mercredi 12 mars - par Jean-Luc ROBERT

Alexandra Brazvainville hermaphrodite intersexe critique le mouvement LGBTQIA+

L'histoire de cette femme est souvent invoquée à tort par le mouvement LGBTQIA+, afin de justifier l’idée que le genre peut être dissocié du sexe biologique.

 

***Le cas d’Alexandra Brazinville : une exception qui ne fait pas la règle...

Alexandra Brazinville est née avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas strictement aux définitions traditionnelles de masculin et féminin. Ces cas, bien que rares, existent et sont reconnus sous le terme d’intersexuation. Le mouvement LGBTQIA+, en particulier la branche qui défend les droits des personnes intersexes (représentée par le "I" dans l’acronyme), utilise souvent ces exemples pour affirmer que la nature elle-même ne fait pas toujours un choix clair entre les sexes. Ainsi, ils en déduisent que le genre, en tant que construction sociale, peut être entièrement dissocié du sexe biologique. Cependant, cette argumentation est problématique. Les cas d’intersexuation, bien que réels, représentent une infime minorité de la population (environ 0,02 % selon les estimations). Ils ne remettent pas en cause la réalité binaire du sexe biologique pour l’immense majorité des êtres humains. Utiliser ces exceptions pour justifier une déconstruction généralisée du lien entre genre et sexe est une extrapolation abusive.

Pourtant, comme le souligne Dora Moutot, autrice et critique des dérives idéologiques contemporaines, le genre est intrinsèquement lié au sexe biologique. Ce lien n’est pas une construction sociale, mais une réalité biologique qui s’impose à nous, que nous le voulions ou non. En effet, le sexe biologique détermine des caractéristiques physiques, hormonales et reproductives qui influencent profondément notre identité et notre place dans la société. Nier cette réalité au nom d’une vision postmoderne du genre revient à nier la science elle-même. Les cas d’intersexuation, bien qu’ils méritent compassion et compréhension, ne peuvent servir de base à une redéfinition générale des concepts de genre et de sexe. En suggérant que le genre est une pure construction sociale, cette idéologie nie l’importance des différences biologiques entre les hommes et les femmes, différences qui ont des implications concrètes dans la vie quotidienne, la santé, et les relations sociales.

Ensuite, cette dissociation ouvre la porte à des revendications de plus en plus radicales, comme la remise en cause des espaces non mixtes (toilettes, vestiaires, prisons) ou la promotion de traitements hormonaux et chirurgicaux pour les mineurs souhaitant transitionner. Ces pratiques, souvent présentées comme progressistes, soulèvent des questions éthiques et sanitaires majeures, notamment en ce qui concerne le consentement éclairé et les conséquences à long terme sur la santé physique et mentale.

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7 réactions


  • sylvain sylvain 12 mars 20:31

    Les LGBT nient l’existence des determinants biologiques, ou en tout cas les tiennent pour quantite negligeable. Vous faites la meme chose avec le genre, en en faisant un invariant des caracteristiques biologiques.

    Il n’est pourtant pas difficile de constater que dans la longue histoire de l’humanite et de ses societes, les genres lies au feminin et masculins ont pourtant largement varies. Il est vrai par contre qu’ils ont toujours existe, dans les societs matriarcales par exemple, le genre est tres present


  • ETTORE ETTORE 13 mars 12:13

    Bah, dans le temps, ces « particularismes » passaient ( exhibées) dans les fêtes foraines, sous intitulé de « femme à barbe » !

    Curiosités, qui étaient payantes, bien que rasoir.

    Aujourd’hui, l’écran plat, leur donne la primeur, sans que l’on sache vraiment, si leur condition physique à plus d’intérêt que leur état d’être.

    Puisque devenus des ambassadeurs intermédiaires, et parfois involontaires, d’une certaine « castre », uniquement à la recherche du plaisir , « sans femme  » mais avec barbe !


    • LeMerou 14 mars 05:52

      @ETTORE

      « Aujourd’hui, l’écran plat, leur donne la primeur, sans que l’on sache vraiment, si leur condition physique à plus d’intérêt que leur état d’être. »

      Je suis assez d’accord ! Ah ces fameux « réseaux sociaux »..... permettant de passer d’une existence insignifiante à la « célébrité ».


  • Garibaldi2 13 mars 22:34

    C’est fou cette propension qu’ont certains à s’occuper du cul des autres et comment ils vivent leur sexualité !


  • GoldoBlack 16 mars 11:15

    On trouve un contre-exemple et ça suffit à régler la problématique.

    Mais que tu es faible intellectuellement, mon pauvre.


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