Arkéa, l’arroseur arrosé !
C’est fait. Le Crédit Mutuel Massif Central quitte Arkéa, comme il avait annoncé vouloir le faire au printemps dernier ! Une nouvelle preuve de l’inconscience de Jean-Pierre Denis et Ronan Le Moal qui entraînent notre banque au fond du gouffre…
Le navire Arkéa sombre et certains en ont plus conscience que d’autres. Les dirigeants du Crédit Mutuel Massif Central (l’une des trois fédérations qui composent Arkéa) avaient prévenu nos patrons : si Arkéa souhaite quitter le Crédit Mutuel, avec les désastreuses conséquences que cela implique, il est hors de question que le Crédit Mutuel Massif Central fasse de même. Les caisses locales de la fédération ont ainsi voté à l’unanimité pour « Rester Crédit Mutuel ».
Nos caisses locales auraient sûrement fait le même choix, si le vote s’était déroulé normalement, lui qui n’a été qu’un simulacre de démocratie !
À partir du premier janvier prochain, nous passerons donc de trois fédérations, à deux. Si tant est que la fédération du Sud-Ouest n’ait pas la bonne idée, elle aussi, de nous quitter…
Déjà qu’en comptant trois fédérations, les risques pour notre banque (donc nous et les sociétaires) étaient bien réels, maintenant que la fédération du Massif Central a acté son départ, ils sont encore plus grands !
Des risques que nos patrons avaient d’ailleurs été contraints de reconnaître, eux qui cherchaient plus que tout à les cacher. Et qui est en première ligne ? Les salariés et les sociétaires bien sûr !
Car nos patrons, Ronan Le Moal et Jean-Pierre Denis, qui touchent près de 3 millions d’euros par an à eux deux, n’ont pas de souci à se faire. D’autant plus qu’il se murmure que Ronan Le Moal chercherait à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. En voilà un qui n’est pas du tout concerné par l’avenir des salariés d’Arkéa !
Et si vous en doutiez encore, il suffit de lire le dernier tract de nos camarades de l’intersyndical qui tirent la sonnette d’alarme, car notre direction s’apprête à court-circuiter les élus du personnel afin de mettre ses sbires à la place ! Adieu la défense des salariés. Oseriez-vous vous plaindre à des individus à la botte de Jean-Pierre Denis et Ronan Le Moal ? C’est la porte assurée !
La décadence de notre banque se poursuit et atteint même des niveaux records !
Merci Jean-Pierre Denis
Merci Ronan Le Moal
MERCI PATRONS !