vendredi 22 juin 2018 - par Frimas

Aujourd’hui nous avons la certitude

J’ai noté ceci : En congédiant l’esprit par ces temps distopiques qui se réserve le droit primordial d’être respecté endéans la modération face aux plaisirs cacochymes que la névrose marchande nous impose en permanence et d’y démonter l’enchantement qu’autrefois nous avions la convoitise si naturellement jouissante et souhaitée d’être sensible de ce qui adviendrait à nos vies sans l’exacte domination de la nouveauté matérielle qui persévère à ce rythme si régulier et qui divise nos années au fur et à mesure qu’elles se répètent, etc… Voici ce que je voulais dire : La souveraineté qu’on fait briller face à l’esclavage industriel se déshabillant de sa culpabilité se désengageant de sa gravité sans façon sur nos existences est une lueur d’espoir sous poésie aveugle embrassée de faiblesse face à cette vie devenue mystique par le produit de sa formule unique. J’ai entendu que le fruit de notre travail, ce fastidieux somnifère mental, est l’unique raison de subsister et par conséquent d’une absolue nécessité il paraît. Ainsi défigurée, cette société intégrale est aliénée à son propre mode de fonctionnement : l’homme affaibli par son émancipation à devoir accepter qu’il s’est peut être trompé avec son existence.

J’ai noté que je suis si viscéralement subordonné ainsi qu’accompagné par les facultés de domination absolues de cet écran à me réjouir des prochaines promotions accompagnées d’imaginations aux courtes joies de ces produits aux nulles nécessités. Ces fournitures que suis condamné à encoder rapidement sans m’accompagner de mon esprit est une permanente torture d’une extraordinaire pesanteur dont je peine à en saisir l’importance si contraignante. Je subis les virilités de mon existence. Le temps ne passe pas même si il est bien obligé de se montrer heureux en se montrant itéré sous une forme amplifiée le jour suivant : Ce monde est à son agonie la plus sévère et les arguments ne manquent pas à se décongeler ! Il me semble que toutes les pénuries spirituelles ont enclenché cette immense grossièreté d’épouvante qu’on ignore tous sur le trône de la bienveillante délivrance de ne plus à devoir s’endurcir face aux antennes, à l’électricité et ses voitures qui parlent.

Dissimulé de ce qu’on pourra encore manger dans ce monde d’après, on sera avec cette difficulté d’avoir à continuer à payer ce qu’on doit détruire en l’empêtrant avec l’énergie humaine peut être encore restante dans nos reins déçus, etc… L’inventaire que dresse ce coeur avec ces vieilleries et ses ires surprenantes et ses utérus artificiels fabriquant nos poubelles animées qui avalent le crachat d’une vie terrestre future décorée de pénuries en tout genre de cette nouvelle génération à venir au grand bruit de défaillances psychologiques est halluciné d’avoir réussi à continuer sa chronologie. J’ai pensé par la suite ce qu’on a reçu en échange en cette période bactériologique ? Qu’a-t-on reçu assis parmi nos saisons se répétant immergées de téléphones intelligents, de légumes accoutumés au goût appuyé de synonymes mort-vivants ? Qu’a-t-on eu effectivement assis-là douillets dans nos vêtements doux importés et les vies perdues s’y pendant, qu’a-t-on eu à installer de la vidéosurveillance et ces data-center hypertrophiées à les remplir d’images animées de la foule se téléphonant afin de résumer en montrant une brève présence sur terre au destinateur (il pourrait croire qu’il existe plus) en quelques minutes ce qui aurait pu se passer si l’activité de l’imagination c’était brusquement réveillée sur cette humanité reposée au fond d’un bureau imputrécible ? Que le vivant fleuri de la pensée nous choisirait en se célébrant par l’abandon de la psychose aux cent lendemains toxiques habités des quartiers d’affaires perdus dans le chaudron du progrès mécanisé avec ses contrées cubiques unanimement disposés à nous faire perdre la mémoire d’autrefois où on parlementait dans un café d’un faubourg animé sous un soleil nous chauffant simplement. Je me rappelle de ces pêcheurs et de ces brasseurs de bière de quartier s’adonnant à leurs activités sans l’impressionnante atrocité du bilan trimestriel. Aujourd’hui il y a des cartes postales. Puis ils ont disparus et un propriétaire est venu, l’arme lourde parmi les milliardaires et qui a compris le sens intrinsèque de la voie abrégée et décida de saigner le terrain et ses maisonnettes en bois en vue d’y implémenter des boulevards inexpressifs et des feux de circulation avec la religion si évidente que désormais ça sera par le biais de l’automobile que le salarié se rend à son activité professionnelle. Maintenant il y a de l’eau polluée, des hurlements illogiques, des maladies s’asseyant comme divine prise de position moderne d’être désormais une modélisation informatique, ce concept à brevet se faufilant en tortures et conjonctures et puis il y a des parkings souterrains désenvoutant aussi, peuplés de fantômes qui s’enfoncent dans le couloir marchant avec des flèches y indiquant le chemin et des enfants aussi, cet héritage encore mignon à cet âge-là, décidé à partir de statistiques aux épaisseurs d’utilité économique, très lisible sur site internet. Le passé est définitivement vanté d’oubli : L’industrie aboutit à ce qui reste de nos matins abjects auquels on obéit en individu séparé de la solitude de l’âme qui s’était retiré de tout calcul jusqu’ici et que maintenant à rester là sous la douche à chantonner des chansons adaptés à notre simplicité d’esprit pendant que la mort rattrape les fabricants de carrelage dans les mines, perdant tout ce qui fut le contenu de toute la connaissance humaine, d’artisanat et de culturel d’il y a longtemps avec la banalité d’être accroché à une nature vivante aux couleurs plongées de spectacles des plus réels avec des jardins et des voisins. Il y avait quelque chose de beau, quelque chose d’inexplicablement immergé de dimensions hallucinées dans cette subjectivité de ce monde lointain… Aujourd’hui nous avons la certitude recommandée par les utilisateurs de ce monde que la synthèse de nos angoisses accompagnées de ses affabulations d’appareils électriques et ses masses prolétarisées et déplorablement brutalisées aux oxydes de carbone se déposant sur eux telle une fatigue fantastiquement adaptée aux porteurs se révoltant plus jamais. Chaque jour se réduit un peu plus au fur et à mesure qu’on allume son poste de télévision et son gigantisme visuel abrutissant ou on écoute la radio gratuite tout en caressant le cheptel en surpoids domestiqué aux croquettes concoctées avec la stricte pareille véhémence que nos salades en sachet fraîcheur désinfectées au chlore, on fait ses courses avec des produits biologiques qu’on importe aussi fautes de terres exploitables et j’en suis arrivé à me dire si à courir presque brodé d’écroulement dans ces galeries et ces cellules avec des sacs et ces produits représente cette prétendue émancipation de toute l’économie aboutie au subconscient d’un anonymat total ? Une agréable confusion que seul le palliatif arriverait à faire supporter durablement cette vie sur terre…

Par temps de guerre j’ai pensé, l’Histoire sensible s’arrête. Elle ne peut supporter d’avantage la justification que l’économie d’aujourd’hui argumente avec sa maladie à persister en sa divine ambiance à détruire ce qui n’a pas encore recouru à l’épanouissement de l’innocence. Par ce temps où les usines d’incinération d’ordures ménagères s’agrandissent au fer et à mesure que la population s’agrandit, j’ai noté qu’il me paraît absurde que la rotation de la Terre nous donne en cadeau des rayons de soleil pour nous guérir de la morne tristesse qu’on contemple tout en gémissant en quittant l’horizon de ces jours accablants de nos actualités générées avec l’intelligence artificielle avec ces bombardements à travers les continents ravagés de réalité : des scènes d’hiérarchie !



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