njama njama 11 janvier 2018 15:16

Santé publique ou intérêts privés ?
 par Marc Girard 7 juillet 2009,  conseil en pharmacovigilance et pharmacoépidémiologie, Expert européen (AEXEA)...)
Quand les experts de l’administration s’expriment publiquement au mépris d’une loi faite dans l’intérêt des patients qui leur fait obligation de déclarer préalablement leurs liens d’intérêt.
[...]
Semblablement, il est un peu abusif d’entendre vanter le CTV [Comité technique des vaccinations] comme instance d’information crédible sur les vaccins : sur les millions de clients qui vont, chaque année, chercher leur dose de vaccin contre la grippe chez les lecteurs du journal le Moniteur, combien sont dûment informés qu’au terme de nos évaluations les plus prisées – en l’espèce, les revues Cochraneles preuves d’efficacité pour ces vaccins sont, au mieux, « très minces »[2] – alors que l’hypothèque de leur toxicité court toujours…
Enfin, la superbe de l’interviewé concernant une complication du vaccin contre l’hépatite B « qui n’existe pas » serait plus convaincante si le CTV, en principe instance d’expertise, avait daigné relever que pour une maladie réputée stable dans le temps, le nombre des scléroses en plaques en France était passé de moins de 25 000 avant la campagne de vaccination[3] à un chiffre que chacun – à commencer par la DGS – s’accorde aujourd’hui à fixer aux alentours de 80 000 ; plus convaincante aussi si le CTV s’était démarqué des pitoyables efforts de son administration de tutelle pour d’abord nier le fait, puis en dissimuler l’effarante portée…



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