samedi 5 novembre 2011 - par chronique d’un inconnu

Kelly Slater, encore lui

Rien ne semble pouvoir arrêter Kelly Slater, le champion du monde de surf 2011. À plus de trente-neuf ans, le surdoué des vagues n’entend pas partager sa domination avec la nouvelle génération. Dix-neuf ans après son premier sacre mondial, le floridien n’a jamais semblé aussi fort. 

C’est sur les plages californiennes que « Ke11y » Slater a obtenu sa onzième couronne. Fort d’une expérience et d’un talent incomparable, la star floridienne écrase la concurrence. Pourtant passé dans la génération des vétérans, Slater parait indéboulonnable, du haut de son trône.

Débutée en 1992, la carrière de King Kelly n’a pas tardé à prendre une trajectoire ascendante. Plus jeune champion du monde la même année, l’américain ne laisse échapper le titre qu’une fois jusqu’à sa retraite en 1999. Lassé de la compétition et déjà six fois champions du monde, le surfeur de Cocoa Beach met fin à sa carrière à moins de trente ans.

L’occasion sans doute de recharger les batteries et de prendre conscience de son sens inée de la compétition. De retour sur les vagues en 2003, il reconquiert son titre dès 2005 et en glane trois de mieux jusqu’à ce qu’il porte le compteur à onze cette semaine.

De quoi abattre la concurrence, à qui il n’a laissé que d’infimes miettes dans un partage du gâteau très à son avantage.

Aujourd’hui, Kelly Slater est considéré comme le plus grand surfeur de l’histoire. Son titre, il l’a dédié à Andy Irons, décédé il y a tout juste un an. S’il poursuit sa carrière, il devrait sans doute ajouter d’autres couronnes à une collection déjà bien fournie. S’il s’arrête, pour de bon, ses adversaires salueront le départ d’un géant, et pourront enfin rêver à un avenir dans la lumière.



1 réactions


  • eresse eresse 5 novembre 2011 21:58

    Il fait partie des vrais champions méconnus du grand public.
    Onze titres de champion du monde dans sa discipline, d’autres dans des sports bien plus médiatiques et au palmarès bien garni, ne lui arrivent pas à la cheville.


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