Emile Mourey Emile Mourey 19 janvier 2008 21:15

@ Antenor et @ Dilettante

Merci pour vos commentaires.

Mais, en ce moment, je passe toutes mes après-midi et soirs à l’hôpital, au chevet de mon épouse qui va mourir. Pendant ces nombreuses années, elle m’a accompagné dans mes deux combats, l’un pour rétablir la vérité archéologique et historique sur les origines de notre histoire, l’autre pour arracher à la spéculation immobilière et à la ruine ce que je considère comme le site antique de Cabillodunum dont Bibracte était la forteresse au Mont-Saint-Vincent ; site antique avec sa tour dont j’ai parlé dans un article, son château classé du XVIIème, son parc centenaire et son sous-sol d’une richesse archéologique encore inexplorée. Elle me quitte au moment où nous refaisions un plafond décorée à des pièces effondrées de l’aile sud où elle excellait dans ses fleurs peintes à l’ancienne.

Il y a un certain nombre d’années, elle présentait mes ouvrages au pied du mont Beuvray dans une exposition de livres, avec panneaux pour expliquer mes thèses, non loin de la table des partisans du mont Beuvray pré-cité, lesquels avaient l’audace de prétendre que je n’avais pas d’arguments. Elle a pu même s’exprimer devant le député de la circonscription qui a bien voulu s’arrêter devant sa table.

Aujourd’hui, ce même député se félicite d’avoir fait consacrer le site de Bibracte mont Beuvray grand site de France. Le ministre Borloo vient de le faire savoir (faire google actualités et mot clé Bibracte).

Comme vous voyez, la recherche de la vérité n’est pas la préoccupation de ces gens-là. La Directrice de la DRAC Bourgogne à qui nous avons offert nos livres et que nous avions invitée à voir notre chantier n’est jamais venue et n’a jamais eu un mot d’encouragement à notre égard. Elle vient de monter en grade au poste de conseillère auprès de la ministre de la Culture pour l’archéologie, et l’architecte des bâtiments de France nous boude.

Le magazine américain Time vient d’annoncer la mort de la Culture française. Je ne peux qu’approuver.

Emile Mourey

 


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