vendredi 25 mai 2018 - par Serge ULESKI

Alternative européenne : Italie 1 - France 0 ?

 

       Luigi Di Maio et Matteo Salvini : la défaite de Bruxelles.
 

Les chefs de file du Mouvement 5 étoiles (M5S) et de la Ligue ont conclu un accord de gouvernement le 17 mai dernier.

Le nom de Giuseppe Conte pour diriger le gouvernement a été proposé au président de la République le lundi 21 mai.

Au programme : frein à l'immigration ; fin des restrictions budgétaires au profit d'une relance interne ; réforme fiscale ; revenu de citoyenneté mais... pas de sortie de l'Euro : "Revenir à la situation des origines dans laquelle les États européens étaient mus par une intention sincère de paix, de fraternité, de coopération et de solidarité".

 

                                   _________________

 

 Pendant ce temps-là... ici, en France...

 

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Aude Lancelin reçoit Elsa FaucillonEric CoquerelGérard Filoche (1)Gaël Quirante et Alexandre Devecchio ; sujet du débat : la politique de classe du gouvernement, le rôle de la gauche et le réveil de la lutte. 


 

                Vidéo ICI

 

          

          Convergence des luttes et luttes des classes...

Certes, classes il y a ! Conscience de classe, c'est moins sûr. Convergence des classes ? Pour en douter, il suffit de se reporter à l'analyse sociologique des résultats des élections de ces vingt dernières années. 

Les classes populaires lors des consultations électorales présentent les caractéristiques suivantes : abstention massive (1er parti de France) ; vote FN majoritaire ; une petite minorité composée de militants très politisés ; et puis, last but not least : une conscience identitaire purement religieuse qui exclut tout engagement politique a-religieux ou laïc.

            

         Convergence des luttes et luttes des classes...

Les classes moyennes : stabilité (ceux dont l’avenir n’est pas menaçant à moyen terme – 10 ans ; ceux concernés par une réelle menace de déclassement-relégation ; et ceux qui peuvent encore compter (ils ont les bons diplômes, une expérience, des acquis professionnels de valeur) sur quelques promesses de promotion et d’ascension sociale.

 

           Convergence des luttes et luttes des classes...  

Après l’urbanité, place à la ruralité aux classes non définies : prospérité des gros exploitants agricoles ( céréaliers) ; endettement et pauvreté des petits ; isolement des autres ; absence de culture politique ; colère non canalisable ; re-vote FN et abstention.

 

          Convergence des luttes et luttes des classes... avez-vous dit !  

On peut légitimement s'interroger à propos de ceux que Aude Ancelin a réuni autour de la table en ces termes : combien pèseront-ils aux prochaines échéances électorales : 10, 12, 15 % ?

Il serait temps de cesser de croire qu'une hirondelle en grève annonce le printemps d'un mouvement social sans précédent car seules les urnes font tomber un gouvernement et un président...

Dans le contexte d'une abstention record chez les classes populaires... tout ce petit monde semble avoir oublié qu’aujourd'hui le clivage n'est plus entre la droite et la gauche ; le clivage, toutes classes confondues, se situent à un niveau Européen : ceux qui souhaitent continuer avec l'Europe telle qu'elle se déploie depuis trente et les autres qui cherchent non pas à la réformer puisqu’elle n’est pas réformable mais bien plutôt, à s’en éloigner, voire s’en séparer ; ce clivage implique, car tout est lié et indissociable, les préoccupations suivantes pour ou contre : immigration (réfugiés, les besoins en main d’œuvre, le regroupement familiale), restriction budgétaire ( appauvrissement de l’Etat providence et des services publics vitaux) et la mise en concurrence des travailleurs européens ; pour résumer : toutes les politiques qui remettent en cause de notre contrat social depuis la fin de la seconde guerre mondiale ( CNR) tout en gardant à l'esprit que ce contrat diffère en fonction des pays : le contrat social allemand ou danois n’a rien à voir avec le contrat social français.

Contre cette Europe de la gestion d'une pénurie organisée ( budgétaire) et structurelle (démographique), on aura identifié les courants et autres mouvements suivants :

  • Les souverainistes (les Gaullistes.... de Dupont-Aignan à Asselineau),
  • L'extrême droite
  • L'extrême gauche
  • Les Insoumis.      

 

      Souhaitons bon courage à non plus la convergence des luttes mais cette fois-ci, à la convergence des bulletins de vote de tout ce beau monde. 

Certes, on peut encore envisager une mobilisation qui, bien que minoritaire tout en faisant beaucoup de bruit, serait susceptible de pouvoir compter sur un soutien "tacite" - du bout des lèvres - d'une partie de la classe moyenne qui, dans le meilleur des cas, devrait opter pour une attitude de "wait and see" ; attitude porteuse de toutes les ambiguïtés possibles car cette classe étant très inconstante, elle pourra à tout moment se retourner contre ceux qui auront occupé la rue et bloqué qui les transports, qui les avions, qui la poste, qui les autoroutes, les administrations... car les classes moyennes ne prendront aucun risque avec leur argent : l'Euro. En cas de coup dur, tous iront se réfugier chez Macron ou son successeur.

          Reste alors l’option italienne (alliance de tous ceux qui veulent débarquer la classe politique qui a soutenu le projet mondialiste de la Commission européenne sous direction allemande) d’une Italie qui n'est pas la France : Mussolini y est encore très largement respecté (1), alors qu’en France, c'est la figure de Charles de Gaulle (contre Pétain) ; c’est donc à une véritable incompatibilité historique, politique et morale auquelle cette fameuse (et fumeuse ) Convergence des luttes des classes est confrontée ; incompatibilité irréconciliable : l'extrême droite face aux gaullistes-souverainistes et aux Insoumis.

 

        Italie 1 – France 0… non pas face à l’Italie mais face au projet mondialiste européen. Et c’est alors que le piège se referme sur eux tous pour le plus grand profit de qui ? Devinez ! 

 

 

1 - A l'écoute de Gérard Filoche, on réalise à quel point trente ou quarante ans au PS, ne vous permettent plus de comprendre qui que ce soit, et plus encore, le corps électoral en général et le vote ou non vote des classes populaires en particulier. Il serait temps que les Filoche de l'engagement politique comprennent qu'un être humain ce n'est pas simplement qu'une feuille de paie en fin de mois. 

 

2 - Mussolini... dans toutes les classes : de l'universitaire au pizzaïolo... Mussolini et le football, ultimes raisons pour tout italien de rester fier de l'être. "Et l'Empire romain ?" direz-vous ! Mussolini y pourvoie dans les mémoires ; quant à la Renaissance - sa peinture, son architecture, ses fresques, ses lettres, ses sculptures : un italien qui a passé sa soirée devant son téléviseur à regarder la Raï Uno aura tout oublié de la splendeur du Quattrocento au saut du lit le lendemain matin.



31 réactions


  • nenecologue nenecologue 25 mai 2018 11:04
    • Les souverainistes (les Gaullistes.... de Dupont-Aignan à Asselineau),
    • L’extrême droite
    • L’extrême gauche
    • Les Insoumis.  
    • Le FN car celui ci n’est PAS l’extrème droite ou alors ne différenciez PAS l’extrème gauche et les insoumis ...

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 25 mai 2018 11:31

      @nenecologue

      Les Insoumis sont la gauche du PS.....
      L’extrême gauche, c’est autre chose encore..

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 25 mai 2018 11:32

      @Serge ULESKI


      La politique, c’est de l’Histoire.... l’extrême droite est clairement identifiée sur un plan historique...

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 mai 2018 20:31

      @Serge ULESKI

      Merci pour cet article, bien qu’un peu fouilli-fouilla... Vous attendez la révolution, vous aussi ? Il faudrait qu’une bonne partie des Français aient encore confiance dans les syndicats et dans la Gauche, et ça, c’est pas gagné !

      Des révoltes, c’est sûr ! En Grèce, où la même politique réactionnaire a été appliquée, il y a eu plus de 20 000 manifestations, mais en pure perte, ils sont ruinés.

      Et pourtant, ils ont un Parti Communiste anti européen, et qui n’est pas affilié à la Gauche européenne, genre Tsipras, Mélenchon, Podémos, toussa, toussa...

    • Onecinikiou 25 mai 2018 22:32

      @Serge ULESKI


      Vous avez raison : Mélenchon a voté par deux fois pour l’Acte unique européen et le Traité de Maastricht ; a appartenu au gouvernement (Jospin) le plus privatiseur de toute la Vième République ; a cautionné par cette appartenance les directives libérales visant, entre autre, à la libéralisation du rail - premier paquet ferroviaire européen signé en 2001 par les socialo-communistes Jospin/Gayssot/Mélenchon - dont les mêmes tartufffes feignent aujourd’hui de déplorer les conséquences.

      Effectivement Mélenchon n’est pas d’extrême-gauche : c’est un ancien trotskiste devenu mitterrandolâtre, qui est resté trente et un an à végéter au Parti socialiste, et fut de toute éternité un social-traitre en puissance comme présentement démontré par ses actes politiques !

      Quant à l’ «  »extrême-doite«  », c’est à dire le Front national si on fait abstraction de votre novlangue, son projet présidentiel 2017 le rapporte en tout point au gaullo-souverainisme d’essence sociale qui plus est qui s’est pratiqué en 58 et 68. Mais il est vrai que vos semblables prédécesseurs qualifiaient déjà de Gaulle de fasciste dans les années 60, ce qui rend cette imposture, votre imposture, désormais intelligible. 

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 26 mai 2018 07:00

      @nenecologue

      l’extrême gauche c’est le NPA, lutte ouvrière entre autres...


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 26 mai 2018 07:08

      @Onecinikiou

      «  »Quant à l’ « »extrême-doite« », c’est à dire le Front national, son projet présidentiel 2017 le rapporte en tout point au gaullo-souverainisme d’essence sociale.«  »

      le FN, un parti d’essence sociale ? C’est une blague... (anti état providence, anti syndical, contre l’impôt...)
      Quant au FN « gaullo-souverainiste »... tous les Gaullistes historiques - ceux qui ont fait leur preuve en tant que gaullistes - et leurs descendants ne partageront pas votre « amalgame » hasardeux au regard de l’histoire récente et moins récente du FN.

      Je vois que vous ne connaissez pas de militant FN !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 mai 2018 18:51
      @Onecinikiou
      Mettre dans son programme des éléments sociaux quand on ne veut pas sortir de l’ UE et de l’ euro, , ça ne mange pas de pain, et ça revient à mettre du miel pour attirer les mougeons qui vivent dans les régions dévastées par le chômage et qui ont été abandonnés par la Gauche.

      C’est du marketing politique, mais ce n’est un programme, ni social, ni Gaulliste.
      Le Gaullisme c’était l’indépendance et la souveraineté.


    • Onecinikiou 26 mai 2018 20:11

      @Fifi Brind_acier


      Le Front National, qui a voté contre tous les traités supranationaux depuis celui de Rome en 1957 (JMLP), et s’est opposé à toutes les guerres impérialistes de l’OTAN depuis la première guerre d’Irak, n’a pas de leçon à recevoir d’un mouvement dont le seul et unique représentant connu fut ancien suppléant de Tiberi et a découvert la lune à cinquante balais passés !

    • Onecinikiou 26 mai 2018 20:18

      @Serge ULESKI


      J’ai bien compris que vous aviez des oeillères idéologiques gros format, et étiez incapable de réviser vos postulats comme de comprendre que le gaullisme ce sont des idées, dont la première d’entre elles, la plus centrale, est le souverainisme et le refus de la supranationalité. 

      Je vous mets ainsi au défi de démontrer que le Front National, depuis la trahison de l’appel de Cochin par la droite, et le tournant de la rigueur opérée par la gauche et dès lors leur ralliement respectif à l’euro-libéralisme et la fédéralisation, ne fut depuis cette période le parti le plus sérieusement souverainiste et en faveur d’une authentique indépendance nationale. Et donc le seul gaulliste de fait.

      Etes-vous seulement capable d’entreprendre votre révolution de pensée ? Cela suppose d’ôter vos oeillères. Autant dire que c’est foutu...

  • Dzan 25 mai 2018 12:15
    On attend impatiemment la suite
    Marié une carpe et un lapin ne donne jamais de bons résultats
    Signore Conte a plusieurs casseroles au fondement.
    Berlu reviens !

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 25 mai 2018 12:55

      @Dzan


      En effet... c’est à suivre... de très près... et attention à la désinformation de médias dominants qui ne pardonneront rien à ce gouvernement italien, tout veules qu’ils sont... et puis, leurs propriétaires tellement intéressés.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 mai 2018 20:33

      @Serge ULESKI
      Il semble qu’en plus d’avoir retiré la sortie de l’ euro du programme, ils aient aussi retiré les 250 millions de la dette qu’ils ne voulaient pas payer, non ?


    • izarn izarn 25 mai 2018 22:04

      @Fifi Brind_acier
      Ca sent le Tsipras...


    • Legestr glaz Ar zen 25 mai 2018 22:24

      @izarn

      Ca sent d’autant le pâté grec que le président de la République italien, dont le rôle est minime en Italie, a quand même le pouvoir et le « devoir » de faire respecter les traités qui engagent l’Italie. 

      Le gouvernement italien fera donc bien comme il veut à la seule condition qu’il respecte les traités ! C’est juste génial. Le néologisme « se faire Syrizer » nous venait de Grèce. Allons nous voir naître se faire « MS5SLIGUER » ?

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 26 mai 2018 07:02

      @izarn

      « Ca sent le Tsipras... » .... je le rajouterai dans mon billet cette mention de l’expérience Tsipras


  • Jean Roque Jean Roque 25 mai 2018 14:27

     
    Ne pas confondre le Pépé, cet anti-immigrationniste, et La Baudruche, cette houri négrière de l’ex-France Soumise, ce singe blanc de Soros :
     
    Grillot discutant avec un membre de Casa Pound (parti fasciste vrai), et à la fin il dit au fasciste :
      
    « Je vois en toi un membre de 5*
     ! »,
     
    https://www.youtube.com/watch?v=jeVgiMFE-MA
     
    A Di Stephano (vice-président Casa Pound) ;
     
     « Casa Pound au parlement ? Pas de problème ! »


  • izarn izarn 25 mai 2018 22:01

    Les italiens ont leur Tsipras !
    Bravissimo !

     smiley
    Désormais en Allemagne, on cherche surtout à leur montrer la porte...
    https://reseauinternational.net/eurocalypse-les-allemands-veulent-une-procedure-ordonnee-de-sortie-de-leuro/
    Parcequ’un jour, les allemands ils vont peter les plombs et ce sont eux qui sortiront...
    Les italiens iront discuter de leur remise de dette avec les espagnols et la France...
    Je te raconte pas le bordel infame...
    Et qu’est ce que tu vas payer, parceque figures-toi, si les italiens ne payent plus, c’est toi qui va payer à leur place ! (Ben ouais, faudra soulager les banques qui ont prété à l’Italie, sinon faillite et to big to fail, tu connais la chanson depuis 2008...)
    Bon voila le topo : On sort de l’euro, et on fait une croix sur ce qui nous est du par les italiens. Soit on reste, mais ça nous coutera encore plus cher ! Remise de dette ? Tu l’as dans l’os ! Et en plus tu en rajoutes !
    C’est pas ça qu’il a dit le Macron ?
     smiley
    Bon les allemands vont dire : Nein !
    Faut pas rêver...
    Européistes : Vous etes fous !


    • Zolko Zolko 26 mai 2018 18:28

      @izarn : « Parce-qu’un jour, les allemands ils vont péter les plombs et ce sont eux qui sortiront. Les italiens iront discuter de leur remise de dette avec les espagnols et la France. »
       
      vous décrivez le scénario idéal. En effet, si un pays en difficulté sort de l’€uro, il sera encore plus en difficulté (pour pleines de raisons. Tiens, je vais écrire un article à ce sujet ... ’taing, je me ferai allumer par Fifi). Tandis que si l’Allemagne sort de l’€uro, elle s’en portera mieux (pour les mêmes raisons qui défavorisent les autres, c’est symétrique) et les autres pays se retrouveront avec un €uro dévalué, et donc des dettes dévaluées. Ces pays pourront alors soit garder ce nouvel €uro dévalorisé, soit revenir à leurs monnaies nationales mais cette fois-ci sans désavantage.
       
      Et donc on a un plan d’action valable : pousser l’Allemagne vers la sortie de l’€uro ! OK d’ac, ça va pas être facile puisque la BCE est à Francfort, mais on peut faire comme dans le film « Tanguy » : dégoûter l’Allemagne pour qu’elle parte d’elle-même, au lieu qu’elle nous déclare son amour de l’€uro à chaque occasion. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 mai 2018 18:44
      @Zolko
      Il est normal que les Français ne comprennent rien aux questions monétaires, vu que personne ne leur explique jamais rien sur ce sujet..., à part leur prédire l’apocalypse ! La sortie de l’euro c’est 4 à 5 points de croissance et 2 à 3 millions d’emplois dans les 3 ans qui suivent ( je cite Jacques Sapir)

      Si vous avez le temps et la curiosité, regardez la conférence d’ Asselineau sur les monnaies et sur l’euro, vous en saurez bien davantage que « les experts » de la télé...

      Sinon, la courte vidéo de Philippe Murer, économiste qui a travaillé avec Jacques Sapir sur la sortie de l’ euro : « Il y a une vie après l’euro ».


  • Le Mursuphle 26 mai 2018 07:11
    Salutations,

    Pour reprendre votre observation la politique c’est de l’histoire auquel j’ajouterais à dormir debout.
    Il n’y a qu’une histoire*, celle de la valeur, celle de la marchandise, l’Italie ne pourra pas inverser la tendance à la baisse générale et constante de la production de valeur, sauf peut être temporairement mais au prix de réduire le coût du travail, la portion congrue (survie), mais tout cela ne serait que temporaire un très court moment, face à la concurrence mondiale.

    Face la concentration du capital, les grandes sociétés n’appartiennent plus aux nations, leurs parts sociales sont mondialisées et détenues par des sociétés étrangères et ces parts sous forme d’obligations actions etc...leurs servent également chimériquement à accroître leurs bénéfices.

    C’est pour cela que des pays entiers ont basculés dans le narco-trafic (un des derniers secteur certes illégal mais hautement producteur de valeur, les fonds se retrouvent dans le système bancaire)

    Concernant l’Italie, c’est l’ expérience intéressante qui permettra de démontrer grandeur nature qu’il n’y a pas de solution face la crise du capitalisme, les vieilles antiennes ne fonctionneront pas, l’histoire ne repasse pas les plats.

    Le salut ne viendra pas des urnes c’est entendu une bonne fois pour toute.
    La classe moyenne celle qui voit sur moins de 10 ans et plus de 9 ans c’est une chimère, le capitalisme se distingue entre autre en ce qu’il est intrinsèquement un système hautement instable.

    Pour terminer on se réfère aux situationniste, le capitalisme est un spectacle permanent, qui pousse le prolétariat à croire aux comptes de fées et à l’oubli de son rôle historique.

    .....certes la propriété (des moyens de productions) cours vers son auto-abolition...K. Marx.

    Le rôle historique du prolétariat c’est de s’auto-abolir c’est une évidence.


    *Les peuples premiers n’ont pas d’histoire.



    • Serge ULESKI Serge ULESKI 26 mai 2018 10:17

      @Le Mursuphle

      Qu’à cela ne tienne : l’Italie demeure dans les mois à venir le pays européen dont il faudra suite l’actualité au jour le jour : nouveau test pour ceux qui cherchent une alternative à cette Europe concentrationnaire : pas de sortie possible sinon dans la souffrance, le discrédit... - et la mort économique et financière ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 mai 2018 18:59

      @Le Mursuphle

      L’histoire, justement, montre qu’avant le Traité de Maastricht, avant l’ UE & l’euro, l’Italie était un pays prospère, on parlait même « de miracle italien »...


      "L’impact de l’Euro sur l’économie italienne[5], qui était dans les années 1960 à 1990 une économie dynamique au point que l’on a pu parler d’un « miracle italien », a été terrible. L’impossibilité pour l’Italie de déprécier sa monnaie par rapport à l’Allemagne et aux pays de l’Europe du Nord, les fluctuations erratiques de l’Euro par rapport au Dollar des Etats-Unis, qui ont conduit à une surévaluation évidente de l’Euro, tout cela a eu un effet très délétère sur la croissance de l’Italie[6]. Les investissements[7] sont tombés en dessous de leur volume de 1994-1996 et sont, aujourd’hui, à un niveau proche de l’Espagne."



    • Serge ULESKI Serge ULESKI 26 mai 2018 20:14

      @Fifi Brind_acier

      Il n’y a pas de croissance en italie depuis 10 ans...


    • Le Mursuphle 27 mai 2018 08:15

      @Fifi Brind_acier


      Certes, si nous regardons en arrière, grosso-modo, globalement l’économie dans ces années là,
      se portait bien mieux qu’aujourd’hui, (signalons au passage qu’elle se porte très bien pour la frange des 1 % les plus fortunés et ça ne cesse de croître).

      Toutefois en ce qui concerne la 3ème révolution industrielle, économie micro électronique (économie des marchés boursiers appelée juste titre virtuelle) la micro électronique remplace le travail vivant de manière massive (production robotique) cela est un fait global.

      Des millions de gens deviennent superflus, inutiles, sans activités.

      Ceci est un fait patent, depuis les années 90 un nombre important d’usines ne sont plus rentables face la concurrence mondiale, l’alternative a été la production robotisée, qui grâce à la vitesse d’exécution de la production permet d’être compétitif, des usines sans ouvriers pratiquement.
      Mais il n’empêche que la valeur globale diminue, il n’y a que le travail humain qui est producteur de valeur.

      La valeur n’étant plus au rendez-vous à cause des faits démontrés ci-dessus, le monde vit désormais sur une valeur chimérique les marchés boursiers.

      Aujourd’hui revenir au Fordisme ou Taylorisme serait impensable (l’histoire ne repasse pas les plats) un industriel, qui le ferait serait acculé très rapidement la faillite.

      Je dis pas que l’Europe soit une bonne ou une mauvaise chose, toutefois je ne vois pas en quoi une sortie de l’Euro doperait magiquement l’économie Italienne et surtout comment l’Italie pourrait surmonter cette contradiction de taille, sauf comme je le relève dans mon post précédent à baisser les salaire et les prestations sociale au minimum vital.

      le capitalisme est un système qui en tant que tel même s’il se réalise socialement obéit à une logique, qui est l’accumulation et non pas la justice sociale.

      Le rôle historique du prolétariat est son auto abolition (K Marx)




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 mai 2018 11:08

      @Le Mursuphle

      Les industries françaises sont désormais ICI.

      La sortie de l’euro, explications de Jacques Sapir.

  • Le Mursuphle 26 mai 2018 11:39
    Oui une sortie du capitalisme intégral c’est souhaitable, l’être humain n’a pas vocation d’être venu sur terre pour être salarié où chômeur et lancé dans la guerre de tous contre tous et détruire totalement son écosystème.
    Ensuite nul ne peu présager de ce qui adviendra dans le futur.
    Ce n’est pas seulement l’Europe qui est en cause, le capital sénile dans sa phase de crise supérieure, essaie d’extorquer la plus-value à la trique.
    Bonne journée.

  • lloreen 26 mai 2018 13:54
    Depuis le 18 juin 2015, un conseil de transition, un outil juridique reconnu en droit international, a été crée par un collectif de citoyens. Ce conseil national de transition mis à la disposition du peuple de France pour reprendre sa souveraineté est le seul organe légitime du peuple français pour retrouver sa souveraineté.

    Depuis le coup d’état du 5 décembre 2016, la France n’a plus de constitution , conformément aux dispositions de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipulant dans son article 16 que " Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

    Monsieur Macron est donc un imposteur dans la mesure où le pouvoir est vacant en France et que sans constitution, il ne peut pas y avoir d’élection.
    La dictature de la haute finance internationale apatride a donc pris le pouvoir en France et c’est a raison pour laquelle le conseil national de transition est actuellement le seul organe légitime habilité à organiser une transition entre l’actuelle dictature de la haute finance représentée par l’associé-gérant de la dynastie sataniste des Rothschild et une nouvelle organisation à la tête du territoire national décidée par le peuple français.

    Le 5 Mai 2018 a été le jour de l’intronisation officielle de ce conseil national de transition, évidemment occultée par les médias aux ordres du pouvoir en illégitime en place.
    Marc Gragnier, un ancien garde républicain qui a officiellement dénoncé les crimes de l’état profond parasitant les centres décisionnels au côté du porte-parole du conseil national de transition, Eric Fiorile , a été kidnappé et détenu de force dans un établissement psychiatrique suite à ses déclarations, illustrant malheureusement le pouvoir de nuisance dont disposent ces criminels qui usurpent le pouvoir en France.



  • Le Mursuphle 26 mai 2018 17:23

    Ma voiture ne veut pas rouler je pense qu’il y a un complot entre le carburateur et la batterie...


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