lundi 12 février 2018 - par Professeur Chems Chitour

Antisémitisme dominateur et justice : les graves dérives du droit

 

"Le racisme est toujours avec nous, mais c'est à nous de préparer nos enfants pour ce qu'ils doivent répondre, et, nous l'espérons, nous vaincrons ».

Rosa Parks, première femme noire à refuser de céder sa place à un passager blanc dans l'autobus. 

 Encore une fois le deux poids deux mesures nous est donné par l'affaire de l'agression « antisémite » de Sarcelles. De quoi s'agit-il dans cette énième diabolisation des Français d'espérance musulmane ? Guillaume Weil Raynal rapporte les faits : « Résumons. Le 31 janvier, un enfant juif de huit ans portant kippa dit avoir été agressé dans la rue par deux jeunes adolescents noirs qui l'auraient mis à terre et frappé. Ses parents portent plainte au commissariat de Sarcelles. Deux jours après, c'est l'emballement. Tous les grands médias -presse écrite, radios, télés- évoquent cette affaire sans beaucoup de recul. Les faits allégués -et au premier chef, le mobile antisémite- sont tenus pour établis. On parle alors d'un « enfant roué de coups », d'un véritable « passage à tabac ». Sur son compte Twitter, Emmanuel Macron considère que c'est « toute la République qui est agressée » par ces « actes ignobles ». A l'Assemblée nationale, lors des questions d'actualité, le Premier ministre exprime le souhait que « la Justice passe avec sévérité ». 

L'emballement médiatique à géométrie variable 

Il est bien connu que tout ce qui touche aux Français juifs est traité d'une façon spéciale et l'accusation d'antisémitisme de la part des sauvageons islamistes des banlieues est chaque fois convoquée. « Un nouveau palier vient d'être franchi dans la construction du discours sur le « nouvel antisémitisme ». Une véritable inversion dans la charge de la preuve ». Mais deux jours plus tard, l'affaire se dégonfle sérieusement. Sans que les médias s'en fassent aussi bruyamment l'écho. (…) L'enfant était accompagné de son frère, âgé de 11 ans « qui marchait un peu en retrait », mais qui ne semble pas être en mesure de confirmer le récit des faits avec précision. Aucune lésion corporelle ni aucune ITT n'a pu être constatée, les parents n'ayant pas suivi l'invitation des policiers à se présenter au service des urgences médico-judiciaires. Finalement réentendu le 2 février, l'enfant déclare aux policiers « ne pas avoir été blessé, car les coups n'étaient pas forts ». Aujourd'hui, des « sources proches de l'enquête » -entendez, les enquêteurs- reconnaissent que l'affaire « s'est emballée trop rapidement », sur le mobile antisémite retenu d'emblée par le parquet au motif que la kippa de l'enfant était visible, et aussi, peut-être, sur la matérialité des faits eux-mêmes » (1) 

C'est à l'agresseur de démontrer que son acte n'est pas antisémite ! 

Il n'empêche ! Tout le ban et l'arrière ban ont été mobilisés automatiquement à tirer à boulets rouges sur l'Islam, les banlieues : « Natacha Polony qui, le 1er février, sur Sud Radio, a rebondi pour déplorer que soit passée sous silence la « culture musulmane » des auteurs d'actes antisémites « en banlieue » ; et l'inévitable Alain Finkielkraut, dimanche 4 février sur Radio Communauté Juive (RCJ), dénonçant dans l'antisémitisme d'aujourd'hui, « un sous-produit de l'immigration » et de la « société multiculturelle ». François Pupponi, ancien maire de Sarcelles et député du Val-d'Oise, devant les caméras de BFM : « Aujourd'hui, ils agressent sans insulter, et donc, le caractère antisémite est plus difficile à démontrer ». Il faut beaucoup d'imagination pour prêter un tel calcul à des délinquants, souvent pauvrement instruits (…) On pourrait en sourire, si la suite du raisonnement ne faisait un peu se dresser les cheveux sur la tête : « Et donc, il faut systématiquement s'adapter », poursuit l'ancien maire de Sarcelles. Comment ? En renversant la charge de la preuve. La victime devrait pouvoir elle-même, en déposant plainte, qualifier les faits dont elle estime être victime. A charge pour le suspect d'apporter la preuve contraire que sa motivation n'était pas antisémite. (…) Avant de se chamailler dans la cour du lycée, il faudra vérifier qui a une kippa sur la tête. (…) 

En d'autres termes, un jour, l'absence d'insultes antisémites pourrait devenir la preuve même d'une infraction antisémite ! « Ils » ne disent rien, mais « ils » n'en pensent pas moins… Nul doute que ce nouvel outil juridique permettra de résoudre le problème du « nouvel antisémitisme ». Et tant pis si la dénonciation de ce nouvel antisémitisme est trop souvent instrumentalisée, avec un art consommé de l'amalgame, pour étouffer et rendre inaudible toute critique de la politique israélienne. Ce que l'on nomme l'antisémitisme de banlieue (pardon pour ce raccourci) est une réalité, mais les chiffres ne traduisent nullement un phénomène de masse, ni pour l'antisémitisme, ni même pour le racisme en général. (…) ce témoignage de l'historien Elie Barnavi qui, alors qu'il était ambassadeur d'Israël en France au début des années 2000, notait avec une légère ironie cette étrange unanimité avec laquelle les responsables des communautés juives de l'Hexagone lui exprimaient leur émotion à propos de tous ces incidents antisémites dont ils entendaient parler, sans être capables eux-mêmes d'en rapporter un seul dont ils auraient été victimes ni même témoins ; cette confidence que j'ai reçue un jour d'un ancien ministre français des Affaires étrangères, à qui un président du CRIF avait benoîtement avoué que la lutte contre l'antisémitisme était l'unique moyen de fédérer une communauté juive hétéroclite et atomisée » (1). 

L'affaire Saïd Bourarach 

Cette affaire de racisme envers les juifs nous en rappelle une autre, celle de Saïd Bourarach, une affaire criminelle dans laquelle le vigile d'un magasin de Bobigny, qui venait de subir une agression, est mort noyé dans le canal de l'Ourcq le mardi 30 mars 2010. « Le fait que la victime soit d'origine marocaine et que les jeunes agresseurs soient de confession juive et parfois soupçonnés de liens avec la Ligue de défense juive (LDJ), a poussé des associations communautaires, indignées par l'intérêt des politiques et des médias qu'elles considèrent anormalement faible, à s'interroger et à réagir (…) Le 2 avril, quatre des cinq hommes sont mis en examen et en détention provisoire pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec usage ou menace d'une arme (…) À Pantin, le principal suspect traîne une mauvaise réputation. Dans son casier judiciaire sont mentionnés plusieurs faits de violence, de refus d'obtempérer, et des usages de stupéfiants récurrents. (…) Les services du renseignement connaissent l'engagement de Dan Lampel à la Ligue de défense juive en 2008. (…) Le procès s'ouvre le 17 mars 2015 au palais de justice de Bobigny » (2) 

Curieusement la justice n'y a pas vu un crime raciste et même pas un homicide sans intention. Pourtant elle condamne les accusés à une forte amende pensant de ce fait calmer la famille de plaignants et s'en sortir sans la qualification de crime antisémite car tout est fait pour ne pas inclure dans les crimes antisémitismes les Arabes qui sont aussi sémites. « Le 25 mars, la représentante du ministère public déclare dans son réquisitoire : « On ne reproche pas ici aux accusés un mobile raciste, on ne leur reproche pas non plus d'avoir voulu la mort de ce vigile, on leur reproche des violences physiques et psychologiques qui ont causé cette mort ». (…) Le 5 novembre 2015, le tribunal de Bobigny condamne les quatre agresseurs de Saïd Bourarach à verser 549 000 euros de dommages-intérêts aux proches de la victime. Cette condamnation vient s'ajouter aux peines de 4 à 9 ans de prison ferme prononcées en mars (…). SOS Racisme « entend rappeler que rien ne saurait justifier un éventuel homicide et s'interroge sur la possibilité d'une manipulation de la thématique du racisme pour couvrir des actes de voyous ». Une analyse proche est formulée par le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, dans un message de condoléances adressé à la famille du vigile. (…) » (2) 

L'affaire Marie L. et l'antisémitisme des beurs 

Dans le même ordre j'avais dans une contribution en 200 rapporté les faits concernant l'affaire Marie L. et celle du rabbin Farhi. Deux affaires qui ont fait pschitt, pour reprendre les mots de Jacques Chirac. Rapportons les faits : « Six jeunes, selon elle, Maghrébins et Africains, ont lacéré ses vêtements et lui ont tracé trois croix gammées sur le ventre. Aucun passager n´a réagi. Selon le récit de la jeune femme, ils l´ont brutalisée et humiliée, parce qu´ils la croyaient juive. « Y a que des juifs dans le 16e ! » Le vol s´est alors transformé en agression antisémite, alors que la jeune femme n´est pas juive ».(3) 

Jacques Chirac a fait part de son « effroi » après l´agression de Marie L. et de son bébé dans un RER du Val-d´Oise. Samedi 10 juillet à 19h42 : l´AFP diffuse l´information dans une dépêche. A 21h54 : Dominique de Villepin, ministre de l´Intérieur, condamne cette agression « ignoble », « aggravée de gestes racistes et antisémites ». A 22h11 : Jacques Chirac exprime son « effroi ». Dimanche 11 juillet : Nicole Guedj, secrétaire d´Etat aux Droits des victimes, annonce s´être entretenue par téléphone avec la jeune femme. Elle se dit « choquée d'apprendre qu´aucun des passagers de la rame » ne lui a porté secours et appelle les témoins à se manifester. Lundi 12 juillet : « l´agression à caractère antisémite » d´une jeune femme par six loubards de banlieue (devenus quatre Maghrébins et deux Africains) est dans tous les quotidiens nationaux et régionaux. La « lâcheté » des témoins est stigmatisée. 18h00 : manifestation des élus franciliens « contre la violence antisémite » dans l´Hémicycle du conseil régional d'Ile-de-France, rassemblement« contre l´antisémitisme, tous les racismes, la xénophobie » à l´appel du PCF au métro Belleville » (3). 

Rétropédalage discret 

Mardi 13 juillet : les journaux expriment leurs doutes et relatent les zones d´ombre du dossier. Le préfet de police de Paris fait état de « zones d´ombre fortes » sur les déclarations de la jeune femme. La jeune femme reconnaît après son placement en garde à vue pour « dénonciation de délit imaginaire », avoir « affabulé » et « s´être elle-même porté les marques de coups de couteau, s´être coupé la mèche de cheveux et avoir tracé elle-même les croix gammées sur son corps », selon le procureur de la République de Pontoise. Pourtant, la classe politique française unanime, et même la section française du Congrès juif mondial a demandé un plan de lutte « à l´instar du plan Vigipirate, relayées par une presse qui ne prend même pas la peine de vérifier les sources et d´observer le recul nécessaire enfourchent le « dada de la curée » à rebours opposant ainsi à un acte d´intolérance un autre d´intolérance tout aussi abject, dangereux puisqu´à travers des soi-disant loubards, entendons par là les jeunes beurs », c'est toute une communauté qui est clouée au pilori » (3). 

Les manipulations de l´opinion 

La façon ultra-rapide des réactions en chaîne montre un vaste complot tissé dans l´ombre et toute la classe, toutes tendances confondues, a « dégainé comme un seul homme » quand il s'agit de crier « haro sur le baudet » en l´occurrence les beurs, les musulmans, les Algériens, les Arabes. D'ailleurs Julien Dray, porte-parole du PS a résumé ce que doit être la politique à suivre : « Quand un juif est agressé en France, c´est la France qui est agressée, et c´est la France qui doit se donner tous les moyens de le défendre. » (3) 

Au lendemain de la mystification, chacun cherche désormais à se justifier. Néanmoins en prenant publiquement position sur cette affaire, les responsables politiques, au plus haut niveau de l'État, ont bel et bien accrédité l'affaire. Le 14 juillet, lors de son entretien télévisé, Jacques Chirac a qualifié cette affaire de « regrettable », ajoutant qu'il ne « regrettait pas » d'avoir si vite réagi pour condamner la fausse agression. Pour le chef de l'État, l'affaire du RER D est une « séquelle » du « mauvais climat en France ».(…) (4) 

Il est admis comme une loi non écrite que tout ce qui vient de la communauté juive ne doit pas faire l'objet de critiques, il doit être indiscutable et les bévues qui s'accumulent ne sont en cas des leçons pour une prise de conscience et une évaluation objective des faits. Ceci nous rappelle une « autre affaire », celle de l´agression du rabbin Farhi, rapporté par, écoutons-la, « ...L´approche de la vérité tient parfois à un bout de tissu et à la qualité de son tissage. Gabriel Farhi a-t-il été attaqué par un motard armé d´un couteau laguiole, comme il le répète depuis le premier jour ? Ou a-t-il monté une machiavélique mise en scène, peut-être avec l'aide de complices, comme se le demandent les enquêteurs ?... En septembre dernier, un ingénieur textile commis par la juge assure que la déchirure en forme de Z faite par le Laguiole sur la chemise est ´´incompatible´´ avec les dires du rabbin. Ce dernier a, en effet, toujours raconté que son agresseur ne l´avait frappé que d´un coup de couteau. Or, l'ingénieur a dû en donner trois, lors des tests qu´il a réalisés pour son expertise, pour obtenir ce Z sur son échantillon. L´hypothèse de l´automutilation est donc confortée »(2). 

Le délit d'emballement médiatique à géométrie variable 

Nous avons vu que dans l'affaire de Sarcelles et celle de Marie L., La France officielle a été perturbée de fond en comble contrairement aux affaires concernant les affaires concernant les Français beurs, les Français noirs les Français musulmans. Ainsi, « la couverture médiatique de l'affaire, bien que réelle fut discrète, ce qui, selon le Monde, a accru dans certaines couches de la population française le sentiment d'injustice et a suscité une « indignation à géométrie variable ». 

Pascal Boniface estime que les « médias et les responsables politiques ont fait le moins de commentaires possible, silence, comme toujours, justifié par le souci de ne pas dresser les communautés les unes contre les autres. Le résultat est exactement l'inverse ». Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) déclare le 3 avril 2010 « qu'aucun homme politique n'a pour l'instant pris la peine de communiquer le moindre sentiment sur cet homicide. La couverture médiatique est étrangement bien différente des célèbres affaires antisémites ». Cette affaire comme « une sorte de contre-affaire Ilan Halimi, où l'on refuserait la qualification raciste parce que les auteurs sont juifs ».(2) 

Pourquoi cette culpabilité ad vitam aeternam de l’Europe ?

A cette question , Jean-Claude donne ses réponses dans un essai intitulé les Penchants criminels de l´Europe démocratique (Verdier). : « Très vite, on se rend compte qu´il ne s´agit pas seulement de « penchants » criminels, mais d´une évolution inéluctable de l´Europe démocratique vers un antijudaïsme qui est supposé avoir « dominé la pensée issue des Lumières jusqu´en 1945 ». Nous serions de plus ici dans l´ordre de l´inéluctable. Car le phénomène serait « structurel ».  

Abondant dans le même sens Jean Daniel incite l´Europe à se tourner vers le l´Islam, ce « mal absolu » pour reprendre l´expression de Claude Imbert, qui lui au moins, se déclare résolument contre l´Islam (isme). Ecoutons ce qu’il préconise : « ... Ne perdons pas notre temps. Nous savons tous que si l´antisémitisme est soupçonné d´être aussi vieux que les juifs, il y a des circonstances aggravantes et même alarmantes qui trouvent leur origine dans la tragédie du Proche-Orient. Derrière chaque acte antisémite, il n´y a évidemment pas - quelle farce ! - l´Europe qui se construit, mais le communautarisme qui s´installe et l´islamisme qui s´épanouit ».(5).

Voilà qui est clair, on l´aura compris, l´Europe est coupable ad vitam eternam quelles que soient ses tentatives de retour en grâce envers les juifs quitte à ce qu’on applique aux musulmans aux beurs aux mélanodermes les méthodes du IIIe Reich, car il ne faut pas toucher à un cheveu des Juifs quand bien même ils seraient comme dans les cas cités coupables de mystification et tout sera fait pour diaboliser les jeunes des banlieues et à étouffer par une presse main stream toutes informations qui leur seraient favorables ou leur donnerait une visibilité pour simplement exposer leur droit à se défendre 

Conclusion 

« Il est patent, écrit Ahmed Cheniki, de constater que les médias français et européens usent d'une certaine facilité quand ils évoquent les questions liées à l´émigration, le monde arabe, l'Afrique et l´Islam. ... Cette affaire montre bien la puissance du lobby pro-israélien qui exploite l´histoire juive et les malheurs rencontrés dans le parcours historique pour culpabiliser les autres ? » (6). 

Des crimes racistes dont le mobile raciste est tout à fait envisageable n'ont jamais été qualifiés ainsi. Nous en citons quelques-unes. Octobre 2005 : Zied 17 ans et Bouna 15 ans, poursuivis par la police et morts électrocutés dans un transformateur à Clichy-sous-Bois (93). Le 6 mars 2016 : un homme d'une trentaine d'années, Amadou Koumé, meurt dans des circonstances suspectes au commissariat du 10ème arr. de Paris. Adama Traoré est mort le 19 juillet dernier, le jour de son 24e anniversaire, dans la cour de la brigade de gendarmerie de Persan. Tout le monde connaît le cas grâce au combat admirable de sa sœur. Peut-on penser honnêtement que s'il avait été juif tout ça lui serait arrivé ? 

Le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'islamophobie sont des poisons pour nos sociétés, a déclaré le secrétaire général de l'ONU, António Guterres. En tant qu'Européen, il s'est dit fier des valeurs véhiculées par l'Europe des Lumières : « La tolérance, le respect de l'autre, l'importance de la reconnaissance de la diversité. La réalité est plus triste. L'ensauvagement du monde est sur la bonne voie. Tout se passe comme prévu par les idéologues qui prennent leurs désirs et en font des réalités. Quand les pays occidentaux sont en aisance économique, que les mélanodermes, les barbares bougnouls et autres bamboulas sont en petits nombre, le corps social européen et occidental accepte les allogènes et se permet, bon prince, de parler de liberté, de droits humains. Ces droits de l'homme - à géométrie variable sont en fait, une vaste fumisterie. Non, le monde n'est pas juste ; la terreur des hommes politiques occidentaux de ne pas être dans les bons papiers du lobby sioniste -compromettant ce faisant leur carrière- les amène à toutes les compromissions. Est-ce là, la laïcité d'une République exemplaire censée être équidistante des religions ? La question reste posée.

 

Notes : 
1.Guillaume Weill Raynal https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/060218/ce-que-revele-l-agression-antisemite-de-sarcelles

 
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sa%C3%AFd_Bourarach

 
3.Chems Chitour http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour /19725-l%E2%80%99affaire-marie-l.-et-l%E2%80%99antis%C3%A9mitisme-des-beurs.html

4.Solenn de Royer https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-fausse-agression-du-RER-D-_NG_-2004-07-14-588908

5.Jean Daniel. Antisémite, l´Europe ? Le Nouvel Observateur : Semaine du jeudi 11 décembre 2003 - n°2040

 6. Ahmed Cheniki : Le Quotidien d´Oran le 15 juillet 2004. 

Article de référence

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5256758 11 02 2018

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger 

 



60 réactions


  • Christian Labrune Christian Labrune 12 février 2018 10:46

    Les Français de confession juive sont à peu près 350 mille dans la région parisienne. Depuis dix ans, 60 mille ont déménagé pour venir s’installer à Paris. La plupart dans le 17e arrondissement. Je n’ai pas en tête les chiffres de l’alya, mais ils ont considérablement augmenté ces dernières années.

    Lors des manifestations de l’été 2014, l’extrême gauche du NPA défilait impunément à Barbès, à Sarcelles, et même à la République, sous les drapeaux du Hamas, organisation terroriste violemment antisémite qui prétend détruire l’état d’Israël. Ces antisionistes ne se contentaient pas de vouloir la destruction d’Israël, ils gueulaient « mort aux Juifs » dans des rues Françaises, s’attaquant, à Sarcelles, à des épiceries casher, tentant d’incendier des synagogues.

    Depuis 1948, plus de 800 mille Juifs dont les ancêtres vivaient depuis des siècles dans des pays devenus musulmans après le VIIe siècle ont dû partir pour fuir les persécutions et les pogroms. Des le début des années 50, l’importante communauté irakienne aura dû partir. Abandonnant sur place tout ce qu’elle possédait. En Egypte après la guerre des six jours, les juifs avaient le choix entre la valise et le cercueil.

    Les Juifs étaient 230 mille au Maroc après la guerre. Ils n’y sont plus cinq mille.
    Ils étaient cent mille en Tunisie en 48. Ils n’y sont plus que 1500. Ce qui n’empêchait pas les émeutiers, lors des récentes échauffourées, d’essayer d’incendier une synagogue dans l’île de Djerba.
    Combien étaient-il en Algérie il y a un siècle ? Combien sont-ils aujourd’hui ? Je laisse à l’auteur le soin de répondre à une question qu’il devrait mieux connaître que moi.

    Le meurtre d’Ilan Halimi, les crimes de Toulouse, la petite Myriam Monsonego, entre autres, exécutée d’une balle tirée dans la tête à bout touchant. Les morts de l’épicerie casher à la porte de Vincennes. Sarah Halimi torturée durant trois quarts d’heure pendant que les témoins entendaient des « Allah akbar ! » et des bribes de versets du Coran, défenestrée enfin, si ça ne fait pas réfléchir le citoyen français, c’est qu’il ne dispose pas d’un cerveau.

    Quand on se réclame de l’islam et qu’on voit ça, il me semble qu’un minimum de décence imposerait le plus grand silence.

     


    • Ben Schott 12 février 2018 10:55

      @Christian Labrune
       

      Les Goys sont très méchants, mon pauvre monsieur !
       


    • Christian Labrune Christian Labrune 12 février 2018 11:02

      ADDENDUM

      http://www.jeuneafrique.com/171077/societe/y-a-t-il-encore-des-juifs-au-maghreb/

      Je parlais de 230 mille Juifs au Maroc en 45. Cet article de Jeune Afrique dit qu’ils étaient 250 mille, ce qui est encore plus significatif.

      Je ne disais rien de l’Algérie. Je recopie ci-dessous un paragraphe très éclairant de cet article. Je mets en gras les phrases les plus révélatrices :

      « Les quelques milliers restant partiront progressivement, au gré des vagues d’immigration vers Israël dans les années 1960 et 1970. La « décennie noire », dans les années 1990, fera fuir la plupart des derniers membres de la communauté encore installés en Algérie. Aujourd’hui, personne n’est capable de fournir un chiffre précis sur le nombre de Juifs résidant toujours dans le pays. Aucun ? Une vingtaine ? Une cinquantaine ? « Il ne sont plus qu’une poignée. Ils vivent très discrètement et sont surtout installés à Alger », indique l’historien Benjamin Stora. Ce flou entourant les israélites algériens entretient toutes sortes de fantasmes. « Il y a une sorte d’idée de « juifs clandestins », parfois relayée par la presse algérienne, s’amuse Joëlle Allouche, juive de Constantine dont la famille a émigré en France. J’ai par exemple lu des articles, dans des journaux sérieux, qui affirmaient que des communautés juives vivaient cachées dans les montagnes des Aurès ! ».


    • Ben Schott 12 février 2018 11:09

      @Christian Labrune
       

      Les Juifs d’Algérie sont partis comme tous les autres Français, parce que Français.
       


    • pipiou 12 février 2018 12:53

      @Christian Labrune
      C’était l’indispensable et prévisible spot promotionnel du docteur Labrune.


    • njama njama 12 février 2018 13:02

      @Christian Labrune

      Ce qu’il y a quand même d’étrangement singulier c’est que les Juifs séfarades auraient attendu la création d’Israël pour s’expatrier alors que la plupart vivaient là dans ces pays depuis des siècles...

      Les sionistes ont commis de nombreux attentats pour faire aboutir leurs causes, ils n’en étaient peut-être pas à quelques-uns près pour « susciter » l’émigration de leurs coreligionnaires séfarades pour peupler Eretz Israël 
      faut dire qu’avant guerre il n’y avait pas foule au portillon pour s’y installer


    • joelim joelim 12 février 2018 14:00

      « Depuis 1948, plus de 800 mille Juifs dont les ancêtres vivaient depuis des siècles dans des pays devenus musulmans après le VIIe siècle ont dû partir pour fuir les persécutions et les pogroms.  »


      Sauf qu’Israël a parfois commis des actes violents afin inciter les juifs de pays limitrophes à venir grossir leurs rangs. Votre réflexion est donc profondément biaisée...

    • njama njama 12 février 2018 16:08

      @joelim
      Depuis 1948, plus de 800 mille Juifs dont les ancêtres vivaient depuis des siècles dans des pays devenus musulmans après le VIIe siècle ont dû partir...

      mais faut pas croire, il y en a une grande partie qui a rejoint la diaspora en Europe ou sur le continent américain
      idem pour les libanais qui ont fui la guerre ceux qui pouvaient ont quitté le moyen-orient pour rejoindre les mêmes destinations occidentales


    • libert_pensée 12 février 2018 17:03

      @Christian Labrune
       Votre commentaire est juste et tout à fait nécessaire. Il faut toujours ramener au réel en rappelant notamment les assassinats antisémites en France " Le meurtre d’Ilan Halimi, les crimes de Toulouse, la petite Myriam Monsonego, entre autres, exécutée d’une balle tirée dans la tête à bout touchant. Les morts de l’épicerie casher à la porte de Vincennes. Sarah Halimi torturée durant trois quarts d’heure pendant que les témoins entendaient des « Allah akbar ! » et des bribes de versets du Coran, défenestrée."
      Et si ce genre d’infamie est commis contre des compatriotes de culture ou de confession musulmane, et vérifiable autrement que par des déclarations, nous savons que nous condamnerons de la même manière.


    • Decouz 12 février 2018 17:26

      @Christian Labrune


      Le départ des juifs du Maroc a été négocié entre Hassan II et le Mossad, Hassan II se considérait comme leur protecteur personnel et il ne voulait pas les perdre, pour tout dire il y a même eu des compensations financières de la part de l’état juif pour que certains puissent partir.
      Bon c’est un juif qui parle, le président de la communauté actuelle :


       « Avec l’avènement de l’indépendance, des agents du Mossad auraient ainsi conclu un accord tacite avec le Maroc pour permettre aux Juifs Marocains de quitter leur terre natale vers Israël. »


      « Après la création de l’état hébreu en 1948, le gouvernement en place a souhaité, selon un plan minutieusement prémédité, provoquer un exode à l’échelle planétaire de tous les juifs dans le but de les pousser à venir s’installer dans le nouvel état juif. »



      Admettons une part de désinformation, mais il faut reconnaitre que ce n’est pas aussi simple que vous le suggérez, nous n’étions pas dans le Maroc d’Hassan II, dans un pays où la désobeissance au roi était sans conséquence. Même si les juifs se sont senti fragilisés après le départ de la France, il faut prendre en compte l’attitude du roi, tout puissant, visant à empêcher le départ des juifs, le désir d"Israel d’attirer les juifs de tous pays, et les accords entre le roi et Israel pour la sortie des juifs, accords qui ont aussi profité au roi dans ses calculs politiques.




    • Christian Labrune Christian Labrune 12 février 2018 22:18

      @libert_pensée
      Ce qui se voit sur cette page, s’ajoutant à un antisémitisme infect, c’est le négationnisme dans toute son horreur crapuleuse. Les exécutions que j’évoquais n’ont probablement jamais existé. Si les soixante mille Juifs des banlieues ont préféré déménager (sans parler de ceux qui sont partis pour Israël), c’était sans doute par pur caprice !

      Si j’évoque les Juifs chassés des pays musulmans, c’est parce que la même chose est en train de se passer dans une France où les musulmans ne sont pourtant qu’une minorité parmi d’autres, et qui ne souffrirait d’aucun ostracisme si elle ne rêvait pas de pogroms C’est partout la mise en oeuvre du même programme imbécile prescrit par le Coran : Il n’y aurait de place que pour une seule religion. D’où la tentative d’extermination des Yézidis et des chrétiens d’Orient par le Califat, et la politique des Frères musulmans en Egypte. Ce dernier exemple est tout à fait éclairant : les Coptes sont les plus anciens habitants de l’Egypte. Le malheur des temps aura voulu qu’après la fin du VIIIe siècle avant notre ère ils soient passés sous bien des dominations, la dernière étant celle des Arabes musulmans à partir de la conquête du Calife Omar en 640, laquelle se substituait à celles des Byzantins. Les Coptes auront été majoritaires dans leur pays jusqu’au XIVe siècle. A l’époque de Morsi, ils ne sont déjà plus qu’une minorité (10%). On aura alors commencé à brûler leurs églises. Si les Frères musulmans n’avaient pas été éjectés à temps, les massacres qui avaient commencé se seraient multipliés pour les obliger à partir, jusqu’à ce qu’il n’en reste pas plus que de Juifs en Algérie.

      C’est le même sort qui, si on laisse faire, menace les « céfrans » ou « feujs » ou « faces de craie » des territoires perdus de la République. La politique de Macron est aussi lâche que celle de ses prédécesseurs, mais elle n’est pas le reflet de ce que pense une nation française qui ne se laissera pas indéfiniment marcher sur les pieds par un ennemi de l’intérieur. Cet ennemi trouve bien des collabos comme on le voit sur cette page où s’agite la canaille soralienne néo-nazie, mais AgoraVox n’est qu’une officine de ce que Bensoussan appelle La France soumise, qui n’est pas la France. En tout cas, cela a déjà été dit mais c’est beaucoup plus vrai qu’on ne le pense : s’en prendre aux Juifs qui ont pris une part si décisive dans notre culture, c’est s’en prendre à la France elle-même, et la partie des musulmans qui se complaît dans l’antisémitisme ferait bien d’y regarder à deux fois avant de persévérer dans la plus triste et la plus criminelle des passions tristes.


    • pipiou 12 février 2018 23:22

      @Christian Labrune

      Ben voilà, encore une bonne de Labrune : il nous explique qu’un musulman c’est quelqu’un qui rêve de pogroms en permanence.

      Des propos bien orduriers et haineux qu’il essaie de camoufler par des références permanentes au nazisme qui est censé tout expliquer.

      Labrune c’est un dérapage xenophobe tous les 2 commentaires.

      Et le gars vient tous les jours nous donner des cours d’hygiène mentale !


    • Ben Schott 13 février 2018 05:28

      @Christian Labrune
       

      « s’en prendre aux Juifs qui ont pris une part si décisive dans notre culture »
       
      Vous êtes plutôt Patrick Bruel, Hanouna ou Arthur ?
       
      « antisémitisme infect », c’est pas un peu redondant, ça ? smiley
       

       


    • libert_pensée 13 février 2018 18:47

      @Antoine
      Antisémitisme infect ! Continuer comme cela, vous aurez Wauquier, ou pire.


  • révolté révolQé 12 février 2018 11:10

    Oui ,oui on sait,’’ils’’ ont beaucoup souffert,5000 ans de galère lalalère,
    lé-zeures-lé-plus-sombres de mon cul sur la commode tout ça...toutça...

    Pourquoi déjà différencier ’’raciste’’ et ’’ anti-mythe’’, y aurait-il une hiérarchie ?

    https://www.youtube.com/watch?v=ZN4xQ4dlW6Q

    Tout est dit,l’éternelle pleurniche à encore de beaux jours devant elle.
    Quoi que... smiley


  • Christian Labrune Christian Labrune 12 février 2018 11:16

    ANTISEMITISME ALGERIEN

    Il n’y a peut-être plus de Juifs en Algérie, mais cela n’empêche pas un antisémitisme abject d’y prospérer encore, jusque dans les rangs d’un corps d’état (gendarmerie), comme on pourra le constater en regardant cette courte video. C’est très exactement la même idéologie que celle des Einsatzgruppen du IIIe Reich.
     
    https://www.youtube.com/watch?v=wh4aJQVWn6o


    • Ben Schott 12 février 2018 11:30

      @Christian Labrune
       

      Depuis quand vous comprenez l’arabe, vous ? Dans un commentaire sous la vidéo : « C’est complètement faux ! Ils ne citent pas les juifs mais « l’ennemi » »


    • Christian Labrune Christian Labrune 12 février 2018 12:20

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Exode_des_Juifs_des_pays_arabes_et_musulmans

      Un article intéressant et bien documenté de Wikipedia, pour ceux qui ne répugnent pas à s’instruire.

      A ceux qui n’hésitent pas à lire des livres, je recommande Les Juifs du monde arabe - la question interdite, une étude très bien documentée de Georges Bensoussan parue en 2016 chez Odile Jacob. On trouve sur le Net un entretien de 40 minutes avec l’auteur, après la publication. Je viens de le découvrir, et je ne l’ai pas encore écouté :

      https://www.franceinter.fr/oeuvres/les-juifs-du-monde-arabe-la-question-interdite


    • njama njama 12 février 2018 13:10

      Les Juifs d’Iran, fiers d’être iraniens smiley

      L’Iran compte la plus grande communauté juive du Moyen-Orient en dehors d’Israël avec une population de plus de 8 700 personnes. Malgré les tensions entre Israël et l’Iran, les juifs disent se sentir plus en sécurité en Iran qu’aux États-Unis ou en Europe.

      « Les juifs d’Iran peuvent pratiquer en toute liberté leurs mœurs et coutumes religieuses. Ils ne font face à aucune sorte de pression. Nos synagogues ici sont plus sûres qu’aux États-Unis ou en Europe. Le gouvernement iranien nous soutient », a déclaré le président de l’Association nationale des juifs d’Iran, Homayoun Sameyah, à RT.

      En effet, au seuil des cérémonies marquant la victoire de la Révolution islamique en Iran, les médias du monde entier s’empressent de venir à Téhéran pour couvrir l’événement et préparer des reportages tonitruants.

      L’Iran compte 65 synagogues, un hôpital juif de 100 lits et un cimetière juif créé en 1933, tandis qu’à Téhéran, il y a une bibliothèque comprenant 20 000 ouvrages en hébreu et de nombreux restaurants casher. « Je viens dans ce restaurant parce que les juifs y viennent. Mes enfants peuvent lire la Torah en hébreu, mais ils ne maîtrisent pas la langue », a déclaré une femme interrogée par le journaliste russe.

      L’Iran accueille l’une des plus grandes et des plus anciennes communautés juives du monde en dehors d’Israël, malgré les tensions historiques entre les deux nations.

      « Benyamin Netanyahu et les antijuifs ont besoin l’un de l’autre : ils se fournissent mutuellement ce dont ils ont besoin : l’intolérance et la haine », a déclaré Siamak Moreh Sedgh, député des juifs iraniens au Parlement iranien, au sujet des relations souvent tumultueuses entre Téhéran et Tel-Aviv.

      « C’est une alliance tacite qui leur convient très bien, mais cela nous cause beaucoup de tort. À vrai dire, l’Iran est un pays où les juifs se sentent en sécurité et nous sommes heureux d’être ici, dit-il. Nous sommes fiers d’être Iraniens. Je sais que cela ne suit pas le scénario sioniste, mais c’est la réalité.  »

      « Les Israéliens donnent de l’argent aux juifs pour émigrer en Israël, mais nous, nous avons choisi de vivre en Iran. Mon point de vue est que les actions de Netanyahu et de son gouvernement, la manière dont ils se comportent envers les Palestiniens, créent des préjudices pour tous les juifs partout dans le monde », a-t-il indiqué.

      http://www.presstv.com/DetailFr/2018/02/10/551938/Reportage-de-RT-sur-les-juifs-dIran


    • njama njama 12 février 2018 13:12

      article source
      Jews feel safer in Iran than in US & EU despite Tel Aviv-Tehran tensions
      (VIDEO)
      Published time : 9 Feb, 2018 20:01

      https://www.rt.com/news/418370-jews-feel-safer-iran/


    • Jonas Jonas 12 février 2018 23:30

      @Christian Labrune
      Il y a aussi « La fin du Judaïsme en terres d’Islam » travail de plusieurs historiens, très bien documenté.


    • Jonas Jonas 12 février 2018 23:44

      @Christian Labrune « Il n’y a peut-être plus de Juifs en Algérie, mais cela n’empêche pas un antisémitisme abject d’y prospérer encore »

      Il n’y a là rien d’extraordinaire, l’antisémitisme n’est pas condamnable dans les pays musulmans, puisque tout musulman est par définition antisémite :
      « Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants. »
      Le Coran 5:82

      « La main de Dieu est entravée », disent les juifs. Entravées soient leurs propres mains, et maudits soient-ils eux-mêmes pour ce blasphème !
      5:64

      « Que Dieu maudisse les Juifs ; ils ont fait des tombes de leurs prophètes des lieux de prière ».
      sahih Boukhari authetique - Le jardin des vertueux

      Selon Abou Hourayra, le Prophète Mohamed a dit : « L’Heure ne viendra pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les juifs qui n’auront d’autre recours que de se cacher derrière les pierres et les arbres qui diront : “ Musulman ! Voici un juif qui se trouve derrière moi, viens donc le tuer ! ”, à l’exception d’un arbre appelé gharqad et qui est un des arbres des juifs. »
      sahih Boukhari authentique - Le jardin des vertueux p500

      Là, un débat télévisé sur la chaîne égyptienne Rahma , expliquant pourquoi les juifs sont une sale race.
      Autre débat du même acabit.

      Impensable sur une chaîne de télévision française !


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2018 09:46

      La situation des Juifs en Iran est catastrophique. Je renvoie à quelques articles pris au hasard qu’on peut trouver aisément en tapant « Juifs Iran » dans Google. 60 mille environ auraient quitté l’Iran ente 78 et la fin du siècle ; on se demande bien pourquoi ! Dans les extraits en bas de page, je souligne certain passages pour faciliter la lecture.

      Ces petites communautés ne peuvent subsister qu’en acceptant de hurler avec les loups islamistes contre Israël. A cette condition, elles sont à peu près tolérées, et la même situation aura pu être observée à peu près partout. Je me souviens d’un article d’un certain Takadoum qu’on trouvera à cette page d’AgoraVox :

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/maroc-la-renaicendre-ou-memoires-d-188048

      Texte odieusement mensonger, rendant compte de la publication du bouquin d’une Juive marocaine qui utilise la brosse à reluire vis-à-vis du régime pour se faire tolérer, entretient la fiction d’une relation édénique entre Juifs et Arabes jusqu’au milieu du XXe siècle, quand on sait par plusieurs travaux universitaires récents dont celui de Bensoussan que cela n’a jamais correspondu à la réalité, qu’il y a toujours eu des pogroms, y compris au Maroc. L’auteur dont parle Takadoum, dans son bouquin, prend évidemment le parti des Palestiniens contre Israël, comme certains Juifs d’Iran prennent le parti d’encenser le régime et de vouer Israël aux gémonies !

      J’avais fortement critiqué ce papier de pure propagande. Depuis, il ne m’est plus possible d’écrire sous les articles de Takadoum : le bonhomme, du Maroc, se permet de censurer un intervenant français dans son propre pays, avec la bénédiction d’AgoraVox ! Cela devrait faire réfléchir un peu ceux qui disposent d’un cerveau.

      ARTICLE WIKIPEDIA

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Iran

      La constitution de 1979 reconnaît les Juifs comme une minorité religieuse et leur accorde un siège réservé au Parlement : c’est aujourd’hui Ciamak Moresadegh, successeur en 2008 de Maurice Motamed, qui occupe ce poste. Selon Helen Chapin Metz, comme les chrétiens, les Juifs n’ont pas été persécutés. Cependant, au contraire des chrétiens, ils ont toujours été regardés avec suspicion par le gouvernement de la république islamique, probablement parce que le gouvernement est intensément hostile à l’État d’Israël.

      [[...]Depuis 1979, quelques situations ont été constatées dans lesquelles le gouvernement iranien accuse des Juifs d’espionnage (au même titre que des milliers de compatriotes iraniens) et en a même fait exécuter certains dont le représentant de la communauté à Téhéran Habib Elghanian le 9 mai 1979.

      Le recensement estime à 25 000 le nombre de Juifs présents en Iran aujourd’hui, alors qu’ils étaient 85 000 en 1978.

      ARTICLE DANS LE POINT

      http://www.lepoint.fr/monde/etre-juif-en-iran-24-08-2014-1856121_24.phpez-vous

      La semaine dernière, l’unique député juif au Parlement iranien n’a guère ménagé Israël. Non seulement Siamak Merehsedeq dénonce "les actes criminels de Tel-Aviv à Gaza« que »la communauté internationale doit condamner« , mais il estime en plus que »l’adhésion d’Israël à l’ONU et au Comité international de la Croix-Rouge doit être annulée". A-t-il été instrumentalisé par le régime, qui se veut l’ennemi héréditaire d’Israël ?

      UN BLOG :

      http://www.projetaladin.org/holocaust/fr/musulmans-et-juifs/musulmans-et-juifs-au-cours-de-lhistoire/les-juifs-diran.html

      Les Juifs iraniens connurent une période heureuse et prospère entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et l’avènement de la révolution islamique en 1979. La République islamique, très hostile à l’État d’Israël, regardait les Juifs iraniens avec suspicion. Le tribunal révolutionnaire d’Iran exécuta jusqu’à la fin de 2000 près de vingt Juifs. Cependant, la constitution de 1979 reconnut les Juifs comme une minorité religieuse et leur accorda un siège réservé au Parlement : c’est aujourd’hui Maurice Motamed qui occupe ce poste.[...].

      Du début de 1978 jusqu’à l’année 2000, plus de 60000 Juifs ont quitté l’Iran, Téhéran plus particulièrement. Ils ont en majorité choisi de s’installer aux Etats-Unis. On estime à environ 30 000 le nombre de Juifs présents aujourd’hui en Iran.



  • Rmanal 12 février 2018 11:35

    Merci pour cet article.
    Effectivement dès qu’un juif est impliqué, c’est le branle bas de combat dans les médias. Le but de mon propos n’étant pas de diminuer les crimes racistes, bien au contraire, mais de constater cette différence de traitement qui au final dessert gravement cette religion et ses adeptes.
    Un peu comme le gouvernement d’extrême droite d’Israel qui n’aide pas les bonnes volontés à leur apporter leur soutien.


  • Cateaufoncel 12 février 2018 12:03

    C’est quand même beaucoup plus simple quand l’agresseur « raciste » est de type caucasien, chrétien ou incroyant, et attaché à sa culture.

    Pour avoir en 1987 déposé une bombe artisanale, n’ayant causé que des dégâts matériels dans un café arabe du Petit-Quevilly, Michel Lajoye (20 ans) a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’un peine de sûreté de 18 ans. Il est sorti de prison en 2007...

    Pour avoir enlevé, torturé des semaines durant, puis massacré Ilan Halimi, Youssouf Fofana, chance pour la France d’origine ivoirienne, a écopé en 2009 de la même sanction, mais assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.

    Quatre ans de différence entre un attentat foireux et des actes d’une barbarie inouïe, c’est vraiment très peu.


  • njama njama 12 février 2018 12:33

    Et il allait où cet enfant ?

    à la synagogue ? à la yeshiva  ?

    Nul part il est écrit dans la Torah ou le Talmud qu’il faut se visser sur la tête une kippa ...


    • Montdragon Montdragon 12 février 2018 21:53

      @njama
      Vous justifiez donc la chasse au juifs par le simple port d’un chapeau, protégeant par là-même vos chères têtes crépues.
      Vous êtes un étron cher ami.


    • njama njama 12 février 2018 22:21

      @Montdragon
      je ne justifie rien
      d’ailleurs comme Massada (si décrié parfois sur ce site comme un intrus) je m’en fous complétement de ceux qui portent kippas, bérets, panamas, ... ou voiles, mantilles, fichus, bonnets de bain ... s’habillent en boubous ou en mini-jupes, costumes trois pièces ou bermudas tee-shirts.

      protégeant par là-même vos chères têtes crépues.
      pas plus ni moins que les (vos ?) chères petites têtes blondes


    • njama njama 12 février 2018 22:22

      @Montdragon
      merci toutefois pour le ’« cher ami »
      vous voyez je garde le meilleur de ce que vous écrivez.


    • Montdragon Montdragon 13 février 2018 07:39

      @njama
      Votre commentaire est toutefois écœurant, un gamin de 8 ans n’a pas à être attaqué par la meute de hyènes parce qu’il porte une kippa. Vous avez délimité des zones de dhimmitude où il faut être discret ?
      Vous acceptez les territoires perdus ?


    • njama njama 13 février 2018 10:38

      @Montdragon

      les parents sont en partie responsables, qu’ils voilent une petite fille, ou mettent une kippa sur la tête de leur gamin c’est kif-kif, de la manipulation identitaire et on sait que dans notre récente époque le sujet est très épidermique

      A cet âge et jusque l’adolescence au moins, ils feraient bien de leur foutre la paix, les laisser grandir avant de les enrôler dans leur intégrisme religieux.


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2018 11:21

      @Montdragon
      La tête de l’islamiste est structurée comme le programme d’un ordinateur rudimentaire. Il n’y a qu’une seule religion, l’islam. Elle prescrit de tuer les koufar, qu’ils soient juifs ou chrétiens ou yézidis. S’il n’y avait ni chrétiens ni Yézidis ni Juifs, il n’y aurait vraiment aucune raison de les massacrer. En particulier, si les Juifs n’existaient pas, il n’y aurait pas d’antisémitisme. Si on les tue, c’est donc de leur faute : ils font preuve d’une mauvaise volonté évidente en voulant continuer à exister. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Quand un type (ou un gamin) porte une kippa, il faut bien lui casser la gueule, c’est NORMAL, c’est prescrit par le Coran. C’est même le devoir de tout musulman. S’il ne veut pas d’ennuis, le mécréant, qu’il essaie donc de ne se distinguer en rien du musulman ou, mieux, qu’il se convertisse, ce con.

      J’en veux pour preuve le verset 5 de la neuvième sourate :
      « Les mois sacrés expirés, tuez les mécréants partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s’ils se convertissent, s’ils observent la prière, s’ils font l’aumône, alors laissez-les tranquilles, car Dieu est indulgent et miséricordieux ».

      Paraphrasé par Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’EI, ce verset était devenu :

      "Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout [...] citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l’État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière tuez le mécréant qu’il soit civil ou militaire. Frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d’un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le"

      Je pense en particulier à l’embuscade tendue par des islamistes à un car de touristes sur la route d’Assouan : on fait descendre tout le monde, on vérifie les identités. A tous ceux qui sont coptes, on tire une balle dans la tête. C’est la stricte application du IX, 5 dans le Coran.

       


    • njama njama 13 février 2018 11:46

      @Montdragon

      La prose de Christian Labrune illustre parfaitement ce type de réaction épidermique... 


    • pipiou 13 février 2018 13:11

      @Montdragon
      Vous êtes contre le contrôle au faciès ?
      c’est bien de le dire ...


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 12 février 2018 12:50

    @ l’auteur

    Le sujet est sensible et votre article assez rageur a le mérite de mettre les pieds dans le plat.
    Mais mon impression est que vous le faites un peu en amateur et en voulant malgré tout ménager la chèvre et le chou.

    Par exemple vous vous contentez d’indiquer que les arabes sont aussi des sémites mais qu’ils ne sont jamais inclus dans la signification de l’antisémitisme.

    Et pour cause !

    Comme le suggère révolQé plus haut, la question est avant tout de savoir comment a-t-on pu entériner et répéter jusqu’à plus soif l’expression « racisme et antisémitisme » sans voir que cette juxtaposition est aussi idiote que de parler des « fleurs et des roses ». Les dernières sont inclues dans les premières, il n’y a donc aucune raison de les en distinguer.
    Pour le racisme et l’antisémitisme c’est pareil. C’est de cela dont on devrait s’étonner en premier lieu.

    Tout le reste en découle et font que vos constats sont tout sauf surprenants.
    Oui, il existe bien un biais très favorable à une certaine population et qui est né de l’usage intense et constant de la position victimaire consécutivement à la seconde guerre mondiale.
    Critiquer une personne juive pour quelque raison que ce soit c’est quasi automatiquement se faire accuser d’antisémitisme et être dans l’obligation de se justifier sous ce rapport.

    Ce qui m’inquiète le plus dans cette affaire c’est que je ne lui vois pas d’issue. Or, au fur et à mesure que s’opérera la prise de conscience d’une inégalité de traitement et que le sentiment d’injustice se trouvera renforcé, les populations juives se trouveront exposées à une forme de ressentiment qui-rappelera-les-heures-les-plus-sombres-etc.

    Bref, je me demande s’il y a un pilote dans l’avion et si là-haut vraiment personne ne voit que l’on va dans le mur.
    La justice fait le terreau de la paix sociale.
    L’injustice fait celui de la discorde.
     
    Encore une fois, votre article a le mérite de mettre les pieds dans le plat. Mais comme vous le voyez, la plupart dans le fil de commentaires éludent le sujet.
    Comme je vous disais, je ne vois pas d’issue.
    Bref, je suis très inquiet.
    On voudrait nous fabriquer une guerre civile qu’on ne s’y prendrait pas autrement...


    • Odin Odin 12 février 2018 16:52

      @Luc-Laurent Salvador

      En complément :

      « Par exemple vous vous contentez d’indiquer que les arabes sont aussi des sémites mais qu’ils ne sont jamais inclus dans la signification de l’antisémitisme. »

      Avant 1890, le mot « antisémite » était dirigé contre tous les peuples sémites (juifs et arabes), après cette date il est venu progressivement remplacer anti-juifs ou anti-israélites.

      Ceux à la base de l’accaparement de ce mot sont les sionistes et en premier il y avait Theodor Herzl, fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897.

      L’objectif était de créer un amalgame avec les sépharades (sémites) et les ashkénazes (non sémites) pour que le temps venu les ashkénazes puissent prétendre, eux aussi, à la terre promise d’Israël lors de sa création (Herzl, Rothschild etc… ashkénazes). 

      Le résultat aujourd’hui, il y a en Israël une écrasante majorité d’ashkénazes qui n’ont aucun lien avec la Palestine, leur origine étant l’Europe centrale et orientale, la Khazarie. Ils se convertirent au judaïsme en deux phases dont la première fut en 735.

       


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 12 février 2018 18:25

      @Odin

      Merci pour ces précisions. C’est toujours utile de pouvoir mettre en contexte historique.


  • njama njama 12 février 2018 12:50

    Le huffington.post dit :
    « L’enfant a été agressé alors qu’il se rendait à un cours de soutien scolaire,... »
    est-ce bien une tenue de porter kippa pour s’y rendre ?

    est-ce bien parce qu’il portait kippa qu’il fut bousculé ? that is the question !

    j’ai lu aussi qq part (je ne sais plus où) un simple croche-pied, ce qui est genre mauvaise blague de potache, tout le monde le sait 

    Les gamins, de l’école primaire au lycée, ont parfois (trois fois hélas) leurs souffre-douleurs, parce que rouquin(e), p’tit(e) gros(se), ... parce que t’as une tête qui revient pas ...

    de là à en faire une affaire d’État qui n’aboutira sur rien, puisque c’est une mauvaise blague entre mineurs


    • Massada Massada 12 février 2018 13:13

      @njama
       

      Il ne devait pas etre juif.
      Possédant QI très élevé, les enfants juifs n’ont pas besoin de « cours de soutien scolaire ». 



    • njama njama 12 février 2018 13:15

      @Massada
      effectivement c’est très suspect cette histoire ...


    • joelim joelim 12 février 2018 14:08

      Peut-être qu’il a mis une kippa car c’est une bonne façon de contrer des agresseurs.


      Mais s’il a cette intelligence c’est surement un juif donc mon raisonnement ne tient pas. smiley 

      Et d’ailleurs la callote musulmane ou chrétienne ressemble beaucoup à la kappa. Mais one ne parle que de cette dernière, comme c’est bizarre...

    • njama njama 12 février 2018 14:11

      @Massada

      Est-ce que l’enfant n’aurait pas raconté des carabistouilles à ses parents ? pour attirer leur attention ? pour se rendre intéressant ? pour qu’on parle de lui dans les journaux ? ... surtout que s’il ne manque pas de QI c’est facile d’inventer des histoires ...

      où en est l’enquête ?
      parce que, des fois, mais pas toujours, les gens mentent pour faire croire à un attentat antisémite, si, si  !!! 

      Six mois de prison avec sursis pour l’enseignant juif accusé d’avoir inventé son agression

      Sylvain Saadoun, 57 ans, professeur d’histoire-géographie dans l’un des plus importants établissements scolaires juifs de Marseille, avait affirmé avoir été agressé par deux jeunes garçons circulant sur un scooter rouge alors qu’il se rendait à la synagogue.

      ---------------------
      Il y a des similitudes dans le scénario, agression pas deux jeunes garçons !


    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 12 février 2018 18:29

      @Massada

      L’école juive face à la difficulté scolaire
      Créer pour les élèves en difficulté, un soutien scolaire organisé
      Le directeur peut créer au sein de son établissement des temps de prise en charge d’enfants en difficulté dans le temps scolaire. Ces aménagements relèvent du soutien scolaire.

      Tu disais  ? ^^


    • Ben Schott 12 février 2018 18:45

      @Massada
       

      « Possédant QI très élevé, les enfants juifs n’ont pas besoin de « cours de soutien scolaire ». »
       
      On parle quand même du peuple élu, non d’un chien !
       


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2018 10:18

      @njama
      Lisant « Massada », j’ai « plussé » par mégarde cette cette intervention. Dommage qu’il ne soit pas possible de « moinsser » après cela.


    • Massada Massada 13 février 2018 11:50

      @Christian Labrune
       

      C’est juste de la provocation utilisant les poncifs antisémites.

    • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2018 15:33

      de là à en faire une affaire d’État qui n’aboutira sur rien, puisque c’est une mauvaise blague entre mineurs
      ==========================================
      @njama
      Cet article, comme par hasard, nous est donné à lire douze ans exactement après la mort d’ilan Halimi après qu’il eut été torturé durant plusieurs semaines par le « gang des barbares ».Ca devait être aussi une « mauvaise blague entre mineurs ». Après la mort de Myriam Monsonego à Toulouse, la famille aura dû se dire aussi la même chose. Et c’était encore une "mauvaise blague", ce qui est arrivé il n’y a pas un an à Sarah Halimi torturée pendant trois quarts d’heure avant d’être défenestrée parce que Dieu est grand.

      Hier, deux policiers israéliens se sont égarés en voiture dans une bourgade palestinienne. La foule a commencé à les lyncher. Ils n’auront dû leur salut in extremis, après quelques blessures, qu’à l’intervention des policiers de l’Autorité palestinienne arrivés à temps sur les lieux.

      Ces policiers se font désormais insulter. S’ils ne s’’étaient pas interposés, ces traîtres, lit-on sur les réseaux sociaux, on aurait vu le sang de ces deux Juifs sur les mains de la foule. Je ne garantis pas l’exactitude de la phrase, mais les images en italique en font partie. Quand on les a entendues, on ne les oublie pas.

      Ces choses-là sont déjà arrivées. Simples « mauvaises blagues » d’adultes islamisés jusqu’à l’os, probablement, et dont on ne va quand même pas « faire une affaire d’état » puisque c’est encouragé par le Livre de la Haine. Le problème c’est que nous, qui sommes des civilisés, nous n’en avons rien à foutre de votre Coran. On n’en voudrait même pas pour se torcher le cul.


  • zygzornifle zygzornifle 12 février 2018 15:55

    On a le droit d’aimer mais pourquoi on n’a pas le droit inverse ? 


    On peut bien ne pas aimer sans être violents verbalement ou physiquement c’est cela la liberté autrement c’est de la contrainte .... 

  • MagicBuster 12 février 2018 17:17

    Par définition - L’islam est antisémite .


  • popov 12 février 2018 17:35

    @Chems Chitour

     
    Et ça, c’est quoi  ? Écoutez ce qu’ils disent un peu après 2:30.
     
    Si on n’aime pas l’islam, ce n’est pas forcément par racisme, c’est parce que l’islam est une saloperie. Ceux qui veulent quitter cette secte malfaisante sont menacés de mort dans la plupart des pays de l’OCI.

    • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2018 10:10

      @popov
      Ces pacifiques manifestants qui gueulent en choeur et bien des fois, sur les Champs Elysées, qu’il faut « égorger les Juifs », ça en dit long sur ce que l’islam est capable de produire. Je suppose que les policiers qui regardent ce spectacle accablant n’entendent pas l’arabe. Ce serait la seule excuse qu’on pût trouver à leur absence de réaction.

      Vous parlez de ce qui arrive à ceux qui veulent « quitter cette secte malfaisante ». Vous en avez un parfait exemple avec le jeune blogueur palestinien Waleed al-Husseini qui aura tâté de la torture et de la prison chez Mahmoud Abbas pour avoir oser proclamer sur l’Internet qu’il était athée.

      Réfugié en France au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, il a fait paraître déjà plusieurs bouquins dont je recommande la lecture très instructive. Particulièrement celui-ci : Une trahison française - Les collaborationnistes de l’islam radical dévoilés.
      Voilà au moins une réalité que les néo-nazis soraliens qui hantent cette page ne pourront pas nier : les « collaborationnistes de l’islam radical » existent bel et bien en France et ils viennent encore une fois de le prouver. Ils n’auront aucun mal à se reconnaître.

      On trouvera à cette page une présentation du bouquin et de larges extraits :
      https://la-voie-de-la-raison.blogspot.com/2017/03/une-trahison-francaise.html


    • Ben Schott 13 février 2018 12:33

      @Christian Labrune
       

      « les néo-nazis soraliens qui hantent cette page »
       
      Purée, ça fout les jetons !
       


    • pipiou 13 février 2018 13:09

      @Ben Schott
      Et je te parle même pas des mange-morts et des Nazguls qui hantent cette page.
      Labrune, son crucifix et sa gousse d’ail hitlérienne n’en viendront pas à bout smiley


    • popov 13 février 2018 14:14

      @Christian Labrune

       
      Merci pour les références.

  • Decouz 12 février 2018 17:45

    « L’immigration des juifs du Maroc n’était pas une promenade de santé. Pour réussir un tel pari, les dirigeants israéliens ont sollicité l’aide du Mossad. Les services secrets lançaient, alors, une opération pour « convaincre » leurs coreligionnaires de quitter le royaume. »



  • microf 12 février 2018 23:25

    Le 12 janvier dernier, Andy Brigitte, un jeune martiniquais de 22 ans, a été agressé par un déséquilibré dans une station de RER à Paris.
    Alors qu’il agonisait, des passants se contentaient de filmer la scène et de la partager sur internet.
    La famille de la victime s’indigne.

     https://reseauinternational.net/alors-quil-agonisait-des-passants-se-contentaient-de-filmer-la-scene-et-de-la-partager-sur-internet/#VIu88jPU5hAy3ftv.99

    https://reseauinternational.net/alors-quil-agonisait-des-passants-se-contentaient-de-filmer-la-scene-et-de-la-partager-sur-internet/

    Voila ce qui s´est passé á Paris il ya un mois, un noir tué en plein Paris devant l´indifférence de tous, combien en ont parlé ?, imaginons le contraire...


  • soi même 12 février 2018 23:39

    La première loi humaine , tous hommes est racistes, et si tu ne vois pas à quoi je fais allusion, soit que t’est un joyeux crétin, soit t’es un escot innocent aux mains pleines.


  • sacha 14 février 2018 09:22

    Il y a deux choses à dire : d’une part que l’article pose une question réelle, l’égalité devant la justice. 

    La seconde question est plus complexe à mesurer, jusqu’où des préjugés collectifs peuvent influencer un auteur de délit ou de crime au point que cela constitue un des motifs de son acte délictueux ou criminel.

    Sur ces questions, on ne peut que souhaiter 1 que la justice ne soit pas à géométrie variable, 2 que l’accusation de « racisme » ne soit pas, par les médias ou les hommes politiques, orientée avant même que ne soient fournies les preuves la corroborant. 

    Là où je pense que la démonstration vire dans le bas côté de la route, c’est sa finalité : chercher à montrer que la sensibilité plus spécifique à l’égard de l’antisémitisme serait le produit d’une mainmise juive ou sioniste sur le corps médiatico-politique. Cette thèse est contestable pour trois raisons :

    -la première est que si on pousse jusqu’au bout le raisonnement, pourquoi le lobby sioniste ou juive en France n’empêche pas la France de voter des résolutions anti-israéliennes, pourquoi la France ne s’aligne-t-elle pas sur les demandes d’un Goldnagel, qui incarnerait peu ou prou l’image du sioniste de droite, riche, proche du pouvoir ? Si tant est que ce pouvoir de lobbying serait réel et non fantasmé, on en aurait les effets réels. Ce qui n’est pas le cas.

    -la seconde est la perception de l’antisémitisme, et bien sûr la relation à Israel. Pour certains, être antisioniste ce n’est pas être antisémite. Sur le papier on pourrait dire que oui, sauf quand la contestation de l’identité politique des juifs (qui ont le droit, dans leur diversité, à se considérer comme un peuple et d’en faire partie ou non) ou la dénonciation systématique de l’Etat d’Israel vire à l’obsession antijuive, colportant des mensonges (ah les fake news) et encourageant à la violence. Comme s’il suffisait de s’en prendre à un juif barbu en kippa à Paris pour régler le problème palestinien. Ce recours à la violence qui s’est intensifié après 2000 comme cela a été largement démontré, en grande majorité contre des juifs, n’est pas anodin car il s’inscrit dans un code culturel au coeur duquel le signe juif (pas le juif réel, si tant est qu’il y est LE juif, mais l’idée que l’on s’en fait) est immanquablement associé à du négatif. On s’insurge à juste titre que l’islam est associé de manière éhontée dans les médias à la violence, à la haine contre les mécréants, où la taqiya explique tout (ou rien, pour être plus précis). L’opinion négative envers le collectif juif en général est indéniablement majoritaire en France, que ce soit sur le fond antisémite du pays (les juifs et l’argent) ou le fond judéophobe religieux (le peuple déicide ou le peuple ennemi de l’islam). Le lobby serait puissant s’il parvenait finalement à éradiquer la culture du rejet qui frappe en général les expressions culturelles juives. Etant un lecteur vorace, j’ai emprunté à la bibliothèque municipale le palmier de déborah, un écrit de Luzzatto d’il y a quelques siècles, avec une couverture présentant des caractères hébraïques pour faire « culture juive » selon l’éditeur. Celui qui m’a insulté en sortant de la bibliothèque se gausse de faire un jour mieux qu’hitler. Sauf que je ne suis pas juif, et que je n’ai pas eu de réaction similaire lorsque j’ai tenu à la main des livres d’auteurs arabes. C’est un détail mais qui montre l’obsession de certaines personnes qui seront bien sûr dans le déni de leur antisémitisme (haine des juifs) au nom du fait qu’ils seraient sémites (curieuse réduction qui reprend un poncif racialiste...)

    -Ce qui nous mène au troisième point : la fausse culpabilité française qui n’a pas encore digéré son passé vichyste et collaborationniste. Il y a en France une fixation malsaine sur la shoah, un certification de bonne conduit morale qui considère à laver de tout soupçon d’antisémitisme un individu dès lors qu’il est un personnage public (cf le débat Caron Moix sur le livre Utopa XXI). Bien sûr que la haine des juifs est répugnante, mais toute haine de la différence et de l’altérité l’est. Dans l’imaginaire collectif, la caution morale qu’apporte la larme factice (ou peut être réelle) envers la shoah, le discours lénifiant sur les crimes nazis, permet d’identifier une place symbolique aux juifs et au reste de la société : les victimes et la repentance. Cela assure un sauf-conduit moral dans lequel les autorités politiques notamment pensent assurer leur virginité. Mais qui a dit qu’une fois pour toute le racisme était aboli ? Ne faut-il pas sens cesse lutter contre TOUS les racismes ? Les juifs de cour (CRIF) ont contribué à alimenter ce discours pervers qui consiste à exclure les juifs comme individus de la communauté nationale pour en faire une communauté à part sanctuarisée par un statut victimaire. Ce sont les juifs bien réels, dans leur diversité, qu’ils soient pratiquants ou non, qu’ils se sentent même juifs ou non, qui se voient à leur tour identifiés au seul « communautarisme », relégués hors du collectif français (cf Barre et sa remarque sur les juifs et les victimes françaises). Par ce biais, on instaure une France des communautés et on peut assimiler aussi les Français qui ne sont pas blancs à leur origine, qui l’islam, qui l’ethnicité (« black », « asiatique »...), où il faudrait trouver des relais politiques garantissant un discours vide d’unité. 

    Derrière la question de la justice ce n’est pas le problème d’un lobby juif mais celui du discours fondateur d’unité nationale. En réduisant les individus à leur appartenance, on dissout le collectif pour en faire un agrégat informe qui oblige finalement chacun à se positionner sur ses origines ou son apparence. Ce qui de facto alimente la crispation identitaire et le repli de chacun sur sa différence plutôt que sur sa participation au projet commun que représente un pays.

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