mercredi 27 juin 2018 - par George L. ZETER

Abandon de migrants dans le désert Algérien

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Ah ces agences de presse... Ainsi, l’Associate Press vient seulement de découvrir que l’armée algérienne attrape les migrants venant du sud, les emprisonne, puis les « raccompagne » en camion pour les lâcher au milieu du Sahara malien... Pour cette agence de presse relayée par des TV canadienne, (voir la vidéo en fin de page) c’est tout nouveau cuvée 2018... Alors laissez moi vous conter ce que j’ai vu de mes yeux il y a presque 30 ans en juin 1991 où déjà les autorités rejetaient depuis la frontière à Bordj Mokhtar tous les migrants venus d’Afrique de l’ouest ; j’y étais, j’ai vu ces pauvres malheureux être emprisonnés dans des remorques de camion (imaginez la chaleur à l’intérieur de ces cages en acier sans fenêtre) ; puis, après quelques jours de « cuisson à feu doux » ils étaient chargés sur des camions non bâchés et laissés en plein désert.

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Paris – Ouagadougou en 504 Peugeot

En avril 1991 un ami et moi achetons une 504 Peugeot familiale (15.000 francs), et décidons de traverser le Sahara, de vendre le véhicule de l’autre coté au Burkina Faso et avec cet argent nous payer nos deux billets d’avion retour.

Je vous passe le « détail » du voyage sans encombre jusqu’à la porte du désert, à Reggane -Algérie, ancienne station des essais nucléaires français.

Durant 15 jours nous avons vadrouillé tranquille entre - Paris – Gibraltar – ferry – Tanger – Fès – frontière algérienne dans l’atlas, Tlemcen, Sidi bel abbès– Colomb Bechar - Adrar – Dans cette dernière ville nous passons une soirée avec des étudiants algérois qui nous parlent des « événements » dans la capitale (le FIS et les attentats), et le début de la guerre civile qui opposera l’armée régulière et les groupes islamistes pendant 10 ans en faisant de nombreux morts.

Nous arrivons à Reggan ; là, la pompe à essence nous lâche...Un seul mécano, des pièces livrées par avion une fois par semaine. On se dit que c’est terminé, qu’on n’a plus qu’à laisser notre bonne vieille pigeot et prendre le 1er bus remontant à Alger. Et bien le garagiste nous a offert l’hospitalité de sa maison le temps que la pièce arrive, et nous a facturé le prix que nous aurions payé en France. Je dois dire que tout le long du chemin nous avons rencontré en Algérie des gens super honnêtes, avec un sens de l’hospitalité incroyable, encore aujourd’hui je remercie le peuple algérien pour tout ce qu’il nous a offert. Choukrane la choukrane !

La voiture remise en état, nous devons nous présenter au poste de police. En ces temps là, pas de GPS, pas de téléphone portable ; comme disaient les gardes du poste « à vos risques et périls, l’Algérie n’a pas les moyens de venir vous récupérer en plein désert » ; et histoire de bien nous faire comprendre, ils nous demandent de rentrer dans une pièce dont les murs sont tapissés de photos polaroid : des cadavres de ceux qui sont morts de soif, ou après un accident dans le désert. Faut dire que même avec le cagna pendant 3 minutes on a très froid !

Il faut pour pouvoir partir former un convoi... Il y a de tout : des gros camions surchargés de passagers juchés en haut sur le toit de la remorque, des voleurs de voitures qui ont dû graisser la patte des autorités, des voitures Peugeot identiques à la notre surchargées de bagages, de mômes, bref, un caravansérail. Nous sommes les seuls touristes.

Le lendemain matin vers les 4 heures (le soleil se lève très tôt sous cette latitude), c’est le grand départ style Paris-Dakar, ca vroom-vroom à tout va. Rapidement le convoi se scinde en deux ; soit vers le sud-est et Tamanrasset, soit vers l’ouest et le Tanezrouft. Nous avons choisi le grand désert aride allant vers la Mauritanie ; et quelques heures après, nous sommes seul ! Plus un pékin à l’horizon, comme si nos col légionnaires s’étaient évaporés.

La première nuit fut épique, car on a failli se faire dévorer puis ensuite se faire défoncer par des voitures.

A la nuit on s’installe, on dine puis on s’allonge sur le sable dans nos duvets (la nuit ca caille), mais au bout de quelques minutes ca grouille sur nous. En allumant ma lampe torche je découvre que mon duvet est pris d’assaut par des scorpions (z’aiment l’air humide de la nuit les piqueurs). Panique à bord et seule solution s’installer sur le toit de la voiture pour dormir tranquille. C’est vers 1 heure du matin que nous sommes réveillé par des bruits de circuit automobile... Des voitures lancées à toute berzingue viennent nous frôler, on est quitte pour une bonne trouille et nous-nous souvenons des consignes des soldats : ne jamais dormir le long de la piste ! Ils ont raison, car, de loin sur une autre piste parallèle nous voyons des phares de voiture se déplaçant à grande vitesse. Plus tard nous apprendrons qu’en fait ce sont des voleurs de voiture qui ont reçu commandes pour de riches africains de l’ouest de BMW, de Mercedes etc. Ces messieurs voleurs ne roulent que la nuit et comme ils connaissent chaque dune ils se déplacent à des vitesses digne du grand prix de France.

Comment se repérer en ce temps là dans ce très vaste désert ? Il y avait tous les 15 kms un gros bidon d’huile bleu rempli de sable ; donc, il fallait bien observer son compteur car si au bout de ces quinze kms on ne voyait pas de bidon il fallait faire demi tour, retrouver le bidon précédent et suivre une autre marque de piste. Pour ne rien arranger, il faut rouler à au moins 80km/h à cause de la tôle ondulée, qui est en fait le vent qui a formé une croute très dure ressemblant à ce matériaux ; Si, on roule en dessous de cette vitesse le véhicule est tellement secoué qu’il se désintégrerait rapidement, et enfin, car le Sahara se mérite, nous étions à l’époque des tempêtes de sable. Je regrette qu’en ce temps là nous n’ayons eu les appareils numériques d’aujourd’hui, car le spectacle est dantesque. A l’horizon arrive à la vitesse au galop d’un cheval fou un mur de sable haut comme trois immeubles, puis soudain, nous sommes pris dans une tempête où le sable pénètre partout, d’ailleurs il était impossible de se cacher longtemps dans l’habitacle de l’auto, car, nous manquions d’air, il fallait sortir et la nous étions dans un tambour de machine à laver qui aurait craché du sable qui venait comme de la toile à émeri nous labourer le visage. Puis soudain dans l’œil, un calme plat, une superbe lumière orange, puis l’enfer s’éloignait comme il était arrivé, puis. Le Désert. Durant la traversée nous en avons bien subit un dizaine, mais cela est resté inoubliable de beauté.

Quelques temps après nous arrivons à Bidon 5, un ancien poste de la légion au temps de l’Algérie française, nous pouvons faire les pleins eau/essence et nous reposer tout en dégustant nos Bolino (la bouffe séchée style cosmonaute est ce qu’il y a de mieux à ma connaissance en ce lieu) et le thé à la menthe du gardien des lieux.

Maintenant direction Bordj Mokhtar. Je vous passe les séances de désensablement qui sont exténuantes, d’autant que vers les 11 heures du matin jusqu’à 15 heures ce n’est pas la peine de penser de se déplacer ; le thermomètre de l’habitacle s’est bloqué à 70 degrés... Donc seul solution, faire un trou sous la bagnole, puis rester là à cuire à l’étouffée comme un bon ragout de mouton.

Bordj Mokhtar, ce petit enfer

Il fait une chaleur abrutissante, ce qui me donne l’idée de demander au boucher si on peut se refugier dans sa chambre froide. Nous côtoyons des quartiers de mouton en faisant des siestes, car à peine dehors et c’est une chaleur satanique.

Quelque jours plus tard nous décidons de partir au mali à Gao. Et c’est à la frontière que nous voyons ce qui motive cet article. Les autorités militaires traitent les africains de l’ouest comme moins bien que du bétail. Il y a quelques femmes et enfants, mais cela ne change rien. Ils sont entassés derrière un guichet en plein soleil, les autorités parcours leurs papiers et 9 fois sur 10, les arrêtent et les accompagnent dans des remorques de semi-remorque garées opportunément à quelques pas. Ce qui m’étonne c’est la résignation de cette masse, car, il n’y a pas plus qu’une dizaine de soldats, alors qu’eux sont une bonne centaine et que nous sommes au milieu de nulle part...

Notre tour arrive et j’exprime mon courroux suite à ce que j’ai pu observer. Le lieutenant vient, se dresse devant moi et me dit dans les yeux « ici, ce ne sont pas les français qui font la loi » ; pourtant je continue de l’ouvrir, sans une seconde baisser les yeux devant ce trou du cul. Cela a pour résultat que nous sommes retenus pendant quelques heures à l’extérieur du bâtiment, en plein soleil. (nous avons frôlé l’insolation). Comme nous sommes à un poste d’observation préférentiel, ce que nous pouvons voir est révoltant : ces pauvres gens qui ont bravé tant de dangers, tant d’épreuves se retrouvent à être maltraités, sans rien boire ou manger. Un gros camion arrive, et charge une pleine remorquée de prisonniers ; lorsqu’ils sortent la plupart tiennent à peine debout. Le camion partira plein gaz pour les abandonner à une cinquantaine de km en plein désert ; combien mourrons ?

Nous avons été libéré, et sommes parti en nous disant que la vie était carrément injuste, car, nous deux étions nées du bon coté de la barrière. Je suis d’accord qu’il faille réguler le flot de migrants, mais se comporter humainement devrait être la base.

Cela se passait il y a 27 ans, alors imaginez aujourd’hui....

Georges Zeter/juin 2018

Vidéo de radio canada

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1109152/algerie-abandonne-migrants-sahara

Pour la petite histoire après bien des péripétie nous sommes arrivé à Ouagadougou en passant par Gao, Mobti, le pays dogon. Et ce jour là avait lieu les élections. Un nommé capitaine Traoré fit à ce qui ressemblait à un coup d’état ; il n’y avait plus aucune ligne aérienne desservant le pays, sauf l’Aeroflot soviétique... Nous allâmes donc, à Moscou en passant par tripoli, et quelques jours plus tard atterrissions à paris... Mais bon, tout cela est une autre histoire.



32 réactions


  • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 27 juin 2018 15:31

    Désolé Monsieur ZETER. Je n’essaie même pas de commenter votre article (que j’ai lu avec intérêt soit-dit en passant) mais il me vient une envie irrésistible de faire mon gros troll.


    C’EST LA PREMIERE FOIS QUE JE SUIS LE PREMIER A COMMENTER UN ARTICLE !

    Encore désolé...

    • George L. ZETER George L. ZETER 27 juin 2018 16:29

      @Christ Roi
      d’abord votre pseudo : « christ roi », en lisant votre message on est pas dans le domaine de la générosité du cœur (ya ka les renvoyer chez eux ces gueux) ; mais surtout ces pauvres gens ne sont pas des déportés mais bien des migrants, car, de eux même ils partent de leur pays afin penses t ils trouver un monde meilleur... en vous suivant il faudrait déporter ces « déportés »...mouais....


    • George L. ZETER George L. ZETER 27 juin 2018 17:19

      @George L. ZETER
      oops...afin pensent-ils


    • George L. ZETER George L. ZETER 27 juin 2018 22:29

      @Christ Roi
      ahah, okay, un doux dingue ! alléluia !


    • lejules lejules 28 juin 2018 09:13

      @Christ Roi

      bonjour a propos de ce que vous avez dit « Wanted Pedo me semble une association chelou qui accuse les gens du peuple (et évidemment particulièrement les hommes ) pour nous détourner des vrais prédateurs. Qui finance cette association ? Qui y a t il derrière ? J’ai ma petite idée »
      j’ai eut une prise de bec il y a plusieurs mois avec la personne de cette association ce qui fait qu’elle m’a imposé le silence en bloquant mon accès a son article. c’est pour cette raison que je m’adresse a vous par un moyen détourné. pouvez vous en dire plus sur cette asso qui effectivement me parait pas très clair.


  • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 27 juin 2018 15:33

    Pour m’excuser je mets un smiley


  • V_Parlier V_Parlier 27 juin 2018 17:40

    Cher auteur, vous devez avoir rêvé tout ça ! Moi on m’a toujours appris que seuls les français étaient de vilains racistes impitoyables et consanguins alors qu’au Maghreb ils sont bien plus sympas et ouverts. Vous devez avoir inventé tout ça, parole de mitterandollandosarkomacroniste !


  • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 27 juin 2018 18:13
    DES MAROCAINS DEMANDENT ASILE A L’ ALGERIE 
     
            Soyez les BIENVENUS frères Marocains.               
     
    Le morceau de pain d’1 personne peut être partagé entre 2 personnes et , de plus, notre hospitalité est légendaire et c’est CECI la véritable image de l’islam , image dévoyée par les islamophobes .
    Je me rappellerai éternellement des vagues de fugitifs Syriens que l’Algérie s’est faite l’honneur d’ accueillir. Il ne pouvait y avoir de foyers -SURTOUT durant les Ramadhan précédents- n’ayant pas hébergé ces familles qui ont fui les monstres qui utilisaient l’Islam pour perpétrer leurs crimes sur des gens qui ne demandaient qu’à vivre en paix sur leur propre terre.
    Et la propagande d’une certaine presse de la rive nord de la mer bleue, profite - encore et toujours - de la souffrance de ces pauvres gens pour lâcher son venin sur notre pays. Et, comme notre pays dérange , cette presse fait croire que les autorités ont carrément abandonné les subsahariens de retour chez eux.... en plein désert et ....par une chaleur des plus torride.
    Pour éviter d’être vulgaire, je vous laisse le soin de « choisir » le qualificatif qui conviendrait le mieux à ces scribouillards de service. 

    A l’heure où j’écris ces mots , un autre appel - sur Youtube- émane d’une autre Marocaine

  • Jean Roque Jean Roque 27 juin 2018 18:29

     
     
    ON BAISE LES PEUPLES PAR LEUR EMPATHIE (Kropotkine)
     
     
    « Déjà les sociétés de singes, les plus élevées dans l’échelle animale, nous offrent une pratique de la solidarité des plus frappantes [... et aussi les rats !]
    Le sens moral est en nous une faculté naturelle, tout comme le sens de l’odorat et le sens du toucher.[...]
    Quant à la Loi, à la piété [antiraciste] et à la Religion, qui elles aussi ont prêché ce principe de solidarité, nous savons qu’elles l’ont simplement escamoté pour en couvrir leur marchandise - leur prescription à l’avantage du conquérant, de l’exploiteur, [du Seigneur Mondialiste], et du prêtre [le prébendier négrier du Capital, payé par lui à coté de la journalope...] »

     
     
    Piotr Kropotkine - La morale anarchiste [modernisée]


  • S.B. S.B. 27 juin 2018 18:52

    Article très intéressant, merci.


  • zygzornifle zygzornifle 28 juin 2018 07:18

    ça y est , c’est encore de notre faute si l’armée algérienne se comporte de cette manière ? Faut culpabiliser une fois de plus le mougeon ....


    Haaaa, mais les ONG ne vont pas foutre leur merde la bas , trop peur de se retrouver a poil en plein désert. 


    • Eric F Eric F 30 juin 2018 10:24

      @zygzornifle

      Justement, l’article relate un renvoi de migrants dans des conditions bien plus drastiques que ce que l’on reproche à certains pays occidentaux.
      Le but de ces pratiques autoritaires était certainement de décourager l’établissement d’un canal de migration, un « message » adressé aux pays d’origine. C’est cette question de « message » de fermenté qui est actuellement en débat entre les pays européens : si un bateau passe, une noria s’instaure.

    • Dom66 Dom66 1er juillet 2018 14:25

      @zygzornifle

      +++

      Et dire que des connards on tués Kadhafi


    • zygzornifle zygzornifle 1er juillet 2018 17:16

      @Dom66


      C’est Sarkozy qui a fait tuer Kadhafi .....

  • gardiole 28 juin 2018 08:20
    Ce Youtubeur s’exprime à propos d’une récente affaire d’« abandon de migrants dans le désert ». Je résume : ces migrants sont arrivés à la frontière avec l’Algérie en passant par le désert et ont été renvoyés par le même chemin par les garde-frontière.
    Je n’ai pas d’autre information sur cette affaire.

  • karim 28 juin 2018 08:42

    Et il suffit enfin de rappeler les déclarations de Pascal Reyntjens, le chef de mission de l’Organisation internationale des migrants en Algérie qui, dans une déclaration à L’Expression (journal francophone algerien) a clairement déclaré « la migration est une question de souveraineté nationale. Tout Etat qui a des ressortissants tiers en situation irrégulière sur son territoire national a tout à fait le droit d’organiser le rapatriement de ces migrants. Et c’est ce qui se fait un peu partout à travers le monde d’ailleurs ».


    • George L. ZETER George L. ZETER 28 juin 2018 09:13

      @karim
      si vous avez bien lu je parles des conditions inhumaines où sont emprisonnés les migrants ; et tristement c’est un peu partout la même chose dans chaque pays... sinon, oui, les frontieres doivent etre controlées.


  • zygzornifle zygzornifle 28 juin 2018 09:00

    Une frontière sert a refouler les indésirables , autrement elle ne sert a rien ....


    • George L. ZETER George L. ZETER 28 juin 2018 09:13

      @zygzornifle
      si vous avez bien lu je parles des conditions inhumaines où sont emprisonnés les migrants ; et tristement c’est un peu partout la même chose dans chaque pays... sinon, oui, les frontieres doivent etre controlées.


    • zygzornifle zygzornifle 28 juin 2018 10:22

      @George L. ZETER


       s’il y a des migrants c’est de la faute de leur gouvernements respectifs , c’est a eux de renverser leurs dictatures et peut a l’UE de les aider , en 1789 les révolutionnaires ont bien mis a bas la royauté , ils n’ont pas été ailleurs en disant le roi est méchant , il nous affame etc ....

  • Ces gens n’ont pas été invités à entrer en Algérie et en Europe. Pour rentrer chez eux, c’est direction plein sud !


  • George L. ZETER George L. ZETER 28 juin 2018 11:20

    comme je le craignais, des réflexions au ras des pâquerettes...c’est à désespérer !!!! heureusement il y a quelques messages structurés ; meme si nous ne sommes pas d’accord !


  • Loatse Loatse 28 juin 2018 11:32
    y’a pas d’ambassade d’algérie au Mali ?

    Le Mali c’est pas le pays ou se trouve ces joyeux lurons de boko haram ?






  • zak5 zak5 28 juin 2018 13:21

    il est plus difficile de critiquer un pays qui n’a jamais eu la prétention d’être le pays des droits de l’homme, de le claironner sur les toits du monde.

    L’Algérie n’est pas un pays qui est en mesure d’ajouter des couches sur sa propre misère, un algérien n’acceptera pas de partager le gâteau sociale (qui n’est pas extensible) avec des étrangers. Si vous faites un sondage chez le algériens vous obtiendrez un score sans appel en faveur de cette mesure

    Les occidentaux sont ceux qui prétendent être les champions des droits de l’Homme, qu’ils n’essayent pas de transmettre ce vice radical au autres et qu’ils l’assument


    • Jonas 30 juin 2018 12:36

      @zak5


      Cela est vrai , l’Algérie comme tous les pays arabo-musulmans et musulmans non arabes ignorent et ne respectent pas les « droits de l’homme »  occidentaux dans leurs pays .En revanche les immigrés de ces pays en Occident les exhibent à tout bout de champ, pour obtenir des avantages et de la protection. 
      Pouvez-vous expliquer , pour quelles raisons les pays musulmans se sont dotés des " droits de l’homme musulmans au Caire en 1990 si c’est pour ne respecter ni ceux de l’Occident ni ceux adoptés par l’Organisation de la coopération islamique ? 

  • BA 29 juin 2018 17:02

    Pipeau !


    Le soi-disant « accord européen sur les migrants », c’est du pipeau !


    Rien n’est obligatoire !


    Rien n’est contraignant !


    Tout est basé sur le volontariat de chacun des 28 pays membres de l’Union Européenne !


    Lisez bien cet article :


    « Plateformes de débarquement » de migrants, « centres contrôlés », renforcement des frontières extérieures : voici les principaux points de l’accord trouvé vendredi au petit matin entre les dirigeants des pays de l’UE sur les migrations, après une nuit de tractations tendues.

    - « Plateformes de débarquement » :

    Les dirigeants des 28 appellent à « explorer rapidement » le « concept » encore flou de « plateformes régionales de débarquement » de migrants secourus en mer hors d’Europe, en coopération avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale des migrations (OIM), pour dissuader les traversées de la Méditerrannée.

    Aucun pays tiers ne s’est jusqu’à présent proposé pour héberger de tels lieux d’accueil des migrants secourus dans les eaux internationales, où il est question de distinguer les migrants irréguliers des demandeurs d’asile admissibles dans l’UE, "dans le respect du droit international".

    Le Maroc et l’Albanie ont déjà fait savoir qu’il n’accepteraient pas de tels centres. Et ces lieux suscitent encore beaucoup de doutes parmi les pays européens, sur les contours concrets des « plateformes » comme sur la compatibilité avec le droit international de ces débarquements hors d’Europe.

    - « Centres contrôlés » :

    Les migrants secourus dans les eaux européennes pourront être pris en charge dans des « centres contrôlés » sur le territoire de l’UE, prévoit le texte, d’où ils pourront être répartis dans l’Union quand ils sont éligibles à l’asile et renvoyés vers leur pays dans le cas contraire.

    Mais la création de ces lieux, qui seraient dotés de moyens européens, est laissée à la discrétion des Etats membres, et de la même manière le partage de l’accueil devra se faire « sur une base volontaire ».

    L’Italie, qui a salué cette proposition, n’a toutefois pas précisé pour autant si elle créerait de tels lieux sur son sol. Le texte parle de centres « contrôlés », et non « fermés » comme le proposait la France, sans que le sens de cette nuance ne soit encore clair.

    - « Mouvements secondaires » :

    Le compromis comprend un paragraphe pour la lutte contre les déplacements de migrants entre pays de l’UE sans attendre de décision sur leur cas dans leur pays d’arrivée, qualifiés de « mouvements secondaires ».

    "Les Etats membres devraient prendre toutes les mesures législatives et administratives internes nécessaires pour contrer de tels mouvements et coopérer étroitement entre eux à cette fin« , est-il écrit.

    Les  »mouvements secondaires" sont au coeur des tensions entre la chancelière allemande Angela Merkel et son principal allié de droite au gouvernement, la CSU, qui menace de refouler unilatéralement à la frontière sud de l’Allemagne des migrants déjà enregistrés ailleurs faute de solution européenne à ce problème.

    - Frontières extérieures :

    L’accord prévoit d’augmenter les moyens de l’Agence européenne de gardes-frontières, Frontex, en lui donnant plus de ressources financières (sans donner de chiffres) et un mandat plus large.

    Il prévoit aussi de renforcer le soutien aux garde-côtes libyens et appelle « tous les navires qui opèrent dans la Méditerranée » à "respecter les lois applicables et ne pas faire obstacle aux opérations des garde-côtes libyens". Un passage particulièrement apprécié par Malte et l’Italie.

    Les 28 ont convenu de débloquer la seconde tranche de 3 milliards d’euros du fonds pour aider les réfugiés en Turquie et d’alimenter le fonds de l’UE pour l’Afrique, afin de lutter contre les causes des migrations.

    - Règlement de Dublin :

    "Un consensus doit être trouvé sur le Règlement de Dublin pour qu’il soit réformé sur la base d’un équilibre entre responsabilité et solidarité", est-il écrit dans l’accord, qui ne donne toutefois pas de calendrier pour boucler cette réforme.

    Initialement, il était prévu que le sommet permette justement de trouver ce compromis, mais les divergences sont encore trop fortes sur les modifications à apporter à cette législation europénne, qui confie la responsabilité du traitement d’une demande d’asile aux pays de première entrée.

    La Commission propose de déroger à ce principe en période de crise, avec une répartition obligatoire des demandeurs d’asile depuis leur lieu d’arrivée. Mais des pays comme la Hongrie et la Pologne, soutenus par l’Autriche, s’y opposent frontalement.

    L’Italie demande de son côté un système permanent de répartition et l’abandon pur et simple du principe de la responsabilité du pays d’arrivée.


    https://www.romandie.com/news/ZOOM-Migrations-ce-que-contient-l-accord-conclu-entre-les-28/932059.rom


    • Eric F Eric F 30 juin 2018 10:46

      @BA

      "Les migrants secourus dans les eaux européennes«  Dans les cas récents, ils ont été embarqués sur des navires ONG au large des côtes africaines, et non pas dans les eaux européennes.

      Il n’appartient pas aux européens d’instaurer des centres dans des pays tiers sur d’autres continents ce qui serait du néocolonialisme, cela relève du HCR et de ces pays. S’il y a »secours d’urgence" en cas de risque de noyade, c’est sur les côtes d’embarquement que les personnes secourues sont à reconduire.

      La mystification de distinguer les demandeurs d’asile APRES que les personnes soient sur le continent européen est une totale imposture, tous vont évidemment arguer de ce droit, et les déboutés ne seront pas techniquement expulsables.
      Si on commence à construire des camps d’accueil ou de rétention, on a vu ce que ça a donné avec Sangatte ou encore avec les camps d’accueil de harkis, rapidement on parlera de camps de concentration, car il n’y a de toutes façons pas de débouchés d’intégration dans la situation actuelle de nos pays (pas comme dans les années 50).

  • Jonas 30 juin 2018 12:20

    L’Ignominie Algérienne. 

    Ce pays arabo-musulman , grand pourvoyeur de réfugiés ( Harraghas) un peu partout en Occident dont + ,de 2 millions en France et des centaines de milliers ailleurs, ne tolère pas des Africains sur sont sol. Il a expulsé dans un silence assourdissant de la « rue Arabe » + de 10 00 africains de son territoire . Dans les pays arabo-musulmans et musulmans non arabes la chasse aux noirs n’est pas du racisme, mais de la fraternité humaine.  Ahmed Ouyahia ,actuel Premier ministre de ce pays considère que les migrants subsahariens sont une source de drogue , de criminalité et de plusieurs autres féaux. Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel appuie son Premier ministre en déclarant que « les migrants subsahariens » sont une menace à la sécurité nationale. Rien que ça ! 
    Amnesty International et Human Rights Watch , avaient à maintes reprises , pointé du doigt « Des rafles d’Africains subsahariens se trouvant à Alger et aux bords de la ville , et l’expulsion de plusieurs milliers d’entre eux , sans leur donner la possibilité de contester cette mesure ». 
    D’autres Africains comme le rapporte « rfi.fr/Afrique » ont été expulsés sans que l’on sache où ils sont désormais. 

    C’est Kamel Daoud , qui résume en une seule phrase dans le « The New York Times » la position du régime algérien concernant les noirs. " NOIR EN ALGERIE ? IL VAUT MIEUX ËTRE MUSULMAN. 
    Des migrants subsahariens ont affirmé avoir été torturés et vendus comme esclaves en Algérie la plupart dans la ville de Tamanrasset , selon Reuters. 
    Même le Haut -Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme appelle l’Algérie Arabo-musulmane à cesser les expulsions collectives de migrants , notamment originaires d’Afrique subsahariens. Les masses Arabes ne sont pas informés et les régimes Arabes se taisent, puisqu’ils font la même chose. Toujours dans le silence de la presse subventionnée française et des droits de l’homme. 

    • George L. ZETER George L. ZETER 30 juin 2018 15:14

      @Jonas
      tout à fait d’accord avec votre messages, je n’ai pas mentionné cette « anecdote », mais lorsque je suis passé à la frontière sud algérienne j’ai vu un douanier qui a lancé par terre le passeport d’un malien en gueulant "je vais pas me salir les mains avec un passeport de nègre !


  • alinea alinea 1er juillet 2018 12:13

    Vous savez que l’Algérie dément ? Cela semble donc bien être un fake comme on les adore !


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