Dwaabala Dwaabala 8 juin 2015 16:44
Le prestige de l’événement est tel qu’il implique une politique de sélection rigoureuse des marques sponsors. Le parrain et plus gros contributeur, BNP Paribas, présent depuis quarante-trois ans sur les courts, et huit « partenaires officiels » - ticket d’entrée minimum à 3,5 millions d’euros -, parmi lesquels Lacoste, Perrier ou Peugeot, bénéficient d’un maximum de visibilité sur le tournoi. S’y ajoutent quatorze « fournisseurs officiels » qui débourseront au moins 1,5 million d’euros pour trois semaines de présence sur le stade. Pour une marque, associer son image à celle de Roland Garros présente trois avantages. Les quatre valeurs de la compétition - dépassement, audace, passion et authenticité - nourrissent l’image. GDF Suez, présent depuis l’année dernière et qui opère actuellement son changement de marque en faveur d’Engie, a tout intérêt à capitaliser sur ces valeurs en cette phase de transition. Le partenariat donne une visibilité et une notoriété mondiale : la politique de sponsoring de Roland Garros privilégie d’ailleurs les marques internationales. Exit les marques franco-françaises… Place aux Fedex, IBM ou Accor…
L’image de raffinement à la française rejaillit sur la marque partenaire. C’est le calcul que font Emirates ou Longines : même si elles ne sont pas françaises, elles hériteront du style et de l’aura de la France à l’étranger. On peut cependant regretter l’absence de grandes marques de luxe françaises dans le panel ultra-select de ces 23 sponsors : Chanel, Dior, Fauchon ou même L’Oréal et Air France apporteraient à Roland Garros un supplément de cohérence et d’authenticité…

(Les Echos)

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