mercredi 1er avril 2009 - par HELIOS

Si j’étais président...

Est-ce que je pourrais résoudre la crise ?
Est-ce que je me découvrirais une vocation à la hauteur de la France millénaire ?
Est-ce que je saurais imposer une douzaine de mesures pour redonner au pays son rayonnement et son efficacité ?
Est-ce qu’enfin, je pourrais être à la hauteur de ces comoriens qui viennent de choisir leur destin avec nous ?

Si j’étais président…. Résoudrai-je la crise en France.
 
Peut-être, hélas je ne suis pas président, et même si je l’étais, ce ne serait pas à moi de monter ce dossier. Je me contenterais d’arbitrer les propositions des experts de la république, experts politiques ou techniques.
 
A travers de mon prisme, je me suis fait une idée des difficultés que le pays traverse, celles imputables au système, celles relevant de l’action collective des nations et celles propres à mon pays.
 
Charité bien ordonnée et responsabilité me font analyser d’abord les difficultés françaises avant les avatars des autres, j’ai déjà constaté les travers de notre société civile et pendant la campagne électorale, j’ai bien mis le doigt dessus, ça faisait mal, et les électeurs m’ont suivi. Il faut maintenant des actes.
 
Oui, mais, par-dessus tout cela, la déstabilisation du système économique mondial m’est tombé dessus comme les sauterelles sur un champ de mil en Afrique de l’est. Moi qui m’installait au chevet du malade, prêt à lui faire ingurgiter des potions déjà amères de début de mandat (le meilleur, on le garde pour la fin, pour être réélu), je me trouve contraint de composer avec mes voisins, tous aussi égoïstes et faux-cul que possible… la terre est basse n’est-ce pas !
 
Alors, j’ai décidé d’être un grand président. Retourner sa veste faisant parti de l’art des hommes politiques, Je me suis dit que devant l’histoire, la France méritait mieux que d’être dirigée par un petit groupe de mafieux inféodés au cartels internationaux. Mes amis, mes soutiens, mes relais d’influence, mes aboyeurs, tous, je les ai revu dans leurs actions, des Bouygues, Arnaud quasi familiaux jusqu’à un certain Lefevre, la pire serpillère imbue d’elle même et jamais élue par personne. Je me suis même pris à rêver qu’un destin européen pouvait s’ouvrir devant moi si je savais saisir l’occasion.
 
Réflexion faite, plus de traité de Lisbonne, soutenu par ces mêmes marionnettes qui légifèrent (bien grand mot) sur le fromage au lait cru au nom de notre santé. Le fromage qui pue c‘est mal car ça ouvre une brèche dans le commerce des fromages en caoutchouc. J’en ai même pris du dégoût pour un Barroso qui, justement à propos de santé, devrait plus se préoccuper de l’accès au soin des européens de l’est et des pays dits « libéraux » plutôt que des bactéries de nos fromages. En guise de fromage, c’est bien le sien qu’il défend mais pas le notre.
 
J’ai donc décidé d’être un grand président et faire jouer la clause de subsidiarité descendante selon l’acte unique européen pour demander à mes équipes gouvernementales ET la société civile en général de parfaire cadre économique et social que nous pourrions mettre en place pour assurer un développement plus juste, plus efficace et plus harmonieux de notre pays. Une sorte de ’Grenelles", bien que le concept se soit fortement dégradé, suite à la malheureuse mascarade de l’an passé sur sa version écologique et environnementale.
 
Pour sortir de la crise, j’ai décidé de prendre les mesures symboliques mais également fortes dans l’orientation de mon action. La France va se doter, en sus de sa constitution et de la charte des droits de l’homme, d’un acte fondateur économique constituant le pendant version « personne morale » à la charte des droits de l’homme. Ceci est nécessaire pour éradiquer les comportements « loi de la jungle » qui sont en pratique partout en occident.
 
Cet acte fondateur sera officiellement gravé dans le marbre dans sa version définitive avant l’ouverture de la campagne électorale des présidentielles en 2012.
Le destin millénaire de la France me touche et poussé par je ne sais quelle adrénaline, j’ai ordonné, profitant de l’élan d’autoritarisme que je possède, de prendre les mesures suivantes… Toutes sont provisoires en attendant une évaluation chiffrée et surtout cette future constitution économique que mes concitoyens choisirons et voterons. J’ai néanmoins le secret espoir que les mesures qui seront prises réussirons, se généraliseront et feront de moi l’icône des bâtisseurs de L’Europe, futur phare de la planète. On peut toujours rêver devant sa glace, le mâtin en se rasant.
 
Je vous rappelle que toutes les mesures provisoires que je propose maintenant n’ont donc qu’une portée théorique de 3 ans. Il va sans dire que je vous cite les grands titres de ces mesures, certains détails sont trop longs à présenter… : Voici les 3 paquets que je propose :

Le « PAQUET ECONOMIQUE »… Cinq mesures fortes :
 
Constitution d’un indice économique IC
« Indice de croissance » pourrions nous l’appeler, basé sur diverses mesures de prix (pétrole, matières premières, produits de l’agriculture, mais également prix à la consommation, loyers, crédits etc….) cela n’est pas contradictoire avec la mesure suivante. L’effet de décalage et donc de spéculation par les acteurs économiques devrait être fortement atténué. Cet indice existe dans le concept, là, pour ceux qui lisent l’espagnol : http://www.uf.cl/DefUF.htm
 
Blocage immédiat des prix, et des marges
Pour éviter l’inflation qui va obligatoirement découler des actions de sauvegardes actuellement en cours.

Blocage des salaires et des revenus sociaux…
Il faut impérativement rendre cohérents les liens économiques. Cela ne veut pas dire que les minima sociaux, le smic ne peuvent plus bouger… ils doivent être indexés sur l’indice économique IC.

Plan et pratique comptable des entreprises :
L’objectif est de contrôler la vraie valeur ajoutée des entreprises, et de façon non négligeable de s’assurer du respect des bonnes pratiques économiques dont les coûts, le dumping, les ratios d’investissements et de redistribution, les bases fiscales etc…

La chambre de compensation nationale bancaire
Un organisme de transfert entre banques nationales et internationales, incontournable car, c’est bien beau de vouloir contrôler les paradis fiscaux, mais c’est beaucoup plus simple et plus efficace de contrôler les flux, ce n’est pas Clearstream qui nous dira le contraire. La Banque de France est parfaitement bien placée pour cette mission

Le « PAQUET SOCIAL »… Quatre mesures centrales :
 
Le retour à la fiscalité non dérogatoire
Il s’agit là de bloquer les multiples distorsions qui existent aujourd’hui et de rebâtir l’équilibre sociétal :
Tous les revenus doivent payer un impôt, de préférence progressif, même si par ailleurs les mécanismes de redistributions sont là pour effectuer une forme de compensation. Il n’est pas absurde de demander au plus pauvre un impôt, même très faible lorsque cela est évalué comme tel, compensé par la redistribution sociale ou économique
Suppression de toutes les exonérations de charges sociales, sans exception. Encore une fois, les aides sectorielles peuvent apporter des formes de compensations lorsque cela est nécessaire
Suppression de toutes les surtaxations et/ou détaxations
Création d’une partition entre la fiscalité économique et la fiscalité sociale afin d’accueillir la future organisation de la contribution nationale au système social.

Retour au service public
Conscient que la solution de marché est bonne, mais inadaptée face aux exigences incontournables de la vie, on doit définir un certain nombre de domaines réservés non marchandisables.
En ce sens il est déjà possible, outre les fonctions régaliennes de l’état telles que la justice, police et l’armée la mise en place de cinq domaines objet d’une règlementation particulière, comme…
Les supports des aménagements liés aux transports (ports, aéroports, gares, voies et routes)
Les communications (la poste, les réseaux filaires-genre téléphone, internet- mais aussi hertziens –fréquences-)
L’énergie -Les distributions nécessaires à la vie- (production et transport d’électricité, de gaz, bassin hydrauliques, assainissement et réseaux correspondants)
L’éducation (y compris la recherche)
La santé (les soins et la recherche)
Cela ne veut pas dire pour autant que tout doit être public, mais que l’état peut et doit déléguer, dans des conditions contractuelles particulières les missions que les secteurs privé acceptent d’assurer
En particulier il y a deux secteurs qui doivent posséder un filet de protection, bien que n’appartenant pas objectivement aux services publics, ce sont les secteurs de la banque et du crédit et de l’assurance où, l’état doit, soit posséder des contrats basiques à offrir, soit établir des règles d’accès minimum a déléguer aux entreprises privées pour qu’aucune exclusion ne puisse subvenir..

Contrat de travail universel
Il n’y a aucune bonne raison pour qu’il existe autant de contrats de travail différents. Deux contrats sont essentiellement utiles à l’économie. Le contrat « CDI » pour toutes les activités permanentes et le contrat limité dans le temps « CDD » dont les règles doivent être précautionneusement précisée. La notion de fonctionnaire persiste mais l’état ne doit plus considérer comme intouchables ses employés

La solidarité universelle
Financée par le secteur « fiscalité sociale » la protection sociale universelle éducation, santé, chômage, retraite ne doivent plus dépendre du contexte « secteur économique » du travailleur, car cela est une injustice profonde. Celui qui travaille bénéficie de plein droit de la solidarité nationale.

Et enfin « PAQUET CITOYEN »… trois mesures de confiance

Le retour la représentativité vraie
Le pays souffre actuellement d’un déficit de démocratie et d’une subtilisation de pouvoir malgré notre constitution. Il convient donc de revenir à des fondamentaux simples de la démocratie.
Candidature ! Accès à la candidature plus facile (fin des 500 signatures, par exemple)
Choix ! Election proportionnelle quasi intégrale sur liste pour les élections collégiales (législatives, européennes) et mode de sélection selon des critères qualitatifs pour les élections individuelles (municipales, présidentielle)
Cumul ! Non cumul d’activités professionnelles Non cumul de mandats selon le taux d’occupation de chaque charge et naturellement plafonnement des indemnités correspondantes.

Le contrôle citoyen du fonctionnement de l’état
Notre société est victime d’un déficit d’information sur l’action de l’état malgré la débauche de médias.
Chambre d’évaluation ! Sur le fonctionnement de l’état : A l’instar de la cour des comptes, il faut instaurer dans chaque ministère une délégation de la représentation nationale (émanation des deux chambres) pour assurer l’évaluation des actions des ministères. Il n’est pas normal, qu’une mesure décidée ne soit pas mise en œuvre, ou, si elle est appliquée on ne puisse connaitre son efficacité.
Droit de suite ! Sur l’information du citoyen. La manipulation des opinions est tres facile. Une limitation de cette manipulation peut être mise en place en assurant un droit de suite a l’information. En ce sens il faut que dans les médias, presse, radio, télévision, les informations délivrées dans le cadre d’une émission ou d’une publication désignée comme « information » soit complète. En prenant comme exemple les bulletins météorologiques, on connait bien les températures du lendemain, mais on ne sait jamais si les prévisions ont été justes puisqu’il n’y a aucun suivi. Les informations doivent donc, dans les mêmes conditions de visibilité, être complétée jusqu’à leur terme, obligeant ainsi à s’assurer de l’exhaustivité et de la sincérité des messages délivrés.

L’expression du citoyen : le référendum
Le recours au référendum a question unique semble être une mesure de bon aloi pour connaitre la position du peuple face a un problème nouveau. Il faut définir le champ de ces problèmes bien évidement. Malgré une pacification politique apportée par le renforcement de la représentation populaire par le mode de scrutin, l’élu ne détient pas pendant sa mandature tous les pouvoirs.
 
Voila, si j’étais président, je ne mettrais pas Mickey à la culture et cette semaine, à Londres, je ne me présenterais sûrement pas avec un dossier sur les rémunérations des patrons. Ce serait carrément honteux, car cela ne correspondrait pas aux enjeux et aux défis que nous impose la future moralisation du capitalisme.

Si nous désirons vraiment conserver notre modèle global, il est hélas obligatoire de l’encadrer, non pas d’une moralité mouvante, intenable et contextuelle, mais d’une humanité certaine, stable et universelle.

Ne rigolez pas, face à ces quelques mesures qui cachent malgré tout de grands bouleversements. Je peux même parier que certaines d’entre elles sont dans les cartons. Si ce n’est aujourd’hui ou demain, elles s’imposeront... Car c’est avec le temps que va s’effondrer notre égoïsme. Les pires des livres de science fiction nous ont déjà décrit en long, en large et en travers des futurs sombres, radieux ou simplement actuels… il n’y aura pas de société en couche sociale, il n’y aura qu’une humanité. Plus vite nous y arriverons, plus vite nous bénéficierons de ses bienfaits.

 Pour mes lecteurs... sachez qu’en si peu de lignes il est difficile de tout exprimer, ...
 
PS : Nicolas, si tu me lis….



7 réactions


  • thomthom 1er avril 2009 12:25

    mouai.... de bonnes idées, mais moi, j’aurais vu les choses autrement


    - réforme constitutionnelle visant à remettre le débat au coeur du travail législatif (interdiction à un député de voter lors de l’examen d’un projet de loi s’il ne participe pas au minimum à 80% des débats, vote à guichet ouvert et publiés, introduction de proportionnelle...)+ réforme du mode de scrutin des présidentielles (possibilité de donner un "poids" à chaque candidat, de pouvoir indiquer qui on prefere, mais aussi de qui on ne veut soutout pas, qui nous indifere, etc...l’élu étant celui qui aura le meilleur "score moyen")


    - un plan national sur le logement : un plan national visant à libérer un maximum de foncier (les marges de manoeuvres sont énormes), surtout à proximité des grands centres urbains, avec réforme en conséquence des POS et PLU, quitte à ce qu’une reprise en main par les prefets soit nécessaire, dans le but de faire s’effondrer le cout du foncier et faciliter la construction de nouveaux logements (écologiques) -ce qui au passage dynamisera l’emploi et permettra de renouveler un parc de logement polluant. Renforcement considérable des sanctions pour les communes qui ne respectent pas la loi SRU. En compensation, rééquilibrage des relations propriétaire/locataire en faveur du proprio (qui doit pouvoir facilement virer son locataire s’il ne paye pas). En contrepartie pour ces derniers, forte limitation des garanties que peut demander le proprio (la seule à conserver étant le fait de demander de gagner N fois le loyer, qui limite mécaniquement la hausse des loyers), et taxe tres élevée sur les logements laissés vacants. Cela contribuerait à remettre des logements sur la marché et donc à faire baisser les prix des loyers, tout en sécurisant légitimement les investissements des propriétaires (qui sont aujourd’hui dans une merde noire face aux mauvais payeurs).


    - une politique volontariste de déconcentration pour désengorger Paris et dynamiser les zones de province à bon potentiel. Nous sommes un des pays les plus centralisés du monde alors que nous disposons d’infrastructures de transport et de communication exemplaires. c’est débile. Il faut donc amorcer le système en délocalisant certaines administrations nationales en province, inciter les entreprises à suivre, développer les liaison province à province, etc...


    - Remise à plat complete de la politique de solidarité : suppression des aides diverses et variées qui consistent à distribuer de l’argent à tord et à travers (dont certains abusent largement). Mise en place d’un système de prise en charge "complete" des personnes en difficultés, ouvert à tous, mais participatif : si vous ne vous en sortez pas dans le système capitaliste/libéral, alors vous pouvez demander cette prise en charge par l’état, qui, en échange de 80% de votre revenu (et de la cession de votre patrimoine... à étudier en détail) et d’un peu de votre temps -passé au service de la communauté- si vous etes sans emploi, vous offre, aussi longtemps que nécessaire : logement minimaliste mais décent et sain, alimentation, accès aux transports en commun, accès aux soins, et plan d’aide au retour à l’emploi (formation, orientation..).
    Ce système est ouvert à tous pour éviter les effets de seuil (celui qui répond au critere pour recevoir des aides qui finalement vit mieux que celui qui n’a droit à aucune aide), mais est conçu pour n’etre intéressant que pour ceux qui sont vraiment en difficultés. D’autre part, son cout pour le contribuable est optimisé puisqu’on a la garantie que toute personne aidée sera ammenée à se contenter du minimum vital et ne pourra profiter abusivement du système, et qu’il ne restera à financer que le déficit entre ce qui sera financé par les bénéficiaires et le cout de l’aide qu’ils recevront. Il sera également profondément solidaire et fraternel, car il garantira vraiment à toute personne en grande difficultés qu’elle ne sera pas laissée à terre et qu’elle accedera au minimum vital (alors que le couteux système actuel, RMI, APL... laisse encore des personnes dormir dans la rue)


    - mise en place d’un service public de l’acheminement et de la distribution des produits agricoles LOCAUX (nationaux), à moindre cout, favorisant les production respectueuses de l’environnement et de notre tradition culinaire, afin de réduire les couts d’intermédiation pour ces produits, ce qui permettra aux consommateurs d’y accéder à moindre cout et aux producteurs d’etre rémunérés plus décemment par rapport à leurs couts de production. Cela renforcera la compétitivité de nos agriculteurs face à la concurrence internationnale sur nos marchés et incitera au développement des cultures vivrieres.


    - investissements massifs dans la recherche appliquée dans quelques domaines clé, comme l’exploitation raisonnée du milieu maritime, qui est une richesse cosidérable de notre pays (2eme surface de zone d’exploitration exclusive au monde), largement sous-exploitée. On pourrait aussi citer la recherche dans le domaine des nanotechnologies, notamment en vue de disposer de batteries et panneaux solaires bien plus performants que ce dont on dispose aujourd’hui.... nous en sommes dans ce domaine en train de nous faire distancer par d’autres pays alors que ce sont des technologies clé pour demain.


    - serrage de ceinture drastique des finances publiques. Simplification de la fiscalité (avec suppression de la majorité des niches fiscales) + restrictions budgétaires de TOUS les ministeres afin d’aboutir à un retour à l’équilibre des comptes publics en 5 ans et commencer à rembourser un bonne partie de la dette. Ca fera mal au bénéficiares des services publics mais sera largement compensée par les réduction de prix sur les produits de premiere nécessité : logement et produits frais, acquis grace aux mesures précédemement cités, qui elles ne seraient pas particulièrement couteuses.


    Bon, chacun son truc.... je ne sais pas si mes propositions seraient plus efficaces que les votres.... d’ailleurs elles ne sont pas forcément opposées...voila en tout cas ce que j’identifie comme priorités et solutions possibles pour que notre pays fonctionne mieux... pour améliorer notre qualité de vie à tous tout en sécurisant notre avenir


    • HELIOS HELIOS 1er avril 2009 13:23

      Merci pour votre contribution, j’apprecie aussi fortement que vous ayez lu mon texte.

      Comme vous le dites ce que vous proposez n’est pas incompatible avec ce que j’ai ecrit. Je me suis efforcé de me placer au dessus des details, quel que soit la granularité du detail.

      Je vous remercie encore, ainsi qu’a tous ceux qui viendront caricaturer notre volonté collective, nous, citoyens français, de construire un pays plus efficace, plus juste et plus humain.




    • Romain Desbois 1er avril 2009 18:14

      Je suis assez d’accord avec l’ensemble.
      Modestement je pourrais ajouter interdiction à l’Etat et aux élus locaux et nationaux de subventionner quoique ce soit. En compensation, déduction quasi totale de l’IRPP les dons ; ainsi ce n’est pas le politique qui choisit quoi subventionner mais c’est le citoyen et cela ne faussera pas les chiffres du commerce extérieur dont on ne déduit pas les aides directes et indirectes de l’Etat.

      De bonnes idées dans cet article.

      En tout cas lorsque l’on voit le peu d’imagination de nos élus (ils osent parler de réformes alors que ce ne sont souvent que des réajustements), je pense qu’ils feraient mieux de lire Agoravox plutôt que d’engraisser les milliers de conseillers bidons.

      Et dit Hélios tu te présentes aux prochaines ? smiley

      Mince j’ai oublié qu’il faut d’abord passer par l’adoubement des médias smiley


  • patroc 1er avril 2009 13:24

     Si j’étais président... Poisson d’avril !...


  • foufouille foufouille 1er avril 2009 14:31

    mouais...........
    revons pas trop quand meme


  • décurion 1er avril 2009 18:32

    La qualité d’une société ne peut etre supérieure, à celle des membres qui la composent.
    Si j’étais Président !
    Combien de temps, avant d’être corrompu ?
    Les systèmes, qu’ils soient religieux, politiques, économiques, ou ce que l’on voudra, ne sont que des contenants condamnés à épouser la "forme" de leurs contenus.
    Il est utopique, de vouloir améliorer le système, car il y aura toujours un petit malin en position de tirer parti des failles engendrées par ces améliorations. Il le fera d’autant plus volontier, qu’il estimera à juste titre, que si ce n’est lui, se sera un autre.
    Logiquement, si l’on pouvait empêcher notre société de se dégrader davantage, elle ne pourrait que s’améliorer.
    En vérité, le problême est trés simple, nous avons d’un côté des politiques corrompus, et de l’autre, des électeurs assez cons pour les maintenir dans leur fonction.
    Combattre la corruption des uns, l’abrutissement des autres, sont une necessité.
    Condamner au pain sec et à l’eau, tout hommes politiques et journalistes convaincus de mensonges dans l’exercice de leurs fonctions, seraient plus utiles à la pratique de la démocratie, qu’ un référendum mensuel.


  • vinvin 2 avril 2009 02:53

    Bonjour.

    Et bien moi, si j’ étais président j’ instaurerais l’ état d’ urgence, et je gouvernerais en colaboration avec l’ armée.

    Nos banlieues ne seraient pas nétoyées des racailles au Karcher comme disait Sarko pendant sa campagne, ( et qui d’ ailleurs n’ en a rien fait,) mais je les feraient nétoyées au Napalm.

    C’ est la première des choses a faire pour retrouver a la fois nos racines, ainsi que notre sécurité Nationale.



    Cordialement.



    VINVIN.



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