Avoir un cerveau opérationnel quand on
est embarqué sur la nef des fous, c’est un avant-goût de l’enfer.
Sachant qu’à l’accablant constat
s’ajoute l’usant sentiment d’impuissance absolue, on en finit par
admirer les autruches. Mais cultiver tranquillement son jardin quand
tout s’effondre autour de vous, n’est pas donné à tout le monde.
Alors picoler, fumer, oublier ? Finalement je comprends ceux qui
’choisissent’ la dérive.