Appel du 18 juin : Pour que reviennent les jours heureux !
Pour riposter à l’entreprise de liquidation des conquêtes sociales et de la France républicaine, en prenant appui sur les résistances sociales, civiques et patriotiques, pour une République sociale, souveraine et fraternelle, ensemble défendons et actualisons le programme du Conseil national de la Résistance !
Par la faute des gouvernements successifs qui, depuis plusieurs décennies, ont engagé la France dans la funeste « construction » européenne, notre pays vit une situation potentiellement mortelle à moyen, voire à court terme :
- attaques incessantes contre la protection sociale (retraites, assurance-maladie, etc.), les salaires et les revenus du travail, asphyxie des services publics (école, hôpital, Poste, Équipement, SNCF, EDF, etc.), liquidation rampante du droit du travail et précarisation généralisée des travailleurs, destruction du « produire en France » au nom de la « concurrence libre et non faussée ouverte sur le monde » prescrite par les traités européens EN ALLEGEANCE AU LIBRE-ECHANGE malgré l’opposition croissante du peuple français (cf. la manière dont le Non français à la constitution européenne en 2005 a été contourné par l’UMP, le « centre » et le PS) ;
- liquidation accélérée de l’indépendance nationale (politique, monétaire, budgétaire…), cette base inaliénable de la souveraineté du peuple, au nom de l’« Europe fédérale » et de l’« Union transatlantique » ; subordination croissante de la diplomatie et de l’armée françaises à la stratégie mondiale belliqueuse de Washington, notamment au Proche-Orient, et aux diktats financiers et institutionnels de Berlin ;
- démantèlement de la République une, laïque, sociale et indivisible issue de la Révolution française et de la Libération par la mise en place insidieuse d’une « Europe des régions » et des « métropoles » qui porte en germes l’éclatement du territoire national, l’inégalité des citoyens devant la loi et la montée des revendications sécessionnistes ;
- destruction des repères patriotiques et républicains les plus élémentaires, de la conscience historique du peuple français, et même de la langue française (« langue de la République » selon la Constitution), assiégée par le tout-anglais impérial. Parallèlement, poussée symétrique de la xénophobie d’État et de l’auto-phobie nationale que porte une large partie de nos prétendues « élites » fascinée par l’Oncle Sam.
Une politique décidée par les classes possédantes
Cette décomposition de la République n’est pas une fatalité résultant de « la » mondialisation des échanges. Elle résulte d’une POLITIQUE voulue par l’oligarchie financière « française » inféodée à l’oligarchie euro-atlantique. Non seulement les maîtres du CAC 40 s’affirment prêts, pour « sauver l’euro », à déléguer à Berlin le pilotage de l’Union européenne, mais le MEDEF revendique ouvertement, dans un Manifeste intitulé Besoin d’airE, de nouveaux « transferts de souveraineté » vers Bruxelles. Il préconise ainsi « une langue pour l’Europe » (l’anglais), la « reconfiguration des territoires » et, cerise sur ce gâteau antinational, « une nouvelle patrie : les États-Unis d’Europe ». Bref, applaudis par le Parti Maastrichtien Unique (le PMU-bis) composé de l’UMP, du PS, du « Centre », d’Europe-Écologie-Les-Verts et de leurs satellites, l’oligarchie capitaliste a mis le cap sur la mort de la France. Son seul objectif : permettre aux grands privilégiés de pressurer sans limite les citoyens, ouvriers et employés, paysans et artisans, enseignants, chercheurs et étudiants, petits entrepreneurs et professions libérales, retraités et travailleurs privés d’emploi. Déjà nos concitoyens subissent par millions la misère, le chômage, les conditions de travail et de logement insupportables, la confiscation de l’avenir pour les jeunes, le manque total d’idéal et de perspectives pour notre pays et pour l’humanité…
Face à cette politique mortifère, les partis représentés à l’Assemblée ne portent aucune véritable alternative. Le PS et l’UMP ainsi que leurs satellites mènent la même politique de casse sociale et nationale. Le FN n’a d’autre fonction que de dévoyer la colère sociale dans l’impasse explosive du racisme et du « choc des civilisations » (sic). Les responsables du Front de gauche continuent de prétendre que « l’Europe est à nous » (!) et que « l’euro est notre monnaie » (! !), alors que de nombreux militants de ce Front de gauche, qui aspirent à unir le drapeau tricolore au drapeau des luttes sociales, rejettent déjà l’Union européenne et l’euro.
Sortir de l’Otan, de l’Union européenne et de l’euro
Pour sauver notre pays, pour le tourner à nouveau vers l’indépendance nationale, le progrès social et la coopération internationale, une solution existe pourtant. C’est celle qui consiste à sortir la France du piège mortel de l’euro, de l’UE et de l’OTAN pour faire vivre les principes du CNR dans les conditions de notre temps : indépendance nationale, lutte contre le racisme et la xénophobie, coopération fraternelle entre tous les peuples, nationalisation du crédit et des grandes industries monopolisées par l’oligarchie, « rôle central » du monde du travail dans la vie de la nation, relance de la protection sociale et des services publics, plein-emploi, démocratie participative… Déjà, l’Amérique latine s’affranchit de la tutelle de Washington. Sous le nom d’Alternative Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de commerce des peuples (ALBA – TCP), plusieurs États de la région coopèrent à égalité et étendent la protection sociale. Notre pays n’a nullement à choisir entre le « repli national » et la dissolution dans la mondialisation du capital financier.
Associant le patriotisme républicain à un véritable internationalisme, la France peut et doit s’émanciper de cette prison des peuples qu’est l’UE pour échanger avec tous les continents tout en rassemblant, sur le territoire français lui-même, les citoyens et les résidents de toutes origines et de toutes sensibilités. Sur de telles bases républicaines, on pourra réindustrialiser la France, donner du travail à tous, ouvrir la voie à un développement écologique délivré du tout-profit, stopper les guerres menées en notre nom au Proche-Orient et au Sud de la Méditerranée, réconcilier la nation française avec sa devise révolutionnaire : « liberté, égalité, fraternité » !
S’unir comme il y a 70 ans avec le Conseil national de la Résistance
Pour cela, les forces franchement progressistes, patriotiques et internationalistes doivent s’unir. Face à une oligarchie « française » qui fait à nouveau le « choix de la défaite » et qui collabore sans vergogne à la mise en place de l’Empire euro-atlantique, il faut que s’unissent les républicains fidèles à Valmy et à Jean Moulin, les syndicalistes respectueux de leurs revendications, les socialistes dignes de l’héritage patriotique et internationaliste de Jaurès, les communistes qui continuent le combat de la Commune et des Francs-Tireurs et Partisans (FTPF et FTP-MOI), les gaullistes fidèles à l’esprit du 18 Juin 1940, les chrétiens laïques, héritiers d’Estiennes d’Orves, les amis de la paix qui refusent que le nom français serve à couvrir des guerres pour la domination, sans oublier les résidents étrangers qui ont au cœur la Révolution française et le combat de Manouchian.
Unies dans leur diversité, ces forces doivent débattre publiquement car l’émancipation de notre peuple ne peut être que son œuvre propre. C’est pourquoi nous invitons les citoyens tout à la fois à se rassembler sur ce qui les unit, à débattre sereinement de ce qui fait discussion et à engager l’action sur les plans social, civique et politique.
C’est à ces conditions que, porté par le rassemblement populaire, émergera le jour venu un nouveau Conseil national de la Résistance digne de son illustre devancier. Seule cette alliance pluraliste pourra faire vivre la France Indépendante et la République Sociale pour que reviennent des « Jours heureux ».
Par l’action unie et le débat des citoyens, construisons les bases d’un nouveau Conseil national de la Résistance préparant la renaissance républicaine de notre pays !
Multiplions les initiatives à l’occasion du 70e anniversaire du Conseil national de la Résistance !
Réveillons la mémoire collective anesthésiée par la propagande des grands médias inféodés aux groupes financiers qui les ont accaparés !
- Les Clubs « Penser la France » (CPF) http://www.penser-la-france.asso.fr/
- Le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) http://www.m-pep.org/
- Le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF) http://www.initiative-communiste.fr/
Liste des premiers signataires et signature en ligne sur : http://nouveau-cnr.over-blog.com/
25 réactions
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Sword
18 juin 2013 09:44
Les jours heureux, ça commence par la fraternité et le « vivre ensemble » que la politique Française transgresse à la lie du peuple dans la discrimination des meurs et usages..
C’est donc aujourd’hui l’Appel du 18 Joints contre l’intolérance, la discrimination et le désaveu des droits fondamentaux du citoyen, tous trois totalement interdits par la constitution Française mais illégalement officialisés par la loi des stupéfiants.
Ains des milliers de citoyens portent aujourd’hui la parole des millions d’usagers de Cannabis persécutés depuis 40 ans au soit disant pays des droits de l’homme..
Pour plus d’infos :
Bonne continuation.
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taktak
18 juin 2013 15:22
derriere un pseudo ( plus facile de s attribueer le nom que d e militer) antifa75 se permet d insulter le prcf qui milite tout les jours cont le fascisme avec tt les vrais antifscistes. insultant par la memr occasion l landini peesident du prcf ftp moi et president de lamicale des bataiklons carmagole libeete. pathetique indidu qui ne se rend meme pas compte de son ridicule. a moins que votre but ne soit de dicrediter les vrais antifasciste en propageant votre anticommunisme primaire et digne de vichy.
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Edmon
18 juin 2013 16:47
« Heureusement le PC tient bon et écarte impitoyablement tout ce qui relève du rouge-brun »
On est sauvés alors ...Sans déconner ... continuez à vous bouffer entre vous à savoir qui est anti fa et qui ne l’est pas , à défaut de démontrer comme vos idéologies sont dangereuses vous passez pour ce que vous êtes , des guignols . -
Pilou Camomille
18 juin 2013 18:22
Tiens, voilà l’européiste atlantiste de service... !
Dès qu’on parle de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, il ne voit plus que des fachos partout...
Le site antifas INDYMEDIA est financé par les Fondations Ford, Soros, Glaser, Tides, elle même financée par Rockefeller ...
Et vous, vous êtes financés par qui ?
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taktak
18 juin 2013 10:30
Excellent appel qui montre que la voie pour s’en sortir, c’est bien de sortir de l’UE, de l’euro de l’otan et du capitalisme de façon progressiste
« Notre pays n’a nullement à choisir entre le « repli national » et la dissolution dans la mondialisation du capital financier. »
Il est urgent que l’ensemble des militants de gauches abandonne ce mensonge de l’europe sociale. Car cette dangereuse illusion empeche justement les forces progressistes et républicaines de faire barrage à la destruction des conquètes des travailleurs par l’UE et se faisant fait le lit de la montée d’une extrème droite qui surfe seule (et en toute escroquerie puisque le FN n’est pas pour la sortie de l’UE) sur le rejet massif de la construction européenne.
Alors mobilisons nous pour faire bouger les choses en lançant avec cet appel un large front populaire, progressiste patriotique pour nous sortir de cette prison des peuples qu’est l’UE capitaliste, remettre la classe des travailleurs à l’offensive et faire triompher à nouveau les jours heureux.
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Daniel Roux
18 juin 2013 11:15
Personne n’ignore, sauf les médias aux ordres, que la politique sociale est financée principalement par les salaires et la consommation.
Le chômage de masse induit mécaniquement un déficit important de ce financement.
Ce chômage de masse est une conséquence de 2 facteurs dont l’un est ignoré et l’autre présenté comme « moderne ». La super productivité liée à la révolution numérique et robotique et les délocalisations des productions vers les pays pratiquant le dumping social, fiscal et écologique.
De ce constat simplifié résulte les solutions.
1) La durée du travai doit diminunée proportionnellement aux gains de productivités.
2) L’état doit mettre fin à l’’accaparement et aux transferts de technologie vers les pays de dumping pour le seul bénéfice des actionnaires.Comme c’est impossible dans le cadre de l’OMC et de l’UE, nous devons nous évader de ces deux prisons.
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Cocasse
18 juin 2013 11:27
Je ne connais pas toutes vos idées, mais celles que vous présentez se tiennent. C’est à votre honneur d’incarner de vraies idées de gauche. Je suivrais vos autres interventions avec intérêt.
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Furax
18 juin 2013 11:54
Tout à fait d’accord ! Il ne reste plus qu’à attendre les circonstances propices...ou à les provoquer :
Grève générale illimitée jusqu’à ce que soit redonnée la parole au peuple sur l’adhésion à l’Euro.
Il faut faire vite. Le Traité Transatlantique arrive. C’est inouï lorsqu’on y pense, ces salopards pourraient signer un accord de libre échange avec la Chine sans nous demander notre avis. Pourquoi pas puisque tout passe ! Et ce serait, à la limite, moins dangereux. Bien joli l’exception culturelle, mais la destruction de notre agriculture par Monsanto, ils y ont pensé une seconde ? -
louphi
18 juin 2013 13:56
PRCF
« IL FAUT QUE S’UNISSENT les républicains fidèles à Valmy et à Jean Moulin, les syndicalistes respectueux de leurs revendications, les socialistes dignes de l’héritage patriotique et internationaliste de Jaurès, les communistes qui continuent le combat de la Commune et des Francs-Tireurs et Partisans (FTPF et FTP-MOI), les gaullistes fidèles à l’esprit du 18 Juin 1940, les chrétiens laïques, héritiers d’Estiennes d’Orves, les amis de la paix qui refusent que le nom français serve à couvrir des guerres pour la domination, sans oublier les résidents étrangers qui ont au cœur la Révolution française et le combat deManouchian. »
Vouloir faire renaître le communisme sur la base de l’UNION de toute cette galaxie d’icônes patriotardes foncièrement et historiquement anti-communistes hétérogènes, mon vieux, le PRCF a vraiment du grain à moudre ! Pour un groupe militant qui se définit comme communiste, c’est très grave de confondre communisme et patriotisme ou chauvinisme.
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Pilou Camomille
18 juin 2013 18:39
louphi,
Vous ne comprenez pas, parce qu’en cours d’histoire vous faisiez la sieste...
Le Conseil National de la Résistance comprenait :
* Les huit grands mouvements de la Résistance, pas tous de gauche, tant s’en faut.
* Les représentants des 6 principaux Partis politiques de la 3e république
- André Mercier pour le PCF
- André le Troquer pour la SFIO
- Marc Rucart pour le Parti Radical
- Georges Bidault pour les Démocrates Chrétiens
- Joseph Laniel Pour l’Alliance démocratique, plutôt de droite et laïque.
- Jacques Bedu Bridel pour la Fédération républicaine, droite de droite et catho.Les 2 grands syndicats :
- La CGT
- La CFTCIl s’agissait de quelque chose d’exceptionnel, un mouvement de libération pour unifier les divers mouvements de la Résistance et reconstruire ensuite la France.
Le programme du CNR était un compromis, fortement influencé par le PCF, mais en aucun cas un programme communiste ou collectiviste.
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Antifa75 18 juin 2013 14:32Ce site est vraiment hilarant. Même les bolchos revenus d’entre les morts trouvent audience, non vraiment...
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filipe
18 juin 2013 14:56
POUR L’APPEL DU 18 JUIN J’AI PROPOSE SUITE A L’APPEL DU MAIRE D’ORADOUR SUR GLANE DONT LE VILLAGE FUT DETRUIT ET SES HABITANTS MASSACRES PAR LA BARBARIE NAZI
IL A BESOIN DE QUELQUES MILLIONS D’EUROS POUR REMETTRE EN ETAT CE DEVOIR DE MEMOIRE ( sur TF1 LE 9 juin)J’AI DONC PROPOSE UNE SOUSCRIPTION NATIONAL VOIR INTERNATIONALCENSURE PAR LES MEDIAS -
baldis30
18 juin 2013 15:05
je suis très loin de partager les idées du PCRF autres que celles exprimées dans cet excellent article. Ce n’est pas non plus une prose FN auquel je n’adhère pas davantage !
C’est simplement un regard clair sur des réalités . Qu’on n’oublie pas que les années suivirent la Libération furent celles de la reconstruction d’une Nation avec des français de tous bord , des communistes aux monarchistes en passant par des socialistes ou de ce qu’on n’appelait pas encore des centristes .
Tous ceux qui avaient trahi, au départ en votant les pleins pouvoirs à pétain ( comme ils ont voté les pleins pouvoirs à barroso), ensuite par la collaboration laquelle aussi traversa toutes les classes politiques exactement comme il est dit cinq lignes ci-dessus ....
Et que penser de ce primat des Gaules qui passa à travers l’épuration .... -
Dwaabala
18 juin 2013 17:34
A la base de la constitution du CNR et de son programme il y avait le puissant mouvement populaire consécutif à la Libération. Le PCF faisait alors 35% des suffrages...
Aujourd’hui, ce programme revisité serait un appel à soulever les masses ?
On ne peut faire plus contradictoire.-
Pilou Camomille
18 juin 2013 18:50
Dawaabala,
Le Conseil National de la Résistance a été signé le 27 mai 1943, pas après guerre.Vous confondez les objectifs. Il s’agissait d’abord d’unifier les différents mouvements de la Résistance, puis de se mettre d’accord sur un programme de reconstruction du pays.
C’est à ce programme que nous devons :
* La sécurité sociale
* Les retraites pour tout le monde
* Les nationalisations de Renault, de la SNCF, d’Air France, des grandes banques etcTout ce qui a fait le modèle social français depuis la Libération et que nos gouvernements successifs avec les Traités européens sont en train de liquider.
Contrairement à ce que vous pensez, les Français y sont extrêmement attachés, ceux justement que Barroso traite de « réactionnaires » aujourd’hui.
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Dwaabala
18 juin 2013 20:39
C’est-à-dire que ce programme du CNR a été appliqué à la Libération avec l’appui d’un puissant mouvement populaire.
C’est l’article qui parle de l’actualiser.
Si l’on considère que le moment présent est comparable à celui de la Résistance élaborant son programme dans la clandestinité, et que d’ici quelque temps les mêmes forces qu’à la fin de la guerre seront mobilisées pour le faire appliquer, alors effectivement il faut y aller.
On peut aussi avoir une autre analyse de la situation politique et économique actuelle.
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Pilou Camomille
18 juin 2013 19:04
PRCF,
Vous avez fait un super article, très clair.
Je cite régulièrement les 4 organisations qui sont favorables à la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, le PRCF, le M’PEP etc...
Vous auriez pu ajouter l’ UPR de François Asselineau, dont le programme est largement inspiré de celui du CNR. Le CNR n’était pas un programme communiste et son succès était dû à ses qualités unitaires...
Il faudra bien plus que nos 5 organisations pour obtenir la sortie de l’UE ! Etant donné que toute la classe politique française est européiste...
Mais il faut faire référence fréquemment au CNR, une des rares choses que le FN n’ait pas encore récupéré des symboles de la France libre et indépendante.
Le FN, qui ne veut ni sortir de l’euro, ni de l’ UE, et encore moins de l’ OTAN, est capable de faire référence à la Résistance, si l’on n’y prend pas garde !
Pour finir, il faut encore une fois expliquer que l’UE a été préparé de longue date par les USA.
« Il faut se résoudre à conclure que l’entente est impossible avec De Gaulle, qu’il est un ennemi du peuple français et de ses libertés, qu’il est un ennemi de la construction européenne, et qu’en conséquence, il devra être détruit dans l’intérêt des Français ».
Note déclassifiée de Jean Monnet, du 6 mai 1943, adressée au Secrétaire d’Etat américain Harry Hopkins.
En 43, il y avait des collabos de plusieurs sortes...
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Dwaabala
18 juin 2013 22:27
Il n’y a aucun rapport entre le souhait du retour au programme du CNR et la prochaine signature bien concrète du Traité transatlantique.
Sauf qu’à l’époque de l’application du programme du CNR la France se trouvait placée directement sous l’hégémonie nord-américaine, et que dans le deuxième aussi mais sous l’asservissement préalable à l’Union européenne.
Sauf qu’à la Libération des forces populaires énormes soutenaient un programme progressiste, et qu’aujourd’hui on cherche vainement où elles sont et ce qu’elles soutiennent.
Dans le premier cas un programme progressiste et des forces pour le faire appliquer, dans le second, pas de forces mais un programme pour soi-disant les susciter. C’est l’histoire cul par dessus tête.
Quant à parler de l’heureux temps de la Résistance... ou de la Libération, qui furent suivis immédiatement du début de la guerre froide, il faut être armé d’un optimisme rétrospectif inoxydable et d’une clairvoyance prospective sans horizon.
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Pilou Camomille
19 juin 2013 05:11
Dwaabala,
Vous ne voyez pas le rapport entre le programme du CNR et les accords transatlantiques, parce que vous croyez que l’Union européenne est une création... européenne.
C’est une création américaine. Monnet et Schuman étaient des employés des américains, comme le montre la note de Monnet que j’ai citée dans mon post précédent.
Les USA nous aidés à nous libérez des Allemands et à nous reconstruire avec le Plan Marshall.
Ils ont parfaitement compris qu’une fois reconstruite, l’ Europe deviendrait la zone économique dominante qui mettrait en péril le dollar et leur hégémonie mondiale .Après avoir libéré l’ Europe, il fallait la « neutraliser », puis l’intégrer à l’ Empire américain, dont les accords transatlantiques sont la phase actuelle.
Ils ont donc mis en chantier le projet européen pour ligoter ensemble 27 pays qui ont autant de langues, de cultures, d’économies différentes en les liant par une monnaie, l’euro, impossible à dévaluer. C’est un échec programmé.
Il s’agit donc désormais de nous en libérer.
Le CNR est l’exemple même d’un mouvement de libération nationale qui a réussi, c’est la raison pour laquelle les organisations qui veulent que la France retrouve son indépendance se réfèrent au CNR.
