mardi 12 avril 2011 - par Bobby

Après la démocratie

Peu de personnes et, bien moins de la majorité, auront présagé ce que l'avènement de Nicolas Sarkosy au poste de président de la république allait engendrer comme changements dans l'espace socio-économique français... et des implications politiques de ce choix des plus malencontreux !.

Des options durables qu'il apparaît bien peu probable de pouvoir redresser un jour.

Une fois élu, N.S. a tenu ses promesses et dans la droite ligne des préceptes (dont pas un seul n'a jamais été avéré) de Milton Friedmann, n'a cessé d'offrir des cadeaux aux plus riches, aux banques, aux industries automobiles... etc ! Bref fêtant sa victoire au "Fouquet's" avec ses amis milliardaires et entraînant la France entière dans un sillage plongeant vers les abîmes abyssales d'une vassalité servile auprès du modèle étasunien amenant le peuple français au bord de la pauvreté et ses soldats relayés aux ordres d'outre-Atlantique...

Non contant d'injurier d'abord, un marin pécheur, ensuite un visiteur au salon de l'agriculture.. le peuple dont il semble ne se soucier que taillable et corvéable à merci.

La France avait des vues tout de même bien différentes ! Les aurait-elle oubliées après mai 68 ? Elle a perdu toute crédibilité en s'alliant au plus fort, elle a tout simplement cessé d'exister !

J'ai bien aimé cette expression tirée du livre d'Emmanuel Todd portant le titre que je lui emprunte,(ed. Folio actuel. p.12) "le président français évoque l'image fort inhabituelle d'un rat pressé d'embarquer sur un navire en train de couler"

L'obscénité même de tout son tralala pseudo affectif saute aux yeux du monde... pour masquer par du clinquant une réalité devenue bien morose... on a dépassé de loin, la médiocrité des films à cent sous et la saga de l'actuel président français, si elle fait rire de part le monde, ne fait pas rire les français eux !

La forte chute de sa popularité, montre qu'il n'a fallu que quatre mois au peuple pour se rendre compte de sa méprise sur l'homme qu'il a élu... mais c'était un peu tard ! Et l'indicateur des élections municipales n'aura eu aucun effet sur le personnage décidément bien haut en couleurs...

Mais la dynamique systémique n'appartient pas à un seul homme et le reste de cette clique oléagineuse ressemble fort à son leadership...et on opterait à tort (plus de 60% des désignations du P.S.) pour Ségolène Royal dont les artifices vont à l'envi ! Plaçant sa campagne sous la bannière de "l'ordre juste" termes assez paradoxaux pour une militante qui se déclare de gauche, s'attelant à "mettre de l'ordre" dans les familles en se faisant accompagner du drapeau français et de la Marseillaise...

Critiquer le président dans les termes les plus crus, est un exercice nécessaire, mais non suffisant. Nous avons le devoir de le prendre au sérieux en tant que révélateur d'une crise psychologique, économique, idéologique de toute la société française !

... pour la suite, je vous convie à lire le livre précité car je n'ai fait ici qu'en traduire avec mes mots et mes références les premières pages... et si celles-ci traduisent un peu mon sentiment personnel, je gage que cette "crise" n'en n'est qu'à ses débuts et que son caractère planétaire se confirme, incapables de contrer une dynamique initiée et formulée par un homme dont "les idées avaient des conséquences" (sic Donald Rumsfeld, cf : Naomi Klein in "la stratégie du choc" à propos du tout premier cité Milton Friedmann)


 

"A que me sirve de ver los caminos en la tierra, si las nubles me escondian las estrellas !" (Jésus Muńaris) (à quoi me sert de voir les chemins sur terre si les nuages me cachent les étoiles ?)



15 réactions


  • devphil30 devphil30 12 avril 2011 10:14

    Bonjour ,

     Votre article est fade , je me demande ce qu’il apporte aux lecteurs ....

     De nombreuses fautes d’orthographe sont présentes dans votre texte.

    Sans interet ...

    Philippe


    • Bobby Bobby 12 avril 2011 11:13

      Merci de votre participation. S’il y a des fautes d’orthographe, j’en suis désolé ! Et pour le principal, je me réfère à un livre qui me paraît, lui, intéressant !


    • Bobby Bobby 12 avril 2011 16:45

      « contant » aurait dû trouver un e au lieu du a, c’est vrai ! c’est la seule que j’ai trouvé.

      ... incapables mérite le pluriel de par son sujet élidé (nous).


  • Alpo47 Alpo47 12 avril 2011 10:16

    Il faut tout de même se rappeler que ce président ... a été élu par 53% des Français. Même s’il a fait, comme d’habitude, des promesses trompeuses, il est représentatif d’une partie de la France. Hélas.
    Je dirais, moi, qu’il caricature à l’envie un « caïd de cour de récréation » ou Al Pacino dans un de ses personnages du parrain mafieux. Le rêve du « beauf ». Et cela saute maintenant aux yeux.

    Il est aussi le reflet d’une époque où le superficiel ou superflu chasse les vraies valeurs humaines. Une époque où les jeunes idolâtrent « lady Gaga » ou rêvent de gagner autant que « Zizou en tapant dans un ballon... Tragique.
    Pour beaucoup, que de sacrifices pour avoir une voiture neuve, le dernier écran plat, ou pouvoir porter des »marques" ...

     Illusion du par-aitre.

    Mais N.Sarkozy a très vite lassé parce que notre société change et parce que ces valeurs nous sont très vite devenus de plus en plus étrangères. Parce qu’il apparait à tous pour ce qu’il est : le président des riches, juste préoccupé de sa personne et du par-aitre.

    Totalement faux et superficiel.

    Or, lorsque le masque tombe, et que l’on peut voir la deuxième main de l’illusionniste, ces tours apparaissent au grand jour et celui ci n’épate plus personne.

    Fin du numéro ? Pas encore ...


  • Cocasse cocasse 12 avril 2011 10:29

    Peu de personnes et, bien moins de la majorité, auront présagé ce que l’avènement de Nicolas Sarkosy au poste de président de la république allait engendrer comme changements dans l’espace socio-économique français... et des implications politiques de ce choix des plus malencontreux !.

    Pffff c’était couru d’avance.
    Ce fourbe était prévisible depuis des années, d’ailleurs n’oublions pas qu’il a mis en place des machines électroniques à voter (à tricher plutôt) lorsqu’il était à l’intérieur.

    Mais c’est vrai près de 50% se sont laissé bernés.
    Pitoyable, cela donne l’impression que sur tout les gens croisés dans la rue, il y a une moitié d’abrutis.
    Enfin pour certains, je les comprends, ils voulaient surtout faire barrage à la gauche.


    • Bobby Bobby 12 avril 2011 19:14

      ... effectivement ! le clinquant prend le pas sur le rationnel mais cela n’est pas nouveau !

      E la question posée par Aldous Huxley (dans la préfacer réécrite en 1968) de son livre « le meilleur des mondes », le peuple n’a le choix qu’« entre un pouvoir central et une multitude de pouvoirs décentralisés »... je ne suis pas sûr qu’il ait jamais ce choix !

      bien à vous


  • eric 13 avril 2011 06:32

    Vous avez bien appris la « leçon » mais elle est contre productive...
    Sarko a été élu par une majorité très importante compte tenu du contexte et sur un programme on ne peut plus clair. Remettre l’Etat au service des citoyens et non plus de lui même et de ses employés. Cela reste l’aspiration d’une majorité écrasante de français ( 55 a 60% d’intentions de vote a droite a premier tour). Comme le conservatisme archaïque du lobby des agents publics de gauche a une conscience aiguë du fait qu’il s’agit de son beefsteak et que la revendication démocratique du reste de la population est parfaitement légitime, il a pris le partis de ne jamais débattre du fond et de rester exclusivement dans des attaques personnelles.
    Ce calcul anti démocratique est un mauvais calcul. Il eut mieux valu que ces « partis de classe’ acceptent le grand message democratique que leur a envoye successivement le »peuple" en 2002 et 2007 et acceptent de participer a leur propre reforme.
    Ce refus têtu exaspère de plus en plus les populations.
    A la fin, on aura, comme par exemple en Tunisie ou en Égypte, une révolte de la population contre les appareils inefficaces et corrompus des bureaucraties socialisantes.
    Vous finirez par regretter Sarko qui aura tente de reformer tous cela dans le compromis et la paix civile

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/apres-l-a-democratie-rassurer-49592


  • Bobby Bobby 13 avril 2011 09:25

    Bonjour,

    Permettez-moi, Monsieur, de remettre les horloges à l’heure.

    N.S. n’a pas été élu à une importante majorité comme vous le prétendez, mais à une minorité simplement plus abondante que celle de son opposition. le calcul est clair dans un commentaire ci dessus.

    Mon propos en écrivant cet article, contrairement à ce qui peut apparaitre dans une lecture au premier degré,ne constitue pas une attaque dirigée contre le président, mais une invitation à une réflexion sur les conditions qui ont permis à un personnage de ce type d’accéder au pouvoir... la lecture du livre cité devrait permettre un plus large débat.


  • eric 13 avril 2011 12:57

    Compte tenu des taux de participation, il y avait longtemps qu’un président n’avait pas été aussi bien élu a l’exception non significative de Chirac en 2002. Quant au « personnage de ce type » il a battu politiquement, et a plat de couture, l’ensemble de ses adversaires et amis politiques. On peut évidemment conclure comme Todd que des cons ont élus un con. Il resterait a expliquer pourquoi le peuple français est subitement devenu aussi stupide. Dans l’analyse que je vous ai mis en lien, ma conclusion et que certains commentateurs de l’actualité ont le sentiment que le peuple est intelligent quand il pense comme eux et bête quand il pense différemment. Je crois que ce type d’analyse est assez marque politiquement, que le dit peuple le comprend, et que c’est une des raisons pour lesquelles la droite est aussi durablement majoritaire dans le pays.


  • Bobby Bobby 13 avril 2011 18:13

    libre à vous de croire ce que vous affirmez avec tant de foi... pour la plupart des personnes maintenant, je pense qu’il est temps de passer à une dimension plus aboutie d’analyse afin de ne pas risquer un « bis repetita » dans la même (dé) veine.


  • eric 13 avril 2011 19:26

    Ce n’est pas une question d’analyse, car personne a gauche n’aurait le courage de se demander pourquoi la France vote a droite. C’est une question de cuisine électorale. a 40 45% d’intention de vote, la gauche ne peut gagner que suite a un « accident » démocratique, en mentant aux centristes ecolo et autres alter ou en favorisant des candidatures alternatives a celle de Sarkozy au premier tour a droite. D’ailleurs, voila -t-y pas Dumas qui proclame que Marine est au fond bien sympathique.
    Évidement c’est plus dans leurs cordes que de se demander ce dont a besoin le pays....L’élection et la probable réélection de sarko ne sont pas une question de veine ou de déveine, il s’agit bien d’un profond rejet des « solutions » de gauche par une très large majorité.

    Vous devriez comprendre que si même la droite la plus tradi, catho, antisémite a vote pour Sarko qui est un nouveau riche, d’origine étrangère, judeo levantin, c’est évidemment par ce que la droite représente en France l’ouverture aux autres, la tolérance, bref, la république, mais aussi parce que le rejet de toute idées de gauche est plus fort que tout. je ne vois pas ce qui en elle aurait change et pourrait conduire a un retournement de situation.


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