lundi 26 mars 2007 - par L’enfoiré

Les phares de la chanson

Pourquoi certains chanteurs passent-ils allègrement de génération en génération sans prendre une seule ride et d’autres, moins chanceux peut-être, se font-ils oublier après le premier tube ?

Le 29 octobre 1981, mourait Georges Brassens près de Montpellier. Il y a donc 25 ans. Je me souviens, j’étais en vacances en septembre à côté de Sète, les journaux déjà préparaient cet anniversaire. Il reste aujourd’hui toujours écouté avec plaisir par les anciens et les nouveaux. Michel Jonasz a repris récemment sa chanson "Les Copains d’abord".

Paradoxe, nostalgie exarcerbée ou même maladive ? Pas du tout, certains traversent l’histoire de leurs contemporains et des générations qui suivent avec le même bonheur. Leurs mélodies restent dans les mémoires comme des réflexes, des leitmotivs qui se transmettent de bouche à oreille sans même que l’on se rappelle de l’origine alors qu’à l’époque ils allaient à contresens des habitudes au départ. Poèmes-chansons qui peuvent très bien être seulement lus et scandés, tellement bien balancés, tellement naturels que même la musique n’apporte qu’un complément de second plan.

On peut même constater que, comme cela l’a été pour beaucoup de peintres, leur valeur devient mieux reconnue et encore plus importante après la mort temporelle de la chanson ou celle de l’auteur. On aime ou on déteste, mais ces artistes ne laissent pas indifférent.

N’oublions pas les "ténors" - amusant ce mot dans le contexte - qui ne sont plus de ce monde et qui, malgré tout, n’ont pas eu la chance de continuer l’étoile filante, comme l’ont fait et emporté avec eux, Georges Brassens, dont on vient de se rappeler, Daniel Balavoine, Gilbert Bécaud, Jacques Brel, Joe Dassin, Léo Ferré, Claude François, Serge Gainsbourg, Claude Nougaro et la Môme Piaf dont on vient de rappeler l’histoire au cinéma.

A titre posthume, ils ont et auront, tous, marqué leur époque d’une empreinte indélébile dans les esprits et dans les chansons qui se fredonnent par coeur sans même qu’on sache pourquoi. Ils ont souvent toujours leur fan club bien après leur mort.

Le 7 janvier 2007, un hommage avait été fait à Joe Dassin chez Drucker. Lors d’un inteview ancien, il lui était demandé s’il resterait longtemps dans le showbiz. Sa réponse m’a frappé par son réalisme : "Je resterai tant que je resterai spontané et que je sentirai mon public me suivre. Après, j’arrêterai."

Dans ceux qui font toujours parler d’eux, j’en oublierai, c’est sûr. Que l’on me pardonne ainsi que pour la liste non exhaustive qui va suivre. Ce n’est pas par parti pris mais seulement des chanteurs qui font partie de ma jeunesse et d’aujourd’hui.

Toujours dans la course des générations (par ordre alphabétique) :

Salvatore Adamo, Charles Aznavour, Julien Clerc, Michel Fugain, Johnny Halliday, Serge Lama, Enrico Macias, Henri Salvador, Michel Sardou, William Sheller chez les hommes Annie Cordy, Mireille Mathieu, Nana Mouskouri, Véronique Sanson chez les dames. Pourquoi eux et elles ? Originalité, charisme, style ?

Ces chanteurs d’exception traversent allègrement les générations de fans et ont imprimé leur style à tel point que les années ne semblent pas ternir leur présence. Une véritable carrière dans le domaine de la chanson est vraiment une exception. Les places sont chères et il faut s’accrocher pour subsister sur la scène et sous les projecteurs. Les comètes sont nombreuses et elles suivent souvent des moments en symbiose avec le public pour disparaître complètement par la suite ou parfois se retrouver transformées, "relookées" dirons-nous aujourd’hui, après de nombreuses années.

La chance de satisfaire le public ne s’invente pas. Un air entraînant, original, pourra bien s’accorder pendant un certain temps mais demande une continuation, une répétition dans le "genre" et du caractère original. Pas facile quand l’originalité est trop particulière et, par là, "inimitable". Chanter l’"amour" n’est pas une sinécure quand il faut se répéter, se cantonner pour répondre aux attentes de son public. Le risque est trop grand de décevoir. Peu font le pas. Etre l’interprète et en plus le parolier, le mélodiste de ses chansons ajoutera des couches de protection successives contre l’abandon du public. Car ce "merveilleux" public est bien ingrat. Il oublie (trop) vite. Combien de chanteurs peuvent se permettre de quitter la rampe bien longtemps et réapparaître ensuite ? La pause carrière n’existe pas dans le métier.

"Je m’voyais déjà", chantait Charles Aznavour.

"Le chanteur" qui voulait bien réussir sa vie comme Balavoine l’avait bien démarrée mais une mort trop jeune arrêta net une carrière tellement prometteuse. Ses chansons continuent pourtant à plaire sans gagner de rides.

On se rappelle de l’idée originale du film récent ’Jean Philippe" avec Fabrice Lucchini, qui joue le cadre moyen, qui est un fan absolu de Johnny Hallyday, mais qui, un jour, se réveille dans une réalité différente, un monde parallèle où Johnny n’existe pas et là, c’est l’incompréhension et la révolte.

Des milliers de chansons sous forme de cassettes, de CD ou de clips sont envoyées aux éditeurs de musique pour passer le premier examen. Parfois parrainé financièrement, le chanteur en "herbe" se verra ouvrir plus facilement les portes, bien sûr. Les risques de l’opération sont à charge du demandeur et de l’éditeur. Le pourcentage de chances de gains et de succès est souvent bien mince pour le futur chanteur. Des contrats d’exclusivité cloisonnent les envies de sortir du système prédéfini. L’ajout de "show business" en arrière plan à l’interprétation de la chanson est devenu trop souvent une obligation. La promotion par le passage en radio ou en TV passe par les "majors". La Star Ac’, elle, n’est qu’un tremplin en apparence. Sans être réellement truqués, les concours ont des résultats souvent crénelés et pas forcément par le public. Trouver son public de prédilection fait partie de l’entreprise de consolidation. Incompris, et c’est le retour aux années de vaches maigres. Les sirènes de la gloire auront simplement passé leur chemin et cela définitivement. Pas de deuxième session.

Un changement de mode, une perte d’audience médiatique, un impresario qui n’est pas ou plus à la hauteur ?

Nostalgiques, de nombreuses émissions de télévision et de radio consacrent ces idoles en souvenir de ce "temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître". Cela plaît manifestement.

Certains font un "come back" et reviennent sur les planches alors qu’ils furent des stars des années 60. La tournée "Age tendre et tête de bois" avec Richard Anthony, Michèle Torr, Frank Alamo, Chantale Goya, qui, avec les enfants pour public, se dit "indestructible". Le disque n’est pas "rayéyé" mais les fidèles de "Salut les copains" reprennent leur place avec la claque pour se payer une dernière "surprise partie".

En dehors des personnages eux-mêmes, il y a ce qu’on appelle les tubes, les vrais, qui passent allègrement les années dans l’inconscient des gens. Les chansons des années 80 sont de celles-là. Michel Drucker consacrait son émission phare du 4 mars 2007 à ces lumières sans date de péremption. "Les brunes comptent pas pour des prunes", "Africa", "Les démons de minuit", "Voyage, voyage", "Quand la musique est bonne"...

Les chansons populaires, certains diront qu’elles sont complètement idiotes. Une idiotie que les auteurs voudraient avoir plus souvent.

Rythmes, flashs, petits bonheurs en conserve, même si leurs auteurs sont un peu passé au énième plan ?

Les chansons, qu’on le veuille ou non, sont le miroir d’une époque ou de plusieurs. Ce n’est pas un art aussi futile qu’il y paraît. Les auteurs de grande musique des siècles passés nous apportent le souvenir, le reflet de ce qu’ils ont ressenti en leur temps. Certaines chansons des rues nous sont restées bien que les goûts aient naturellement changé. Les problèmes d’une époque ne sont pas tellement différents de ceux d’une autre. Amours et amitiés font partie de ces passe-murailles des siècles.

Dernièrement, les Victoires de la musique couronnaient des auteurs comme Bénabar, Olivia Ruiz et Grand Corps Malade, tous trois reflets de notre temps. Seront-ils de nouveaux phares dans le futur ? Les véritables phares sont ceux qui le restent dans la durée.

Décidemment, Radio Nostalgie aura encore de beaux jours devant elle. Et Brassens, même si ce n’était pas de la "grande musique" aura apporté ce subtil mélange entre musique, texte et originalité.

A vos karaokés.

  • "La chanson est l’Art de l’Instant.", Charlélie Couture
  • "Je fais des chansons comme un pommier fait des pommes.", Charles Trenet

  • "L’amour comme la guerre, on le fait avec des chansons.", José Hernandez

  • "Les chansons sont faites pour faire rêver.", Pierre Perret



33 réactions


    • Alain (---.---.208.241) 26 mars 2007 12:29

      « C’est pas parce que ses mélodies, personnelles, complexes et magnifiques étaient nues qu’elles ne valent pas celles de James Brown ou de Mozart »

      Ne commencons pas les comparaisons stériles. On ne va pas comparer la musique Japonaise, qui n’a pas les même règles d’écritures, aux symphonies de Mozart par exemple.

      Alors ne comparons pas des compositeurs que des siècles séparent. Il ne sert à RIEN, strictement rien de ringardiser Mozart, ou de traiter Goldman de décadent.

      Ce n’est pas l’esprit de l’article. Ne dérivons pas vers une querelle inutile de plus.


    • L'enfoiré L’enfoiré 26 mars 2007 13:18

      @Arthur & Mage,

      Merci, pour les avis de l’un et de l’autre point de vue. J’ai hésité en effet à écrire cette dernière phrase. Et puis, non, je parlais de musique « pure et dure » et là, il n’y a pas photo, les notes de la « grande » musique ne se retrouvent pas dans les compositions de Brassens. Cela ne change rien pour apprécier le résultat complet et final à sa juste valeur. Mozart ne mettait pas de texte (sauf peut-être pour les opéras) sur ses musiques. Chacun son « truc » du moment que le « truc » tiennent la route à travers les générations. Ma liste de départ des « people » était plus longue. Je voulais être plus exhaustif. Goldman s’y trouvait comme Bruel et d’autres encore. Où commencer ou s’arrêter, j’ai pris ma propre naissance comme point de départ. smiley


    • parkway (---.---.18.161) 27 mars 2007 11:34

      à l’enfoiré,

      finalement, ce qui est important c’est d’aimer,

      que l’on aime mozart et brassens, ben, ca en fait plus encore à aimer...


    • parkway (---.---.18.161) 27 mars 2007 11:34

      à l’enfoiré,

      finalement, ce qui est important c’est d’aimer,

      que l’on aime mozart ET brassens, ben, ca en fait plus encore à aimer...


    • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2007 12:22

      @Parkway, Tu as tout compris. smiley


  • Edouard (---.---.32.187) 26 mars 2007 12:09

    Vous citez par exemple un artiste comme CharlElie Couture. On constate que pour un artiste comme celui ci la reconnaissance n’est pas à la hauteur de ce qu’il mérite. Depuis plus de 25 ans, il est présent et actif au bon sens du terme, il suffit d’écouter son dernier album New YorCoeur pour le constater (www.newyorcoeur.com). Mais quand on voit l’intérêt de la profession pour des personnes aussi créatives que lui... le palmarès des victoires de la musique n’est que le résultat d’ententes entre les majors qui se partagent les récompenses. Tout le monde le sait dans ce métier, il ne s’agit que d’arrangements entre « amis ».


    • Juju (---.---.208.241) 26 mars 2007 12:31

      Le temps fera le tri. Parfois il lui faut 200, 500 ans. Et puis on résumera un jour notre époque, avec une poignée d’interprêtes, si l’on n’a pas tout simplement tout oublié.

      Nombreux furent ceux décriés en leur temps. Dans l’absolu, il ne sert à rien de débattre de cela. Que vous importe que personne ne glorifie un chanteur, si ce n’est pour flatter votre égo, et voir rejaillir sur vous un peu de sa gloire.

      Tout comme on est fan d’un club de foot.


  • aquad69 (---.---.100.34) 26 mars 2007 12:45

    Salut, l’enfoiré !

    Franchement, votre pseudo me gêne un peu, parfois...

    Je vous ai glissé ce matin deux réponses, à vous et à Tall, pour le débat de vendredi, sur le « sacre de l’homme ».

    C’était un débat que je trouvais intéressant, et que j’aurais voulu prolonger ; mais ce qui est un peu gênant sur un site comme celui-ci, c’est « l’instantanéité absolue » des articles : deux jours après, tout est définitivement zappé...

    Amicalement -Thierry


    • L'enfoiré L’enfoiré 26 mars 2007 13:30

      @Aquad69,

      Bien sûr que je les ai lu, lu et commentés. C’est vrai que les choses vont très vite sur AV. Il faut tenir la route de l’écriture et de la ...lecture.

      Le « sacre de l’homme » est donc passé à la TV. Je n’ai pu le voir en direct. J’ai décidé de l’enregistrer. Cela le méritait amplement. Je me le réserve pour plus tard et encore plus....

      Et puis, je voulais aussi voir en direct dont je ne me souvenais plus le déroulement « La mémoire dans la peau ». Je compte le relire pour comparer les versions. Mais, libre à toi de continuer le débat si tu as vu le film. Ton avis et tes idées m’intéressent au plus haut point. J’ai invité un paléontologue dans le jeu de conversation. J’attends.

      Au fait, comment voudrais-tu m’appeler ? Je ne le mérite pas ce pseudo ? Pourtant, je l’ai choisi sans aucune contrainte. Mes écrits sont parfois « limite » volontairement.

      Les « Enfoirés » du showbiz sont eux bien prisés, non ? Alors.

       smiley


    • aquad69 (---.---.100.34) 26 mars 2007 14:02

      Effectivement.

      Salut


    • aquad69 (---.---.100.34) 26 mars 2007 15:05

      Re,

      très intéressé par le prolongement du débat avec un professionnel ; j’aimerais bien en parler aussi avec un ethnologue.

      Amicalement Thierry


  • Yvance77 (---.---.70.99) 26 mars 2007 13:30

    Il manque deux trois grosses pointures dans cette liste non exhaustive, comme vouus l’avez mentionné le Belge.

    Brandt - Dalida - et Ferrat

    Cela dit article frais même si ma zik est postérieure à celle de l’article.

    Par contre le Drucker il faut qu’il quitte le paf car lui c’est trop, du sang neuf bon sang.

    A peluche


  • Gasty Gasty 26 mars 2007 13:57

    J’aime bien BEZU ! je suis sûr que « la danse des canards » on en rigolera encore dans 200 ans.


    • trevise (---.---.23.9) 26 mars 2007 17:21

      Euh, la danse des canards, c’est pas Bezu...


    • Gasty Gasty 26 mars 2007 17:50

      Flûte ! c’était la queue leu leu........j’ai honte ! smiley


    • Gasty Gasty 26 mars 2007 17:56

      En regardant vers le trou de souris.......je me sens mal à l’aise, comme humilié !


    • Le furtif (---.---.251.34) 26 mars 2007 18:22

      Cher Gasty

      Qui bene amat bene castigat....

      Puisque la mode chez Agoravox est de créer des succursales ....Un ChatimentVox serait bien utile pour sanctionner votre catastrophique erreur , votre ignorance inadmissible votre impardonnable bévue...

      Cordialement

      Le furtif


  • maxim maxim 26 mars 2007 14:08

    bonjour l’Enfoiré .....

    dans ce hit parade ,ou du moins cette evocation de nos eternels et eternelles chanteurs et chanteuses ( la parité toujours ) je mets une place à part pour Brel,Brassens,Ferré ,Piaf et Nougaro ,sans oublier Trenet et Gainsbourg ..... leur eternité est assurée ....

    les autres ,ceux qui ont accompagnés nos vies ,notre quotidien rythmé par leurs chansons qui faisaient partie de notre decor ,et dont les melodies nous etaient et nous sont toujours famillieres ....

    ces chansons ont eté aussi les temoins de tout le deroulement de nos existances ,de nos parcours ,de nos joies et de nos peines ,en un mot de notre vie......

    chaque air nous rememore un instant heureux ou moins ,mais fait dans un certain sens partie d’un patrimoine intime ....

    et meme si certains disent que la chanson populaire est bête,elle n’en raconte pas moins à sa maniere de tranches de vie que nous avons tous vécus .....

    encore merci pour ton article.....


    • L'enfoiré L’enfoiré 26 mars 2007 15:56

      Bonjour à tous,

      Merci, pour vos ajoutes et commentaires. Sur mon site, là où je suis encore maître chez moi, j’ai ajouté Ferrat, Dalida, Trénet que j’avais soublié. Brand, je suis moins sûr.

      Pour ce qui est de Drucker, je suis moins allergique. J’aime les vieux crocodiles, surtout quand ils sont encore plus prêt du dinosaure. On fait de bonnes recettes avec de bonnes vieilles casseroles ! Maintenant, à chacun son goût. Je n’impose rien ni personne. smiley


  • (---.---.11.142) 26 mars 2007 21:24

    Nombre de célébrités le restent après leur mort si elle survient au somment de leur gloire, si possible de manière violente. James dean, marylin monroe, Daniel Balavoine, Claude François, Serge Gainsbourg.

    non ?


  • 19 (---.---.210.210) 26 mars 2007 21:30

    et l’autre Charles ? 19


  • 19 (---.---.210.210) 26 mars 2007 21:32

    Et l’autre Charles ? 19


  • gérard93 (---.---.181.128) 26 mars 2007 21:35

    Ne serait-ce pas du talent que vous voulez parler ?

    Alors oui a mon avis c’est intemporel.

    Ce petit plus que tout le monde ne possède pas et qui fait la différence.


  • Milla 8 avril 2007 18:25

    @ L’enfoiré

    Et Perret alors ! Léonard Cohen ! Les Compagnons de la chanson, les Freres Jacques, Françoise Hardy, Dutronc, Sheila avec ses couettes...

    j’étais gamine mais quand même je m’en souviens bien comme quoi... ! smiley smiley

    Milla  smiley


    • herbé (---.---.192.91) 8 avril 2007 19:43

      Et Gainsbourg ? S.S. in Uruguay, tu connais ?


    • Milla 8 avril 2007 20:03

      @ herbé

      oui... smiley

      Nom du titre : S.S. In Uruguay Interprété par : Serge Gainsbourg Année : 1975 Label : Mercury

      Milla


    • herbé (---.---.192.91) 8 avril 2007 21:44

      Où la Symphonie n°2 en ut majeur, opus 61.


    • Milla 9 avril 2007 02:09

      @ herbé

      Shuman, oui...

      et quoi encore, ode to joy, le lac des cygnes... etc

      King Crimson, Yes smiley smiley


    • herbé (---.---.192.91) 9 avril 2007 09:21

      Par contre, Léo me fait braire.

       smiley


    • Milla 9 avril 2007 11:41

      @ herbé

      oh ! ah bon, non...pas moi, de temps en temps ça fait du bien de l’écouter... il a écrit un bouquin aussi.

      Milla


    • herbé (---.---.192.91) 10 avril 2007 09:25

      Oui,bof...

      J’aime les Nocturnes de Chopin interprétées par Maria Joao Pires (Deutsche Grammophon 1996).

      Celà fait partie des musiques qui me sont indipensables, avec aussi l’allegretto scherzando de la huitième Symphonie (Toscanini smiley )

      Herbé


    • herbé (---.---.192.91) 11 avril 2007 16:04

      @ Milla

      Sous un chapeau de paille

      J’siffle un jus de papaye

      Avec paille

      Herbé


    • Milla 11 avril 2007 22:53

      @ herbé

      très « classique », j’aime beaucoup à mes heures, Renée Flemming me fait planer, und die Zauber Flöte, Mozart...

      ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh que du bnheur

      au fait pourquoi CIA ???

      Milla


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