samedi 11 novembre 2017 - par Home of nomad spirit

AU SECOURS

Copie humaine de Barbie
Les médias trébuchent. L’Alzheimer médiatique guette. Cette maladie dégénérative, lourde de conséquences tant pour les lecteurs de journaux, de revues, que des auditeurs de radios ou des téléspectateurs normalement constitués et en pleine possession de leur capacité intellectuelle. Les responsables de ce business de l'image et de l’écrit, persuadé d’être investi d'une mission de salubrité public, se sentent obligés de répéter jusqu'à l’écœurement les médiocres nouvelles qu'ils font tourner en boucle durant des jours sur toutes les chaînes, obligeant les abonnés à zapper tous azimuts. Il est vrai que sans cette bouillie indigeste, la plupart des programmes audio, les images du petit écran ou les textes de journaux, quelles que soient leurs obédiences, n'auraient que peu d'intérêt. Tout se survole sans conviction. Les explications sont le plus souvent minimalistes et bâclées. Seul compte le buzz sinon les tintements du tiroir-caisse. L'importance financière qui permet de rentabiliser ce business se mesure à travers l'intensité des catastrophes ou l'hypocrisie vertueuse. Le méga théâtre où les faux combats pour une décence assumée fleurissent avec gourmandise et assurent de confortables revenus au monde des médias. C'est un nouveau jeu où chacun y va de sa petite histoire. D'un côté les offensées, de l'autre les petites jupes « raz du cul » avec seins débordant des soutiens-gorge, pour le plus grand plaisir de ceux qui n'en demandent pas tant.
 
Contrastes
Rien de plus naturel, de légitime et compréhensible pour ces vierges effarouchées que d'exiger du respect et de la décence dans leurs rapports avec l'homme pour autant, bien entendu, qu'elles soient capables d'exiger la réciprocité pour elles-mêmes. La plante n'est pas condamnable de fleurir pour s'attirer les faveurs de l'abeille. C'est dans la nature des choses. La femme, à moins de virer masculin, est par naissance courtisane. Son besoin de plaire et de s'embellir pour susciter intérêt et envie est atavique. A part le viol, action hautement condamnable, la fausse vertu outragée et la stratégie à vouloir incriminer la moitié de la planète pour harcèlement sexuel confinent au grotesque et se déclinent dans tous les formats de la débilité. Cette nouvelle intrusion dans la vie sociétale est une aberration dont la femme sera la première à souffrir.
 
L’être humain, de plus en plus domestiqué et submergé de diktats de tous ordres aura bientôt son enclos d'où il pourra observer à loisir sa dégénérescence, tout en continuant à jouer avec ses petites vidéos en obéissant aux injonctions de ses geôliers. Des centaines de milliers de personnes ont tout perdu lors des guerres fratricides du Moyen-Orient et vivent comme des animaux dans les ruines abandonnées par des combattants de toute allégeance. Combattants au service de quelques cyniques et sinistres profiteurs de la misère humaine, qui est à la finance ce que les Djihadistes sont au terrorisme. Des sans scrupules qui mettent le monde à sac. La gravité de la situation ne semble pas intéresser grand monde, puisque l'on préfère mettre au premier plan l'horreur du harcèlement sexuel sous forme de minauderies de nanas en mal de reconnaissance. Observer, écouter, constater et nous nous apercevons, sans faire d'efforts, que le comportement du petit monde féminin laisse également à désirer. Il est toutefois plus facile de critiquer autrui que de se remettre en cause. Le harcèlement sexuel, à proprement parler, n'est qu'une question d'attitude.
 
Il y a celles qui aguichent inconsciemment et les autres. Les exemples sont légions. Les médias ont bien compris que c'était là une aubaine, un don du ciel qui permettrait de faire le buzz durant des semaines pour satisfaire le nombre croissant de cerveaux fatigués. Le goujat existe. Cet animal en rut permanent a toujours existé et existera toujours. Le mâle bien éduqué et son alter ego au comportement d'étalon de foire, sont en fait les deux faces d'une même médaille. D'une part des mentalités maîtrisées, avec en face, des esprits frustes à la cervelle délavée. Ces contrariés de la vie, jouisseurs de l'éphémère se manifestent dans tous les domaines. La femme se construit sur le même terreaux et tripote allègrement et avec volupté, les mêmes interdits. Il n'y a rien de neuf sous le soleil.
 
 
N.B. Il est surprenant de constater que tous ceux qui ont la main tardent la, plupart de temps, à prendre en compte les multiples problèmes qui se présentent à la société. Serait-ce de l'indifférence à l'égard des populations, de la peur envers les tenants du capital qui font ou défont des carrières ?. Serait-ce à cause d'une incapacité à trouver les solutions quant à la complexité des enjeux ?. Nous savons qu'il est aussi difficile de trouver un homme « d’État » capable de gouverner en faveur de ses administrés, que de découvrir un diamant dans un cornichon. Les préposés à la gouvernance sont plus habiles dans l'exercice du croche-pied que dans la recherche d'un compromis pour d'adoucir les tourments du contribuable. Il faut également savoir qu'une majeure partie de la population ne sait pas ce qu'elle veut. C'est souvent tout, tout de suite, laissant la part des sacrifices aux autres. C'est une donnée qui apporte de l'eau au moulin des médias. Le fait d'exploiter l'impatience populaire dans le dessein de ferrailler avec le pouvoir est une aubaine supplémentaire. Provoquer des contradictions et faire le buzz à tout prix, quitte à scier la branche sur laquelle ils sont assis. 

C'est aussi un bon moyen de se faire détester, un art dans lequel les journalistes excellent. La profession est indubitablement en perte de vitesse et devrait idéalement se remplacer par des robots. Ce serait moins coûteux tout en restant aussi subjectif que l'homme, puisque alimenté par ce dernier. Le robot pourrait subir un formatage et apprendre à ne plus interrompre ou couper la parole aux invités et ne succomberait plus à l'usage, toujours très fréquent, de se mettre en scène au détriment de l'interviewé.


15 réactions


  • Gasty Gasty 11 novembre 2017 12:16

    Un seul mot : Merci


    • pipiou 11 novembre 2017 13:52

      @Gasty

      Les prédateurs sexuels lui disent « merci », on est d’accord.


    • Le421... Refuznik !! Le421 12 novembre 2017 08:42

      @pipiou
      C’est bien ce qui est écrit.
      La parole est donnée uniquement aux gens parfaits qui critiquent toujours les « autres »...
      Je vous sent « parfait ».


    • pipiou 12 novembre 2017 11:44

      @Le421

       ? Comprends pas.
      Tout ce que je vois c’est la mobilisation significative des Agoravoxiens pour décrédibiliser les victimes d’agressions sexuelles.

      Entre machos et défenseurs des « anciennes valeurs » on se sert les coudes.


    • Gasty Gasty 12 novembre 2017 12:48

      @pipiou
      N’importe quoi !

      Relisez donc ce que vous poster un peu partout, vous pourrez vous faire un opinion sur votre accoutumance à la contradiction caricaturale systématique.


    • pipiou 12 novembre 2017 13:50

      @Gasty

      Excusez-moi de vous contredire quand vous vous montrez en défenseur des predateurs sexuels.

      Et que je contredise les illuminés qui racontent n’importe quoi sur les vaccins et autres complots ça vous défrise ? ... Tant pis


  • Doume65 11 novembre 2017 13:33

    « La profession est indubitablement en perte de vitesse et devrait idéalement se remplacer par des robots. Ce serait moins coûteux  »

    Je vois que vous n’êtes pas au courant de la façon dont le gros des journalistes sont payés à l’heure actuelle. D’un autre côté, la qualité du travail qu’ils fournissent correspond à leur salaire.


    • rogal 11 novembre 2017 14:12

      @Doume65
      Ce remplacement a commencé, sans que l’on puisse savoir où l’on en est rendu à ce jour. Les essais ont été évoqués il y a quelques années déjà, d’abord dans le domaine des commentaires sportifs, dans les débats politiques ensuite. Ce serait bien que les Automates Intelligents nous fassent un point sur le sujet.


  • pipiou 11 novembre 2017 13:51

    « La femme est par naissance courtisane. » Donc par naissance elle est faite pour se faire tripoter dans le metro ?
    « minauderies de nanas en mal de reconnaissance » ... dégoulinant de machisme !

    L’auteur sait-il que parler du harcèlement sexuel n’empêche pas de parler des autres problèmes ??

    L’auteur comprend-il que ce problème ne se limite pas au microcosme hollywoodien et que ces scandales mediatiques sont sans doute révélateurs d’un problème sociétal profond comme le révèlent certains hashtags désagréables ??
    Bref limiter ça à un buzz c’est n’avoir rien compris.

    Le harcèlement a toujours existé, le viol a toujours existé, les inégalités hommes-femmes ont toujours existé donc l’auteur s’en satisfait ?

    Article vraiment médiocre.


    • placide21 12 novembre 2017 08:10

      @Vraidrapo

      Je suis à Barcelone et j’ai vu de centaines de jeunes portant le drapeau catalan en cape ou en jupe , (imaginez la même la même scène avec le drapeau français) .Il semble que les smartphones et les marques ne suffisent plus à les satisfaire ,le produit va t’il céder le pas aux valeurs aux idéaux ?


  • Gorg Gorg 12 novembre 2017 10:01

    @L’auteur

    Bonjour,

     Merci, excellent article de fond, très bien rédigé, et qui met le doigt sur l’hypocrisie du monde médiatique et artistique... Parler pour ne rien dire, déformer, mentir au besoin, afin de se mettre en avant... le buzz... le buzz.... La véritable information n’existe plus...

     Aujourd’hui, les aguicheuses intéressées qui geignent, déprimerons demain de ne plus être regardées... lorsque le temps aura filé...

    Un point de détail...
    « obligeant les abonnés à zapper tous azimuts »
    Euh, la télécommande comporte un bouton OFF... il faut savoir préserver son intégrité mentale...


  • cevennevive cevennevive 12 novembre 2017 10:45

     « Aujourd’hui, les aguicheuses intéressées qui geignent, déprimeront demain de ne plus être regardées... lorsque le temps aura filé... »


    C’est le problème de certaines femmes qui ne veulent briller que par leur physique !

    Chacune sait, pourtant, que le temps ride, avachi et terni la peau et le corps. Et amplifie au contraire l’intellect issu de l’expérience et d’une certaine relativité des choses.

    Il n’empêche, je suis un peu chagrine de voir que beaucoup de femmes se conduisent comme des enfants gâtés et capricieux. Espérons que nos adolescentes d’aujourd’hui ne fonderont pas leur pouvoir sur la rondeur de leurs fesses. Elle sont éduquées et exerceront des métiers divers.

    Bon article, merci l’auteur et cordialement.


    • JC_Lavau JC_Lavau 12 novembre 2017 13:33

      @cevennevive. Dans les années cinquante, Bardite Brigeot jouait la ravissante idiote avec beaucoup de naturel. Depuis, elle a démontré que si le corps fatigue, l’intellect demeure.


  • Ciriaco Ciriaco 12 novembre 2017 12:21

    A l’auteur,


    Si l’objectif était de montrer que regarder la télévision prive et d’éléments d’analyse et de rapport à la réalité (vous n’êtes pas en danger (!), c’est bientôt l’hiver et les tenues sont chaudes), hommes et femmes confondues, nous sommes une partie à être déjà au courant. Lorsque vous vous sentez agressé par une image ou une interview, qui profitent de votre attention sexualisée pour vendre de la publicité, la technologie propose encore, que je sache, un secours infirmier à tout le monde : le bouton OFF de la télécommande.

    A moins que vous n’ayez déjà l’hameçon dans la langue, ce qui est ma foi très probable au vu de votre propos, et qu’il ne vous reste donc plus que la morale répressive pour vous défendre. Ah montée des autoritarismes dans la population au nom du marché de l’information, on n’est pas sorti le cul des ronces !

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 novembre 2017 19:06

    C’est le mois du scorpion à morpions, faut pas chercher plus loin. quand Pluton est passsé dans son signe, ce furent les années. On attend la suite.Lyrics

    Un jour
    Un jour le diable vint sur Terre
    Un jour le diable vint sur Terre

    Pour surveiller ses intérêts
    Il a tout vu le diable, il a tout entendu
    Et après avoir tout vu
    Et après avoir tout entendu

    Il est retourné chez lui, là-bas
    Et là-bas, on avait fait un grand banquet
    A la fin du banquet, il s’est levé le diable
    Il a prononcé un discours

    Ça va
    Il y a toujours un peu partout
    Des feux illuminant la Terre

    Ça va
    Les hommes s’amusent comme des fous
    Au dangereux jeu de la guerre

    Ça va
    Les trains déraillent avec fracas
    Parce que des gars pleins d’idéal
    Mettent des bombes sur les voies

    Ça fait des morts originales
    Ça fait des morts sans confession
    Des confessions sans rémission
    Ça va

    Rien ne se vend mais tout s’achète
    L’honneur et même la sainteté

    Ça va
    Les États se muent en cachette
    En anonymes sociétés

    Ça va
    Les grands s’arrachent les dollars
    Venus du pays des enfants
    L’Europe répète l’Avare

    Dans un décor de mil neuf cent
    Ça fait des morts d’inanition
    Et l’inanition des nations
    Ça va

    Les hommes, ils en ont tant vu
    Que leurs yeux sont devenus gris

    Ça va
    Et l’on ne chante même plus
    Dans toutes les rues de Paris

    Ça va
    On traite les braves de fous
    Et les poètes de nigauds
    Mais dans les journaux de partout

    Tous les salauds ont leur photo
    Ça fait mal aux honnêtes gens
    Et rire les malhonnêtes gens
    Ça va, ça va, ça va, ça va

    Written by Jacques Romain G. Brel • Copyright © Universal Music Publishing Group

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