Alexandra Brazvainville hermaphrodite intersexe critique le mouvement LGBTQIA+
L'histoire de cette femme est souvent invoquée à tort par le mouvement LGBTQIA+, afin de justifier l’idée que le genre peut être dissocié du sexe biologique.
***Le cas d’Alexandra Brazinville : une exception qui ne fait pas la règle...
Alexandra Brazinville est née avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas strictement aux définitions traditionnelles de masculin et féminin. Ces cas, bien que rares, existent et sont reconnus sous le terme d’intersexuation. Le mouvement LGBTQIA+, en particulier la branche qui défend les droits des personnes intersexes (représentée par le "I" dans l’acronyme), utilise souvent ces exemples pour affirmer que la nature elle-même ne fait pas toujours un choix clair entre les sexes. Ainsi, ils en déduisent que le genre, en tant que construction sociale, peut être entièrement dissocié du sexe biologique. Cependant, cette argumentation est problématique. Les cas d’intersexuation, bien que réels, représentent une infime minorité de la population (environ 0,02 % selon les estimations). Ils ne remettent pas en cause la réalité binaire du sexe biologique pour l’immense majorité des êtres humains. Utiliser ces exceptions pour justifier une déconstruction généralisée du lien entre genre et sexe est une extrapolation abusive.
Pourtant, comme le souligne Dora Moutot, autrice et critique des dérives idéologiques contemporaines, le genre est intrinsèquement lié au sexe biologique. Ce lien n’est pas une construction sociale, mais une réalité biologique qui s’impose à nous, que nous le voulions ou non. En effet, le sexe biologique détermine des caractéristiques physiques, hormonales et reproductives qui influencent profondément notre identité et notre place dans la société. Nier cette réalité au nom d’une vision postmoderne du genre revient à nier la science elle-même. Les cas d’intersexuation, bien qu’ils méritent compassion et compréhension, ne peuvent servir de base à une redéfinition générale des concepts de genre et de sexe. En suggérant que le genre est une pure construction sociale, cette idéologie nie l’importance des différences biologiques entre les hommes et les femmes, différences qui ont des implications concrètes dans la vie quotidienne, la santé, et les relations sociales.
Ensuite, cette dissociation ouvre la porte à des revendications de plus en plus radicales, comme la remise en cause des espaces non mixtes (toilettes, vestiaires, prisons) ou la promotion de traitements hormonaux et chirurgicaux pour les mineurs souhaitant transitionner. Ces pratiques, souvent présentées comme progressistes, soulèvent des questions éthiques et sanitaires majeures, notamment en ce qui concerne le consentement éclairé et les conséquences à long terme sur la santé physique et mentale.