé de bonnes intentions" vous voulez parlez de l accueil des migrants en fustigeant vos contradicteurs . 

    Il est vrai que vous êtes un gugusse de mauvais aloi , ne sachant jouir que de mots , preparent l enfer de demain . 


    Vous le verrez pas c est en cours , les historiens appellent cela la balkanisation .


    Quant a votre chere Loire, je verrai de longues constructions sur le bord de celle ci , en beton , afin d accueillir vos chers migrants.

    je ne vois aucune raison d aller ajouter des problemes aux problemes des banlieues que vous semblez ignorer


    En revanche vous n etes pas en reste pour votre morale catho .





    • Le421... Refuznik !! Le421 6 octobre 2019 10:07

      @mmbbb
      Dans les années 30 en Allemagne, il y avait une affiche « pleine de bon sens »...
      5 millions d’immigrés, 5 millions de chômeurs. Le calcul est facile.
      Quand on a le QI d’un céphalopode, ça peut se comprendre.

      Et encore, je me méfie, car les pieuvres présentent des capacités de raisonnement que je ne retrouve pas chez certains de mes congénères...  smiley


    • foufouille foufouille 6 octobre 2019 10:14

      @Le421

      C’est facile pour un retraité de le dire.

      Tu veux remplacer les bulgares au même salaire pour les vendanges ? 600 brut pour 3 semaines.


  • juluch juluch 5 octobre 2019 23:36

    sensitivement votre !!


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