vendredi 8 juillet 2011 - par Paul Villach

Affaire DSK : « la chute » et « la descente aux Enfers » des médias traditionnels ?

« C’est la théorie qui décide de ce que nous sommes en mesure d’observer  », disait Einstein (1). Une théorie erronée trompe donc celui qui y croit, comme une carte inexacte égare le voyageur. C’est ce qui arrive aux journalistes avec leur mythologie de l’information à laquelle ils s’accrochent contre toute raison depuis l’École et l’Université, pour, croient-ils, assurer leur crédit alors qu’ elle le ruine.

Le déni insensé de Renaud Dély du Nouvel Observateur

Sur le point de sortir en miettes de l’affaire DSK, sous réserve que bénéficie à l’accusé le discrédit de l’accusatrice, jugée « untruthful  » - qui ne dit pas la vérité - par le procureur Vance lui-même, des médias officiels commencent à se défendre d’avoir une nouvelle fois failli. Renaud Dély du Nouvel Observateur nie que la plupart des journaux français aient repris aveuglément la thèse de l’Accusation sans même avoir entendu celle de la Défense.

Malheureusement, sa démonstration prouve le degré d’ignorance de la relation d’information qui sévit parmi ceux-là mêmes dont la profession est pourtant de diffuser des informations. « (…) Hormis, écrit-il, quelques couvertures violemment accusatrices - "La honte", osa "le Figaro Magazine" -, la plupart des journaux français se sont contentés de titres certes accrocheurs, que la violence de l'événement justifiait, mais pour la plupart purement descriptifs, sans se prononcer ni sur la véracité de faits, qui demeuraient largement inconnus, ni sur la culpabilité de l'accusé. D'où quelques unes factuelles comme "Descente aux enfers" ("le Nouvel Observateur" ), "La chute" ("le Point"), "DSK KO." ("Libération")   » (2)

La chimère d’une information sans opinion

Un des dogmes absurdes de la mythologie de l’information, chère aux médias, tient en ces quelques lignes. C’est la prétention à distinguer « le fait   » du « commentaire  », et la poursuite de la chimère d’une information sans opinion, alors que l’expérience prouve que cette distinction est rigoureusement impossible. Jamais, en effet, on n’accède à « un fait   » mais seulement à « la représentation d’un fait plus ou moins fidèle   » qui est toujours assortie d’une opinion plus ou moins discrète, ne serait-ce que du jugement implicite qui conduit l’émetteur à la juger digne d’être diffusée ou au contraire d’être gardée secrète en application du principe fondamental de la relation d’information  : nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire. 

Des titres partisans

Il importe, pour s’en convaincre, d’observer les titres que R. Dély ose qualifier de « descriptifs  » et « (qui ne se prononcent, selon lui,) ni sur la véracité de faits, (…) ni sur la culpabilité de l'accusé   », ou encore ces « unes factuelles   », les unes et les autres étant exempts de toute pollution d’ opinion : « Descente aux enfers », « La chute   » et « DSK KO ». Le contraste étant le procédé de perception par excellence, il suffit d’opposer ces titres à d’autres pour percevoir l’opinion qu’ils expriment.

1- La condamnation prématurée du Figaro Magazine

Le premier est celui du Figaro magazine, « La Honte   ». Là, aucun doute n’est possible, R. Dély le qualifie de « violemment accusateur   ». Il a raison ! Le Figaro Magazine condamne bien DSK puisque « la honte   » dont il parle est le sentiment inspiré par une conduite condamnable divulguée. Or, l’enquête ne fait que commencer, seule l’Accusation a parlé, nul n’a entendu la version de la Défense, aucun tribunal ne s’est prononcé sur le fond de l’affaire. Comment savoir si une conduite condamnable peut être déjà imputée à DSK ? N’empêche ! Le magazine a déjà tranché : le sentiment qu’inspire l’accusation portée contre DSK, c’est « la honte   », sans même savoir si elle est justifiée !

2- La condamnation des trois autres hebdomadaires par métonymies

Les trois autres titres cités par R. Dely sont-ils si différents ? « Descente aux enfers   », « La chute » et « DSK KO   » ont en commun d’être des métonymies qui montrent les effets à la place de la cause qui les provoque. Mais ces effets à des degrés divers apparaissent comme des échecs, voire des punitions pour une conduite supposée négative, sinon condamnable. Ces titres sont bien des jugements, d’autant qu’ils sont éclairés par les rapprochements que suscitent les intericonicités soulevées  :

- l’ambiguïté du mot « Enfers   », qui désigne dans l’antiquité grecque et romaine le séjour des morts avec Champs Élysées pour les Bons et le Tartare pour les Méchants, est oblitérée par le sens chrétien du mot « Enfer  », le séjour réservé aux condamnés.

- De même, « la Chute   » rappelle l’expression biblique stigmatisant, selon le récit de la Genèse, la désobéissance à Dieu du premier couple de la création, Adam et Ève, qui leur vaut le bannissement du Paradis terrestre comme châtiment.

- Quant au « KO  » réservé par Libération à DSK, l’ambiguïté de sa cause n’exclut pas une faute de sa part pour en être arrivé là. 

3- Une confirmation de cette condamnation par opposition au seul titre approprié

La prise de parti de ces hebdomadaires en faveur de la condamnation de DSK saute encore plus aux yeux si on oppose ces trois titres à celui qui paraissait, ces jours-là, et le demeure encore aujourd’hui, le plus approprié. On l’a choisi soi-même pour son livre : « L'affaire DSK, deux hypothèses pour une énigme  ».

Qu’on ne se méprenne pas ! On ne prétend pas davantage s’abstenir de juger puisque c’est impossible ! On émet au contraire une opinion qui n’est pas une adhésion à la condamnation de DSK jugée prématurée, mais une suspension de jugement dans l’attente d’indices décisifs, selon la règle du doute méthodique de Descartes. Car cette affaire est une énigme que deux hypothèses contraires peuvent résoudre dans un sens ou dans l’autre : la culpabilité de DSK ou son innocence en cas de machination. On en fait la démonstration dans le livre.

On mesure donc comme devant cette représentation de l’affaire, les titres des « unes » des trois hebdomadaires, qualifiés ingénument de « descriptifs  » et de « factuels  » par le journaliste du Nouvel Observateur, émettent ouvertement des jugements de condamnation prématurés.

 

La croyance en la distinction du « fait   » et du « commentaire  » conduit R Dely et ses confrères à nier la réalité : car, qu’ils le veuillent ou non, toute « représentation d’un fait   » est un jugement. Son expression est seulement plus ou moins ouvertement affirmée : Le Figaro Magazine par exemple cloue franchement au pilori DSK, comme les femmes de ménage ameutées devant le palais de justice de New-York, le 6 juin 2011, pour le conspuer aux cris de « Shame on you !   » - Honte à vous ! Mais les trois autres condamnent aussi DSK, même s’ils le font plus discrètement. Est-ce plus perceptible si, leur appliquant le même traitement, on parle de « la chute » et de « la descente aux Enfers  » des médias traditionnels dans l'affaire DSK ? Aucun d’eux, en tout cas, n’a songé à tenir la balance égale entre l’Accusation et la Défense, ce qui est encore un jugement, mais plus prudent parce qu’on ne connaissait que la version de la première et que la seconde n’avait toujours pas parlé, selon l’usage de la procédure accusatoire américaine. Cette ignorance de la relation d’information par les journalistes eux-mêmes est sidérante : elle ne peut que les exposer à rééditer les mêmes erreurs « factuelles  » à l’avenir et à accroître un peu plus leur discrédit. Paul Villach

(1) Cité par Paul Watzlawick in « La réalité de la réalité  », Éditions Le Seuil, 1978.

(2) Renaud Dély, « DSK : les médias en ont-ils trop fait ? - A peine le "New York Times" avait-il annoncé que les charges contre DSK étaient "sur le point de s'effondrer" que la cohorte de ceux qui accusent les médias de tous les maux s'est remise en marche sur le Net. Un mauvais procès ?  », Nouvel.Obs.com, 06.07.2011.



19 réactions


  • Francis, agnotologue JL 8 juillet 2011 10:15

    « toute « représentation d’un fait   » est un jugement. » (PV)

    Je ne le crois pas. Je dirais que toute « représentation d’un fait   » est, soit une manière de voir soit une manière de donner à voir. 

    Dans le premier cas, elle est conforme au principe que toute compréhension est en adéquation avec nos intentions.

    Dans le second cas, elle est conforme au principe rabaché par PV que « nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire. » avec la précision que, ici, information désigne une manière de donner à voir.


    • Paul Villach Paul Villach 8 juillet 2011 10:36

      @ JL

      Rigolo ! Voilà une représentation de votre ignorance et c’est un jugement ! Paul Villach


    • Francis, agnotologue JL 8 juillet 2011 10:48

      Les lecteurs jugeront de celui qui est le plus ignorant de nous deux. Pour ma part, je ne passe pas mon temps à rabacher ici les mêmes choses. Je dirai plutôt : LA même chose !


    • Francis, agnotologue JL 8 juillet 2011 11:04

      Il y a deux manières de raisonner :

      - par étayage quand on a raison et qu’on est intelligent.

      - Par clivages quand on a tort et qu’on ne veut pas l’admettre.

      Connaissez-vous la BD : « Le chat du rabbin » ? Selon moi, l’un des meilleurs passage c’est le moment où, le chat, pris la patte dans le sac et les plumes aux babines nie avec applomb avoir mangé le perroquet.

      Retors ou irresponsable ? Je crois que ce qui nous rend le chat sympathique, c’est son irresponsabilité innocente (un oxymore ?). On n’en dira pas autant des gens retors.

      A bon entendeur.


    • Francis, agnotologue JL 8 juillet 2011 11:36

      Puisque personne ne réagit, amusons nous.

      Villach écrit au sujet de mon commentaire, je cite : « Rigolo ! Voilà une représentation de votre ignorance et c’est un jugement ! »

      Mon commentaire serait la représentation de quelque chose ? Et ce qqchose selon villach, serait mon « ignorance » ? Si le fait de nommer ici ce qqchose est bien un jugement, en revanche, ce jugement est idiot parce qu’évidemment infondé : on ne peut juger des connaissances d’une personne en l’absence d’information sur lesdites connaissances.

      Mais si l’on suit à la lettre la définition de villach, c’est mon commentaire qui lui-même serait un jugement sur mon ignorance ! On le voit : le « maître » s’est magistralement mélangé les pinceaux !

       smiley


  • docdory docdory 8 juillet 2011 13:59

    Cher Paul Villach

    On finit par se demander s’il ne faudrait pas faire dépendre d’une façon ou d’une autre les écoles de journalistes de la faculté des sciences . Cela aurait un double avantage :
    - Cela éviterait aux journalistes de proférer un tombereau ahurissant d’inepties dès qu’un fait d’actualité concerne un problème scientifique,
    - Cela permettrait aux apprentis journalistes d’apprendre à penser avec un raisonnement et une rigueur scientifique, et d’aborder les problèmes épistémologiques spécifiques à leur profession.
    L’étude des rudiments de la théorie de la relativité et de la mécanique quantique leur permettrait de comprendre les influences possibles du référentiel de l’observateur et du fait même d’observer sur ce qui est observé, c’est à dire sur ce que l’on appelle communément « les faits » !

    • Paul Villach Paul Villach 8 juillet 2011 14:38

      @ Cher docdory

      Oui, l’enseignement de l’information aujourd’hui se réduit au catéchisme de la mythologie de l’information que les journalistes se sont inventés pour asseoir leur magistère.

      Comme tout catéchisme, il comprend des dogmes absurdes. Mais ils y croient dur comme fer, ou du moins font semblant d’y croire. Car ils se rendent bien compte que ces dogmes contredisent l’expérience quotidienne.

      Seulement, dans les Écoles et les Universités des fromages sont tenus par des Vadius et Trissotins qui n’ont pas envie de déloger ! Paul Villach


  • BA 8 juillet 2011 16:08
    DSK aurait invité des employées du Sofitel dans sa chambre.

    Deux employées de l’hôtel Sofitel de Manhattan ont affirmé à la police avoir été invitées, séparément, par Dominique Strauss-Kahn à venir dans sa suite, ce qu’elles ont refusé de faire, la nuit précédant son arrestation, rapporte vendredi le New York Times. 

    Le journal ajoute qu’outre ces deux employées, une caméra vidéo a filmé cette même nuit l’ancien patron du FMI « monter dans un ascenseur vers 1h20 avec une femme qui ne travaillait pas à l’hôtel ». 

    Cette personne a pu être identifiée, mais « elle a refusé de répondre aux questions des enquêteurs » sur le but de sa visite, poursuit le New York Times, citant une source policière sous le couvert de l’anonymat.


  • frédéric lyon 8 juillet 2011 16:25

    Elles étaient un peu gonflées les deux pécores, une invitation dans la chambre de DSK, ça ne se refuse pas.


    Il s’est vengé sur la femme de chambre, la pauvre, elle était bien obligé d’y aller puisqu’elle devait faire le ménage.

  •  C BARRATIER C BARRATIER 8 juillet 2011 19:40

    Article intéressant, mais il n’y a jamais de bonne information autre que celle qu’on cherche et trouve soi même sur de tels sujets dans lesquels on fait semblant de croire que la morale est la fidélité, que l’héritage religieux est à respecter, que parce qu’une femme dit avoir été violée, c’est plus vrai si elle est pauvre que riche, et encore plus vrai si elle est musulmane ou noire ou les deux . Où on fait semblant de croire que dans toutes les suites, il n’y a pas de visites de call girls, ce qui ne pose aucun problème dans les pays où c’est légal.
    Je n’ai aucune confiance dans aucun média, mais en refléchissant après avoir lu de manière éclectique je pense qu’on arrive à se faire une idée. Je ne critique pas les médias, ce sont des commerçants qui vendent ce qui se vend, comme les autres.

    Ce que je déteste, ce sont les tentatives de manipulations politiques masquées, mais ça se voit et ça ne marche plus.
    « Manipulations de l’opinion publique, échec et tournant »

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=126

    Agoravox est pour le moment un lieu d’exercice pratique de la lecture de l’info que je préfère au point de ne plus renouveler mes abonnements.


  • Jélène Jélène 8 juillet 2011 22:15

    DSK : Une affaire criminelle commentée par les amis du suspect

    C’est une première en France. Jamais un fait divers criminel n’avait été relaté par des proches de la personne incriminée.

    Journalistes, intellectuels, politiques… Tous ont donné leur point de vue sur l’affaire DSK époux de Mme Anne Sinclair, ex journaliste vedette à TF1.

    Quelque soit le dénouement de l’affaire, il est regrettable mais néanmoins logique que les faiseurs d’opinions n’aient pas soulevé cette étrangeté : L’information faisant état de l’arrestation d’un homme accusé de viol relaté par les proches du suspect.

    Parmi eux, pour ne prendre qu’un exemple, Claude Askolovitch, amitié révélée dans l’ouvrage « DSK. Les secrets d’un présidentiable » édité chez (Plon). L’éditorialiste d’Europe 1, par ailleurs présent lors du diner télévisé au cours du quel tristane Banon a fait part de son agression présumée n’a jamais publiquement fait part de cette relation d’amitié.

    http://www.youtube.com/watch?v=fDHaIqiugEM

    Bien entendu, il est normal que cet homme politique, marié à une journaliste soit ami avec nombre de confrères de sa femme. Mais imaginez une seule seconde une affaire Dutroux commentée par les proches du criminel. Je ne compare bien sûr pas  les 2 affaires, je mets en lumière un aspect hallucinant et censuré de ce fait d’actualité.

    Cela explique aussi pourquoi Tristane Banon, jeune journaliste ne possédant pas le même carnet d’adresse, est sans cesse décridibilisée dans la presse. Prenons comme dernier exemple ce papier publié aujourd’hui sur le site du nouvelobs : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/169882 ;dsk-tristane-banon-les-elements-qui-fragilisent-sa-plainte.html

    Une question se pose : quelle conséquence cet élément indiscutable aura sur la suite de l’affaire DSK ? Permettra t-il un retour sur le devant de la scène politique. Un sondage sur la théorie du complot aurait il été demandé pour un présumé violeur non ami de journalistes ? Cette thèse a t-elle été relayée pour d’autres faits divers de ce type ?

    L’influence des médias est dans cette affaire considérable. La presse, compte tenu de ses liens avec l’auteur présumé du crime ne peut pas être impartiale. L’opinion française, quelque soit l’issue du procés aura été et sera baffouée.

     Jélène Esnois


  • fn2009 9 juillet 2011 00:37

    dsk voulait faire partouze !

    Deux employées de l’hôtel Sofitel de Manhattan ont affirmé à la police avoir été invitées par Dominique Strauss-Kahn, à le rejoindre dans sa suite la nuit précédant son arrestation, rapporte le New York Times. Toujours selon le quotidien américain, ces deux employées ont aussi déclaré avoir décliné ces invitations.


  • fn2009 9 juillet 2011 01:26


    Dominique était avec une fille de l’âge de sa fille la veille Ensuite il essaie de niquer deux employées, et il fini sur Nafissatou. Strauss Kahn et sa sainte le soutient. Strauss Kahn et son lobby voudrait nous et nous faire croire qu’une prostituée professionnelle aurait craché dans toute la chambre et aurait sali sa blouse, après une fellation consenti et sans préservatif avec un vieux de 62 ans..


    • R-sistons R-sistons 9 juillet 2011 06:17

      Pauvre femme de ménage ! Parce qu’elle aurait menti pour rentrer aux USA, entre autres, tout ce qu’elle a sans doute subi avec DSK ne compte plus ; Quel encouragement à choisir de « bonnes » victimes pour les violer ! C’est horrible, comme le lynchage par les médias et par les socialistes. Justice de classe. Répugnant ! Quant aux zamis socialistes, ils sont répugnants aussi.

      J’ai juste entendu Montebourg se démarquer.

      Les nantis vont continuer de plus belle à se croire TOUT permis !

      cordialement eva


  • fred74 fred74 9 juillet 2011 05:03

    Bonjour,

    Dans toute cette affaire, ce qui est proprement hallucinant, est le retournement des médias,
    pour sauver le soldat DSK.
    Nous ne savons rien de ce qui a pu se produire dans cette suite . Ce qui, en revanche est un fait établie, c’est qu’il y a plainte.
    Est-elle justifier ? peut être .
    Nous, la plêbe , sommes pris pour des couillons, les informations délivrées sont tronqués, déformés, pas moyens de savoir ce qui c’est vraiment déroulé. Et puis au font , que peut on y faire ?
    Et pour ma part, je m’en fiche. Si vraiment , ce Mr a faillis , qu’il paye, mais en écoutant les médias francais on a le sentiment qu’ils cherchent a le réhabilité avant l’heure.
    Car ces mêmes médias , en sommes, ne savent rien n’ont plus, et comment le pourraient-ils
    eux mêmes n’étaient pas présent dans cette suite, D’où cette franche manipulation de cette même masse médias pour minimiser les faits et orienter nos doutes.
    Bon, ce Mr a un soucis avec sa sexualité, ça, ça le regarde, enfin si Mme ne trouve rien à redire, ma foi c’est leur problème.
    Là, ou cela risque de déborder sur le domaine public, est le viol....
    Mais là encore, trop de manipulation des masse médias, pas d’objectivité, sur BFM, comme sur d’autre chaines, les faits sont truqués, on nous abreuves d’information non vérifier, pour mettre le doute sur son éventuel innocence, ou culpabilité.
    Il est vrais que le doute peu profiter à l’accuser quand a une éventuel machination.
    Il est tombé dedans les deux pieds joint. Peut être pas assé malin sur ce coup..
    Faut il encore le prouver....
    Le FMI devait changer de visage, lui ne faisait pas l’affaire de certains, Une pro américaine, Lagarde tombée à pic....Voilà l’affaire entendu. .
    Dommage pour le soldat DSK, car maintenant si la machine est proprement huilée, un peu a L’image de JFK, et bien d’autre, il lui sera pratiquement impossible de se blanchir totalement.
     


  • catken catken 9 juillet 2011 07:17

    Certes les médias ont une lourde responsabilité dans l’ambiance actuelle, toutefois les lecteurs ne sont pas en reste, lorsque lors de l’arrestation de DSK, on décrit la plaignante comme une bonne musulmane, une fille sans reproche, que le faits qui sont reprochés à l’encontre de DSK, sont des accusassions plus que crédibles, que ses employeurs la décrive, comme une employé modèle, alors j’aimerai vraiment comprendre, comment en 3 semaines seulement, cette même personne devienne, une prostitué notoire, qu’elle faisait du racolage sur les lieux de son travail, qui plus est, un hôtel recevant des personnalité prestigieuses, que son compagnon n’est ni plus, ni moins qu’un dealer de drogue, de plus en prison, que son témoignage ne deviendraient plus crédible devant un tribunal ? J’aimerai comprendre comment peut on démolir la vie d’un couple, sans vérifié les dires de chacun ? Et comment, à la veille de se sortir de cette affaire, un autre se monte en France ? Qu’on arrête d’attribuer, les actions d’un jeune voyou, à Monsieur DSK, qui a au passage donner sa vie, pour le bien être d’un plus grand nombre, qu’on arrête de nous faire croire qu’un grand-père est capable de mettre au sol une jeune femme, dans la force de l’âge, au sol et ensuite de lui courir après, Je pense que pour ce coup, les médias manquent de discernement, qu’on arrête de prendre les lecteurs pour des idiots, incapable de réfléchir, comment un homme qui est millionnaire, se rabaisserait il à violer une femme de chambre, quand il lui suffit de claquer des doigts, pour avoir dans l’heure qui suit, une magnifique professionnelle dans son lit ? une femme en tenue de femme de chambre, qui serait capable de jouer le rôle de l’employé qui refuse ses avances ? Enfin faut qu’on arrête un peu tout ce mélodrame et qu’on nous dise la vérité ou que l’on se taise. 


    Même si je devine les motivations de certains à monter une telle affaire, sans preuves il est inutile de continuer à alimenter la polémique, je pense que dans l’instant, il est indispensable de faire bloque autour d’un Français, sali, accusé sans fondements, blessé, meurtri dans sa chaire et son âme, pris en otage non pas par un groupe terroriste, mais plutôt par des gens malintentionnés, pour le défendre, montrer au monde que nous ne laisseront pas l’un des nôtre, se faire malmené, sans montrer, ne serait ce que de la solidarité, montrer que la France est un peuple fier de sa culture, mais aussi de ce qu’elle représente.

    Comment nos médias ont ils pu salir, la personne qui aurait pu devenir notre future président ? sans preuves, comment n’ont ils pu montrer de la solidarité dans un moment aussi pénible pour toute la France ? comment n’ont ils pas pu soutenir une ancienne collègue à eux, alors qu’elle présentait il y a encore peu de temps l’une des émissions les plus prestigieuse de la 1ère chaîne ?

    Voici toutes ces questions que se poseront un jour le peuple Français, voici, ce qui dégoûtera encore un peu plus, le citoyen, de la politique et de ses magouilles. 

    Pour ma part, lorsque les médias, surnommé le quatrième pouvoir, ne se donne pas les moyens de ses ambitions, ne met pas son savoir et sa réputation à défendre la France, à tout faire pour que notre pays, garde une politique stable, mais aussi une société informé dignement, sans prendre le peuple en otage de leur propagande, alors on ne devrait plus l’écouter ni la lire.

    Voici donc mon intervention sur cette article, sans pour autant véhiculer un sentiment de haine, mais plutôt motivé par un devoir d’information, de réflexion et d’indépendance du lecteur.

  • fred74 fred74 10 juillet 2011 03:03

    CATKEN

    Comme vous y allez en besogne, Notre Futur Président.... ???.Avec toute ces casseroles, mon dieux
    je comprend maintenant pourquoi notre pays tombe en décrépitude.
    Loin de moi l’idée de le condamner arbitrairement, mais de là à lui adjuger sous prétexte qu’il est Francais et d’en être fier....ça non...Moi, DSK représente le contraire de ce qu’il se prétend être. Il est l’Hypocrisie à son apogée. Un socialiste, lui, qui peu encore le croire !!!
    Il se fou de notre pays comme de sa première culotte, au même titre que l’autre gazelle Lagarde.
    Sarko et toute la clique de bras cassés droite comme gauche.
    Rien qu’à voir l’état de la France aujourd’hui, combien de temps pour nous en remettre...


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 11 juillet 2011 19:27

    Article bienvenu qui pointe très efficacement le problème récurrent de cette prétention à l’objectivité de nos journalistes franco-français.

    Dans l’idée d’abonder dans le sens de l’auteur, j’aimerais apporter une nuance concernant la notion de « fait » :
     « Jamais, en effet, on n’accède à « un fait  » mais seulement à « la représentation d’un fait plus ou moins fidèle  »

    Cette affirmation me paraîtrait tout à fait légitime mais je crois qu’elle serait plus exacte encore si la notion de »fait« était remplacée par celle de »réalité« .

    On pourrait les croire identiques et elles le sont dans l’usage toutefois, le »fait« est beaucoup moins naïf que la »réalité« que nous recherchons tous mais qui constamment nous échappe.

    Le »fait« , lui ne nous échappe pas, pour la bonne raison que, comme son nom l’indique, il est »fait« , il est »fabriqué« car il est ce à quoi nous décidons de nous arrêter.
    Nous cherchons le fait et nous nous y arrêtons parce que nous savons qu’il »fait« consensus et que, dès lors, de par l’unanimité qu’il amène, il nous donne le sentiment d’accéder à une représentation de la réalité plus ou moins fidèle.

    C’est ainsi que nous construisons la »réalité«  : par l’accumulation de faits dont ne nous voyons pas que c’est nous qui les faisons. La réalité est une construction et les journalistes feraient bien de faire non de la science (les chercheurs sont généralement d’un »réalisme désarmant« ) mais de l’épistémologie, cette science qui étudie les processus de construction de la connaissance.

    Sans forcément en faire des »constructivisites« , cela les amènerait au moins à dépasser leur insondable naïveté pour entretenir un doute raisonnable et éviter les jugements hâtifs et catégoriques dont ils font preuves, surtout à l’encontre de ceux qui ne construisent pas la réalité comme ils le font (songeons au traitement reçu par les théoriciens du complot de la France d’en bas).

    Pour conclure, j’en envie de citer le philosophe Giambattista Vico qui, il y a trois siècles environ, avait affirmé avec beaucoup de perspicacité »verum ipsum factum« , à savoir : »la vérité est cela même qui est fait".


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