lundi 12 novembre 2018 - par Axel_Borg

Avec un ange sur l’épaule

C’est ainsi que Pete Sampras définissait lui-même son parcours en 1996 à Roland-Garros. L’Américain était arrivé sur l’ocre parisien à court de préparation, mais se hissa avec un courage surhumain en demi-finale où il fut éliminé par Evgueni Kafelnikov, après trois victoires homériques en cinq sets contre Sergi Bruguera, Todd Martin et Jim Courier.

1995, quart de finale de l’Open d’Australie contre Jim Courier, début du cinquième set ... Assis sur son banc pendant le changement de côté, Pete Sampras, tenant du titre et numéro 1 mondial, pleure ... Petros craque émotionnellement, son coach Tim Gullikson ayant été victime d’une attaque cérébrale durant le tournoi. Melbourne est un calvaire pour l’Américain, qui a battu Magnus Larsson en cinq manches au tour précédent.

Champion d’exception, Sampras trouve pourtant des ressources inouïes pour finir le match et l’emporter face à Courier ... Sans panache, mais avec un mental impressionnant, le numéro 1 se tire de ce guêpier, même s’il s’inclinera en finale contre Andre Agassi.

A Wimbledon puis à l’US Open, Pete Sampras gagne ses deux derniers titres du Grand Chelem comme protégé de Tim Gullikson.

Fin 1995, Sampras tutoie la perfection sur terre battue à Moscou en Coupe Davis. Clé de voûte d’une équipe des Etats-Unis orpheline de son deuxième atout maître Agassi, Pete Sampras bat Chesnokov en vendredi lors de son premier simple. C’est une véritable prouesse, digne des travaux d’Hercule, que Sampras accomplit dans la capitale russe. Fourbu de crampes, il a vaincu Chesnokov au bout de la fatigue, à la limite de l’épuisement. Trouvant des ressources inouïes, avec un panache extraordinaire, l’Américain a aussi vaincu le public local, soutien de Chesnokov. Le vieux souvenir de Lyon, où Guy Forget avait terrassé celui qui n’était encore qu’un jeune espoir sorti de l’anonymat en 1990 à l’US Open, est rayé de sa mémoire.

Il continue de marcher sur l’eau le samedi en double, associé à Todd Martin, sur une surface ocre qui ne lui a pourtant souri qu’une fois en simple dans sa carrière, en 1994 au tournoi de Rome. Le dimanche, c’est Kafelnikov qui sert de victime à Sampras, porté en triomphe pour avoir offert aux Etats-Unis un nouveau saladier d’argent. Si sa virtuosité a été manifeste, c’est par son courage et sa résistance physique que Sampras a le plus impressionné lors de ce week-end moscovite.

En 1996, Sampras entame sa quatrième saison comme numéro 1, lui a succédé à Jim Courier au pinacle du tennis le lundi de Pâques 1996. Battu de façon précoce en Australie par Mark Philippoussis, Sampras espère bien se rattraper dans son jardin de Wimbledon, puis sur le ciment new-yorkais de l’US Open.
Mais avant cela, Sampras a rendez-vous avec la terre battue de Roland-Garros, qu’il aimerait bien dompter. Quart de finaliste en 1992 (battu par Jim Courier), en 1993 (sorti par Andrei Medvedev), en 1994 (éliminé par Sergi Bruguera), Sampras se doit de combler ce manque à son palmarès.

Tant de grands joueurs du passé ont buté sur l’obstacle de Roland-Garros, tels Jimmy Connors, John McEnroe, Stefan Edberg ou encore Boris Becker. Saison après saison, Roland-Garros demeure cette jachère intolérable pour Sampras, terre où il n’a jamais cueilli les fruits d’une victoire tant recherchée ... Cette terre battue qui se refuse à lui, il va pourtant faire corps avec elle le temps d’un tournoi à nul autre pareil pour lui. Un ange gardien inattendu va porter Sampras. Avec une force invisible et la rage de vaincre chevillée au corps, le patron du circuit va frôler l’impensable, un succès au French Open, histoire de compléter son puzzle, sa mosaïque, accomplir le Grand Chelem en carrière.

Avant de se rendre sur l’ocre parisien et de se lancer à la conquête de la Coupe des Mousquetaires, Sampras est cependant frappé d’une terrible nouvelle, la mort de Tim Gullikson. Si ce dernier n’est plus son entraîneur, remplacé par Paul Annacone depuis 1995, l’homme a compté énormément dans le parcours de Sampras, dans son ascension vers les sommets du tennis mondial.

Frère jumeau de Tom, à qui il fut associé en double (finale de Wimbledon en double en 1983), Tim Gullikson est l’entraîneur de Pete Sampras depuis 1992.
Il a pris la succession de Peter Fischer, qui fut le mentor du jeune Pete Sampras et le porta jusqu’à sa première grande victoire, l’US Open 1990. Le docteur Fischer inculqua à Sampras le culte des tournois du Grand Chelem. Viscéralement attaché au Grand Chelem, Sampras fut au marqué au fer rouge par l’enseignement de Fischer, et s’employa durant sa carrière à gagner les titres majeurs à une vitesse boulimique, digne de Borg durant ses meilleures années.

Ecarté par la famille Sampras à la suite d’une querelle, Peter Fischer laissa donc place à Tim Gullikson. Ce dernier a aidé Petros à devenir numéro 1 mondial en 1993, alors que les saisons 1991 et 1992 avaient laissé les observateurs sur leur faim vis-à-vis du jeune espoir triomphant de 1990. Allait-il comme Agassi, décevoir après le premier titre ? Demi-finaliste en 1992 à Wimbledon contre Ivanisevic, finaliste à l’US Open en 1993, il ne manquait pas grand chose à Sampras pour franchir le dernier palier le séparant de la gloire.

Tim Gullikson aida Sampras à gravir l’ultime marche de son Everest. Conseillant son poulain sur son retour de service, le faisant progresser sur gazon, Gullikson a surtout fait mûrir sur le plan mental, ciment indispensable pour devenir un champion, fort d’un palmarès forgé par cinq victoires majeures durant leur collaboration (Wimbledon 1993 et 1994, US Open 1993, Australian Open 1994, Masters Cup 1994).

On ne devient pas intouchable sur les courts sans posséder un mental à toute épreuve, capable de résister à tout, telle une montagne face à l’agression permanente du vent et de la pluie.
Et c’est pour cela que Sampras résista si bien à l’usure du pouvoir six années durant (1993-1998), ne perdant qu’une finale de Grand Chelem durant la période, en 1995 à l’Open d’Australie contre un Andre Agassi stratosphérique qui sonna le glas de ses espoirs d’un doublé à Melbourne après le titre de 1994 obtenu en pleine euphorie. Mais on sait dans quelles conditions, avec son coach malade ...

Si Sampras a fait du Grand Chelem l’alpha et omega de sa vie de tennisman, c’est l’oeuvre du docteur Fischer. Mais si Petros a réussi la quadrature du cercle en imposant si longtemps sa férule aux Agassi, Chang, Ivanisevic, Rafter, Kafelnikov, Bruguera, Muster, Enqvist, Rios, Corretja, Stich et autres Henman qui eurent le malheur d’être de la même génération que lui, c’est bien le fruit du travail de Tim Gullikson.
L’hégémonie de Sampras dans les années 90 dura grâce à son mental exceptionnel, dénominateur commun de tous les grands joueurs de tennis, Lendl, Agassi et même Federer l’ayant prouvé par l’absurde aux débuts de leurs carrières respectives.

Orphelin de son ancien coach et ami, Pete Sampras aborde le French Open sans préparation. Autant monter dans un avion kamikaze pour la bataille du Pacifique.
Mais contre toute attente, bien que promis aux Enfers, Sampras détourne la partition du requiem, et se fait une place au purgatoire avant d’espérer une rédemption au paradis de la terre battue, porte d’Auteuil.

Battu au premier tour en 1995 par le modeste Autrichien Gilbert Schaller, Sampras se défait en trois sets du Suédois Magnus Gustafsson pour son entrée en lice dans le tournoi 1996.

Au deuxième tour, Sampras a rendez-vous avec un épouvantail par le jeu du tirage au sort. Les fées du hasard ont fait à Petros un cadeau empoisonné. Le voilà confronté à un match guêpier à un tour où les meilleur sont encore en rodage ... S’il n’est pas tête de série, Sergi Bruguera est double vainqueur de Roland-Garros (1993 et 1994). Demi-finaliste de l’épreuve en 1995 (battu par Michael Chang), l’Espagnol a donc un bilan de 19-1 sur les trois dernière éditions du French Open. En comparaison, le 8-2 de Sampras fait bien pâle figure.

Mais l’Américain fait abstraction du palmarès de Bruguera sur l’ocre. Le panthéon de la terre a fait de Sergi un dieu de la surface ocre, mais en ce jour de mai 1996, l’Espagnol redevient un simple mortel. Privé du secours du Styx et de son eau rendant immortelle, Bruguera n’est plus l’invulnérable conquérant de 1993, l’homme qui avait sonné le glas des espoirs de Jim Courier, mettant fin aux rêves de triplé du joueur américain à Paris, exploit inédit depuis Borg en 1981.

Vainqueur des deux premiers sets avec une insolente supériorité, Sampras voltige, marche sur l’eau, et joue un tennis offensif de rêve à en faire pâlir le John McEnroe des grandes années. Clés de voûte de ce récital virtuose, les volées sublimes et le service ravageur de l’Américain font de l’Espagnol un fétu de paille ... Le lift tant redouté de Bruguera semble sans le moindre effet pendant les deux premières manches, sur cette terre battue cannibalisée par les spécialistes du fond de court depuis tant d’année. Mais devant la leçon de tennis infligée par le professeur Sampras, Bruguera va se rebeller. Aux yeux du double vainqueur, Pistol Pete a franchi le Rubicon. Un attaquant ne saurait atteindre un tel point de perfection sur une surface a priori hostile à sa palette de coups. Bruguera réagit au moment idoine, le tie-break du troisième set. Un marathon de cinq sets s’engage. Avec courage et volonté, l’Espagnol renaît de ses cendres. Le phénix Bruguera, l’oiseau de feu, déploie ses ailes sur le court, privant Sampras de la lumière divine qu’il avait cru sienne ... Les ténèbres sont plus proches que jamais.

Au quatrième set, Sampras retrouve ses vieux démons, et Sergi Bruguera recolle au score à deux manches partout. Janus de la terre, quel visage Sampras va-t-il montrer au cinquième set ?
Dans ce match d’anthologie, c’est le visage de la victoire que le natif de Washington offre au public parisien, terrassant Bruguera 6-3 pour l’épilogue de ce match homérique.

Au troisième tour contre Todd Martin, Sampras s’engage pour un nouveau marathon de cinq sets. La trajectoire de Pistol Pete est semée d’embûches ... Vainqueur 6-2 dans l’ultime set, Sampras indique le chemin de la sortie à son compatriote.

Un autre Américain est expédié en trois sets en huitièmes de finale, Scott Draper. L’épée de Damoclès suspendue au-dessus de Sampras semble n’avoir aucune prise sur lui. Au contraire, le numéro 1 mondial en a fait bon usage pour faire exploser les chaînes qui le retiennent.

Voilà Sampras en quart de finale, son zénith passé, atteint trois fois en 1992, 1993 et 1994. Mais s’il veut être Jupiter dans l’Olympe du tennis, Sampras se doit de surclasser les autres immortels du panthéon, à commencer par Jim Courier.

Ce dernier, lauréat du tournoi en 1991 et 1992, rencontre le nouvel épouvantail du tournoi ... Pete Sampras. Outsider inattendu de Roland-Garros, Sampras retrouve son prédécesseur sur le trône de l’ATP. Pendant deux sets, Courier retrouve la finesse de son jeu, celle qui l’avait porté au sommet au début de la décennie. Mené deux sets à zéro, voilà Sampras devant un quitte ou double ... Soit il sort la guillotine et il interrompt au plus vite le cavalier seul de Courier, soit l’hémorragie de points se poursuit et Sampras pourra dire adieu à ses desseins de gloire à Paris. Mais durant les trois manches suivantes, pour une nouvelle joute au long cours, Sampras fait de la terre battue parisienne sa Terre Promise, son jardin des Hespérides. Avec un supplément d’âme indescriptible, Sampras domine Courier en cinq sets d’un match inoubliable. Le voilà dans le dernier carré, prêt pour l’épilogue, prêt pour venger la caste des maudits de Roland, les McEnroe, Becker et autres Edberg, volleyeurs renvoyés à leurs chères études. Stakhanoviste de l’effort, Petros a malheureusement les jambes lourdes avant d’aborder la dernière ligne droite ...

Face à un Sampras épuisé par le match de trop, le corps mutilé de banderilles signées Bruguera, Martin et Courier, c’est donc avec une logique implacable qu’Evgueni Kafelnikov porte l’estocade à son rival américain en demi-finale. Depuis la Coupe Davis fin 1995, le Russe rêve d’une revanche contre son bourreau moscovite. Mais à Paris, la couronne change de tête et le tsar a pour nom Kafel ... Surpuissant, le Russe domine Sampras au tie-break du premier set. Ereinté, l’Américain abdique dans les deux suivants. Du Capitole à la Roche Tarpéienne, il n’y a qu’un pas. Gladiateur souverain dans l’arène de la Porte d’Auteuil, Kafelnikov indique le chemin de la sortie à Sampras, et la direction du Queen’s, histoire d’aller préparer Wimbledon, son Graal. Une fois encore, le rêve ocre de Pete Sampras demeure utopie ... Kafelnikov, lui, finit le travail contre Michael Stich et remporte son premier majeur, confirmant enfin sa qualité de grand espoir du tennis mondial.

Le colossal appétit de victoires de Pistol Pete ne sera pas plus satisfait à Wimbledon, où Richard Krajicek joue le match de sa vie pour sortir l’Américain. Vainqueur du tournoi londonien, le Néerlandais aura sorti l’homme au jeu stratosphérique sur gazon, lauréat des éditions 1993, 1994, 1995, 1997, 1998, 1999 et 2000 de Wimbledon ... Un titan du gazon est battu ... David Krajicek sort Goliath Sampras, qui perd son bastion, sa chasse gardée.

C’est finalement à l’US Open que Sampras rend le plus bel hommage à Tim Gullikson, gagnant à domicile, sur le ciment new-yorkais, contre son compatriote Michael Chang. En quart de finale, l’Américain avait joué une fois plus un match dantesque contre Alex Corretja, où malgré des vomissements et une balle de match à sauver, il fit une fois de plus pencher la flèche du balancier de son côté ... Après des montagnes russes d’adrénaline, Sampras évite de peu la correctionnelle, et fait en sorte de ne pas rentrer bredouille de sa campagne du Grand Chelem. Pour la quatrième année consécutive, Petros gagne au moins une levée du Grand Chelem.

La saison 1996 de Sampras se termine en apothéose à Hanovre, par une finale d’anthologie contre Boris Becker au Masters, où les deux joueurs portent le jeu de tennis à sa plus noble expression. Tirant la quintessence de son talent face à celui dont il est l’héritier dans la dynastie des serveurs-volleyeurs, l’Américain finit l’année sur les chapeaux de roue ... L’ange gardien peut remonter aux cieux ...

 



7 réactions


  • Axel_Borg Axel_Borg 12 novembre 2018 11:05

    Comme à bien d’autres (Becker, McEnroe, Connors à Paris, Lendl, Wilander et Rosewall à Wimbledon, Borg à l’US Open), il manquera toujours cette pièce du puzzle Grand Chelem à Pete Sampras, puzzle qui sera complete par Agassi (1999), Federer (2009), Nadal (2010) et Djokovic (2016) par la suite dans le tennis moderne.

    Roland-Garros fut donc un cimetière recurrent pour Pistol Pete, qui paradoxalement y joua son meilleur tennis en 1996, dans la foulée de cette incroyable finale de Coupe Davis 1995 sur l’ocre muscovite contre la Russie de Kafelnikov, son bourreau début juin 1996 sur la brique pilée de la Porte d’Auteuil.


  • Lionel Ladenburger Lionel Ladenburger 20 novembre 2018 10:04

    Salut Axel ! 

    Bonne idee que de changer d’article ;)

    Au passage, dommage que Sampras n’ait jamais gagne RG.

    Sinon pour en revenir a notre discussion, je ne pense pas que la pique de Bennette ne change quoi que ce soit par rapport a la programmation de l’AO a venir. Meme Djokovic a d’ailleurs dit que c’etait normal que les gens viennent pour voir Rodgeur au meilleur horaire, c’est a dire en night-session. 

    A voir quand meme, je suis vraiment curieux. Je ne serai pas aussi confiant ni pour Djoko, ni pour Nadal et evidemment encore moins pour Federer dans l’optique d’une potentielle victoire en terres aussies. Certes la meforme de Djoko en 2017-18 explique ses sorties de route face a Istomin et Chung mais j’ai aussi l’impression que la surface de l’Open d’Australie convient moins bien au Serbe depuis que celle-ci a ete reacceleree en 2017. Ca reste entre nous mais perso je reve d’une finale Khachanov-Tsitsipas a Melbourne dans deux mois ;)

    et sinon pour en revenir a la derniere vraie Coupe Davis, je le sens super mal. Le fait que Noah n’ait pas denie redonne une chance a Monfils m’a bcp decu. Je pense que Gael aurait tout donne et honnetement, sur terre, je le voyais prendre les deux points contre Cilic et Coric et etre ainsi le grand bonhomme de la finale. Dommage...

    Pouille et Tsonga ne sont pas au top physiquement et sur terre-battue la condition physique est primordiale. Et meme si Cilic pourrait perdre un point, je vois en revanche Coric gagner ses deux matchs. 

    En somme, a moins d’un craquage mental complet face au public francais (j’en doute) ou d’une enieme blessure salvatrice cote croate, je ne donne pas plus de 10% de chance a la bande a Noah sur cette finale...


    • Axel_Borg Axel_Borg 20 novembre 2018 17:00

      @Lionel,

      Pour Sampras, oui évidemment mais il n’a jamais voulu prendre le risque de perdre à Wimbledon dans la foulée en faisant évoluer son jeu. Mais il est vrai qu’avec seulement 2 semaines entre Paris et Londres, un gazon bien plus rapide et seulement 16 têtes de série, le double réussi par Borg entre 1978 et 1980 était bien plus difficile que désormais (réussi par Federer en 2009, par Nadal en 2008 et 2010 mais pas encore 3 semaines d’écart entre les 2 GC européens).

      Je pense que Djokovic n’est que 50 % sincere, car quand Federer sera parti en retraite, il deviendra le nouveau mètre etalon du circuit ATP et sera donc celui qui tirera le tennis vers le haut d’un point de vue médiatique (avec Nadal si ce dernier n’a pas raccroché d’ici là, car 1 an de plus que le Serbe et surtout ).

      Possible pour la surface de l’OA mais bon le Serbe sera sauf accident dans le dernier carré. Pour Nadal, tout dépendra sa vitesse de recuperation. Quant à Federer, il va devoir rassurer car son Masters était moyen avec 2 défaites contre Nishikori et Zverev, et 1 victoire cadeau contre Thiem. 1 seul match rassurant, contre Kevin Anderson au mental.

      Sur la Coupe Davis, moi j’aurais dit 20 % mais je te rejoins, la France est mega-outsider de cette finale.


    • Lionel Ladenburger Lionel Ladenburger 20 novembre 2018 17:30

      @Axel_Borg

      Oui Djoko n’est p-e pas 100% sincere mais comme tu le dis, ce genre de declaration lui servira, il espere evidemment le meme traitement de faveur dans les annees a venir. Mais pas sur que le Serbe dure aussi longtemps que le Suisse. On en a deja parle a maintes reprises mais le style de jeu du Djoker semble nettement moins adapte a durer dans le temps que celui du Maestro. 

      Et pour la Coupe Davis, Tsonga s’est bloque le dos a l’entrainement cet apres-midi. Ca sent de plus en plus le roussi pour la bande a Noah cette affaire... 


    • Axel_Borg Axel_Borg 21 novembre 2018 08:53

      @Lionel,

      Novak Djokovic sera suffisamment intelligent pour aménager de plus en plus son calendrier comme le fait Federer depuis 2017, et comme Nadal semble désormais vouloir le faire (impasse volontaire à Cincinnati cette année) aussi.
      Le danger pour Nole est aussi l’émergence potentielle de Zverev et Khachanov dès 2019, voire Coric et Tsitsipas, le reste étant en retard (Thiem, Edmund, De Minaur, Medvedev, Rublev, Chung, Shapovalov ...), je ne parle meme plus de Kyrgios, Goffin, Nishikori, Raonic et Dimitrov qui ont pour moi laissé passer leur chance.

      Pour Tsonga, meme sans problème physique, il manque tellement de competition que je vois mal comment il va lutter contre Cilic et Coric. Mais si Noah parie sur lui c’est qu’il a certainement ses raisons ...

      J’espère que ce n’est pas de la rancoeur contre Monfils, Gasquet ou Simon qui l’a conduit à mettre JWT en pole position, et l’envoyer au casse-pipe.

      Car encore une fois les miracles façon Leconte 1991 n’arrivent pas deux fois dans une vie de capitaine de Coupe Davis.


  • Axel_Borg Axel_Borg 20 novembre 2018 17:30

    Monfils est en effet le seul à savoir vraiment bien jouer sur terre battue. Certes Tsonga a fait 2 demies à Roland-Garros mais son jeu ne s’adapte pas aussi bien à l’ocre que celui du Parisien.

    Sans doute un problème relationnel entre Noah et la Monf’.

    De toute façon dès vendredi on sera fixé. A 1-1 il reste encore une chance à condition de gagner le double le samedi, à 0-2 ce sera mission impossible. Je n’évoque meme pas le 2-0 tant il me paraît utopique ...


    • Lionel Ladenburger Lionel Ladenburger 20 novembre 2018 17:33

      @Axel_Borg

      Avec Simon et Monfils, je pense que la France aurait pu gagne cette finale avec la maniere. J’aurai adore voir un Gael en fusion avec le public battre aussi bien Coric que Cilic. Pluss le points du double et l’affaire etait pliee. Quant a Simon, il aurait pu ramener un point ou (tout du moins) emmener Cilic dans un match a ralonge dont il a le secret. Mais apparemment Noah a la rancoeur tenace... Dommage. 


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