mardi 2 mars 2010 - par floflo12

L’Australie à la coupe du monde 2010

L’équipe nationale d’Australie passée par de nombreuses déconvenues en barrages notamment contre les Uruguayens lors des dernières qualifications pour la coupe du monde se propose aujourd’hui comme un outsider dont il faudra se méfier.

 Les qualifs

Depuis la fin de la coupe du monde 2006, l’Australie est rattachée à la zone Asie pour deux raisons : Augmenter son niveau de jeu avec des adversaires plus fort et participer à la Coupe du Monde plus régulièrement avec un accès direct (contrairement à la zone Océanie où il fallait passer par un barrage que le Nouvelle-Zélande a passé cette année).

Dans un premier temps l’Australie a dû faire face à l’Irak (champion d’Asie en titre) et la Chine qui l’avait battu à la coupe d’Asie. Les socceroos ressortent en tête de ce groupe.

Après cette mise en bouche, les Aussies feront un parcours parfait, aucune défaite, seulement deux nuls et surtout une défense très forte (un but encaissé) et une attaque performante (12 buts en 8 matchs). C’est vrai que l’Australie est tombé dans un groupe plutôt facile avec l’Ouzbékistan, le Qatar, Barhein et le Japon mais il ne faut pas oublier qu’aller jouer en hiver à Tachkent n’est jamais facile.

 

Les armes

D’abord, les socceroos arriveront en Afrique du Sud avec un effectif qui n’a presque pas bougé depuis le huitième de finale en 2006. 

L’équipe est toujours emmené par Cahill, le moteur et créateur de l’équipe. Joueur d’Everton, Tim a toutes les qualités, très puissant, il peut facilement s’imposer dans les airs, doté d’une grande technicité. Buteur à deux reprises en 2006 contre le Japon, Cahill est la star de l’équipe.

 Ensuite, derrière lui, il n’y a plus Viduka, qui a arrêté sa carrière mais des joueurs comme les très talentueux joueurs de Galatasaray Kewell et Neill. Les deux australiens risque fort de peser lourd dans l’équipe, très expérimenté au niveau européen, Kewell qui est l’un des artificiers du Leeds des débuts des années 2000 avant de passer cinq ans à Liverpool où il connaîtra les blessures, un finale et une ligue des Champions. Depuis 2 ans, il joue en Turquie ou il explose, il marque beaucoup et est toujours très dangereux pour les défenses adverses. Lucas Neill est lui toujours le patron de la défense. Arrière très intelligent et fort dans les airs, Neill sera entouré de Moore,Chipperfield, Carney, Emerton, Kisnorbo et Williams.

 Enfin, les autres joueurs seront eux aussi très précieux comme la paire Grella-Culina au milieu, Bresciano ou Emerton sur l’aile droite Kennedy ou Mc Donald devant et sans oublier le grand gardien Mark Schwarzer, 37 ans et toujours aussi étincelant avec Fulham.

 

Leurs forces

Grâce à ses joueurs très talentueux, l’Australie a maintenant créé une ossature stable. Les socceroos jouent ensemble depuis 10 ans pour certain, il y a une très bonne cohabitation des nouveaux jeunes avec les anciens, l’intégration y est parfaite.

C’est une équipe qui joue dans un schéma en quatre défenseurs classique (monté des ailiers Emerton et Chipperfield), deux milieux récupérateurs, un défensif l’autres plus relayeur (Culina et Grella), une ligne de trois milieux offensif, à gauche Kewell, à droite Bresciano et au centre, en soutient de l’attaquant Cahill, ce dernier souvent associé à Kennedy pour leurs puissance et jeu de tête.

C’est une équipe puissante, beaucoup de joueurs jouent en Angleterre, mais aussi tactique et technique.

Il y aura aussi tout un pays qui les regardera, certes les australiens se passionnent plus pour le football australien (ou footy), le rugby à XIII ou à XV ou encore le cricket ; mais on note une grande montée du « soccer », le pays souhaite également accueillir la compétition en 2018 ou 2022.

De très nombreux supporters seront présents vu la plus grande facilité pour eux de se rendre en Afrique du Sud, le soutien ne manquera pas.

 

 L’objectif

Les hommes de Pim Verbeek devront améliorer ou au moins égaler les performances de 2006, sous les ordres d’un certain Guus Hiddink.

L’Australie qui tombe dans un groupe assez difficile, avec l’Allemagne, la Serbie et le Ghana devra tenter d’accrocher le seconde place et puis la suite réserve toujours des surprises, avec des matchs à élimination directe, exemple Australie-Italie en 1/8eme de finale en 2006.

 On peut donc dire que les Socceroos se présentent avec une très grande envie, peut-être un peu juste pour réaliser quelque chose de grand mais l’équipe avec les supporters derrière ne va pas faire dans la figuration.




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