mercredi 29 septembre 2010 - par Pierre Régnier

Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse (2)

Même quand cette société est républicaine et laïque elle s’interdit de remettre ce dogme en question. Même après trois millénaires de culture inter-religieuse de la prétendue volonté de violence de Dieu. Même au XXIe siècle, à la suite des nouvelles violences commises au nom de Dieu, aggravées par les terribles nouveaux moyens dont disposent les fanatiques !

Cela doit évidemment changer. Les gouvernants des Etats laïcs n’ont pas à interdire les pensées et les expressions, individuelles et collectives, qu’ils pourraient trouver bizarres, voire franchement délirantes, dès lors que ces pensées et ces expressions ne sont pas exigence ou prise de privilèges, et dès lors qu’elles ne menacent pas la paix et l’ordre publics. Mais c’est bien à ces gouvernants que revient d’abord, en tout premier lieu, la responsabilité de faire entrer - ou rentrer - les religions dans la communauté citoyenne, dans la Loi et la Justice communes.

Cependant les croyants honnêtes, intelligents et pacifiques, ont à prendre leur part, d’une manière qui leur est propre, à ce ralliement au bien commun, à cette nécessaire pacification des rapports entre le monde non-religieux et le monde religieux. Leur rôle devrait être, je crois, dans une démarche de pacification de leurs religions respectives. Elle ne me paraît pas possible sans une remise en cause sérieuse, délibérée, de deux vieilles conceptions aberrantes et, au bout du compte, criminogènes, des religions monothéistes : d’une part la croyance en une volonté de violence de Dieu, d’autre part la croyance en une "Parole de Dieu" intégralement exprimée dans les écritures sacralisées. 

En d’autres termes les croyants doivent prendre conscience que les auteurs de ces textes sont des "chercheurs de Dieu" - ou plus exactement des chercheurs d’un Dieu - très humains donc très faillibles, et non pas des transmetteurs de la "volonté de Dieu", a fortiori de sa volonté supposée violente. C’est seulement comme tels que ces écrivains peuvent être respectés par tous car alors, et alors seulement, ils peuvent être considérés comme les égaux de leurs contemporains qui pensent le monde différemment, avec un ou des dieux différents, ou sans aucun dieu. La recherche d’un sens à la vie, et des moyens de "la vie bonne", a alors la même valeur chez les uns et chez les autres.

En d’autres termes encore, les croyants doivent détruire leur vieille trilogie de base : divinisation / sacralisation / dogmatisation de pensées et d’actes à caractère humain. C’est cette trilogie qui a engendré tous les désastres à base religieuse depuis les débuts du monothéisme jusqu’à nos jours.

Chez les rédacteurs du Coran la volonté de violence "de Dieu et de son messager" devient obsessionnelle. Elle est la composante dominante du livre. La principale chose que Dieu cherche à faire comprendre au lecteur c’est que, s’il "pense mal", s’il n’a pas la bonne croyance, la croyance dans le vrai Dieu, il passera l’éternité après sa mort à subir des tortures diverses et incessantes. Il vivra constamment dans les affres de la fournaise, devra boire des liquides fétides et bouillants... et des spécialistes veilleront à ce qu’il ne s’endorme pas, à ce que sa peau ne devienne jamais insensible à la douleur. Pas seulement parce qu’il aura "mal cru". Ce sera le cas aussi, parfois, parce qu’il se sera mal conduit sur la terre, au sens où on l’entend chez le commun des mortels.  

Il faut cependant ajouter que, par ailleurs, les appels directs à exercer des massacres sont beaucoup moins nombreux dans le Coran que dans l’Ancien Testament.

Je crois pourtant que ce livre sacralisé est beaucoup plus dangereux, pour le monde présent et à venir. D’abord parce qu’il est beaucoup plus récent et qu’il n’a pas été suivi, comme l’AT, par un équivalent des Evangiles. Ses appels à la "juste" violence sont donc considérés par l’islam comme toujours valables. Ensuite parce que le prophète Mohamed explique en plusieurs endroits que le pire est de mal croire. Et puis parce que le livre fait un devoir aux "soumis à la volonté de Dieu" de combattre jusqu’à sa totale domination sur le monde. Et encore parce que Mohamed leur enseigne qu’ils constituent une communauté supérieure à tout le reste de la société, et que les lois de celle-ci sont inférieures à celles de leur Dieu, qui doivent donc les remplacer.  

En résumé, la pratique religieuse demandée par Mohamed à ses adeptes est et reste incompatible avec la laïcité républicaine, la séparation du politique et du religieux, la paix, la démocratie, l’égalité des droits et des devoirs, la liberté de penser et de s’exprimer sans être menacé.

Cela fait que, dans la France et l’Europe en cours d’islamisation, on entend bien souvent des musulmans insulter et menacer, crier une haine de l’autre "en toute bonne conscience", en s’affirmant justes et bons dès lors qu’ils respectent par ailleurs les consignes de la bonne religion. Cela fait aussi que, lorsqu’un prêcheur comme Tarik Ramadan propose à sa communauté "supérieure" de se constituer en contre-pouvoir il est tout à fait fidèle à son prophète. L’islam s’est toujours affirmé comme devant être, partout, l’alternative aux pouvoirs politiques. Les responsables musulmans d’aujourd’hui ont toujours le devoir de remplacer ces pouvoirs "des autres" par le pouvoir des hommes musulmans - surtout pas des femmes ! - autoproclamés représentants du vrai Dieu sur la terre.

Aujourd’hui, en France, c’est dans l’islam que la violence prétendument "voulue par Dieu" est le plus manifestement réanimée. Mais les gouvernements successifs, de nombreux politiciens de droite et "de gauche", des philosophes, des sociologues et des journalistes répètent inlassablement que c’est être raciste que de le constater et s’en inquiéter, que "c’est être raciste que d’être islamophobe" !

Cette stupidité a déjà bien des années d’existence mais elle n’est qu’un aspect particulier de l’autre grande stupidité qui, depuis toujours, accompagne les religions : il faut les respecter par principe, quoi qu’elles cultivent, qu’elles enseignent, qu’elles commandent ou qu’elles fassent.

Avec le temps, l’amalgame entre islamophobie et racisme est devenu une petite ignominie, et ceux qui la perpétuent se font complices de ceux qui utilisent la violence contre toute critique de l’islam, contre ceux - j’en suis - qui dénoncent une dangereuse islamisation de la France. Parallèlement, des émissions de radio et de télévision (dont on tente parfois d’empêcher la programmation), des articles et des livres expriment de plus en plus fréquemment cette remarque : il y a en France corrélation entre le développement de l’islam et celui de la délinquance. Ceci peut s’expliquer facilement : si la mécréance ou la sortie de la "bonne croyance" est beaucoup plus grave que l’incivilité ou la violence, et si "le Dieu miséricordieux" de l’islam pardonne plus facilement celles-ci que celles-là, alors le musulman peut effectivement penser qu’il se conduit moins mal en insultant, menaçant ou frappant, éventuellement jusqu’à donner la mort, qu’en cessant d’avoir "la bonne croyance dans le vrai Dieu".

Ainsi s’expliquent, je crois, ces vidéos apparemment incohérentes dans lesquelles des individus insultent et menacent de mort la présidente de Résistance Républicaine - dont je suis membre - tout en s’affirmant des individus bons et généreux, pas racistes du tout, eux, des adeptes de l’amour et de la paix. Il se peut qu’ils le croient vraiment car ils ont en exemple le prophète Mohamed lui-même : il a pu transmettre le "merveilleux message du vrai Dieu" tout en étant dans sa vie personnelle un contre-exemple en humanité, à l’opposé du prophète juif Jésus. 

Naguère Tarik Ramadan proposa un moratoire sur la lapidation dans l’islam, ce qui, à juste titre fit scandale. Je propose, au moins aux militants de ma famille politique, la Gauche, un autre moratoire : qu’ils cessent provisoirement de répéter avec d’autres l’écoeurant amalgame entre islamophobie et racisme, et qu’ils programment des réunions de section où chacun viendrait avec un Coran ou/et un recueil de Hadiths, qu’ils lisent ensemble, comparent leurs sentiments à la lecture, étudient objectivement les effets sur la société passée, les effets possibles sur la société présente et à venir… A ma connaissance ceux d’entre eux qui se réclament du marxisme n’ont pas réjeté le rôle capital de "l’intellectuel collectif" dans l’analyse des réalités et dans la recherche des changements nécessaires.

Une proposition complémentaire pourrait être faite aux jeunes qui entrent dans la carrière de journaliste. Il y a en ce moment, dans le métier, un très mauvais climat, une sorte de "culture de l’inobjectivité", du "bon parti pris", de l’a priori à adopter et répéter bêtement. L’amalgame cité ci-dessus en est un exemple. Un autre de caractère plus général est dans l’habitude d’évoquer, dans les bulletins d’information, certaines formes "d’illégalisme" de telle manière que c’est le respect des autres et de la loi qui paraît dépassé, voire franchement "ringard", indéfendable. Des journalistes bien installés dans les grands médias sont ainsi comparables à ces gamins de quartiers difficiles qui, à l’école, désignent les plus studieux de la classe comme les pires élèves, considèrent comme "vraies valeurs" l’indiscipline, la paresse et le mépris des autres, et pourrissent ainsi les études de tous.

Les jeunes journalistes auront besoin de beaucoup de lucidité et de courage pour, dans le domaine ici traité, redonner de la noblesse à la profession (*)

Un autre "propos-réflexe" entendu souvent me paraît un peu moins stupide : "il ne faut pas stigmatiser les musulmans modérés". Même si cette qualification de "modérés" me semble inadaptée, et même s’ils ne sont nullement "stigmatisés" par la critique justifiée de leur religion, des musulmans pacifiques existent bien. Je crois même qu’ils constituent la grande majorité dans leur religion, comme les juifs et les chrétiens pacifiques dans la leur. D’abord parce que la plupart n’ont pas vraiment choisi d’être musulmans, ensuite parce qu’ils n’ont pas la possibilité de sortir de l’islam, enfin et surtout parce que, dans les sociétés islamisées comme ailleurs, les bons côtés de la nature humaine prennent heureusement fort souvent le dessus.

Je suis convaincu que, dans l’histoire des pays islamiques, bon nombre de "musulmans" ont trouvé des artifices pour vivre bien malgré leur religion tout en faisant semblant de l’aimer et la servir. Ainsi sans doute de très grands artistes qui ont fui la violence dans la création de telle ou telle forme de beauté : architectes, décorateurs muraux et caligraphes, par exemple, qui ont donné au patrimoine de l’humanité les merveilles de l’art "musulman". 

Et j’imagine mal aujourd’hui de nombreux musulmans commençant leurs prières en s’adressant à Allah dans ces termes : "Dieu de miséricorde, Toi qui m’a promis la torture éternelle si je pense mal, Toi qui m’a appelé à massacrer les polythéistes…". Je n’imagine pas non plus de nombreux juifs dans le même genre de situation. Ni de nombreux chrétiens commençant leurs propres prières par ces mots : "Notre Père qui êtes au cieux, Vous qui avez ordonné le bon génocide des cananéens…". J’imagine mal par ailleurs, rétrospectivement, la dame du catéchisme de mon enfance approuvant en elle-même cette manière qu’avait eu Dieu, de "donner la terre promise à son peuple". Je crois plutôt qu’elle m’enseignait la belle histoire qui m’enchantait en ignorant comme moi l’horrible réalité du "don" que, 60 ans plus tard, Benoît XVI demande aux catholiques de prendre pour un véritable "désir de Dieu".  

Concernant les "dignitaires" religieux, il faut oser dire qu’ils ne sont dignes que s’ils prêchent et agissent dignement. Il faut en finir avec le respect qui leur est dû même quand ils approuvent, confortent et transmettent la croyance en une "bonne violence" qui serait "voulue par Dieu". C’est en se reposant sur une sorte de droit acquis, celui de n’avoir pas à rendre de comptes puisqu’il s’agit de religion qu’ils s’interdisent et interdisent de réfléchir au caractère criminogène de la théologie qu’ils transmettent.

Dans l’église catholique de ces dernières années le vieux principe a été rudement bousculé à propos de l’opposition des papes au préservatif, puis à propos de leur attitude face à la pédophilie de certains prêtres. Cela réjouit les "bouffeurs de curés", mais beaucoup d’entre eux en deviennent stupides et injustes. Dans les propos de Ratisbonne de septembre 2006 Benoît XVI n’avait dit que des réalités banales sur la violence de l’islam ; et encore, il ne l’avait fait que de manière très indirecte, pas très courageusement. Pourtant, ce sont surtout ces justes propos que lui reprochèrent ses adversaires, dont bon nombre de catholiques très superficiels, contents de pouvoir taper une fois de plus sur le pape. On fit valoir lâchement que ce serait "relancer la guerre des religions" que d’appeler par son nom la violence islamique, alors qu’elle ne serait le fait que "d’une toute petite minorité".

Critiquer la violence religieuse dans le seul islam me paraît cependant à la fois injuste et inefficace. C’est à la culture, dans toutes les religions, de la prétendue "bonne violence voulue par Dieu" que la société profane doit enfin s’attaquer sérieusement. Et les religieux eux-mêmes, s’ils veulent être tenus pour non responsables, même partiellement et indirectement, de la violence toujours commise au nom de Dieu, doivent sortir de leur mauvaise foi, au double sens du terme : c’est bien leur croyance, leur justification et leur enseignement de la prétendue "bonne violence" qui conduit, depuis 3000 ans, à la violence religieuse effective.  

Dans leurs rencontres inter-religieuses qui, a priori, sont une excellente chose, c’est cette dramatique et durable réalité qui devrait être étudiée en tout premier lieu, alors qu’elle est toujours évitée parce qu’elle est un sujet qui fâche.

Benoît XVI n’est évidemment pas le seul responsable catholique de la violence religieuse. D’autres théologiens ont rédigé le nouveau catéchisme avec lui, et celui-ci fut approuvé par son prédécesseur Jean-Paul II, ainsi que par le magistère de son église. C’est donc solidairement celle-ci qui assume la relance de la conception criminogène et la tricherie de la "bonne interprétation" chez les catholiques. Mais Benoît XVI est aujourd’hui le plus puissant des responsables religieux. Nul autre n’a un aussi grand pouvoir temporel et d’aussi grandes possibilités d’expression. C’est donc à lui de montrer l’exemple.

Il doit rejeter fermement la théologie criminogène qu’il a contribué à affermir, à réanimer, à "re-sacraliser" dans le dernier Catéchisme de son église. Il doit prendre conscience qu’il s’est, pour le moins, lourdement trompé, et transmettre aux enfants des générations futures le contraire de ce qu’il enseignait jusqu’à maintenant :

Dans les textes sacralisés par les religions, la "Parole de Dieu" est seulement dans les appels à l’amour et à la paix. En aucun cas dans ceux qui poussent au crime.

Pierre Régnier

 

(*) Jeunes journalistes, rejetez dès vos vingt ans les mauvaises idées reçues, refusez la paresse intellectuelle, le mépris, la fatalité, comme le fait ce vieux loup gris après avoir retourné son sablier : 

http://www.youtube.com/watch?v=RCRKqxTR5Qk&feature=related



11 réactions


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 septembre 2010 10:22

    Comme ce fut le cas dans la publication de la première partie de cet article, LE CHAPEAU A DISPARU, ce qui rend bizarres les premières lignes de l’article.
    Comme après la publication de la première partie c’est donc dans mon premier commentaire que je réintroduis ici le chapeau :

    BENOÎT XVI, PREMIER RESPONSABLE DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE (2) :

    Les religions doivent être respectées. Elles sont par définition toutes égales en respectabilité et n’ont pas à le prouver. Même dans la société profane, ces principes ont la valeur d’un dogme.

    Rappel du chapeau de la première partie :

    BENOÎT XVI, PREMIER RESPONSABLE DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE (1) :

    La religion du XXIe siècle sera violente ou ne sera pas. Tel est le choix des institutions qui dirigent les monothéismes. Violente ou pas n’est pas le problème. Telle est la position du reste de la société.


  • LE CHAT LE CHAT 29 septembre 2010 13:00

    Les religions doivent être respectées. Elles sont par définition toutes égales en respectabilité et n’ont pas à le prouver

    en quoi une religion qui n’est qu’une supertition est elle respectable ????
    Combien de crimes et de génocides commis au nom de ces fariboles .....


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 septembre 2010 14:07

    @ LE CHAT

    C’est précisément le sujet de l’article. Dès les premières lignes qui suivent ce chapeau je m’oppose à cette idée reçue : « les religions doivent être... »


  • Chris du Fier Chris du Fier 29 septembre 2010 18:24

    Pierre Régnier,

    Comment pouvez-vous ainsi condamner Benoît XVI et le tenir pour responsable de la violence que nous subissons aujourd’hui dans notre pays et dans bien d’ autres ??...Sûrement pas en tant que chrétien que vous prétendez être.

    Votre prose, de teinte maçonnique et toute primaire par ailleurs, ne peut tromper un catholique.

    C’est celle d’ un apostat. Les réminiscences de votre éducation chrétienne que vous parents ont trés certainement tenté de vous inculquer devraient vous rappeler ce que ce mot d’ origine grecque signifie. N’ est-ce pas ?.


    Mais qu’ attendre d’ autre d’ un individu qui se vante d’ avoir suivi les préceptes de morale républicaine d’ un PSU ou/et autres filiales du socialisme national que nous subissons depuis 1936 et dont les thuriféraires agissent toujours en coulisse dans nos médias ?

    Vous êtes méprisable.. Ou alors, ayez la franchise de vous dire et de vous annoncer APOSTAT. Là, on comprendra.






  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 septembre 2010 19:18

    @ Chris du Fier (du 29 sept à 18 h 24)

    J’ai cherché en vain où vous avez pu trouver que "je prétends être chrétien". Je crois avoir au contraire expliqué que je ne le suis plus et dit pourquoi : le christianisme (jusqu’à présent au moins) empêche, selon moi, de réaliser la réforme pacifiante voulue par le prophète juif Jésus, que je continue d’admirer.

    Vous parlez de l’apostasie comme on en parle dans l’islam. Je veux espérer au moins que vous n’en tirez pas les mêmes conclusions punitives pour les apostats.

    Vos curieux rapprochements politiques sont inquiétants. Durant la période historique que vous évoquez l’église catholique a été, pour le moins, tristement ambigüe.

    Votre réflexion laisse penser que vous êtes de la très vieille tradition catholique antisociale, qui classe les humains en individus méritant ou non des privilèges qui seraient accordés par Dieu. Sur ce point au moins je reconnais que l’église a évolué positivement.

    Il serait bien que vous vous expliquiez plus clairement car, telle que vous l’avez exposée, votre position n’est pas belle et, me semble-t-il, pas du tout chrétienne (bien que n’étant plus moi-même chrétien je crois être encore capable de me souvenir des valeurs chrétiennes que, effectivement, mes parents m’avaient transmises et que je continue de respecter).

    Vous avez le droit de réfléchir sérieusement au problème que j’ai réellement posé, notamment en vérifiant par vous-même les positions prises par Benoît XVI face à la violence prétendument « voulue par Dieu » : il est de ceux qui, très clairement, la confirment et c’est ce qui le rend, selon moi, responsable, au moins partiellement et indirectement comme je l’ai précisé dans mon article, de la violence effectivement commise au nom de Dieu.

    Personnellement je ne vous tiens nullement pour « méprisable », et je souhaite simplement que vous puissiez trouver une réflexion sereine et apaisée.


  • Chris du Fier Chris du Fier 29 septembre 2010 20:22

    Quand on s’estime n’ être plus chrétien comme vous le déclarez alors que vous avez été élevé au lait de cette religion puisque vous dites que vous apparteniez au JOC on a la décence de ne pas en parler.

    Sauf a vouloir faire de l’ anticléricalisme votre nouvelle religion, et peut-être votre fond de commerce.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 septembre 2010 21:06

    @ Chris du Fier

    Décidément vous ne voulez pas voir qu’il n’y a pas ici autre chose que cette préoccupation :

    des gens maltraitent et tuent au nom de Dieu et de la religion ; que faut-il donc changer pour que ce type de crime, à terme au moins, disparaisse ?


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 septembre 2010 22:31

    @ Jean (du 29 sept à 21 h 51)

    Vous êtes peut-être pour moi le plus déconcertant des commentateurs de ce site, même si vous êtes aussi parmi les plus attachants. Mais c’est peut-être parce que vous ne lisez pas vraiment les articles ?

    Et, ici, c’est peut-être parce que le début de l’article vous a déconcerté, paru incompréhensible, le chapeau en ayant mystérieusement disparu.

    J’essaie d’obtenir sa réinsertion par l’équipe d’Agoravox mais, en attendant, voici ce que devrait être le début de cet article avec son chapeau :

    BENOÎT XVI, PREMIER RESPONSABLE DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE (2) :

    Les religions doivent être respectées. Elles sont par définition toutes égales en respectabilité et n’ont pas à le prouver. Même dans la société profane, ces principes ont la valeur d’un dogme.

    Même quand cette société est républicaine et laïque .......

    *****************************************************************

    Rappel du chapeau de la première partie :

    BENOÎT XVI, PREMIER RESPONSABLE DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE (1) :

    La religion du XXIe siècle sera violente ou ne sera pas. Tel est le choix des institutions qui dirigent les monothéismes. Violente ou pas n’est pas le problème. Telle est la position du reste de la société.

    Dans le dialogue avec son père Jean-François Revel, le moine .........

     

  • lerenard lerenard 30 septembre 2010 09:44

    dieu à été le fils de l’homme et non pas l’inverse cela pour mieux diriger le peuple ignorant
    la meilleure preuve et que les histoires religieuse ont toujours fini dans le sang et la torture
    quel que soit le ou les dieux qui ont été choisi pour culte
    le pouvoir voila ce que cherche tout les religieux le pouvoir rien que le pouvoir
    ils méritent tous un bon coup de pied au culte


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