vendredi 10 juillet 2009 - par Allain Jules

Barack Obama en Afrique : échappera-t-il au syndrome Sarkozy de Dakar ?

C’est l’évènement du jour. L’effervescence gagne l’Afrique. C’est le branle-bas de combat avant l’arrivée du fils prodige. Barack Hussein Obama le président américain, pour sa première visite en Afrique subsaharienne en tant que chef de l’Etat américain, a donc choisi le Ghana, ex colonie britannique sous le nom de Gold Coast (Côte de l’Or). Pays peuplé d’environ 24 millions d’âmes, c’est la terre de l’illustre panafricaniste Nkwame NKrumah, premier leader africain à réclamer la création des Etats-Unis d’Afrique. Une émotion particulière traverse donc l’ambiance sur place. Accra, capitale du Ghana, s’est habillée de ses plus beaux habits et s’est même purifiée dans les fonts baptismaux des illustres Eglises sur place, pour faire honneur à cet homme-là. Le Ghana est décidément le pays d’illustres personnages et fait le plein de jaloux à travers toute l’Afrique, notamment le Kenya, pays natal d’Obama père. Pêle-mêle, on peut citer Kofi Annan, l’ancien secrétaire général de l’ONU, le footballeur Marcel Desailly, ancien capitaine des bleus, ou encore Abedi Pelé, qui fit des merveilles avec l’OM (Olympique de Marseille)…

L’Afrique tremble, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Barack Obama va-t-il enfin laver l’affront des guainorinades et des sarkorinades de Dakar, sorte de nihilisme pervers ? Qui plus est, dans l’enceinte même de l’Université qui porte le nom du savant africain [Cheick Anta Diop->http://fr.wikipedia.org/wiki/Cheikh_Anta_Diop], égyptologue le plus accompli. La déclaration à l’emporte-pièce de Tartempion avait déstabilisé l’intelligentsia africaine, finalement ridiculisée par le fameux « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ». Hélas, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et, voilà que l’homme africain, Barack Hussein Obama déboula, pour faire mentir ces allégations tendancieuses, puériles et hypocrites. Pourquoi pas racistes comme le disait à juste titre Bernard-Henri Levy ? En France, sur le terrain, il y a ce prolongement du mépris des minorités qui ne restent que des faire-valoir du pouvoir. Passons. Il n’est surtout pas question ici de demander la prohibition de la critique envers l’Afrique au travers de ses élites, ses intellectuels ou ses dirigeants à cheval d’une part, entre la dictature, la gabegie et le népotisme, et d’autre part, par ce qu’on peut résumer en mauvaise gouvernance caractéristique et généralisée. Quand on prône le respect mutuel face à ses interlocuteurs comme le fait le nouveau locataire de la Maison Blanche, on ne peut que s’attendre à des critiques constructives en lieu et place des pavés burlesques dans la marre et les truculences ignobles hérités de la colonisation… Aujourd’hui à Accra, tout le monde s’accorde à dire que le discours que Barack Obama prononcera au Parlement ghanéen ne sera pas aussi mortifère que celui de Sarkozy à Dakar. Qui peut oublier ce speech rabougri, rapiécé et condescendant du chef de l’Etat français ? Ah, si le leader américain qui sera accompagné de son épouse avait eu la bonne idée d’inviter en terre africaine, berceau de l’humanité, ces quelques personnalités qui aiment l’Afrique de tout cœur, ça aurait eu de la gueule. Oui, notamment la sublimissime Angelina Jolie, le charismatique George Clooney ou encore l’incontournable Paul David Hewson a.k.a. Bono, le boss du groupe mythique irlandais, U2. Qu’à cela ne tienne, et on peut lui faire confiance, Barack Obama, lui, cicatrisera les blessures béantes ouvertes par Sarkozy qui fustigea cette Afrique meurtrie. Au lieu de retourner ses talonnettes dans la plaie, au temps pour moi, le couteau dans la plaie comme le fit l’autre, les africains s’attendent à un propos du président américain, plus apaisé, serein et pragmatique. Néanmoins, il n’y a pas de doute possible, la fermeté sera de mise. L’actuel président américain prône le dialogue, certes, mais il faut faire très attention avec un homme vif et très à cheval sur certains principes. Beaucoup de chefs d’Etats africains tremblent déjà de peur. Le précurseur d’une nouvelle idéologie dépourvue de manichéisme, aux antipodes même des pratiques marginales du passé, désormais caduques, préfigure de la nouvelle donne à venir. Ce new-deal se soldera-t-il par un plan Marshall pour cette Afrique martyrisée, écrasée et exploitée ? Il est enfin grand temps d’agir, au lieu de faire des reproches à la Sarkozy, opinions assorties surtout de ce sempiternel titre-pillon « Moi Je » qu’on assène machinalement. Regarder l’Afrique à travers les hublots de leurs palais des mille et une nuits volants, à 6000 lieues, n’est pas la solution. Et puis, si la grandeur d’un homme se mesurait par l’entremise de ses talonnettes –suivez mon regard-, ça se saurait. Le président américain qui retrouve le sol d’une partie de ses ancêtres est probablement en terrain conquis. C’est indéniable. En terre promise aussi, mais, va-t-il pour autant faire des cadeaux à ses hôtes ? C’est moins sûr. Au Ghana, exemple de pays vraiment démocratique qui vient d’élire son nouveau président, John Atta-Mills, au pouvoir depuis le mois de janvier 2009 comme Barack Obama, le dialogue avec une Afrique libérée de ce joug dictatorial commencera. En période de crise, même du côté de chez l’oncle Sam, que peut-on réellement attendre du chef de l’Etat américain ? Pas grand chose disent les observateurs les plus avertis. Néanmoins, au-delà du symbole fort de ses origines africaines, Barack Hussein Obama est perçu simplement comme un américain, d’après la majorité des Africains. Sa venue dans l’antre politique par la grande porte, a simplement fait entrer l’homme africain dans l’histoire. Et pour cause. L’Afrique, c’est une population jeune. C’est même l’avenir du monde par toutes ses potentialités. Ici, se joue à la limite, le devenir de la planète terre toute entière. Pour paraphraser feu, le président gabonais décédé le mois dernier, Omar bongo Ondimba, « l’Afrique sans l’Occident est une voiture sans essence, et l’Occident sans l’Afrique, une voiture sans chauffeur ». C’est un constat, pas le fruit d’une imagination débordante sortie de derrière les fagots. Sans doute, Barack Obama doit avoir à cœur de sortir ce continent africain de l’ornière dans lequel il se trouve depuis les indépendances. Pour cela, il doit convaincre ses partenaires, pour que la dette des pays africains étranglés par la crise, soit annulée. Le président libyen, Mouammar Kadhafi qui préside actuellement l’UA (Union africaine) a rencontré (photo) Barack Obama et lui a probablement soufflé ces quelques mots pour résorber les maux dont souffre l’Afrique, avant son grand rush vers le Ghana. [ Allain Jules->http://allainjulesblog.blogspot.com/]


39 réactions


  • patson 10 juillet 2009 11:18

    Il a vraiment tout intérêt à faire oublier les conneries de Sarkozy.

    J’ai bien aimé « guainorinades et sarkorinades » : belle trouvaille et félicitations pour votre article.


    • Allain Jules Allain Jules 10 juillet 2009 15:02

      @Patson,

      Merci beaucoup. J’avoue que c’est flatteur.

      Il n’y a pas beaucoup de gens au bar ce jour. Je passais vite fait car, j’ai un petit contentieux qu’il faut résoudre avec AgoraVox, ce qui m’a fait paser à cette heure dans l’urgence.

      Bien à vous !


  • Dani 10 juillet 2009 11:52

    Barack Obama a intérêt à assurer sinon, les Africains vonr le vomir. Néanmoins, je pense bien que les dictateurs africains sont en très mauvaise posture.

    Certains dirigeants de ces pays n’obtiennent plus de visa pour les Etats-Unis car, la nouvele administration dit niet et veut savor l’origine de leur fortune collossale.


    • Allain Jules Allain Jules 10 juillet 2009 15:04

      @Dani,

      Bonjour.

      Nul ne sait ce qu’il va dire mais, c’est vrai que les dictateurs africains ont désormais la trouille avec cet homme. Ils ne feront plus vraiment n’importe quoi comme à l’accoutumée.

      Bien à vous !


  • Dani 10 juillet 2009 12:20

    Allain Jules,

    Je viens de découvrir un document exceptionnel de Michaël Jackson sur votre blog. Pourquoi ne le mettez-vous pas sur AgoraVox ?


  • Shaytan666 Shaytan666 10 juillet 2009 13:07

    Si Obama n’assure pas en Afrique, Mc Cain pourra toujours l’excuser !


  • benoit 10 juillet 2009 14:39

    Obama n’en a strictement rien à foutre du discours de Sarko à Dakar ! Tout autant que celui de Sarko en Afrique du Sud.
    Il y va en tant que Président des Etats-Unis d’Amérique pour défendre les intérêts des Etats-Unis d’Amérique et, si cela n’est pas contradictoire, les « valeurs occidentales ».
    Bush a été un très mauvais Président, mais sa politique africaine était assez bonne, nommons par exemple le programme PREPFAR de lutte contre le SIDA. Même si on peut regretter l’apologie de l’abstinence, l’idée du programme et le financement de la luttre contre le VIH est une bonne chose. Les Etats-Unis sont déjà les second donateurs au monde (après l’Union Européenne).
    Croyez-vous qu’Obama va drastiquement augmenter l’aide au développement en Afrique ? Il semble plus probable qu’il continue sur la lancée de son prédécesseur. Croyez-vous que les droits de l’homme vont prédominer sur les intérêts stratégiques et économiques ? Fort peu probable.
    Après sur le discours, on sait bien qu’Obama excelle.


    • Allain Jules Allain Jules 10 juillet 2009 15:11

      @Benoit,

      Bonjour.

      Permettez-moi nde m’inscrire en faux face à certaines de vos affirmations. Bush s’est « réveillé » sur l’Afrique à la fin de son mandat, un an avant, c’est tout. Néanmoins, ses initiatives sont bonnes. Rendons lui cet honneur.

      Sur Obama qui est d’abord un américain, nous sommes tous d’accord, il s’ocupera d’abord de son pays. Quoi de plus normal ? Mais, je m’appuie sur le parcours de l’homme, qui, jeune étudiant, a voulu connaître le pays de son père qui l’avait pourtant abandonné, pour renouer avec la famille de celui-ci. C’est un geste qui en dit long sur l’attachement qu’à cet home sur ses racines.

      Bien à vous ! 


  • Rodriguez 10 juillet 2009 16:03
    Salut Alain Julles, je viens de visiter ton blog, voici ce que je disais sur Michael Jackson, tué non pas par le vitiligo mais par la pensée racialiste occidentale.

    Michael Jackson, une victime de la sous-humanisation des Noirs.



    07 juillet 2009

    Web. http://lajuda.blogspot.com


    Il est un courant de pensée qui voudrait déconnecter Michael Jackson du peuple noir. En effet, depuis le décès de celui-ci, des commentaires et des articles pointent du doigt sa dépigmentation presque totale. Les auteurs de ces textes expliquent qu’en raison de ceci, s’ils étaient Noirs, ils n’allaient jamais accepté que Jackson leur soit rattaché. C’est tout simplement le mauvais Noir, le Noir qui ne voulait pas l’être, clament-ils.

    Cette observation, à première vue, n’a rien d’inacceptable sauf qu’elle est fausse si elle est soumise à une analyse plus minutieuse. Pour des raisons suivantes, la star planétaire ne doit pas être rejetée.

    D’abord, Michael Jackson, de son vrai nom Michael Joseph Jackson, décédé le 25 Juin 2009 à Los Angeles, dans l’Etat de Californie à l’âge de 50 ans, est un chanteur qui cumulait également les attributions de danseur, chorégraphe, auteur-compositeur, producteur et même acteur de cinéma. Perfectionniste jusqu’aux ongles, le Roi de la Pop a vendu plus de 750.000.000 disques, un record inégalé jusqu’ici et inégalable à coup sûr. Cette réussite est celle d’un Noir (nègre), descendant d’esclaves. Et ce record éternel, le peuple Noir ne doit pas le jeter car, il est l’œuvre d’un de ses enfants nés en déportation esclavagiste. Au contraire, il doit rentrer dans le patrimoine noir particulièrement et ceci pour rappeler aux détracteurs qu’ils ont beau humilier, maltraiter et rejeter les Noirs, l’histoire humaine - depuis l’apparition de l’Homme sur terre en passant par l’Egypte antique - ne se fait pas en dehors de ces derniers.

    Ensuite, derrière l’immensité artistique jacksonienne, se cache un homme au cœur généreux et sans frontières. A la différence de nombre de ses collègues artistes, Michael Jackson a destiné une bonne part de ses gains au soutien des œuvres caritatives. Déjà en 1985, Michael Jackson co-écrit avec Lionel Richie la chanson « We Are The World » pour aider à vaincre la faim en Afrique, plus spécifiquement en Ethiopie. En 1992, Jackson crée la Fondation Heal The World, une organisation caritative pour porter assistance aux enfants et à l’environnement martyrisés par l’avidité humaine. Cette fondation agit avec des organisations locales et nationales pour partager des expertises et des infrastructures existantes pour porter assistance et aides aux enfants désavantagés, lutter contre la faim, la drogue, les abus d’alcool et la maltraitance infantile dans le monde.
    En 1995, il sort « History : Past, Present and Future » et consacre le titre « Earth Song » à la défense de l’environnement et de la nature, la perte de la biodiversité, la déforestation des forêts tropicales, la sécheresse, la guerre ou encore la pollution. Il interviendra entre autres aussi en Afrique du sud en finançant la lutte contre le sida.
    En 2000, le Guiness des Records le reconnaît comme la star qui soutient financièrement le plus grand nombre d’associations humanitaires. Pour cette générosité, les Noirs doivent avoir de la fierté et rendre hommage à cet homme qui par ses actions, a montré qu’il avait une avance considérable sur la plupart de ses congénères surtout ceux d’Afrique qui bien qu’ayant la peau totalement noire et les cheveux crépus agissent contre leur peuple dans une allégresse doublée d’un égoïsme surdimensionné.

    La grandeur de Jackson, s’il faut encore la démontrer à ceux qui font semblant de ne rien voir, c’est ce qui s’est passé lorsque ses funérailles avaient été annoncées. Pour 11.500 places disponibles au Staples Center mues en 11.000 tickets, il y a eu 1,6 million demandeurs. De quoi marquer à nouveau la différence avec tous ceux, artistes talentueux certes, qu’on tente désespérément de rapprocher de lui. Les Noirs auront donc tort de rejeter cet homme qui avec Nelson Mandela, lors de sa libération le 11 février 1990 et son élection à la présidence en 1994, et Barack Obama lors de son élection en novembre 2008, sont les seuls à franchir avec autant de facilité toutes les frontières et fédérer ainsi autant de générations autour de leur personne.

    Mais l’artiste, comme tout humain, a d’énormes qualités. Des défauts aussi. Et ceux-ci peuvent être résumés en l’incapacité voulue ou non de Michael Jackson de ne pas lever sans fioriture ni hésitation les suspicions pédophiles qui pesaient sur lui et sa propension quasi pathologique à se blanchir la peau. Sur ce dernier point, ceux qui l’attaquent ont raison car, Jackson était plus beau et mille fois plus attrayant lorsqu’il était Noir. Quant aux tourments sexuels qu’on lui prêtait, il sera blanchi par la justice le 13 juin 2005 puis à sa mort, Jordan Chandler, qui l’a accablé toutes ces années pour le plus grand bonheur des médias, a avoué le 29 juin 2009 avoir menti sous la pression paternelle en ces termes « Je n’ai jamais voulu mentir et faire de mal à Michael Jackson mais mon père m’a ordonné de dire que des mensonges. Maintenant, je ne peux plus dire à Michael Jackson comment je suis désolé et s’il veut me pardonner. Pour la première fois, je ne supporte plus de mentir. Il ne m’a rien fait et c’était uniquement des mensonges pour enrichir mon père. » Aveu tardif ! L’image de Jackson en a souffert. Mais pas seulement, puisqu’il a dû débourser 22 millions de dollars US à la famille du garçon pour pouvoir obtenir l’abandon des poursuites.

    Sur ses changements physiques, Michael Jackson peut et doit certainement être condamné. Mais de là, à vouloir lui coller des étiquettes de traitrise et de racisme à l’envers, c’est ignorer que cet homme n’a presque pas connu d’enfance car, trop tôt star. On pourra même affirmer que Jackson n’a pas eu le parcours pouvant lui permettre de se forger une identité à toute épreuve dans un pays où le racisme a été systématisé, il y a encore quelques années. La vérité c’est que Jackson est la nième victime de la pensée occidentale, blanche qui voudrait que le Noir ne soit pas un homme. Cette pensée transformée en science qui fait du Noir, un sous-homme, un esclave naturel, un colonisé, humilié et injurié perpétuellement. Un Etre qui pour avoir le statut d’Homme doit être un assimilé, un Noir « blanchi de la tête jusqu’aux pieds » après avoir eu honte de sa personne et de son histoire écrite par les maîtres. Michael Jackson n’est que le symbole le plus abouti et le plus radical de cet homme noir. On a beau injurier et coller tous les superlatifs à Joe Jackson, le père « tyran » de Michael, c’est d’un cynisme criard et par lâcheté que des observateurs et des commentateurs si avisés de cet évènement, oublient de mentionner la pensée « blanche » qui a catégorisé les Noirs dans la « race » inférieure plus proche des singes que de « l’Homme ». Lesquels Noirs doivent travailler pour « ressembler » aux « Blancs » pour espérer devenir Homme.

    Michael Jackson est victime de cette pensée là. Avait-il les ressources de ne pas se comporter en conséquence ? Le doute est permis car, comme écrit plus haut et admis de tous, le petit Michael n’a pas connu une vie ordinaire accompagnée de formation psychologique immunisante. Sans doute l’artiste s’est-il lui-même rendu compte qu’il avait commis une faute lourde en entamant le processus qui doit le conduire au monde blanc. Aussi, a-t-il tenté de se racheter en composant « Black or White » comme pour dire que Noir ou Blanc, c’est égal. Puis, « Remember the time » dans lequel en compagnie d’Eddy Murphy, il confirmait que l’Egypte antique était complètement nègre. Pourquoi donc continuer le « blanchissement » de son corps alors qu’on affirma soi-même qu’être Noir ou Blanc, on est égaux ou que l’Egypte antique l’une des plus brillantes civilisations humaines était l’œuvre de son peuple ? Un jour, peut-être, Michael Jackson lui-même livrera des explications en complément ou en rupture avec le vitiligo dont il se disait victime. Mais en attendant ce jour, le phénomène de blanchissement est aussi le fait d’un grand nombre d’Africaines et d’Africains complexés qui passent leur temps à chercher les produits décapants les plus modernes pour se dépigmenter ou s’attribuer des cheveux à l’Occidentale.

    Faut-il sonner le tocsin à ces Noirs pour leur rappeler qu’on ne change pas son ADN ? Et qu’il n’y a aucun mal à être Noir ? Contrairement à l’idée communément acceptée et largement véhiculée par l’école coloniale ainsi que les intellectuels aliénés et organiques à l’œuvre dans les sociétés africaines, l’Afrique noire pré-esclavagiste avait l’une des organisations sociétales les plus abouties. C’est plutôt un retour vers ce passé avec un regard critique pour rebâtir une identité commune, assumée et revendiquée qui fera du Noir, un homme respecté et non la perpétuation des méthodes diverses par lesquelles il veut fuir sa personne pour trouver un refuge plus qu’éphémère et voué à un échec certain dans la peau d’un autre.

    • Shaytan666 Shaytan666 10 juillet 2009 16:50

      Vous allez encore nous les casser (pour les hommes) longtemps avec ce type.
      Il est mort, peut-être enterré, alors basta !
      Vous faites ch*** à la fin, même dans un article sur la visite d’Obama en Afrique vous la ramenez avec ce pantin.


    • Shaytan666 Shaytan666 10 juillet 2009 18:04

      Faut-il sonner le tocsin à ces Noirs pour leur rappeler qu’on ne change pas son ADN ?

      Ah ! Pcq l’ADN d’un noir n’est pas le même que l’ADN d’un blanc ou d’un jaune, les races existeraient donc bien.
      Mais mon pauvre vieux, nous sommes tous des humains, noirs, blancs, jaunes et votre article pue le racisme à la Kémi Seba, ne pas aimer MJ ne fait pas de quelqu’un un raciste.
      Il serait peut-être temps également que les Africains comprennent qu’un noir américain n’a plus rien à voir, a part la couleur de peau, avec un habitant du Gabon, du Togo, du Congo etc...
      Ce n’est pas la couleur de peau qui fait l’Homme mais le millieux dans lequel il a grandi.


    • Allain Jules Allain Jules 10 juillet 2009 20:07

      @Rodriguez,

      Bonsoir.

      Quel beau texte !

      Là au moins, ce décryptage met les points sur les « I ». Bravo, j’ai savouré.


    • italiasempre 10 juillet 2009 21:28

      Oh, c’est vraiment super excellent :)


      Michael Jackson, tué non pas par le vitiligo mais par la pensée racialiste occidentale.

      Vous devriez vous surveiller un peu mieux Allain Jules, votre haine saute aux yeux.
      Qu’il y a t il de savoureux la-dedans ?






    • Allain Jules Allain Jules 11 juillet 2009 10:24

      @Italiasempre,

      Ma haine ? De quoi, de qui, de quand ?


    • italiasempre 11 juillet 2009 11:33

      Allain Jules,


      Alors, encore une fois, expliquez-vous
      Qu’il y a t il de savoureux la-dedans ?

  • jules simon 10 juillet 2009 16:05

    Article vain et truffe d’approximations.
    Je ne vois vraiment pas l’interet de mettre en parallele le discours d’Obama a Accra
     avec celui de Sarkozy a Dakar tant les personnages sont differents et tant l’histoire de ces deux pays avec l’Afrique differe.


  • Bois-Guisbert 10 juillet 2009 16:05

    C’est même l’avenir du monde par toutes ses potentialités.

    Quelles potentialités ? L’Afrique démontre, depuis deux mille ans, une inaptitude au progrès tout à fait remarquable et, depuis soixante ans, une inaptitude au développement digne des plus grands éloges environnementaux...

    Comme elle ne sait pas quoi faire de ses potentialités précisément, elle en est à fourguer ses terres cultivables à coups de dizaines de millions d’hectares, à la Chine, au Japon, à la Corée du Sud, aux Emirats, à l’Arabie saoudite...

    Tu parles de potentialités !


    • Allain Jules Allain Jules 10 juillet 2009 20:12

      @Bois Guisbert,

      J’adore lire votre prose puérile et mortifère. Où vous faites exprès, ou vous êtes ignorant. A vous de voir, de choisir. 

      Savez-vous que tout vient d’Afrique, si vous voulez, l’ensemble des matières premières ? Or, c’est de ça que je parle : ce sont des potentialités. Si au moins vous aviez la décence d’indiquer que ce sont les autres qui exploitent ces produits au détriment des Africains, vous seriez plus crédible.

      Hélas l’ami, vous n’y êtes point, vous êtes plutôt dans la rue ! 

      Bien à vous ! 


    • Bois-Guisbert 10 juillet 2009 23:44

      « J’adore lire votre prose puérile et mortifère. Où vous faites exprès, ou vous êtes ignorant. A vous de voir, de choisir. »

      Si c’est à moi de choisir, alors je prends « lucide ».

      « Savez-vous que tout vient d’Afrique, si vous voulez, l’ensemble des matières premières ? »

      C’est très exagéré, mais passons… Ce qui nous sépare, c’est un malentendu.

      Vous avez parlé des potentialités de l’Afrique, comme vous auriez parlé des potentialités de l’Antarctique ou de la Nouvelle-Zemble, j’avais interprété extensivement croyant que vous parliez des potentialités des Africains. Ce qui est tout à fait différent

      « Si au moins vous aviez la décence d’indiquer que ce sont les autres qui exploitent ces produits au détriment des Africains, vous seriez plus crédible. »

      Quelle décence ? Il est fatal que les autres exploitent ces produits, puisque les Africains n’en ont pas plus l’usage que des dizaines de millions d’hectares de terres cultivables qu’ils louent aux pays qui ont les moyens financiers de ces locations.

      Du coup, je ne vois pas où est le détriment. Quand je vais dans le bois de mon voisin cueillir les cèpes et les girolles qu’il néglige je ne commets rien qui soit à son détriment !


    • Bois-Guisbert 10 juillet 2009 23:48

      les africains se LAISSENT exploiter comme vous le prétendez, ils n’ont pas forcément de quoi en être fiers ?

      Pour les connaître un peu, je vous dirai qu’ils s’en foutent, que ce sont des préoccupations qui se situent hors de leur univers quotidien et de leurs structures mentales...


    • zaibacker 11 juillet 2009 00:45

      Je ne vois pas l’utilité pour l’ Humanité d’avoir plusieurs civilisations actives au même moment T de l’histoire humaine.
      30% de l’humanité s’accaparent une bonne partie des ressources produites. Si les chinois se mettaient a consommer comme les occidentaux, on ferait carrément péter la planète.
      Sans parler que le simple réveil de la Chine nous met déjà à genou à pleurnicher sur les délocalisations et l’enorme transfert de ressources financières vers l’orient et l’asie

      Alors si en plus les africains s’y mettaient, on ne s’en sortirait franchement pas. Alors on dit merci à l’afrique de ne pas imploser sous les diverses influences americano-occidentalo-communisto !-islamo-sino-asiatique sans parler des conflits internes ethnique. On jette un dernier coup d’oeil, et apres un dernier remerciement pour les matières premières vendues à bas prix... , on se barre de ce continent, en priant pour que jamais ils ne s’en sortent de leur situation de quasi balkanisation permanente.

      Il vaut mieux que ce soit l’afrique , la variable d’ajustement plutôt que nous.


    • Makan 11 juillet 2009 02:34

      @Bois-Guisbert

      « Pour les connaître un peu, je vous dirai qu’ils s’en foutent, que ce sont des préoccupations qui se situent hors de leur univers quotidien et de leurs structures mentales... »

      C’est peut-être aussi la vôtre de structure mentale qui vous détruira. Quand votre cupidité et votre violence qui vous ont toujours poussés à l’autodestruction auront eu raison de vous, les Africains iront danser joyeusement sur la tombe de ce que vous appelez « ’civilisation ». Comme avant vous d’autres peuples violents et cupides qui ont disparu.

      Deux mille ans, cela paraît beaucoup dans la vie d’un homme et même d’un peuple. Quand on n’a pas vu la fin du film, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives. En dans le cas présent, le film, il dure beacoup plus longtemps.


    • Bois-Guisbert 11 juillet 2009 10:12

      « C’est peut-être aussi la vôtre de structure mentale qui vous détruira. Quand votre cupidité et votre violence qui vous ont toujours poussés à l’autodestruction auront eu raison de vous, les Africains iront danser joyeusement sur la tombe de ce que vous appelez « ’civilisation ». Comme avant vous d’autres peuples violents et cupides qui ont disparu. »

      Je ne saurais vous donner tort sur toute la ligne, mais je dois tout de même rectifier certains points. Il est vrai que d’autres peuples cupides ont disparu, mais ce fut lorsqu’ils cessèrent d’être violents, c’est-à-dire lorsqu’ils cessèrent de se considérer comme le sel de la terre et d’écraser les autres en conséquence.

      La vraie décadence, c’est quand on cesse de se croire supérieur aux autres. Et c’est à ce moment-là que nous sommes supplantés par ceux chez qui s’est développé le sentiment qu’ils étaient supérieurs à nous. Comme il s’agit d’un sentiment, le fait qu’il soit ou non justifié n’importe pas, ça n’influe en rien sur sa portée et ses conséquences.

      Pour ce qui est de danser sur nos tombes, ce sera le dernier hommage qui nous sera rendu, puisque personne ne songerait à danser sur la tombe d’individus communs, insipides et négligeables. La haine est un bon étalon de mesure du « poids historique » de celui qui l’inspire.

      « Deux mille ans, cela paraît beaucoup dans la vie d’un homme et même d’un peuple. Quand on n’a pas vu la fin du film, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives. En dans le cas présent, le film, il dure beacoup plus longtemps.  »

      Deux mille ans, c’est tout de même soixante-dix générations, ce qui est déjà hors de la perception humaine. Dans la mesure où l’on ignore complètement ce que sera la planète dans vingt ans, je vous laisse perdre votre temps à essayer d’imaginer ce qu’elle sera dans vingt siècles.

      C’est dans cette optique que la fin du film apparaît comme quelque chose de totalement insaisissable. Personne ne sait quand elle se produira, quelle forme elle revêtira, ni par quoi elle se prolongera. Dans l’ignorance où nous sommes à cet égard, il n’est donc pas possible d’élaborer une politique en spéculant sur vingt ou sur cinq mille scénarios possibles.

      En préparant, du mieux qu’il nous paraît souhaitable, l’avenir des deux générations qui nous suivent, c’est vraiment le maximum que nous pouvons faire. Et pour cela, nous devons tabler, hors de toute autre considération, sur ce que nous enseigne l’histoire des trois millénaires qui nous précèdent et sur ce que nous suggère notre connaissance de la psychologie des peuples.


    • Makan 11 juillet 2009 13:15

      @Bois-Guisbert

      « Il est vrai que d’autres peuples cupides ont disparu, mais ce fut lorsqu’ils cessèrent d’être violents, c’est-à-dire lorsqu’ils cessèrent de se considérer comme le sel de la terre et d’écraser les autres en conséquence. »

      Mais non. Le fait de rester violent et d’écraser les autres n’empêche pas d’être écrasé. Relisez vos cours d’Histoire et vous verrez le nombre impressionnant de peuples violents qui se sont pris une branlée.

      « La vraie décadence, c’est quand on cesse de se croire supérieur aux autres. Et c’est à ce moment-là que nous sommes supplantés par ceux chez qui s’est développé le sentiment qu’ils étaient supérieurs à nous. Comme il s’agit d’un sentiment, le fait qu’il soit ou non justifié n’importe pas, ça n’influe en rien sur sa portée et ses conséquences. »

      Malheureusement pour vous, cette décadence a déjà commencé. Beaucoup d’autres se sentent tellement supérieurs à vous qu’ils vous méprisent. Ils se sont déjà massivement installés chez vous et commencent à vous imposer leur point de vue, avec la complicité de vos élites cupides et corrompus.

      « Pour ce qui est de danser sur nos tombes, ce sera le dernier hommage qui nous sera rendu, puisque personne ne songerait à danser sur la tombe d’individus communs, insipides et négligeables. La haine est un bon étalon de mesure du « poids historique » de celui qui l’inspire. »

      C’est moi qui parle de cela mais peut-être qu’ils ne le feront même pas. Estimant, à juste titre d’ailleurs, que vous n’en valez même pas la peine.

      « En préparant, du mieux qu’il nous paraît souhaitable, l’avenir des deux générations qui nous suivent, c’est vraiment le maximum que nous pouvons faire. Et pour cela, nous devons tabler, hors de toute autre considération, sur ce que nous enseigne l’histoire des trois millénaires qui nous précèdent et sur ce que nous suggère notre connaissance de la psychologie des peuples. »

      Ah, parce qu’avec tout ce qu’il se passe chez vous, vous estimez encore être entrain de prévoir l’avenir pour deux génération ? C’est d’une grande naïveté !



    • Bois-Guisbert 11 juillet 2009 20:00

      C’est d’une grande naïveté !

      Il est tout à fait possible que vous ayez raison. Mais sans que ce soit une raison recevable de renoncer à se battre.

      Parce que s’il est peut-être naïf de croire en un avenir de la France française, il est absolument ridicule de vendre la peau de l’ours, même blanc, avant de l’avoir tué.


  • fourreau 10 juillet 2009 16:45

    La France donne l’impression, dans ses écrits sur le Prés. Obama, qu’elle ne peut appréhender ce dernier qu’en établissant une comparaison avec le Prés. français ! Ainsi on va apprendre aux étudiants de comprendre l’économie américaine par comparaison à l’économie française ! Ou alors saisir Stevie Wonder à travers euh.......ou encore Sarah Palin à travers euh...... ou encore Hollywood en observant euh.....
    Qui s’est aperçu de la connerie qui règne sur le sujet de puis euhhhhhhhh......


    • Gül 10 juillet 2009 23:02

      Punaise !!!

      Le « morphing » entre Bush et Obama....Sacrément bien vu et plutôt impressionnant !!!


  • Rodriguez 10 juillet 2009 23:20

    Alain Julles, perds pas ton temps pour essayer de répondre à Bois-Guisbert. Le type est l’un des formatés les plus aboutis de cette société qui en plus de prendre tout à l’Afrique, la soumet aux griffes de tyrans guignolisés, mais surtout méprise les Africains.

    .


  • Allain Jules Allain Jules 10 juillet 2009 23:27

    Tiens,

    FOFANA PREND PERPET’ et les sans papiers de la Bourse ont un espoir, celui d’être régularisés.


  • Rodriguez 10 juillet 2009 23:50

    @ Allain Jules

    Tout homme doit être sanctionné pour les fautes qui sont les siennes. Espérons que la justice ne soit pas qu’au service des forts. 

    Une justice un jour pour ces faits aussi ? http://www.dailymotion.com/video/x9tnfu_agression-haineuse-et-lache-en-colo_news et http://www.youtube.com/watch?v=oV0Cuexukmk


    • Allain Jules Allain Jules 11 juillet 2009 00:01

      @Rodriguez,

      Sans nul doute. Fifana mériteb plus l’hosto psychiatrique que la prison. Il a même applaudi lors du verdict. Ce mec est fou.

      Ouf, qu’elle violence dans la vidéo !


  • chmoll chmoll 11 juillet 2009 09:54

    vous avez donnés,un pognon fou aux africains, et se sont en premiers les japs et chinois qui profitent de leurs richesses

    plus con que ça tu peux pas, mais bon c sur’met la tradition française, de s’faire rouler dans la farine à tout bout d’champs


  • Mathieu Bédard melt_core 17 juillet 2009 11:59

    Vraiment très intéressant ! Merci !

    Voici une autre analyse sur le même sujet qui approfondie certains points ;

    http://www.unmondelibre.org/Kodia_revue_discours_Dakar


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