Baden-Powell, MV Doulos même combat ?
« Thalassa » du vendredi 27 avril 2007 parlait de la Corse sur France 3 mais il y avait aussi un chapitre qui avait pour titre « La Bible et le gouvernail » et qui parlait du bateau MV Doulos. Dans le même temps, on fêtait les cent ans du scoutisme. Mais, qu’y a-t-il comme relation entre les deux ?
Le MV Doulos a une histoire longue comme le bras. Son existence remonte jusqu’au Titanic.
De quoi faire dire à son capitaine :
« Les constructeurs du Titanic en étaient si fiers qu’ils ont dit : "Même Dieu ne pourrait couler le Titanic !" »,. Nous, nous disons quatre-vingt-douze ans plus tard : « seul Dieu maintient encore le Doulos à flot » !
Et pour mener à bien cette étrange mission, GBA (Good Book For All), son armateur, dispose d’un argument de poids : un demi-million de livres dans les cales de leur étrange navire librairie ...
Depuis lors, il sillonne en effet les mers avec des pavillons multiples, avec à bord des noms de toutes consonances, de toutes nationalités.
Après avoir risqué la casse de nombreuses fois, après des tribulations pacifiques et militaires, ce bateau a été racheté pour presque rien et il dresse depuis le pavillon du "bon sentiment", avec des drapeaux de tous les horizons, presque pour apporter des couleurs apatrides et l’envie de porter la bonne nouvelle de Dieu à travers le monde. Seul lien, seule obligation, parler l’anglais à bord.
Le mot "évangélisation" n’est pas aimé à bord. Il est plutôt mis en sourdine. Pourtant, il s’agit bien du but essentiel. Ce n’est pour se former à la navigation. Ces 350 marins d’eau très douce voyagent en sachant à peine où se trouve le mat de misaine. Un enseignement de la navigation est fait presque en catastrophe pour éviter la vraie catastrophe. Mais, comme disait le capitaine, la motivation placée au plus haut remplace le manque d’expérience. Lors d’une tempête, les images du documentaire nous montraient que l’enseignement et avoir le pied marin n’avaient pas été poussés jusque là.
Les ports par où ces voyageurs spéciaux transitent ne sont pas choisis au hasard. On les y attend avec les bras ouverts et le plus de sourires possible.
Bon enfant, ils veulent refaire le monde à bord et où ils accostent. Rendre le monde meilleur, plus responsable. Tout un programe, pour une arche de Noé reconstituée. Mais aussi, plus dépendant d’une autorité qui prend leur destin et leur esprit imperceptiblement.
Dans l’Histoire, nous avons toujours des missionnaires volontaires et efficaces pour faire le bien dans le monde. L’aventure de la vie quand on peut la diriger selon des préceptes que l’on veut partager avec les autres et soi-même est un sacerdoce qui se comprend et s’apprécie à sa juste valeur. Mais comme pour ces voyageurs marins, il s’agit d’une aventure à part entière que l’idéologie protège pour un bénéfice partagé par eux-mêmes et les autorités qu’ils représentent.
Le scoutisme à cent ans.
Son fondateur est le Baron Baden-Powell, huitème fils d’un révérend. Défenseur de la discipline, sa carrière militaire lui permet de s’apercevoir du rôle important d’éclaireur. En Afrique du Sud, où il est capitaine, il en a la confirmation à la vue des indigènes qui l’impressionnent par leur efficacité dans cette fonction. La guerre des Boers est pour lui une occasion de monter dans l’échelle de la célébrité par le sauvetage de la petite ville de Mafeking en 1899. Si le courage y était, l’astuce et la ruse n’étaent pas absentes non plus. En 1900, il se retrouve major-général. "Aids to Scouting" (l’art des éclaireurs") est né. Il ne savait pas que AIDS aurait aujourd’hui une autre connotation.
« À la fin de ma carrière militaire, dit Baden-Powell, je me mis à l’œuvre pour transformer ce qui était un art d’apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d’apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n’a rien de commun avec les principes militaires. »
Mais il y ressemble furieusement et même en temps de paix.
Sur sa tombe au Kénia est gravé un signe de piste (symbole), le signe « fin de piste, retourner » et qui peut être interprété par "Je suis rentré chez moi". Curieux, il était pourtant né en Angleterre !
Un article de l’Echo du 30 avril 2007 rappelle que les plus grands chefs d’entreprise ont été scouts dans leur jeunesse. Leur totem y est représenté fièrement. Cette force économique pèse 220 millions d’euros, est-il signalé.
Si la religion n’est plus en apparence le seul moteur de ce mouvement, elle en a été la base. Les chansons qui s’y chantent, les messes qui font partie des activités préconisées prouvent que les fondements ne sont pas bien loin.
Trente-huit millions de scouts et de guides dans le monde (pour les femmes, c’est ainsi qu’on les appelle), dans 216 pays (160.000 en Belgique). Véritable laboratoire du management d’aujourd’hui. Les jeunes d’aujourd’hui, des hommes de demain souvent dirigeants qui seront recherchés en tant que tel. Les directeurs des ressources humaines passés par là rechercheront plutôt de jeunes tiges avec la trace du foulard autour du cou. Rien d’anormal, ce qui se ressemble s’assemble.
La longévité, le nombre de participants et parmi eux le nombre de têtes pensantes qui dirigeront notre économie, prouvent que le mouvement n’est pas aussi innocent qu’il y paraît. Il y a, en Belgique, parmi ces 8% de jeunes ayant fait partie du mouvement scout, cinq fédérations dont certaines sont plus portées par le catholicisme que d’autres, plus pluralistes. Il n’en reste pas moins vrai qu’ils ne représentent aucun mouvement ayant un contact quelconque avec d’autres religions moins chrétiennes.
N’oublions pas, d’autre part, que, dans les rangs des scouts, on porte un uniforme très similaire à celui qui sera porté quelques années après dans les pays où le service militaire est encore de vigueur. La structure, le salut au drapeau, une logique de hiérarchie, une certaine rigidité, sont les mêmes. Il faut obéir ou sortir des rangs. Les postes à pourvoir sont réservés à ceux qui ont "compris" la bonne parole impliquée dans les préceptes religieux ou militaires, si ce n’est les deux. Une structure pyramidale est toujours en place et les grands ont la responsabilité des plus petits. Les compétences doivent suivre naturellement après les stages de formation à la vie. École de cette vie qui transpirera toujours dans les actes d’adulte. La créativité et cette responsabilité verticale et horizontale sont élevés aujourd’hui comme porte-drapeau du scoutisme.
Les préceptes de solidarité, de respect en d’entraide ne sont, en effet, pas loin de ceux que l’on inculque dans les armées du monde avec pour seule différence dans ce dernier cas qu’un ennemi peut être combattu dans une autre camp, belliqueux, lui.
Le Jamboree organisé ce 29 avril à Bruxelles à l’occasion des 100 ans du scoutisme a rassemblé 100.000 jeunes de tous horizons. Les réunions commencées au Cinquantenaire, l’armée était bizarrement tout à côté des groupements de scouts. Les exercices militaires étaient même à disposition de ces jeunes. Le message implicite porterait-il sur le recrutement futur par l’envie comme deuxième étape ou stage ? Le kaki était la couleur unique sur place. Pas de casques bleus en vue dont c’était aussi le cinquantième anniversaire ce 2 mai 2007.
Le manque de repaires des jeunes aujourd’hui intervient aussi dans le processus de récupération. Le jeu et l’esprit de réunion vont-ils réussir pour remédier à cette carence ? Cela y ressemble.
Ce matin-là, je me suis baladé sur le Cinquantenaire et les constatations n’ont pas manqué.
D’entrée, les cadences de tambours cadencés me font penser à d’autres mouvements moins pacifiques : un, deux, un, deux, een, twee... sont les paroles qui coordonnent les coups portés sur le tambour.
Si l’uniforme est bien présent, il a pris des couleurs et des allures d’aujourd’hui. Les ballons sur la tête pour montrer que l’on n’est plus accroché à des images d’Épinal.
Plus loin, sacrilège si l’on n’écoute pas bien : on danse sur des airs entraînants de Western. Surprenant ? Pas si sûr. Il faut bien s’amuser un peu. C’est la fête et le jour de tous les extra. Beaucoup moins de discipline que le fondateur aurait voulu. Bon enfant, tout cela, mais bien dirigé tout de même.
Les budgets pour arriver à leurs fins, à leur outil de cohésion, "le sport", ne suffisent pas. Ok. Alors, pour financer, on met la main au fourneau ou à la pâte pour récolter les financements nécessaires aux projets. Toujours en Belgique, le bénévolat des louveteaux, des éclaireurs et des routiers peut s’évaluer à quelques 500 heures par an et par participant. Onze millions d’heures rien que pour la communauté française. A vue de nez, 200 millions d’euros sont ainsi récoltés. Mais c’est évidemment pour la bonne cause et pour le succès futur des enfants ! Donc, pas de problème.
On cherche toujours des sponsors pour les chaussures et les uniformes et on compte sur les anciens, les précurseurs, pour se souvenir du bon vieux temps.
Quand les fondements sont ébranlés dans l’Histoire comme en 1968, le mouvement s’est réorganisé pour rectifier la pédagogie. Des éclaireurs et des pionniers ont été nommés pour réactualiser le processus en perte de vitesse jusqu’en 1980.
Comme la religion catholique est en perte de vitesse en Occident et que, par contre, celle de l’islam fait parler d’elle de manière très controversée et virulente dans ses extrémités, ne serions-nous pas des deux côtés en préparation à une confrontation possible dans le futur ? Les valeurs sont différentes sur l’autre rive.
La construction spirituelle prête à se défendre ne peut devenir un antagonisme mortel pour les deux. Voilà la limite à ne pas dépasser.
"Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente", Georges Brassens.
École de vie, le scoutisme ? Sans aucun doute.
Toujours prêt ? C’est sûr.
Mise en pratique des sentiments altruistes pour le bien du monde sur le bateau le Doulos ? Aussi.
Préparation à la concentration des esprits vers un idéal que l’on veut très précis et dirigé vers un "Bien selon sa foi" sans partage avec une idéologie plus laïque ? Je laisserai la réponse à qui pourra la donner.
La devise du XXIe siècle sera toujours, ne l’oublions pas, "Restez groupés. On vit mieux ensemble et on arrive à plus de résultats". Je ne dirai jamais le contraire.
Tant que ce sera dans l’allégresse, pourquoi pas ?
Qui le ferait autrement, de réunir autant de jeunes avec la main tendue ? Savoir marcher au pas, cela peut toujours servir dans la vie et l’uniforme restera le seul attribut de son identification égalitaire vis-à-vis des autres.
Les insignes, les décorations, les étiquettes seront là comme récompenses à un uniformisme de pensée.
Cela peut marcher ainsi, très probablement.
Encore faut-il que cette dernière reste consciente et qu’elle ne vire pas vers une continuation de cette volonté, ce plaisir de vivre ensemble dans une communauté, mais qui serait en plus raciale, sectaire ou militaire dans l’âme.
Oserait-on même étendre cette réflexion et se poser "la" question de base : "Est-ce que l’homme ne naîtrait pas avec le plaisir de faire la guerre ?".
Pour contrecarrer sa faiblesse naturelle, l’homme a inventé les armes qui manquaient à son corp nu. Alors, comme on aime sa propre création, son gamin se sent plus sûr avec un revolver en plastique quand ce n’est pas en "dur" ailleurs pour montrer sa force par rapport à la fillette avec sa poupée.
La bête est en nous, c’est sûr.
Un rôle de prédateur sophistiqué, voilà ce que la nature nous a attribué.
Un exutoire dans le scoutisme, comme il y en a dans le sport, dans le... travail. Bravo, qui pourrait contester ?
Sa manière de répondre ne sera pas un groupement qui en décidera en finale mais chacun de nous avec le seul miroir comme interlocuteur. Mais cela est une autre histoire. Un peu la mienne en somme.
Mon Totem à inventer ?
Alors, pourquoi pas :
L’enfoiré réfléchissant,
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"L’homme sage est celui des actes qu’il a accomplis et non celui des actes qu’il a rêvés.", Domique Blondeau
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"Etre libre et seul, c’est oublier le temps présent. C’est retrouver en soi un univers à part qui vous appartient en propre et que vous n’avez livré à personne.", Alice Parizeau
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"Il faut critiquer, il faut constamment tout remettre en cause. Cela permet de rester jeune et de progresser., Alice Parizeau
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"On ne rencontre guère, pour se déclarer satisfaits du pouvoir, que ceux qui y participent.", Maurice Druon
19 réactions
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Ragowoh
4 mai 2007 17:41
Curieux article... pas très clair en ce qui concerne le MV Doulos, trop imprécis pour ceux qui connaissent le scoutisme, trop obscur pour ceux qui ne le connaissent pas, et surtout incompréhensible dans le parallèle fait entre le scoutisme et le MV Doulos ! Et pourtant pas inintéressant...
Je vous avoue que je ne reconnais absolument pas ce que j’ai connu dans mon expérience - d’une douzaine d’années chez les Scouts de France - dans la description que vous faites du scoutisme belge, ou du moins du mouvement scout belge que vous avez côtoyé. Chez les Scouts que je connais, il n’y a plus de salut au drapeau, de « postes à pourvoir » depuis des décennies, le kaki et le beige se sont effacés au profit du jean et des couleurs vives, en guise d’uniforme il n’y a plus que la chemise et le foulard. Il n’y a franchement plus grand chose de comparable avec l’armée, qui d’ailleurs n’intervient pas à nos jamborées.
Le scoutisme que je connais, c’est bel et bien une école de la vie, qui est basée sur des valeurs saines telles que la tolérance, la solidarité, la responsabilité, et qui propose de guider les jeunes vers un épanouissement personnel et collectif, en étant acteur et non spectateur ou consommateur.
Comment s’appelle le mouvement au sein duquel vous avez vécu ce jamboree ?
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L’enfoiré
4 mai 2007 18:20
@Ragowom,
Je comprends le souci. Ce n’est qu’un soupçon. Je ne vois cela que de l’extérieur. Je n’ai pas été scout. Alors j’ai pensé lancer un pavé dans la marre pour avoir des retours à chaud de ceux qui y sont passés. En fait, le rapprochement est assez fortuit avec ces 2 événements qui se suivaient. Le lien que j’y voyais c’est cette allégresse pour les participants. Jeunesse qui veulent refaire le monde sous une même bannière. Qu’est ce guide tout cela. La religion, souvent la même, et aussi un lien avec l’armée, pas loin de la préparation de la fête du jamboree. Du côté vestimentaire, uniforme. Je me suis demandé s’il y avait un rapprochement à faire. Si une fois embrigadé, dans l’un, le jeune n’est pas tenté de passer à une étape suivante. Un article de l’Echo m’a fourni une partie de renseignements et que j’ai repris. L’article était clair en ce qui concerne l’intérêt d’être scout pour arriver à un poste de haute direction. J’ai d’autres photos de l’événement. Il y a toujours le foulard, le large chapeau pour les éclaireurs, la chemise. Même si pour l’occasion des couleurs différentes, mais unique par groupe, pour uniforme. Le salut au drapeau, je n’ai pas vu. La communion scout-armée était peut-être fortuite. Les coups de tambour m’ont tout de même frappé. Il y avait aussi un grand ballon à l’entrée avec « Defensie » et www.mil.be
« Comment s’appelle le mouvement au sein duquel vous avez vécu ce jamboree ? »
>>> Ils venait de partout. Je ne peux que voir « 6ème Luigne » sur une de mes photos. Mais cela peut ne rien dire.
Je le répète, le but de l’article est de faire ressortir des impressions plus précises avec une réflexion moins typée que d’habitude sur les fondements et l’évolution de ceux-ci (et qui me contrediront, peut-être).
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L’enfoiré
4 mai 2007 19:02
Bonjour La Mouche,
Oui, je l’avoue, nous ne sommes pas si facile à comprendre et à caser dans des clichés, une fois. Oui, les deux derniers mots de la phrase précédente, sont bien souvent utilisés. « Non peut-être ». Cela vient probablement de la traduction du néerlandais qui fait précéder ses action de « Even... ». Un autre article actuel sur AV explique les règles de vote que l’on va se payer un mois après vous. J’ai essayé de parler de Bruxelles comme je le ressens (voir URL). Ta question qui vient de l’article cité. « les Belges sont les Américains de l’Europe. »
Baudelaire et Edgar Poe, c’est apparememnt une idée personnelle. Victor Hugo par contre ne cesse de saluer ce “petit peuple chaleureux et travailleur”. Il a séjourné sur la grande place de Bruxelles. César a été son prédécesseur dans ces parolles. Pour lui, nous étions les plus braves en Gaule.
« le mépris avec lequel les Français, depuis longtemps, traitent les Belges. »
>>> C’est occupé à furieusement changer. Coluche n’est plus et le Belge s’exporte bien, très bien. Vous l’avez récemment documenté sur France2.
« Les Français d’après Brückner aurait le complexe du roquet ; ne pouvant les mépriser ... ils ressentent pour le Belge, sans pouvoir la formuler clairement, la proximité mentale avec le peuple américain. »
>>> Encore un, qui est à côté de la plaque. Nous nous sommes violemment mis en travers de la guerre en Irak. Louis Michel à l’époque était le prote drapeau et les sondages en sa faveur avait remonté fortement. Clinton était bien apprécié même après ses incartades à Monica. Bush ne passe pas.
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La mouche du coche
4 mai 2007 20:16
Et l’émission Strip-tease ?
tu ne parles même pas de cette émission inouïe et qui est belge !
La seule émission de la télévision qui vaille, que l’on ne comprend même pas comment elle peut exister, qui tue tout le reste et nous fait oublier toutes les autres ! Plus tard, quand on dira : « la télé, c’était de la merde » on pourra répondre : « Mais non, parce qu’il y avait Strip-tease ! » et ce sera la seule chose qui l’a sauvera.
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L’enfoiré
4 mai 2007 20:50
La Mouche,
« Strip Tease » est depuis longtemps disparu des télévsions belges. Nous avons du Belge avec les enquêtes de « Questions à la Une », qui ose soulever des lapins, la plus ancienne, probablement, le « Jardin extraordinare », qui les montrent depuis 40 ans.
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L’enfoiré
5 mai 2007 10:33
@Ragowoh,
Après mure réflexion, je m’aperçois et tu avais raison que mon article était assez mal goupillé. En général je prends beaucoup plus de temps pour mes articles. Je n’aime pas être pressé par le temps et par cette règle d’AV de me rallier à l’actualité. Sur mon site (URL), l’article est bien plus explicite de ce que je voulais dire. En plus complet aussi. Si le coeur t’en dit. Ici, je ne peux corriger. Merci pour tes remarques que j’ai prise parfaitement objectivement.
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La mouche du coche
4 mai 2007 18:33
@ l’enfoiré,
Excusez-moi pour cet digression, mais je voulais vous poser cette question depuis longtemps, et j’oubliais à chaque fois :
Que pensez-vous de cette note de l’écrivain Michel Houellebecq décrivant les belges comme des américains francophones ? : http://web.mac.com/michelhouellebecq/iWeb/Site/Blog/98DE4722-DF1A-40D0-8A87-C8E86D1CB353.html
Vous reconnaissez-vous dans cet écrit ?
cordialement
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L’enfoiré
5 mai 2007 13:10
@Actias,
Tout d’abord, merci pour tes commentaires. Je vais y répondre le mieux et avec ma sensibilité.
« Pourtant les belges avec leur bonne conscience anti fasciste ont exterminée tous les mouvements scout qui ne rentraient pas dans le moule »cool« décidé par l’Etat. (j’ai croisé des scouts belges dans les ardennes il y a une dizaine d’année, ils etaient surveillé et n’avaient meme pas le droit de porter l’uniforme jugé »trop facho« ). »
>>> Tu as peut-être bien raison, mais ce n’est pas la généralité. Le faschisme existe aussi ici et je ne dirai pas nécessairement plus au nord qu’au sud. La semaine prochaine, si AV le permet (sinon sur mon site), je te concocte un article à ma manière qui va te montrer un peu plus.
« J’ai été scout en france pendant 10 ans, dans ma troupe y’avait un mome qui arrivait dans la ferrari de ses parents, y’avait un chef arabe, y’avait un handicapés, y’avait des cas sociaux etc ... tous le monde se faisait chambré sans politiquement correct mais on portait tous le meme uniforme ... les »compteurs sociaux« etaient remis à zéro. »
>>> J’aime entendre cela. Cela rassure. Merci, c’est ce que je cherchais.
« Quand a la bete tapis en chacun de nous, elle l’est, aussi bien chez un scout que chez un jeune cool qui fume des joins, et ça personne vous aprendra a la dominer, ni un Etat policier antifaciste ni un mouvement d’origine militaire. »
>>> encore raison. Décidément...
PS : quand a l’histoire des scouts qui domine le monde quand ils sont grands c’est du grand n’importe quoi.
>>> C’est ce que j’ai lu dans cet article. Les totems étaient cités pour tous ceux qui en font partie.
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L’enfoiré
5 mai 2007 19:15
Quelques exemples : Grizzly philosophe (Thierry Bouchaert de Belgacom), Toucan montre toi (Philippe Lambrechts de Fedération Entreprises Belges) Hérisson vagabond (Bruno DE Cartier de Mediabel) Musaraigne tapageuse (Gilbert Mittler de Foris) Castor zélé (André Bergen de KBC) Phoque boutte-en-train (Rolland Vaxelair de Carefour)
etc....
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prgrokrouk
6 mai 2007 14:55
AgoraVox n’est pas un espace d’expression démocratique. C’est une maison de (pré)retraite où se bousculent des planqués et des fonctionnaires. Un tas d’incapables à la recherche de consécrations narcissiques se bousculent pour leurs CACAs éditoriaux. Des posts DRAMATIQUES à quoi il faut ajouter bien des notations SOURNOISES, ajoutent à ce RIDICULE.
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L’enfoiré
7 mai 2007 08:50
On bégaye chez les Professeurs en Gros Krouk : http://www.agoravox.fr/forum.php3?id_article=23645&id_forum=1318635
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minijack
7 mai 2007 18:22
Il me semble que vous avez oublié un élément primordial : Baden Powell était Franc-maçon. (tout comme l’autre baron qui créa les J.O. et qui relève de la même démarche humaniste) Et le scoutisme en est imprégné. Bien que n’ayant jamais franchi le pas moi-même de « passer sous le bandeau », je dirai que le scoutisme inculque un certain « sens des valeurs » (thème très actuel), quelle que soit son « obédience » religieuse ou non. Malgré l’origine familiale protestante de Baden-Powell, le premier mouvement n’était pas religieux, c’est seulement quelques années plus tard qu’un abbé français créa sur ce premier modèle laïque les « Scouts de France » (catholiques), tout comme les communistes ont créé de leur côté les éclaireurs et éclaireuses.
Depuis 100 ans, les choses ont évolué bien sûr, et les obédiences sont beaucoup plus volatiles. Mais « l’esprit scout » reste je crois à tous ceux qui sont passés par ce moule. Et je ne m’en plaindrai pas. La Jeunesse a besoin de repères et ceux qu’on y trouve en sont d’excellents.
Cela dit, je ne vois pas non plus le rapport direct avec le Doulos.
Pour votre totem, je suggère : « Fouine agitée » parce que vous fouillez tous les domaines et laissez vos empreintes partout. (ce n’est pas une critique, mais un simple constat. Surtout continuez)
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L’enfoiré
7 mai 2007 19:07
@Minijack ou plutôt MaxiJack qui irait mieux.
Merci, pour cette opinion et ces renseignements de franc-maçonnerie que j’ignorais. Je vais l’ajouter sur mon site. Le baronnât se trouve en effet très souvent à ces altitudes.
Tu n’es pas le seul à ne pas avoir compris le rapprochement avec le Doulos. J’y voyais la religion, erreur partielle. Il est aussi vrai que religion et armée s’entendent souvent très bien. L’un fait à l’autre et le répondant est toujours présent. Bush qui dit « God bless you » avant de s’attaquer à ceux qui n’ont pas la même idéologie, n’en est qu’un exemple.
Je ne sais si tu as lu les corrections que j’ai apporté sur mon site pour éclaircir ma pensée et mon questionnement. Je n’ai pas été scout et j’avais peut-être des idées préconçues. C’est de cela que je voulais m’assurer. Comme je l’ai écrit, pas question de polémiques mais plutôt créer un débat. Des jeunes lors de l’émission radiophonique « Quand les jeunes s’en mêlent » se sont posés la question de savoir ce qu’il y a derrière tout cela.
« ... je dirai que le scoutisme inculque un certain »sens des valeurs« (thème très actuel), quelle que soit son »obédience« religieuse ou non. »
>>> Je suis d’accord à 100%. Les jeunes ont besoin d’un élan, d’une motivation pour exister. La remarque du jeune au dessus est aussi à tenir à l’oeil.
« .. premier mouvement n’était pas religieux, c’est seulement quelques années plus tard qu’un abbé français créa sur ce premier modèle laïque les »Scouts de France« (catholiques) »
>>> Connais-tu cet abbé, je l’ajouterai pour éclairer. Ce sont des infos qui ne se trouvent pas aussi facilement. J’ai cité sur mon site d’autres groupements existant en Belgique et qui n’ont pas les mêmes objectifs.
« Pour votre totem, je suggère : »Fouine agitée« parce que vous fouillez tous les domaines et laissez vos empreintes partout. (ce n’est pas une critique, mais un simple constat. Surtout continuez »
>>> Le totem « Fouine enfoirée » me plairait bien. « agitée », un peu moins. J’ai un tempérament assez capteur des « anormalités » de notre monde. Buvard de l’info dans le calme avec un oeil sortant volontairement de l’ornière habituelle.
Merci, encore.
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ZeusIrae
8 mai 2007 13:35
Pour avoir fait un bref passage chez les scouts d’europe(dont la reputation est passablement ecornés ces dernieres années),je peut vous dire que ça n’a pas grand chose avec l’armée.
Le seul point commun que j’arrive à trouver est peut etre un « humour » de potache et l’obsession des gamins d’obtenir des rangers dans les surplus de l’armée.
Ces chaussures sont d’ailleurs desormais interdite pour essayer d’ameliorer un peu l’image du mouvement.C’etait d’apres mes souvenirs,un grand drame pour certain.
Il est evident que certain mouvement sont tres proche de l’extreme droite et qu’il faut faire attention ou l’on met les pieds.
Mais il faudrait etre paranoïaque pour preter des intentions sinistres à cette joyeuse bande d’ado un peu idiot qui crapahutent dans la boue et chante au coin du feu.
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L’enfoiré
8 mai 2007 13:46
@Zeuzirae,
Merci. Rassurant, donc. Il n’y a pas parano à bord. La nostalgie de la vie en groupe, jeune, ne pourrait donc pas influencer pour le choix d’une carrière militaire. Ca me botte. Ok.
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ZeusIrae
8 mai 2007 14:08
« Il n’y a pas parano à bord. La nostalgie de la vie en groupe, jeune, ne pourrait donc pas influencer pour le choix d’une carrière militaire. »
Mmmh,pas exactement.Pour ce qui est des scouts d’europe il est inutile de cacher que les membres viennent pour beaucoup de familles catholique assez voir tres(parfois)conservatrice.
Et j’ai souvent entendue parlé de tel out tel « anciens » qui etait devenue par la suite Saint-Cyrien.
Mais je n’etablirais pas de cause à effet entre scoutisme et arméee,effectivement.
