samedi 5 juin 2010 - par N.E. Tatem

En temps de crise, davantage de précarité pour l’émigration

En période de crise la situation des émigrés, dans les pays d’accueil, est devenue plus pénible que comme elle l’était. Touchés par la récession depuis le mois de juin 2008, qui s’est annoncée en une débâcle financière sans précédent, les pays développés se préoccupent plus que par le passé de la présence des travailleurs étrangers.

 Cette crise peu comparable à celle de 1929 car touchant les institutions boursières, n’est pas une désarticulation entre offre et demande. Elle exprime un passage historique du monde entier sur une nouvelle ère. On n’y est pas encore, mais les besoins de main d’œuvre des nouveaux territoires à forte croissance économique se ressentent déjà malgré la forte densité des populations. En chine des problèmes de manque d’ouvriers, très graves dans certaines régions, ont poussé les entrepreneurs à augmenter les salaires.
 
Des réflexes de priorité dans toutes les actions économiques sont instinctivement activités, pour parer aux aléas nouveaux. Qui, quoique disent les experts du capitalisme, ces derniers ne sont pas encore identifiés comme un réel transfert de civilisation, difficile sinon impossible à juguler. 
 
C’est-à-dire le déplacement du leadership mondial de l’occident qui a régnait depuis la renaissance, la révolution industrielle et l’avènement de la position prépondérante des USA au 20ème siècle, est en plein manœuvre pour se positionner ailleurs et avec une plus répartition sur les continents. En matière de ressources humaines, sans nul doute, les prérogatives seront plus désastreuses à l’égard des travailleurs émigrés.
 
 
 
La crise paradoxalement positive et négative à la fois, est une traduction d’une mondialisation qui échappe à ses initiateurs.
 
En matière d’aide au développement accordée aux pays pauvres, les regards se tournent désormais aux pays émergeants qui seront sollicités pour leur contribution. Mais ces derniers n’ont pas les mêmes intérêts et stratégies que les pays qui fournissaient des subsides, et comptent certainement les redimensionner. Accordés plus souvent sous des conditions d’enjeux politiques, comme à titre d’exemple ce que reçoit l’Egypte, quelques 2 milliards par an des USA suite à la signature des accords de camp David, ces appuis financiers rebattent aussi les cartes des relations politiques dans le monde. 
 
Même ceux qui destinés aux créations d’emplois sur-place pour y maintenir les candidats à l’immigration, étaient soumis à une sélection des pays bénéficiaires. Vision qui ne peut être celle des pays qui connaissent encore de la croissance malgré le climat dépressif. Dernièrement les médias occidentaux rabâchaient que le terme commun est acquis entre les USA et la Chine à propos du nucléaire iranien. Loin s’en faut, les communiqués officiels chinois disent que le pays ne se prononce pas. Ces cacophonies se reportent sur l’aide au développement des pays pauvres, car les pays émergents n’ont pas les mêmes relations avec ceux aidés par les occidentaux.
 
L’exemple de l’Espagne, pays qui n’est compté parmi les émergeants parce qu’il sort de la sphère par la passé dite « tiers-mondiste » ou bien de celle des pays décolonisés, a une émigration fraîchement installée. Composée essentiellement de ressortissants marocains et de sud-américains, cette population est déclarée comme la plus précaire socialement en Europe. Les autorités ont proposé, depuis l’année 2008 à travers l’adoption en urgence d’un plan retour, aux émigrés de rentrer chez eux. La compensation financière équivaut à 3 années de chômage à condition que le sujet s’engage de ne pas revenir. 
 
L’apparition de l’idée du « coût de l’émigration » en France est logiquement un appel à la réforme de la gestion des émigrés. Une plus grande prudence des volets sociaux, notamment l’éducation et de santé. Ils s’expliqueront par la création de nouveaux statuts aux populations étrangères et déjà présentes. Après l’indésirable débat sur l’identité nationale, qui désirait fermer un projet naturellement et éternellement ouvert et interminable au gré de l’évolution démographique des entités étatiques, parler du coût est une approche qui ouvre le débat de la réforme des politiques migratoires.
 


12 réactions


  • elec 42 elec 42 5 juin 2010 10:37

    vous n’y etes pas du tout, france 3millions de chomeurs,sur les chantiés du batiment,forte main d’oeuve polonaise,débarquer depuis peu,et vous nous parler d’intégration des populations étrangères installées en france depuis de longues années vous n’avez rien comprit au monde capitaliste,toujours moin chère,une main d’oeuvre corvéable à merçi,et je sait de quoi je parle,ouvrier électricien dans le batiment depuis 20 ans,les immigrés qui viennent en france,ne viennent pas pour chercher du travail,mais pour les avantages sociaux,allocation,aide au logement ,RSA,chomage ;,etc,du travail,il n’y en a plus en france,pourquoi viendrait-ils chercher se qui n’éxiste plus ?


  • non666 non666 5 juin 2010 12:13

    « Après l’indésirable débat sur l’identité nationale, qui désirait fermer un projet naturellement et éternellement ouvert et interminable au gré de l’évolution démographique des entités étatiques, parler du coût est une approche qui ouvre le débat de la réforme des politiques migratoires. »

    Apres l’indésirable loi du silence sur la politique de colonisation de notre pays que nous impose les deux grands complices de la mondialisation ( l’Internationnale « ouvriere » et l’internationnale du fric) , les collabos de notre envahissement essaient de deminer par avance le sujet du cout global de l’immigration.
    Ce serait cool de ne pas en parler , non ?

    Pourquoi revenir sur la mise en concurrence des ouvriers français avec le tiers monde, chez nous ou par delocalisation , hein ?
    Ce n’est pas tres gentil de montrer aux electeurs que cela n’a profiter qu’aux patrons bandits qui ont augmenté leurs marges....

    Pourquoi revenir sur les couts induits de l’immigration pour TOUS les contribuables/electeurs ?
    Degradation de l’espace de vie, effondrement des systemes scolaires obligés de s’aligner sur le niveau le plus bas....

    Pourquuoi revenir sur le risque majeur d’affrontement sur notre sol de NOS populations et de leur systeme de valeur avec les colons et leurs propres solidarités et croyances ?

    Continuons a fermer les yeux !
    Vive la politique de l’autruche,
    vive les politiques de collaboration avec les envahisseurs ,
    vive le nouvel ordre mondial avec des etats nations remplacées par des unités locales de gestion des populations indiferrencées ....


    Vive les etats usines au service des etats Holding (appelés aussi paradis fiscaux !)

    OUI, il y a des menaces pour NOTRE peuple
    Oui il est largement le temps d’ouvrir le debat ou alors d’avouer que la democratie n’est mot vide de sens.
    Ou il y aura debat , ou il y aura insurrection.


    • Vox Populi 5 juin 2010 22:08

      "vive le nouvel ordre mondial avec des etats nations remplacées par des unités locales de gestion des populations indiferrencées ...."

      Cette phrase résume énormément de choses...


  • pigripi pigripi 5 juin 2010 15:48

    Pour aborder correctement la question de l’immigration, il faudrait commencer par se demander pourquoi des gens viennent s’installer, parfois au risque de leur vie, dans notre pays qu’ils « niquent » ensuite.
    Il faudrait aussi se demander pourquoi ils quittent leur pays d’origine comme certains tels l’Algérie, ne sont pas franchement misérables en termes de PIB.

    Je trouve surréaliste que des immigrés qui n’ont pas fait la révolution dans leur propre pays viennent donner des leçons de liberté, égalité et droits aux français.


    • Dominitille 5 juin 2010 15:54

      Si certains Français, au nom de la Sainte Eglise n’ avaient pas été chez eux apporter la bonne parole, en leur faisant croire que tout est mieux en France, ils ne seraient surement pas venus non plus ! 
      Fallait pas aller chez eux, ils ne viendraient pas chez nous, voir ce qui s’ y passe !


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 5 juin 2010 19:02

      Salut.


      Il s’agit de travailleurs qui ne niquent pas les pays d’accueil.

      A propos de l’Algérie, la question mérite d’être posée. Ce pays qui a un vrai potentiel, y compris humain, tourne-en-rond. Les jeunes les plus dynamiques et intelligents de ce pays préfèrent le quitter, les raisons socio-politiques. Montée de l’intégrisme réducteur des libertés et la corruption des nationalistes au pouvoir depuis bien toujours. Les richesses sont utilisées avec un populisme ruineux. La grande mosquée de Bouteflika est l’illustration partfaite. 

      Les chiffres existants de France datent de 2006, ils disent : 
      • La 1ère communauté d’émigrés est la portugaise avec 523 000 titres de séjours.
      • La 2ème ce sont les marocains avec 505 000
      • Et enfin les algériens avec 493 000
      Les algériens qui s’exilent depuis les années 80 sont généralement francophones et diplômés, contrairement aux années 70, 60. Ils font cap plus sur la Canada où depuis 1980 quelques 100 000 algériens se sont installés. Tous sont universitaires ou aspirent de mener des vies d’entrepreneurs. On dénombre environ 20 000 aux USA.

      Je ne pense pas que les émigrants se permettent de donner des leçons dans les pays d’accueil, eux qui vivent avec des profils bas... Il rasent les murs et ne lèvent pas les yeux.

      Avec mes amitiés.

    • Canine Canine 5 juin 2010 21:55

      "Je ne pense pas que les émigrants se permettent de donner des leçons dans les pays d’accueil, eux qui vivent avec des profils bas... Il rasent les murs et ne lèvent pas les yeux.« 

      Sans vouloir vous offenser, il suffit de traverser à pied n’importe quel quartier de Paris à forte population émigrée pour se rendre compte qu’ils ne rasent pas du tout les murs. Et si vous faites l’effort de prendre le RER pour aller au delà du périf dans des »zones" de banlieue vous trouverez même des coins où les émigrés sont si fiers d’eux même que ce sont les flics, les pompiers, les facteurs, bref, tout ceux qui portent de prêt ou de loin une charge symbolique de l’état français, qui rasent les murs. 


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 5 juin 2010 22:21

      « Raser les murs » est métaphorique, dans le sens où les discriminations existent et des institutions étatiques (comme la Halde) et des associations les combattent avec surtout des français... Passer inaperçu, même se cacher, pour réduire leur visibilité est réel ! 

      Parce qu’ils s’appellent Mustapha ou bien Mamadou ou autres, et qu’ils habitent ces zones dites « sensibles » qu’on les croit des émigrants, particulièrement les jeunes... Or ils sont nombreux à ne pas être des travailleurs (ou bien enfants) étrangers. Certains jeunes ne connaissent pas les pays de leurs parents. Comme on tient à les désigner : d’origine « x » même Zizou le footballeur.

      Comme ils existent certains arrogants qui s’affichent... s’en passent de raser les murs.

      Cependant dans la crise actuelle, qui est grave en occident car les pays émergents prennent le dessus, les émigrés ont une place plus fatale et délicate. 

  • docdory docdory 5 juin 2010 17:24

    @ N.E.Tatem

    Cela vous dirait-il d’apprendre les bases les plus élémentaires de la langue française avant d’écrire votre prochain article, afin que ce futur article ait un sens ?

    Faisons, si vous le voulez bien, une liste ( non limitative ) de vos fautes lourdes en matière d’orthographe, de grammaire et de vocabulaire.

    1°) Dans votre titre , je suppose que vous voulez parler de l’immigration et non de l’émigration ( l’émigration consiste par exemple, pour un français , à aller s’installer à l’étranger )

    2°) On ne dit pas « un passage sur une nouvelle ère », mais « un passage dans une nouvelle ère » ou bien « vers une nouvelle ère ».

    3°) La proposition « des réflexes de priorité dans toutes les actions économiques sont activités » n’a pas de sens , puisque le verbe « activiter » dont est issu votre passé composé « sont activités » , n’existe pas dans la langue française .

    4°) Dans la phrase suivante, vous remplacez le nom commun « aléas » par deux éléments : le pronom « qui » et aussi par « ces derniers » qui logiquement devrait se rapporter aux « experts du capitalisme », mais d’un autre côté, on ne voit pas les experts du capitalisme être identifiés comme un transfert de civilisation difficile ou impossible à juguler . A vrai dire, même si « ces derniers » se rapporte aux « aléas nouveaux » ce qui est probablement votre intention , la phrase n’a quand même aucun sens.

    5°) Votre phrase suivante est un modèle de non-sens grammatical : Pour former un passé composé , l’on doit adjoindre un participe passé et non un imparfait à l’auxiliaire conjugué au présent de l’indicatif . on doit donc écrire « qui a régné » , et non « qui a raignait » ! Le mot manoeuvre a deux significations différentes selon son genre. Il est au masculin lorsqu’il s’agit d’un ouvrier sur les chantiers , et au féminin lorsqu’il s’agit de se positionner ! Vous auriez donc du dire « en pleine manoeuvre » , et non « en plein manoeuvre ». Quant à « se positionner avec une plus répartition sur les continents » , il s’agit d’une proposition rendue incompréhensible par l’absence de l’adjectif que l’on attendrait après le mot « plus ».

    6°) Dans la phrase suivante , vous avez une utilisation impropre du mot « prérogative » qui signifie normalement « avantage attribué à une fonction » . Votre phrase , si elle voulait dire quelque chose, signifierait « en matière de ressources humaines , sans nul doute, les » avantages attribués à une fonction" seront plus désastreux à l’égard des travailleurs émigrés ( sachant que, là encore , vous parlez sans doute de travailleurs immigrés ) . J’avoue ne pas saisir le sens de cette phrase ...

    7°) Dans la phrase suivante, votre ponctuation ajoute une virgule n’ayant pas lieu d’être ( « problématique, de la situation de l’immigration » ) , par ailleurs quand vous dîtes que le rapport « préconise que des réformes sont déjà à l’étude » , il faudrait remplacer l’indicatif « sont » par le subjonctif « soient » et supprimer le déjà ( si un rapport préconise que des réformes soient à l’étude, c’est donc qu’elles ne sont pas déjà à l’étude ! )

    8°) Le mot « saisissement » que vous employez à la phrase suivante signifie « émotion vive et intense » et le mot « intéressement signifie » partage d’une partie des bénéfices avec des salariés " . 

    Votre phrase : « Et aussi d’autres saisissements plus humanitaires bénéficient des intéressements de secours alertés par l’ambiance générale, tels que la paix, la sécurité et la mise en échec de la pauvreté » signifierait donc : « et aussi d’autres émotions vives et intenses plus humanitaires bénéficient du partage d’une partie des bénéfices avec les salariés, de secours alertés par l’ambiance générale , tels que la paix, le sécurité et la mise en échec de la pauvreté » . Il va falloir m’expliquer cela , ça a l’air très intéressant !

    Etant d’un naturel paresseux, je ne vais pas analyser l’ensemble des fautes de français de votre article , mais je peux vous assurer qu’il y en a autant, et d’aussi énormes , dans la deuxième partie que dans la première !

    Je dois dire que je suis assez interloqué par le descriptif que vous faites de vous même : « éditeur littéraire  » , fichtre ! Editeur et communicateur ?! Pour communiquer de façon satisfaisante, ne vous faudrait-il pas prendre la peine d’apprendre la langue française avec laquelle vous prétendez communiquer vos idées à vos semblables dans cet article ou dans d’autres ?

    Je suis également étonné du fait que votre article ait reçu des votes positifs, je me demande ce que les modérateurs qui ont voté positivement ont pu y comprendre ...

     


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 5 juin 2010 18:13

      En effet ça me dit de relire ce que je rédige, chose pourtant que je n’ai pas omis de faire pour le texte, mais sur une autre saisie 

      Il s’agit bien d’une épreuve ou version qui ne devait pas être soumise à publication. (Ecrite à la vitesse de l’éclair -comme un accouchement- sans moindre retour à ce qui est dactylographié)
      Je ne justifie pas, simplement je reconnais (POUR UNE Nième fois) que je traite à la légère mes rédactions. Pire que vous (Etant d’un naturel paresseux) je passe pour le nonchalant incorrigible

      Cet article est truffé d’erreurs, car il s’agit d’une ébauche non relue. Ces erreurs sont des fautes, une fois en ligne et accessibles aux lecteurs.

      Cependant je pense que certaines de vos remarques relèvent d’une culture fanatique de la langue française. Le cas de votre explication entre : « émigration » et « immigration » relève du non-sens pour les formes. Car le fond existe.

      Pour ma part, je vous remercie. Et je ressens un plaisir, en vous remerciant sans arrière-pensée, d’avoir pousser tous les lecteurs à l’exercice de deviner certains sens.

      EN EFFET ce modeste article est plein d’erreurs.


  • robert 6 juin 2010 21:38

    Excelle nt article, merci à l’auteur
    Je constate cependant que sous cet article et de nombreux autres la présence des bruns
    24/24 7/7 quels terribles patrons ils ont....


  • Numero 19 Numero 19 8 juin 2010 11:38

    Etrange de constater que depuis quelques mois les gens n’hésitent plus à viser ouvertement l’immigration africaine, et pas que sur agoravox, c’est une tendance générale. Radicalisation des positions, haine envers « l’envahisseur » qui « profite ».

    J’en veux pour preuve le nombre de votes positifs concernant des commentaires qu’on qualifierait aisément de « racistes ».

    A quand les surnoms peu glorieux qualifiant un groupe ethnique ? 2011 ? Vu la vitesse où je vois les gens se lâcher, ça va être rapide.


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