mercredi 10 février 2016 - par Roosevelt_vs_Keynes

Banquiers internationaux : « Il va falloir effacer des trillions de dettes »

 A force de se taper la tête contre le mur, certains prévisionnistes finissent par découvrir que la migraine existe.

Après le fiasco italien démontrant que cette politique n’est pas applicable, la panique gagne les esprits et pour « sauver » le système, certaines nouvelles solutions « non-orthodoxes » deviennent d’actualité.

L’économiste espagnol Jaime Caruana, à l’heure actuel directeur général de la BRI, prononcé le 5 février à la London School of Economics :

La tentation peut consister à essayer de maintenir en vie des booms financiers, ou de prolonger leur existence. Or, cela restera des soins palliatifs jusqu’au moment où la dette sera ajustée et les vulnérabilités réduites.

William White, ancien économiste en chef de la BRI, aujourd’hui président du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement (Comité EDR) de l’OCDE à Paris :

La dette a continué de s’accumuler durant les huit dernières années. Elle a atteint des niveaux si élevés dans chaque région du monde qu’elle risque de déboucher sur des conséquences déplaisantes. (…) Il deviendra évident durant la prochaine récession qu’une grande partie de cette dette ne sera jamais remboursée. Ce sera très inconfortable pour des tas de gens qui pensent détenir des actifs valant quelque chose. (…) La seule question est de savoir si nous sommes en mesure de voir la réalité en face et de nous préparer à ce qui nous attend ou si nous gérerons la crise de façon désordonnée. Les effacements de dette [jubilé] remontent à 5000 ans, jusqu’au temps des Sumériens.

Selon Ambrose Evans-Pritchard, le chroniqueur conservateur du même journal britannique :

La prochaine tâche dont devront se saisir les autorités sera de gérer les effacements de dette donc de bouleverser ceux qui font partie des gagnants et des perdants dans la société sans provoquer de tempête politique. M. White a déclaré que les créditeurs de l’Europe sont les plus susceptibles de perdre une grande partie de leur argent. Les banques européennes ont déjà admis l’existence d’un trillion de dollars de crédits non-performants. Elles sont fortement exposées au marché émergent et ont très certainement refinancé des créances douteuses qui n’ont jamais été dévoilées.

  • Consolider les bonnes créances en les séparant des mauvaises
  • Faire mourir les mauvaises dettes
  • Séparer de façon stricte, avec un nouveau Glass-Steagall Act à l’échelle mondiale, les banques utiles à l’économie de celles qui ruinent notre société avec leurs spéculations

C’est ce que réclament depuis longtemps l’homme politique Lyndon LaRouche aux États-Unis et Jacques Cheminade en France. C’est le moment de vous engager de leur coté.

Prochain dialogue avec la Nation de Jacques Cheminade : le 25 février 2016 - #DALN

 


33 réactions


  • MagicBuster 10 février 2016 14:47

    En général quand on ne veut pas payer une dette — il suffit de casser la gueule du créancier.

    En résumé - Qui doit de l’argent à qui ?


  • Doume65 10 février 2016 15:20

    « Il va falloir effacer des trillions de dettes »

    Attention aux traductions. En France et dans la plupart des pays, un trillion correspond à 1 milliard de milliards. Je pense que ces banquiers internationaux parlent en réalité de billions mais utilisent l’expression vulgaire anglo-saxonne. (Un billion correspond à 1000 milliards, soit quand-même un million de fois moins qu’un trillion.)

    Je sais que je pisse dans un violon, mais quand le violon est un Stradivarius...


    • Roosevelt_vs_Keynes 10 février 2016 15:39

      @Doume65

      Vrai ! Mais même un euro n’a pas à être remboursé à un spéculateur - homme ou HTF - !


    • petit gibus 10 février 2016 15:55
      @Doume65

      « Je sais que je pisse dans un violon, mais quand le violon est un Stradivarius... »

      C’est un remède contre la prostate ?

    • Doume65 10 février 2016 20:43

      @petit gibus
      C’est un remède contre la prostate ?"

      Ah, mon pauv’ monsieur, si ça pouvait marcher !


  • Daniel Roux Daniel Roux 10 février 2016 15:47

    Les grosses banques ont servi le système en achetant les obligations, c’est à dire les dettes des états. Elles les ont acheté en partie avec l’argent du contribuable - refinancement Sarkozy - et en partie en gageant l’argent de leur client. 

    Les grosses banques font partie du système général de spoliation des peuples. Un gouvernement - par ex grec ou espagnol ou portugais - émet des obligations à 10% dans les années 2011 - pendant une crise. Qui va acheter ces obligations qui risquent de ne jamais être remboursées ? Personne sauf si la BCE garantit aux grosses banques de les racheter plus tard. Les taux ont miraculeusement baissés, suivant la loi du marché, les prix de ces obligations ont fortement augmentés. La BCE, fidèle à sa promesse et contre les règles de son fonctionnement, rachète à l’occasion du QE, ces obligations aux grosses banques au prix fort. Les banques engrangent les bénéfices sans avoir couru de risque. A la fin, ce sont les peuples qui paient.

    Hélas, les grosses banques spéculent au-delà de toute prudence pour que leurs dirigeants reçoivent le maximum de bonus. Pourquoi se gêner puisque depuis toujours les bénéfices sont pour elles et les pertes pour les contribuables. Leur avidité sans limite les engagent dans des risques à plusieurs milliers de milliards de dollars. En cas de retournement du marché, les états n’auront plus les moyens de les sauver toutes. Il faudra en sacrifier quelques unes. 

    Cela aura au moins pour mérite de rappeler aux directeurs des banques commerciales devenus incontrôlables et exigeants, qui commande.

    Qui seront les grosses banques sacrifiées aux US, en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne.. ?

    Une chose est certaine, les dirigeants de ces banques ont déjà leurs bonus et parachutes dorés et des lois ont été votées pour que les clients paient avec leurs dépôts sans qu’ils soient autorisés à connaitre les engagements financiers et l’état réel des comptes des banques.

    C’est t’y pas beau tout ça ?


    • elpepe elpepe 11 février 2016 14:35

      @Daniel Roux
      Bonjour
      Cela aura au moins pour mérite de rappeler aux directeurs des banques commerciales devenus incontrôlables et exigeants, qui commande.

      Ils s en foutent ils sont deja milliardaires et on leur offrira un parachute dore.
      L important est de vider et/ou partir avec la caisse ce qu ils font tous, y compris les politiciens qui s offrent des retraites miraculeuses.
      Les morts se sont nous, l important pour nous est de mourir vite, car il est vain de souffrir, et surtout accepter l esclavage smiley
      LA LIBERTE OU LA MORT, mais on ne travaillera pas pour ces cons


    • elpepe elpepe 11 février 2016 19:29

      @elpepe
      la violence etant a prohiber. notre Mahatma Handhi nous ayons montre la voie de la resistance, desobeissance et la pensee et la parole etant les seuls acctions viables qui devraient faire evoluer ce monde


    • Daniel Roux Daniel Roux 11 février 2016 19:35

      @elpepe

      Si c’était la voie naturelle de l’évolution, les sangliers seraient à notre place et pas dans nos assiettes.


    • elpepe elpepe 12 février 2016 10:10

      @Daniel Roux
      Bonjour
      Probablement oui, au vue de l etat du monde,
      malheureusement la question subsiste, seraient-t-ils moins coriaces que nous


  • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 10 février 2016 16:25

    Bonjour,
    Le problème n’est pas la dette en tant que tel.Mais plutôt des mauvais choix,des ratages ,des calculs aléatoires.Alors la dette ne serait que le paiement a de mauvais et pernicieux prêteurs.
     C’est bien fait ! c’est le retour de manivelle,pas plus.
    Maintenant il faudrait bien remettre les choses dans leur vrais contextes .Si dette il y a ! ,Elle a été incitée,par tous les moyens possibles. Que cela soit au niveau des états comme au niveaux des populations. Une incitation forte et malsaine.
    Aujourd’hui ceux qui ont prêté intelligemment eux ,ne sont pas perdant au contraire,mais c’est cette masse innombrable qui ont suivi le même chemin,la tête baissée et croyant se remplir les poches, qui sont les premiers à être bais....Vouloir et inciter ,forcer le crédit sans garantie minimum n’est que la cause de leurs actions. La perversion de ce genre de chose, a atteint sa fin.Maintenant ,il est vrai que cela donne au premier l’hypothétique force de maitre, ils veulent par là le pouvoir ,le tout.
    La solution,n’est pas de la payer,car autant se suicider,car c’est pour ad-vitam æternam sans restrictions .
    Mais évidemment un problème se pose.Qui est celui de la justice ! Car pour les emprunteurs qui ont remboursé tant bien que mal et honoré leur contrât,cela serait une injuste punition que de voir les autres réchapper de cela.
    C’est épineux ?Dans tout les cas ,oui la dette est à jeter par la fenêtre et les créateurs de dettes sont a bannir.


  • julius 1ER 10 février 2016 16:35

    « la finance est mon ennemie » !!!!


    çà commence à dater cette sentence et on voit que ce genre de déclaration n’est guère suivie d’effets !!
    il convient de se demander pourquoi ??? le Glass-Steagal ayant été abrogé (merci Reagan) 

    les activités des banques d’affaires et de dépôts sont tellement imbriquées que pour les séparer il faudrait les scinder arbitrairement ... mais qui aurait ce pouvoir ???

    seulement le parlement à condition qu’il en ait la volonté et la détermination pour le faire et là c’est pas gagné et ce n’est pas le LRPSFN qui le feront ......

     aucun de ces partis n’abordent sérieusement cette question donc cela se passera après le prochain crash ou crack financier à ce moment là les épargnants seront obligés d’éponger les dettes et au moment où ils seront obligés de mettre la main au portefeuille... le vent de la révolte va gronder !!! 

    mais pour l’instant il ne peut rien se passer à mon avis, à cause des prises de position des plus grandes banques impliquées dans de nombreux pays à concurrence de milliards de dollars ....

    les scinder aujourdhui serait leur tirer une balle dans le pied et provoquerait une réaction en chaîne difficilement calculable dans l’étendue des conséquences et implications .....

    avoir des positions dominantes à un moment et l’instant d’après être réduit à jouer les acteurs de seconde zone voila qui ne sied pas alors on ira graduellement vers un crash qui redistribuera les cartes mais ce sera au prix fort ......

    mais cela n’est que mon avis !!!!!!!!!!!!!!!!!

    • amiaplacidus amiaplacidus 10 février 2016 16:57

      @julius 1ER

      Ce n’est pas Reagan qui a abrogé la loi Glass-Steagal, mais B. Clinton. Vous savez, le mari de celle qui veut devenir présidente.

      Remarquez que je n’ai aucune sympathie pour Reagan (qui n’était qu’une marionnette), bien au contraire.


    • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 10 février 2016 17:27

      @julius 1ER

      bonjour,je veux bien comprendre ton raisonnement,mais c’est trop

      simpliste.Car l’économie ne repose que sur du vide ! Alors,le problème

      majeur de l’économie aujourd’hui ne repose que sur un fonctionnement de

      la production.Sur ce point évidemment tu risques de me dires le contraire.Mais

      comme dans toutes choses,il y a des limites, ce n’est pas

      exponentiel.Alors oui il y a une panne.Principalement celle de renflouer

      les paris construit sur du vide.Non,ils ne veulent pas se

      suicider,mais ils devraient revenir bon gré mal gré au rythme normal des

      choses ?Ils y laisseront des plumes,mais a vouloir être gourmand l’on a

      une indigestion,un régime peut les sauver,mais leurs régimes à eux.Tu ne peux

      le faire bien sur le dos des autres,c’est voué à l’échec.


    • julius 1ER 11 février 2016 09:34

      @amiaplacidus


      c’est juste 1 point pour toi Amiplacide mais les néo-libéraux avait le projet dans les cartons depuis longtemps et depuis longtemps Wall-Street avait vidé la Loi de toute substance....
      voici ce qu’en dit Wiki :

      Le 13 mai 1996, les principaux banquiers américains sont reçus quatre-vingt dix minutes à la Maison Blanche par le président William Clinton, le Secrétaire du Trésor (équivalent Ministre des Finances en France) Robert Rubin (ex directeur de Goldman Sachs), l’adjoint chargé des affaires monétaires John Hawke, le trésorier du Parti démocrate, Marvin Rosen, et le directeur de la régulation des banques Eugene Ludwig. D’après le porte parole de ce dernier, « les banquiers discutèrent de la législation à venir, y compris des idées qui permettraient de briser la barrière séparant les banques des autres institutions financières ». PourSerge Halimi, directeur du mensuel Le Monde diplomatique, au regard de la responsabilité directe de l’abrogation de la séparation entre banque de dépôt et banque d’investissement dans le déclenchement de la crise des subprimes en 2007, ce café de travail « pourrait avoir coûté quelques milliers de milliards de dollars à l’économie mondiale, favorisé l’envol de la dette des États et provoqué la perte de dizaines de millions d’emplois »3

      mais ce qui est notable dans cette histoire c’est que nos valeureux présidents que ce soit Sarkosy ou Hollande, à mon avis n’ont jamais eu l’intention réelle de remettre en place un Glass-Steagal Act bis ......

      cela a juste été des slogans de campagne !!!!

      car le système bancaire est devenu complexe et les prises de position à l’internationale sont tellement sensibles que changer unilatéralement le fonctionnement du système reviendrait à se saborder.....
      alors comme disait l’illustre Lénine : Que faire ?????

      je pense que les grandes puissances ne feront rien mais par contre le citoyen a le pouvoir réel de transformer le système bancaire en privilégiant dans un premier temps une banque plus axée sur le développement et moins sur la spéculation....

       en clair déserter des banques comme  la Soc Gen ou BNP pour ne citer que les plus en vue 

      mais là aussi il faut en finir avec l’hypocrisie... on ne peut pas discourir sans cesse sur sur la nociivité de certaines banques et continuer à alimenter ce système pervers ...

      il faut mettre ses paroles en actes et aller dans des banques moins exposées et plus vertueuses c’est un premier signal que le citoyen peut donner.... après il appartient aux politiques de mettre en place un nouveau système bancaire(peut-être plus étatique) plus soucieux de développement réel et moins axé sur la spéculation !!!! 





  • eau-du-robinet eau-du-robinet 10 février 2016 20:29

    Bonjour Roosevelt_vs_Keynes,
    .
    Voici quelques extraits du blog de Pierre Jovanivic
    http://www.jovanovic.com/blog.htm
    .
    LA DEUTSCHE BANK ETOUFFEE PAR LES 666 PLANCHES A BILLETS DE LA BCE ET BOJ (Bank Of Japan)
    du 8 au 12 février 2016 : En écrivant mon livre 666, je n’avais jamais imaginé lire un tel article venant de la Deutsche Bank elle-même, elle qui a profité depuis 40 ans de la monnaie de singe de la FED. Imaginez que la DB DEMANDE AUX GOUVERNEURS DE BANQUE CENTRALE D’ARRETER LEUR PLANCHE A BILLETS PARCE QU’ELLE EST EN TRAIN DE TUER LA BANQUE !
    Dingue !!!
    Qui aurait imaginé un tel reversement de situation ?????
    .
    Maintenant, le poison de la monnaie de singe a transformé les banques en Zoo où les portes des cages des serpents les plus vénimeux sont ouvertes les unes après les autres. Normal, d’autant que la monnaie de singe a aussi viré 600.000 banquiers depuis le début de cette folie en 2008.
    .
    Cela revient à ce que Manuel Valls licencie 60% des gardiens de prison de haute sécurité où se trouvent les serial killers. Intéressant, le livre American Psycho raconte l’histoire d’un financier de Wall Street transformé en serial killer. Ellis a même poussé le luxe de lui donner comme nom de famille Batman, autrement dit une chauve souris, IE, un vampire qui se nourrit du sang (de l’argent des autres)...
    .
    Les planches à billets post-2008 sont responsables de plus de morts dus au chômage et à la misère que tous les attentats terroristes depuis... Sarajevo.
    .
    Et Mario Draghi, patron de la BCE, a déclaré qu’il en lancerait une nouvelle planche à billets sans doute en mars 2016...
    .
    Ce qui veut dire encore plus de chômage en France, Belgique, Suisse, Espagne, etc., au seul profit des banques en faillite.
    .
    A vomir...
    .
    .
    LA CHASSE AUX BILLETS DE 500 EUROS, 50 LIVRES ET 1000 FRANCS EST OFFICIELLEMENT OUVERTE !!!!
    du 8 au 12 février 2016 : Voici 6 mois, je vous ai pris à témoin, en me demandant qui seront les premiers médias français p***s à écrire sur la nécessité d’interdire l’argent liquide. Je vous le donne dans le mille : Le Point et Le Monde. Ce dernier écrit : « Bercy travaille avec ferveur au recul de l’argent liquide... intraçable qui facilite donc le blanchiment et la fraude », lire ici.
    .
    Vous savez maintenant définitivement pour qui ils roulent ! Et pourquoi ils bénéficient d’autant d’aides de la part de l’Etat.
    .
    En même temps, la presse allemande a redemandé la suppression des billets de 500 euros (très fréquents en Allemagne) tout comme la presse anglaise a demandé ce lundi matin le retrait des billets de 50 pounds afin de mieux combattre le terrorisme !
    .
    Tout est si prévisible maintenant....
    .
    « Scrap £50 notes to prevent financial crime, urges ex-bank boss. Former Standard Chartered chief, who advises the British government, says scrapping €500, $100, SFR1000 and £50 notes would help to prevent tax evasion and financial crimes » lire ici pour le croire, et c’est dans le Telegraph.
    http://www.telegraph.co.uk/finance/currency/12146276/Scrap-50-notes-to-prevent-financial-crime-urges-ex-bank-boss.html
    .
    Avec la disparition du liquide, ce sera le contrôle facile de toute la population, même pas par les gouvernements mais directement par les banques. Nous sommes EN PLEIN dans le livre 777 !!!!! Pour preuve, la JP Morgan a changé sa politique d’acceptation du cash et fait tout pour décourager les gens d’en déposer en les suspectant d’office. Dingue !!! Lire ici ZH pour le croire.
    http://www.zerohedge.com/news/2016-02-05/and-now-some-important-news-about-jpmorgans-new-cash-policies
    .
    .
    suite et source : http://www.jovanovic.com/blog.htm


  • Peretz1 Peretz1 11 février 2016 09:36

     LE GRAND SCANDALE DE LA DETTE SOUVERAINE

    Jusque dans les années 70, l’argent était tiré du Trésor public, « ex nihilo » selon les besoins du moment, bien qu’avec le contrôle du Parlement. Mais trop facilement au gré des banques, qui estimaient, à juste titre, qu’augmenter la masse monétaire en circulation de cette façon engendrait l’inflation honnie pour tout prêteur qui voit la valeur de ses créances s’amenuiser avec le temps. Les prêteurs savent que cela fait baisser la valeur de l’argent prêté. D’où des lois empêchant l’Etat  français de battre monnaie à son gré, en laissant ce soin aux banquiers, qui créent depuis ces sommes en circulation, assorti cette fois d’intérêts, censés être un frein à trop de facilité.

    Depuis cette date  les banques ont pris le pouvoir sur l’Etat en le laissant s’endetter comme devant, mais cette fois dans leur propre…intérêt ! Cette technique s’est généralisé avec les traités européens qui ont fait adopter une directive équivalente pour les pays membres de l’U.E.  Les banques ont réussi à persuader que l’inflation était toujours malsaine pour la population, ce qui est faux. Comme le démontre la période des trente glorieuses Le lobby bancaire a réussi à persuader les dirigeants qu’il fallait supprimer la « planche à billets », L’Etat, obligé de payer des intérêts devait ainsi se montrer raisonnable dans ses dépenses. Cette technique s’est généralisée avec les traités européens.

    La technique austéritaire récemment imposée par les banques à la Grèce, a été adoptée en France dans les années 75 avec toujours cet objectif déflationniste. La BCE a été créée officiellement dans ce but grâce au traité de Maastricht. Dans ces conditions, où l’argent scriptural est totalement virtuel, où seule l’acceptation de règles conventionnelles uniquement basées sur des chiffres, permet des maniements libérés de toutes contraintes au niveau des Etats. D’où les crises par l’inflation cette fois des dettes qui agissent comme des compensations à l’augmentation de liquidités dues à l’activité économique.

    Ce système est le contraire du système keynésien d’avant années 70 qui veut lui, augmenter les dépenses de l’Etat, seule façon de créer la croissance alors que l’austérité la diminue, avec comme conséquence évidente le chômage de masse et la montée des inégalités.

    Il y aurait une technique simple pour effacer ces dettes, du moins en partie, un simple jeu d’écriture, et tout le monde serait content. Mais, bof, les financiers sont trop cupides et les dirigeants trop bêtes !


  • Peretz1 Peretz1 11 février 2016 09:46

    Contrairement à ce que dit Eau du robinet, la disparition totale de l’argent d’espèces serait une excellent chose. A condition de bien contrôler l’argent scriptural. Plus d’économie souterraine, drogue et travail au noir. 


    • Roosevelt_vs_Keynes 11 février 2016 11:14

      @Peretz1

      Ce qui donne du crédit à la monnaie, ce sont les projets.

      C’est tout l’enjeu de la Banque Asiatique d’Investissements dans l’Infrastructure, créée par les BRICS

      Mais sans Glass-Steagall préalable c’est mort.


  • Peretz1 Peretz1 11 février 2016 11:13

    Rocla. Plus rarement et comme esclave. A noter que, comme par hasard, des téléphones portables peuvent payer jusqu’à 20 euros, direct, sans code, dans certaines grandes surfaces. D’ici quelques années, tout sera scriptural. 


  • Petit Lait 11 février 2016 13:35

    Et si les contribuables étaient aussi responsables de ces dettes que les banques ? Plus même ! 


    Je m’explique : les états se sont donc endettés outrageusement depuis quelques décennies. Pour construire des routes et des écoles ??? NON !!! Juste pour payer leurs dépenses courantes ! Donc en fait, pour payer les promesses électorales des élus ! Car forcement que le génie qui a décidé d’octroyer une allocation pour la rentrée scolaire a largement plus de chance d’être élu/réélu que celui qui s’attaque à réformer les coûteux (pour le contribuable pourtant...) régimes spéciaux des retraites de l’état et affiliés... Rien d’étonnant en fait, dans un pays qui voit en une baisse d’impôt un « cadeau » fait aux riches sous prétexte que 50% n’en payent pas... mais touchent des allocations en tous genres par contre... Allé, hop, ça fait ça d’électeurs en plus... Et le contribuable électeur, lui, plutôt que de voir le bien commun à long terme, se focalise sur ce qu’il appelle pompeusement ses acquis sociaux et vote pour ce genre de promesses immédiates. C’est lui qui réclame en fait à ses élus d’endetter le pays ! 

    Et si tout cela n’était pas en fait, sans même parler des banques que certains semblent profondément aimer détester, au point que c’en est obsessionnel et qu’un passage chez le psy pourrait être à conseiller, que la simple expression de la fin de notre système démocratique tel que nous l’envisagions, tant celui-ci est dénaturé par la démagogie des élus ? D’ailleurs, la démagogie des élus ne suffit plus : aujourd’hui la démagogie est largement supplantée par le populisme ! Et comme les anciens démagogues ne veulent pas rester en rade, ils deviennent à leur tour populiste ! 

    Quand j’étais gosse, il me semble qu’on se referait au communisme comme étant « la dictature du peuple »... en fait nous y arrivons, à la dictature du peuple : c’est la suite logique de la démagogie de ces 40 dernières années, c’est le populisme, c’est le FN, l’UDC en Suisse.... Et plus on ira dans cette direction, moins les banques et autres investisseurs on de chance de récupérer leur pognon.... en effet... Car non content d’avoir réclamé aux élus d’entêter les états, c’est le « peuple » lui même qui ne voudra pas rembourser... en prétendant joliment que c’est la faute des banques, alors même que c’est lui, le « peuple » qui a grassement profiter de cet entêtement.... 

    Je sais, mon raisonnement, est un peu subversif pour ce site... et il vaut ce qu’il vaut... Mais c’est une approche valable, non ?

    • Roosevelt_vs_Keynes 11 février 2016 14:18

      @Petit Lait

      « les états se sont donc endettés outrageusement depuis quelques décennies »

      Reformulation nécessaire : « La fin des accords de Bretton Woods (taux de changes fixes) et l’abogration du Glass-Steagall Act (1983 en France / 1999 aux USA) font que les Etats n’ont plus aucun contrôle sur leurs projets structurants - infrastructures, écoles, santé... »

      De là à démarrer toute réflexion épistémologique sur l’économie nationale, à partir du fait accompli que « les état se sont endettés outrageusement », sans en évoquer les raisons, il n’y a qu’un pas que vous franchissez allègrement !


    • Petit Lait 11 février 2016 17:55

      @Roosevelt_vs_Keynes

      Je vais peut-être vite en besogne, soit... N’en demeure pas moins et en dehors de toutes théories économiques, que lorsque qqun emprunte pour payer ses dépenses courantes, ça finit toujours mal... Il devrait en aller autrement lorsque le qqun emprunte pour construire un actif (école, route, etc dans le cadre d’un état). Les gens qui empruntent pour acheter une maison s’en sortent mieux que ceux qui empruntent pour payer leur loyer.... ’fin je crois.... 

      Après vous pouvez remonter à Bretton Woods ou à Mathusalem si cela vous chante, il n’en reste pas moins que la dette sert à payer les voix des élus... 

  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 février 2016 13:41

    Je serais d’avis à effacer les banquiers plutôt ! ^^


    • Roosevelt_vs_Keynes 11 février 2016 14:49

      @bouffon(s) du roi

      bah non, de banquiers ont en a besoins. C’est de spéculateurs dont l’économie réelle n’a que faire.


    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 février 2016 15:06

      @Roosevelt_vs_Keynes
      Non, on n’a pas besoin de banquiers, l’inverse serait plus juste. A l’heure actuelle tout ce système repose sur l’illusion, du « faux ». Avec le troque on peut très bien vivre, et si l’esprit capitaliste/consumériste n’était pas inculqué dans nos têtes.
      Du papier, des rondelles de ferraille et des bits sur un ordinateur, voilà ce que c’est le « fric », du vent.. mais ça marche smiley


  • Spartacus Lequidam Spartacus 11 février 2016 14:07

    Vous avez voulu des politiques Keynésiennes et des QE ?


    Vous avez cru que la manipulation monétaire, l’emprunt était créatrice de richesse sans payer ?

    Keynes est mort, il a bien vécu, mais vous laisse ses dettes...


  • ENZOLIGARK 12 février 2016 07:19

    AH  ! LE $ECRET BANQUAIRE  ! ... , ... - « VOU$ ABRITEZ LE$ FORTUNE$ DE$ CRIMINEL$ ET DE$ DICTATURE$ » ... , ... - « MAI$ CE N ’ E$T UN $ECRET POUR PER$ONNE » ... , ... page 6 - 7 , les Dossiers du Canard enchaine - Exil fiscal ... Les cles du paradis - No 127 avril 2013 ... . ... АФФ ИСС ...


  • microf 13 février 2016 13:40

    Voici deux histoires á faire réfléchir ceux qui veulent toujours accumuler les richesses pour aller oú avec, personne ne sait, car le jour de notre mort, on n´entre dans le cercueil qu´avec son costume pour certain qui auront cette chance, car les morts des guerres, et autres catastrophes n´ont même pas de sépultre.
    1 ) Mataraso qui a vécu au Brésil fût l´homme qui d´après les dires, le plus riche de son temps. Il est enterré á Saopaolo dans le cimetière de hyginiapolis, j´y ait été et j´ai vu sa tombe, un mauseolé gigantesque, et j´ai eu l´occasion de rencontrer ses descendants á Saopaolo.
    Mataraso meurt et arrive au ciel pour le jugement, sans rien demander comme sur la terre oú il passait sans demander l´avis de personne comme tout bon riche arrogant, il veut entrer au paradis.
    Saint Pierre lui dit mon ami attendez, pour entrer ici, il faut payer une pièce d´argent et comme vous venez du Brésil, je ne vous demanderai qu´un cruzeiro.
    Alors Mataraso éclate de rire, lui le plus riche á qui on ne demande qu´un cruzeiro pour entrer au paradis, il envoi alors sa main dans l´une de ses poches et fouille, il ne trouve rien, il renvoi encore dans une autre, rien, il fouille toutes ses poches, rien.
    Mataraso dit alors á Saint Pierre, voyons cher Saint Pierre, je suis Matararaso l´homme le plus riche de la terre, je vous donne la moitié de ma fortune si vous me laissez entrer.
    Saint Pierre pas le moins du monde impressionné, lui répond, je n´en ai pas besoin, j´ai juste besoin d´un cruzeiro comme droit d´entrée.
    Mataraso, supplia, rien, c´est ainsi qu´il rebroussa chemin, oú alla-t-il... ? ce ne fût plus le problème de Saint Pierre.
    2) Un Occidental vient en Afrique, en visitant un village oú tout pousse, il voit un Africain couché sous un bananier, ce bananier porte un régime de bananes mûres.
    Soudain, une banane tombe, l´Africain la ramasse, la mange et se recouche.
    Ce manège va se repéter plusieurs fois. Alors l´Occidental ne se retenant plus, se dirige vers l´Africain et l´interpelle. Que faites vous lá paresseux ? levez vous et allez travailler.
    Que dois je travailler ? lui dit l´Africain ?, vous devez vous lever et faire une plantation, et après lui dit l´Africain, après planter beaucoup de plantes, et après, faire d´autres plantations, et après, gagner beaucoup d´argent, et après ?, investir dans les actions, et après ? contruire des maisons, et après faire en sorte qu´il ne vous manque rien dans la vie, et après ? á la fin, vous reposer lui dit á la fin l´Occidental.
    L´Africain lui répond, mais qu´est ce que je suis entrain de faire depuis que vous êtes devant moi ?, je me repose sans avoir á faire tout ce que vous me demandez de faire.
    Car pour faire ce que vous me demandez, je dois beaucoup me donner de la peine, casser des forêts, chasser ceux qui y habitent pour prendre leurs terrains et les tuer s´ils résistent,
    corrompre des personnes, créer des crises économiques, licencier des personnes qui iront au chomage s´ils réclament leurs dûs ou si je veut multiplier mes revenus, bref faire tellement de mal, et après tout cela pour me reposer si j´ai la chance car entre temps je pourrais mourrir d´une crise cardiaque á force de me donner tant de peine, non je préfère me reposer maintenant, la nature me donne tout ce donc j´ai besoin, et je ne fait de mal ni á la nature, ni aux êtres vivants qui sont comme moi et qui ne veulent que vivre tranquillement.
    Je n´ai plus besoin d´expliquer chacun aura compris, les riches qui font tellement de mal en accumulant des richesses, en créeant toutes sortes de crises ne l´emporteront pas au paradis.


  • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 13 février 2016 14:32

    Bonjour,
    J’aime les comptines,mais il ne faudrait qu’en déduire a tes deux histoires qui faudrait attendre la mort pour avoir une nouvelle vie juste ,simple....... ????????
    Je suis réaliste malheureusement ,mais le bon principe de ton deuxième personnage est nul et non avenu !
    "la nature me donne tout ce donc j´ai besoin, et je ne fait de mal ni á la nature, ni aux êtres vivants qui sont comme moi et qui ne veulent que vivre tranquillement.
    Explique moi comment faire sans s’attaquer au premier personnage ?? Attendre de mourir en paix ??


  • BA 14 février 2016 15:26

    A propos des bulles de dette :

    En l’an 2000 :

    Dette des ménages : 19 000 milliards de dollars.

    Dette des entreprises : 26 000 milliards de dollars.

    Dette publique : 22 000 milliards de dollars.

    Dette des banques : 20 000 milliards de dollars.

    Total : dette mondiale de 87 000 milliards de dollars.

    En juin 2014 :

    Dette des ménages : 40 000 milliards de dollars.

    Dette des entreprises : 56 000 milliards de dollars.

    Dette publique : 58 000 milliards de dollars.

    Dette des banques : 45 000 milliards de dollars.

    Total : dette mondiale de 199 000 milliards de dollars.

    Vous avez bien lu : en juin 2014, la dette mondiale totale était de 199 000 milliards de dollars !

    Source : rapport McKinsey de février 2015 « Debt and (not much) deleveraging. »

    Samedi 6 février 2016 :

    La bombe à retardement de 200 000 milliards de dollars qui maintenant menace le monde.

    Felix Zulauf est une pointure de la finance. Sa parole est écoutée partout sur la planète “gros sous”, à défaut d’être entendue. Il a vu juste à plusieurs reprises. Actuellement, ses prévisions en noir foncé font le tour du web.

    Le stratège, qui gère un hedge fund, Zulauf Asset Management AG, à Zoug (Suisse), participe comme expert depuis 28 ans à la table ronde du magazine financier américain Barron’s. Sachez que Felix Zulauf estime que la fin prochaine de l’euro “devrait conduire le monde vers un chaos financier et économique.”

    Felix Zulauf : « Nous avons une économie mondiale complètement surendettée. En l’an 2000, la dette mondiale totale était d’environ 87.000 milliards de dollars. Or aujourd’hui, le monde se retrouve bien au-dessus des 200.000 milliards de dollars d’endettement. Le montant total de la dette a littéralement explosé ces dernières années.

    http://kingworldnews.com/felix-zulauf-the-ticking-time-bomb-that-now-threatens-the-world/


  • TSS 14 février 2016 23:41

     Le seul problème et il est récurrent ,c’est toujours les mêmes qui seront mis à

     contribution pour rembourser et de plus sans leur demander leur avis en prenant

     directement l’argent sur leurs comptes... !!


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