Attal attelé pour succéder à Super Petit Menteur
« Les Français savent que la grève est un droit », mais « aussi que travailler est un devoir », a déclaré mercredi 14 février le Premier ministre, à quelques jours d'une grève qui promet d'être très suivie. »
Le Poing apprécie clairement le coup porté à ce qu’il appelle la « gréviculture ». C’est dans son cahier des charges : frapper tout ce qui sent de loin le « gauchiasse ».
L’Immonde, quoique légitimiste, se montre plus circonspect. Il fait sembler de poser une question : « Existe-t-il un « devoir de travailler », comme l’a suggéré Gabriel Attal ? »
Puis, il fait semblant d’y répondre. La formule du jeune premier ministre est extraite de L’alinéa 5 du Préambule de la Constitution de 1946 : « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ». Peut-on l’opposer au droit de grève ? Pour la juriste interrogée par le journal, « il serait « hypocrite » de mettre ainsi en regard deux principes qui n’ont pas la même valeur dans la jurisprudence constitutionnelle, où le « devoir de travailler » ne figure pas. »
Elle va même jusqu’à conclure que ce préambule est « un texte principalement symbolique qui vise à garantir une République avec plus de droits sociaux, pour (...) éviter une nouvelle exploitation politique de la misère, comme celle qui avait conduit le nazisme au pouvoir. Mais le texte n’avait pas été pensé par ses rédacteurs comme pouvant avoir une valeur juridique contraignante. »
Mais Bérénice Bauduin, qui ose de telles assertions jusqu’à évoquer le nazisme, ne serait-elle pas une opposante déguisée en juriste ?
Cette formule, le « devoir de travailler », semble en effet un compromis dans le partage du pouvoir en France à l’issue de la deuxième guerre mondiale. La bourgeoisie française s’était suffisamment compromise pour que le général de Gaulle traitât directement avec les staliniens. On y sent la patte de la défunte URSS où le chômage avait été réellement supprimé et le travail rendu parfois obligatoire.
La Constitution de 1958, sous laquelle nous vivons encore, parlera donc « du droit du travail », mais sans lui adjoindre cette notion un peu dangereuse de « devoir ». Ce mot n’y est employé que 3 fois, notamment pour préciser que « Le Président de
Gabriel Attal s’est imposé rapidement comme le sniper du président. Comme Sibeth Ndiaye , il « assume parfaitement de mentir pour le protéger ».
Devenu premier ministre par la grâce de son mentor, il donne parfois l’impression de penser l’être devenu en raison de son seul talent. De l’assurance, il est vite passé à l’arrogance qui caractérise son patron. Heureusement pour lui, la presse n’est pas encore là pour lui reprocher son goût du clash et de la conflictualité. Mais il semble en passe d’atteindre rapidement son niveau d’incompétence.
En attendant, il concoure ardemment au titre de Super Petit Menteur.