mardi 29 mai 2007 - par LM

Bertrand Cantat désire sortir du noir

Condamné à huit ans de prison pour la mort de Marie Trintignant, le chanteur de Noir Désir demandera à mi-peine sa libération, au mois d’août prochain. Une éventuelle sortie du tunnel pour un chanteur hors norme, sensible et rageur, qui avait su faire du rock une éventualité française.

Eté 2003. La France transpire, trop. Quinze mille personnes dites « âgées » passeront d’une statistique à l’autre en quelques jours cafouilleux du mois d’août. Les ministres réagiront trop tard, les morgues déborderont jusqu’à Rungis, le pays se demandera comment tout cela a bien pu arriver. Mais quelques semaines auparavant, au mois de juillet, le 23 plus précisément, ce n’est pas le soleil qui a rendez-vous avec les unes, mais Bertrand Cantat et Marie Trintignant. Cette dernière, en tournage sur un téléfilm public consacré à l’insignifiante auteur Colette, passe des bras de son compagnon de chanteur, Cantat, à l’hôpital, transportée dans un état grave, si ce n’est désespéré. Elle succombera à ses blessures le 1er août, tombée sous les coups du « colérique » Bertrand Cantat, chanteur majeur de Noir Désir, seul groupe indispensable de ce qu’on appelle encore le « rock français ».

Nous sommes en Lituanie, délocalisation des tournages oblige, et Cantat sera donc jugé et condamné sur place, au terme d’un procès houleux, tendu et poisseux. S’opposent deux camps très différents : d’un côté ce qu’on appellera le « clan Trintignant », soudé et puissant (c’est-à-dire riche et célèbre), de l’autre la famille et les amis de Cantat, Français ordinaires un peu dépassés par les évènements. Cantat est vite présenté comme un monstre, qui a depuis toujours l’habitude de frapper ses compagnes, ou ses femmes, qui boit beaucoup, se drogue un peu et se montre maladivement jaloux. Les ex de Marie Trintignant en rajoutent une couche, avec leurs larmes et leurs mines décomposées. Ce Cantat-là est la pire des saloperies, on ne peut guère penser autrement. Frapper une femme jusqu’à ce que mort s’en suive mérite peut-être tel acharnement. Sûrement même. Sauf qu’on ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé dans cette chambre de Vilnius, combien de coups portés, qui avait bu et la raison de la dispute. Sauf que la justice doit faire en sorte d’écarter les rancoeurs, les passions et les haines pour s’exercer dans la plus parfaite sérénité possible. Qu’on s’entende bien : huit ans pour meurtre, c’est pas grand-chose. Le problème est ailleurs.

Le problème est par exemple dans le comportement hystérique de certaines soi-disant grandes amies de Marie Trintignant, Lio en tête, qui se sont d’un coup métamorphosées en passionarias féministes style « chiennes de garde », mais chiennes avec la rage aux lèvres et beaucoup de mauvaise foi. Il fallait entendre, dans toutes les émissions de l’époque, l’inénarrable interprète de Banana Split dépeindre Cantat en monstre absolu, en pervers total, en impardonnable assassin qui ne devait pas sortir de son trou avant au moins une éternité. Il était soudain devenu, ce chanteur unique, le symbole, le représentant sans égal de tous les maris qui filent trop souvent des tannées à leur femme pour leur apprendre la vie, et qui les laissent, parfois, trop de fois, aussi mortes et froides que Marie Trintignant. Cantat était le visage, la figure, tous les visages, toutes les figures de ces indignes-là, de ces hommes brutaux, minables et lâches qui dominent par la terreur et avilissent par les coups. Cantat était devenu, cet été-là, loin des vieux, loin de la canicule, loin du polo déplacé du ministre de la Santé, l’homme à abattre, l’homme à vomir.

C’est cet acharnement, au contraire, qui filait la nausée. D’une part les « meilleures amies » de « Marie » se révélèrent parfois des « meilleures amies de la dernière heure », d’autre part on prêta à Cantat des comportements, des errements, qu’il n’a jamais eus. Certaines, donc, ajoutèrent de la vengeance aux larmes, en toute immoralité, en toute dégueulasserie.

Au milieu de cette foire aux atrocités-là, le groupe Noir Désir lui-même, ou ce qu’il en restait, Denis Barthe, Serge Teyssot-Gay et Frederic Vidalenc, affichèrent tout à l’opposé une unité exemplaire, sans faille, sans complaisance et sans empathie déplacée. Ils soutinrent leur ami, leur frère, leur chanteur, comme rarement on aura vu une équipe soutenir un des siens parti un peu en vrille. Jamais critiques, jamais bavards, jamais outranciers, juste à l’écoute, proches mais pas putains, fidèles mais pas aveugles. Eux savent sans doute ce qui s’est réellement passé, eux ont eu la version de Cantat, eux ont visité la part d’ombre. Ils n’en sont pas ressortis en tournant le dos, ni les talons, à leur frère d’armes. Ils l’ont épaulé, jusqu’au bout, et encore aujourd’hui, et demain. Ils ont (eux et d’autres bien sûr) maintenu l’édifice debout, malgré la tempête. Ils ont d’un coup d’un seul dépassé la mythologie show-biz, et son cortège de faux-semblants, d’arnaques et de boniments, pour apparaître soudain en vrai groupe, comme on n’en fait plus, un groupe d’individus à la vie à la mort, une force d’âme de la beauté du diable. Noir Désir, dans cette épreuve-là, a gagné en grâce ce qu’il avait perdu en force. Prisonniers d’un silence forcé, ces forcenés de l’amitié ont trouvé les moyens de transformer l’horrible en magnifique.

Aujourd’hui, à mi-peine (drôle d’expression, la peine ne cessant sans doute d’être entière), Bertrand Cantat demandera sa remise en liberté au mois d’août prochain, comme la loi le permet. Il ne serait pas choquant de voir cette demande aboutir. De savoir ce visage, cette figure, aux mots très justes, très forts, au timbre chaud et rugueux, de nouveau propriétaire de sa vie. Lui qui a fini de payer (cher) les dommages et intérêts, mais qui ne remboursera jamais, bien sûr, ce qu’il a pris. Un Bertrand Cantat un peu plus blessé, marqué, qui chantera peut-être à nouveau, ou pas. L’avenir, et ses désirs, lui appartiendront, hors noir.



317 réactions


  • MyHyene MyHyene 29 mai 2007 10:32

    « Il ne serait pas choquant de voir cette demande aboutir »

    justement si...

    « Qu’on s’entende bien : huit ans pour meurtre, c’est pas grand-chose. »

    c’est trop peu...alors 4 c’est inaceptable.


    • pandaspirit 29 mai 2007 12:44

      Je pense qu’on est d’accord pour dire que 8 ans pour homicide involontaire c’est sûrement trop peu. Sauf qu’en France, la moyenne est de 5 ans pour ces affaires. Donc cantat à déjà pris plus, paiement de sa notoriété surement. Donc non ce n’est pas choquant de voir sa demande aboutir dans le système actuel de la justice. cela aurait choquant si les peines encourues était de 15 ans et qu’il sortait au bout de 4.


    • perlin 3 juin 2007 08:49

      @ pandaspirit

      Petite rectification : la peine pour homicide involontaire en France n’est pas en moyenne de 5 ans, elle l’est au maximum et ce n’est pas une référence.

      Ce qui est grave c’est la qualification de ce crime en homicide involontaire et non en meurtre.


    • Bob 4 juin 2007 19:09

      Quand le geste ce Cantat est défini comme « homicide involontaire », ça veut dire qu’il n’y avait pas d’intention de tuer, encore moins de préméditation. Tu peux penser que c’est égale, mais en droit, dans une démocratie, on fait la différence. Oui, Cantat n’a pas voulu tuer Marie Trintignant. Ce qui ne l’excuse pas. Juste, il doit être condamné pour ce qu’il a fait. Point barre.


  • snoopy86 29 mai 2007 10:34

    @ Lilian

    Très généralement j’apprécie vos articles, pas aujourd’hui...

    Qu’un assassin coupable d’avoir tabassé à mort sa compagne soit libéré aprés seulement 4 ans me semble ignoble.

    Son supposé talent ne peut en rien constituer une circonstance atténuante...


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 13:45

      @ Hesoneofus

      Aucune commune mesure entre un homicide involontaire sur une route - une horreur aussi - et la mort d’une femme sous les coups répétés de son compagnon. A d’autres, ce genre d’arguments indignes, et ce d’autant plus que vous reprenez la version des faits la pire, celle qui permet de justifier ce qu’autorisent tous les salopards de la terre (dont Cantat, pour moi, ne fait pas partie) : qualifier une femme d’hystérique pour justifier les coups !


    • snoopy86 29 mai 2007 20:08

      Tiré d’un lien sur un post plus bas

      « L’autopsie réalisée en France indique que l’actrice a été violemment frappée et secouée à plusieurs reprises et écarte implicitement la thèse d’une chute accidentelle. L’examen du corps relève de multiples traumatismes du visage, un oedème général du cerveau et une fracture des os du nez. »

      Un accident ?


    • Rand 29 mai 2007 12:03

      Tout comme certains proches de Marie qui ont craché sur la personne que la victime aimait le plus, belle manière de rendre hommage à quelqu’un qu’on prétend aimer.

      Au moins certaines de ses amies ont eu la décense de reconnaitre qu’entre eux c’était l’amour-fusion que Bertrand n’était jamais violent avec elle et qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse.

      Tout ceux qui ont crachés sur Cantat n’aimaient pas Marie autant qu’il l’a aimé/aime et de toutes facons ils souffriront beaucoup moins de sa disparition que lui qui à eu 4 ans pour ne réfléchir qu’à ca du fond de sa cellule.


    • rinema 11 août 2007 00:14

      « Parce qu’il a ecrit quelques chansonnettes pour adolescentes »

      Loin de moi l’idée de céder aux clichés de la jeunesse en m’offusquant faussement du terme « adolescentes ». Et pourtant... Et pourtant.

      Parce que je n’ai que 17 ans, que je suis en « plein dedans » comme on dit. Parce qu’il s’agit de Bertrand Cantat, de Noir Désir et d’un groupe au delà des mots, et plus particulièrement des vôtres.

      Mais peut-être est-ce le deuxième terme connoté de manière péjorative qui m’interpelle. Vous commentez un article sur Betrand Cantat en évoquant ses « chansonnettes ». Au delà de toute logique, j’ose espérer que vous utilisez ce terme en n’ayant jamais entendu et écouté une chanson de Noir Désir. Parce que sinon, en tant qu’adolescente écervelée, je me vois obligée, avec regret, de vous informer que vous n’avez pas su discerner le talent, la justesse de l’interprétation, la qualité de la musique et l’émotion des paroles qui caractérisent si bien ce groupe.

      Mais nous ne sommes pas ici pour juger l’oeuvre ou le poète (le « chansonnier », si vous préférez). Vous êtes là pour juger l’homme alors qu’une décision de justice a déjà été rendue. Dois-je rappeler qu’il s’agissait d’homicide involontaire ? Cela ne fait sans doute pas beaucoup de différence pour vous. Pour la justice française et quelques autres, c’est une nuance non négligeable.

      Alors évidemment, il a battu sa femme à mort, évidemment il avait bu, évidemment il était sous l’emprise de drogues, évidemment c’est impardonnable. Et toute « adolescente » amatrice de « chansonnettes » que je suis, je me vois révoltée par le geste, choquée par les tragiques conséquences. Je suis d’accord pour affirmer que 8 ans, (voire 4), ça peut paraître indécent au regard de l’acte.

      Mais au delà des considérations judiciaires, publiques, morales, bienséantes... Bien au delà de ma logique et de ma compréhension personnelle... Je n’arrive pas à en vouloir à cet homme là.

      Et je me surprends, comme beaucoup d’autres, à espérer une sortie de prison prochaine. Il a payé, il paye, il payera encore. Laissez le respirer, cessez de l’accabler.

      "Pendant que ton ombre / En douce te quitte / Entends-tu les autres qui se battent...

      Ensemble, maintenant / On peut prendre la fuite / Disparus, pfffuit."

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  • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 10:53

    Liberer un tueur de femme ? Ca me semble tous de même mal venu, dans le contexte actuel..

    Cerres, la famille a pardonné, car elle est de gauche, et donc, étant Ouverte et de Progrés, comprend bien la détresse du meurtrier et peut se mettre à sa place, voir s’identifier à lui. Leur fille est morte, tant pis, on ne va pas en faire tout un plat ! L’important, c’est d’éviter tout esprit de vengeance. Alors sans doute (je suposes, au vu de tous ces elements) la famille veut bien qu’il sorte tout de suite. Car à quoi cela sert qu’il reste en prison ? A rien. Sans compter que ce n’était pas vraiment sa faute, mais l’aboutissement d’un long processus social et personnel. Si ca se trouve, c’est leur fille qui l’a provoqué, même. En tous cas la Société ne peut pas s’exonerer totalement de sa culpabilité. Car que cherchait cantat, pendant qu’il frappait ? Il ne faisait qu’extérioriser une tension, du à son mal être. Mal être qu’il exprimait dans ses chansons. On peut d’ailleur se demander si ces chansons ne vont pas inciter d’autre énevés à tuer. Peut être faudrait il les interdire, a cause de leur message subliminal. C’est comme pour les discours de Hitler : il ne dir rien, mais le message est subliminal. Peut on laisser de la propagande incitant au meutre (même inconscient) se répandre dans la Société ??

    D’un autre coté, 4 ans pour une femme, ca fait pas beaucoup. Ou est la Parité ? Je veut dire que pour avoir lapidé, certains ont pris des peine de 20 ans. Là, il a utilisé ses poings, mais le résultat est le même : un meurtre rituel.

    En tous cas, sa carriére est terminé, car il est inimaginable que ce tueur de femme ose revenir faire des chansons et se produire en public, comme si de rien était, comme si rien n’avait jamais eut lieu. Ca serait un trés mauvais message envoyé à la jeunesse. Sa vie doit être désormé consacré à l’expiation, a la repentance, et au silence..

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    • Alpo47 Alpo47 29 mai 2007 11:36

      Pauvre Bertrand, c’est lui, finalement la victime... Marie n’avait qu’à éviter ses coups après tout... Et pour un rocker, être enfermé, privé de scène, pour un petit meurtre de rien du tout, pendant 4 ans, c’est très exagéré ... Injuste justice !

      (J’espère que tout le monde saisit bien l’immense ironie dans mon commentaire à la suite de cet article)


    • Yannick J. Yannick J. 29 mai 2007 11:47

      « Car que cherchait cantat, pendant qu’il frappait ? Il ne faisait qu’extérioriser une tension, du à son mal être »

      Oui à la première et puis ensuite à la deuxième baffe, il s’est demandé quels numéros il jouerait au kéno et à la troisième, il a pensé à la faim des enfants dans lemonde........

      ça va bien oui ?????

      même moi qui me faisait l’avocat du diable je n’aurait pas osé ça !!!!!!


    • nessoux 31 mai 2007 15:55

      Ahurissant de connerie...


    • Bob 4 juin 2007 19:12

      Qui a dit que l’emprisonnement de Cantat était injuste ?


  • IP115 29 mai 2007 10:58

    Ce lâche a tué une femme dans la pire des conditions, en la tabassant ! ce n’est ni 4 ni 8 ans qu’il mérite mais au moins 20 ans ferme ! Qu’il crève en Lituanie, on se passera très bien de sa musique !


    • jako jako 29 mai 2007 11:01

      heuh il est en prison à Bordeaux (tout pret de Juppé)


    • Hesoneofus 29 mai 2007 13:40

      tsss , elle est pas morte sous ses coups, elle est morte de ses blessures plusieur jours apres. il faut dire qu’au moment des faits, elle ( et il) etait saoul, le corps etant alors plus faible, les lesions sont plus profondes. vous n’etiez pas la , elle soit tombé sur la tete, apres un clacque et en soit morte. maintenant, je ne trouve normal que cette homme fasse sa peine, mais je trouve degoutant, ces « bien-pensante » gens qui sous pretexe qu’il a tué une femme involontairement, clame a leurs grande valeur feministe et humaniste.. en oubliant que le socle meme de l’humanisme est le PARDON.


    • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 13:46

      « en oubliant que le socle meme de l’humanisme est le PARDON. »

      Il n’y a pas que des catholiques dans la salle, donc...


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 13:49

      @ Hesoneofus

      Le pardon ne s’effectue que dans la justice. Tout le monde n’est pas Jésus Christ. Et la société encore moins, qui délègue le devoir de jugement. La question posée est double : conscience-remords, allègement des peines-durée des peines.


    • SOULfly_B 29 mai 2007 14:58

      ni à Bordeaux ni dans le Gers, mais à Muret près de Toulouse, département 31 : Haute-Garonne

      Muret est une petite ville connue dans la région pour son aérodrome où se déroule chaque année le plus grand meeting aérien de la région : Air Expo www.airexpo.org


  • maxim maxim 29 mai 2007 11:00

    Lilian ,vous me surprenez .....

    nous ignorons tous ce qui s’est passé réellement à part le meutre d’une femme par brutalité ....

    et rien que pour cet acte,on a beau s’appeler Cantat ou Tartempion ,quand on a tué on paye ......


  • Goulven Goulven 29 mai 2007 11:01

    L’auteur était donc dans cette fameuse chambre d’hôtel ? Non ? Donc ... Que l’attitude des membres de Noir Désir comme de la famille de Cantat est été exemplaires, soit, c’est un fait. Que les proches de Marie Trintigant n’aient pas eu toutes la réserve que vous attendiez, c’est mal connaitre la douleur, tant mieux pour vous. Que la justice choisisse ou non cette liberté anticipée, celà n’a RIEN à voir avec le talent ou l’importance de Bertrand Cantat sur la scène française. Cet article est vraiment limite, sur un blog passe encore, sur un média « citoyen », je m’interroge ... Noir Désir est pour moi ce qui est arrivé de mieux à la scène française, et ce sur l’ensemble de leur carrière, mais cela ne m’aveugle pas. C’est bien d’ailleurs le message des autres membres de Noir Désir, ils ne se sont jamais avancé sur ce terrain sur lequel l’auteur glisse.


  • Mr C 29 mai 2007 11:04

    je ne vois que des commentaires plein de haine, cette haine la qui conduit au pire, je devine meme la bave qui deborde de vos levres, vous ne savez rien de ce qui s’est passé (moi non plus d’ailleurs) mais vous jugez et condamnez sans appel, c’est qu’au fond vous etes bien ignorants, vous n’avez pas encore compris qu’en chacun de nous chacun de vous le pire existe, la monstruosite est la, tapie au fond Je vous plains finalement, continuez a ignorer la noirceur de l’ame humaine ou a la condamner sans remission possible lorsque le pire frappera a votre porte vous serez bien demunis Bravo en tous cas pour cet article courageux !!


    • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 11:21

      « c’est qu’au fond vous etes bien ignorants, vous n’avez pas encore compris qu’en chacun de nous chacun de vous le pire existe, la monstruosite est la, tapie au fond »

      C’est bien pouruqoi il faut une repression illimité.

      (En plus « Noir Désir », ce serait pas un message raciste, ca ??)


    • Brynner 29 mai 2007 11:38

      « Continuez a ignorer la noirceur de l’âme humaine... » c’est quoi cette connerie ? Peut être faudrait-it mieux pour vous de sortir de la guerre des etoiles !! hein !! Cantat c’est pas Dark Vador !!

      « Vous ne savez rien de ce qui s’est passé ... » sisi, on sait, une femme est morte sous les coups de son conjoint.

      « dans chacun de nous existe le pire... » Oui, mais la tres grande majorité sait tres bien vivre avec et normalement.


    • IP115 29 mai 2007 11:40

      « vous n’avez pas encore compris qu’en chacun de nous chacun de vous le pire existe, la monstruosite est la, tapie au fond  »

      j’en étais pas tout à fait sûr, mais après t’avoir lu, j’en suis complètement convaincu ... smiley

      Marie Trintignant est morte sous les coups de ce lâche, qu’elles que soient ses motivations, l’état dans lequel il était, les fautes des uns et des autres ou ce que tu veux, il doit payer comme n’importe qui d’autre, point barre !


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:24

      @ Mr C

      « Ignorer la noirceur de l’âme humaine »... N’importe quoi ! Et c’est pas en essayant nerveusement et désespérément de copier le style de Cantat dans ses textes que vous me ferez avaler cette couleuvre. Personne n’a jamais prétendu que l’âme humaine n’avait sa part d’obscurité. Suffit de contempler l’histoire et les actus. Arrêtez de vous faire plaisir avec ce genre de considérations ras-les-pâquerettes, contrairement à ce que vous pensez.


    • Bulgroz 29 mai 2007 12:39

      Extrait des confessions de Bernard Cantat recueillies au Commissariat de Vilnius.

      Mano tėvas prasprogus pirmiems Bernard Cantat alyvų žiedams iškilmingai išsitraukdavo švilpuką ir puoduką. Abu išsišiepę laukdavome pramogos. Galingas kaip Kilimandžaras alyvų krūmas po langais savo chuliganiška violetine spalva ir svaigiu kvapu suviliodavo kas vakarą kokį pusšimtį žmonių.

      Po vakarienės Bernart Cantat tėvas atidžiai prapūsdavo švilpuką, kad garsas būtų aidus ir skaidrus, pastatydavo balkone trilitrinį vandens, ne per daug šalto. Buvome humanistai. “Helle ad bien meritež žette žalope” (dikšit Bernard Cantat).

      Tėvas atnešdavo į balkoną dvi taburetes - sau ir man. Ir laukdavome spoksodami žemyn pro balkono turėklus nuo ketvirto aukšto. Maždaug Bernard Cantat kas antras praeivis kėsindavosi į alyvinio Kilimandžaro šakeles. Pirmiausia tėvas tik sušvilpdavo. Dažnas susinepatoginęs ir nulėkdavo šonan. Drąsesni, nepabūgę įspėjamo švilpuko, gaudavo dozę - standartinį puoduką vandens ant galvos. Vanduo krisdavo gana ilgai ir dar buvo galima kiek pakoreguoti jo skriejimo kryptį. “Siš cétažit à refaire, ge lek referai”

      Reakcijos būdavo ir tylios, ir su keiksmais, ir tuoj ateisiu duosiu tau į snukį. Tėvas ramiai atsakydavo - ateik. Bet nei vienas neužlipdavo. Matyt švilpukas suteikdavo mūsų chuliganizmui kažkokį oficialumą. “Gen ai riienr à branšlez, ge féž fer 4 anž de tole en Franwze, ez gež vais chez Ruquier àh la télé, gé tantš à donnerz à la šhanšon Franšaise”.

      Nelaužomas Bernard Cantat alyvų krūmas tad ilgai klestėjo, Bernard Cantat kol pirmo aukšto kaimynas nukirto. Mat užgožė jo langus. Man senajame bute dabar nėra ką laistyti vandeniu ir nėra kam švilpti. Didžiuliai alyvų krūmai auga po kitais balkonais.

      Alyvu evoliucija mislinga. Tai, kad tai medis mazochistas, aisku buvo net turkams. Nes « Se ren » isvertus is ju kalbos reiskia « lauzyk mane ». Bet lietuviai yra sentimentalus kriviu krivaiciu palikuonys ir ne jiems suprasti pietietiska alyvu temperamenta. Neminejo tas alyvu krumas tavo tevo geruoju.

      Senai, senai, kitą kartą Badas nekaltai paklausė : « Darne, kaip ta direktyva apribos tavo laisve ? »

      Štai ir pirmosios kregždės.Tas pats laukia diskutuotojų apie vaivorykštėmis padabintus troleibusus, visokius kaulelius ir kt. Prognozuoju, kad tai tik pradžia. Pabaigos pradžia.

      Nuo šiol būsime politkorektiški, prisiminsime Ezopo kalbą vėl arba grįšime į virtuves.

      Jei galvoji-nekalbėk. Jei galvoji ir kalbi-nerašyk. Jei galvoji,kalbi ir rašai-nepasirašyk. Jei galvoji,kalbi,rašai ir pasirašai-nesistebėk.

      Sokratas laikėsi pirmų dviejų taisyklių - nepadėjo. “Onš vaš paš Kchialer pour une gonzelle ki še lah pète artište”

      Man labiausiai gaila, jog neisspausdino tu zinuciu, ka konkreciai rase nubaustieji. Beveik neabejoju, jog isvyde tas zinutes netgi didziausi laisviu propaguotojai pripazintu : « na sitie gal ir perlenke lazda... » Visiskai neabejoju, jog imanoma surasti tokiu slyksciu zodziu, kurie prasilenkia su istatymu ir yra baustini. O gal manai jog tie vargseliai parase kazka nekalto, panasaus i « vykit zydus lauk » ? Tokiu zinuciu Delfyje tukstanciai . Manau, ne uz tokias nubaude . Bet kai kiti nezino uz ka konkreciai nubaude - taip ir atsiranda pagrindas spelionems ir paranojai dhe Bernard Cantat.

      Tapéš sur mašhine elektronique ah Komisarša dhe Vilniuš par moi agent Nepakaltinama Svajoklė

      http://www.lizdas.lt

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    • Hesoneofus 29 mai 2007 13:45

      jolie fake


    • Hesoneofus 29 mai 2007 13:48

      Gen ai riienr à branšlez, ge féž fer 4 anž de tole en Franwze, ez gež vais chez Ruquier àh la télé, gé tantš à donnerz à la šhanšon Franšaise”. en lituanien, « ai » ne donne pas é . mais plutot « ahi ». de plus il n’y a pas de « é » ( e accent) sur les clavier lituanien.


    • Gallagher_J 29 mai 2007 16:42

      le Noir du nom Noir Désir fait référence à l’anarchie et sa couleur qui est le noir, aucun rapport avec le racisme...

      Pour un avatar’ rouge’, ça sent le manque de culture tout ça....... smiley


    • Bulgroz 29 mai 2007 17:55

      Ne changez rien, Léon, vous êtes très bien en policier de la pensée.

      Je suppose que votre parcours de gauche vous a formé à cette fonction nouvelle.

      Vous êtes une autorité morale sans faille.


  • lloran 29 mai 2007 11:09

    Désespoir et tricherie,

    Quand une femme meurt et beaucoup meurent chaque jour des coups de leur compagnon, il devient désespérant de voir que 4 ans sont soit disant le prix pour une justice dite équitable.

    Pour infos, 25 annnées de prison viennent d’être donné à un femme et son frère pour avoir tué le Sir anglais.

    Honteux de savoir que Bertrant CANTAT ou pas, on ne revient pas de la mort et qu’il a payé si peu, le prix d’une vie de FEMME.

    Alors l’article sulfureux que vous venez d’écrire en insistant qu’il a payé « cher » est tout simplement une honte. Alors la prochaine fois, Monsieur le rédacteur de cette article, allez faire un tour sur le site des femmes battues pour les aider (http://www.sosfemmes.com/index.htm) et non les enfoncer, peut être que vous comprendrez qu’il est inacceptable que des « connards tabassent » leurs femmes.

    Tricher avec la vérité n’amène que de la rancoeur.

    lloran, un homme sans parti pris mais pour la vérité smiley

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    • Hesoneofus 29 mai 2007 13:50

      il s’agissant d’un homicide avec premiditation, ou meutre avec premiditation, + association de mal faiteur et extorssion de fond. vous leurs auriez donner moins de 8 ans vous ?


    • nos 29 mai 2007 22:08

      il me semble que ce soit une bagarre (dispute est un pe faible) entre 2 personnes et non une histoire de femme battue ... quant à l’affaire du « Sir anglais » il s’agit d’un assassinat et non d’un homicide involontaire.

      Sinon ne faire que la moitié de sa peine dans ce cas je trouve que c’est un peu abusé.


  • LE CHAT LE CHAT 29 mai 2007 11:12

    à l’heure où l’on va renforcer la législation condamnant les violences conjugales , ça serait le plus mauvais signal à envoyer ! star ou pas star , le crime est le même !


  • Lilith 29 mai 2007 11:17

    Cet article est plus que nul. B Cantat est un CRIMINEL. Tous les auteurs de VIOLENCE CONJUGAL ont des « justifications ». En attendant ce sont des femmes qui sont MASSACREES par des machos, des femmes ASSASSINEES par des machos-criminel.

    Cantat est donc un machos-criminels.

    Cet article est ecrit par un macho. Cet article sent hyper mauvais.

    Petit rappel. Une dispute ne fait pas de mortE


    • Hesoneofus 29 mai 2007 13:52

      il y a plus d’homme qui sont battu par des femmes que vous croyez. et on entend moins, car le tabou est bien plus grand. je vais donc ecrire comme vous... HONTE a ces criminel de HAINEUSE-FEMINISTE qui tue de gentil mari.. il faudrait les bruller haut et court et interdire au femme d’elever des enfants.


  • A. Nonyme Trash Titi 29 mai 2007 11:19

    J’adore Noir Désir, et la flamme de Cantat quand il emmène le groupe vers des sommets du rock.

    Mais là, il s’agit quand même d’autre chose, non ? Il doit purger sa peine, bénéficiera peut-être de quelques remises de peine, mais de là à n’en faire que la moitié... Je préfère attendre encore 4 ans le prochain opus de l’un de mes groupes préférés.

    Vous vous égarez en ce moment M. l’Auteur !


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:28

      @ Trash Titi

      Je vous approuve ! On peut apprécier le chanteur (sans même parler du groupe et de ses exemplaires musiciens) et ne pas supporter qu’il cède à la tentation même de demander une libération après quatre ans seulement. Comme le rappelle Le Chat, une telle décision, si elle était prise par la justice, serait un signal délirant à l’heure où l’on souhaite punir plus sévèrement les crimes conjugaux. Du n’importe quoi.

      Et Bertrand Cantat perdrait pour moi et définitivement toute dignité en ne purgeant pas l’intégralité de sa (courte) peine.


  • Yannick J. Yannick J. 29 mai 2007 11:22

    @ Lilian :

    Pour une fois votre article fait réellement mouche.... Je dis pour une fois parce que là vous touchez à l’affectif de certaines personnes......

    Je ne remettrait jamais en cause le fait que Marie Trintignant soit morte suite à des violences de son compagnon, mais j’émettrai des bémols quant-à la haine toute dévolue des commentaires du dessus...

    Je pense être vite replié, mais je me rapelle de l’histérie bien interprétée de certains des accusateurs (qui ne savaient rien de plus que les défenseurs), de leur haine envers bertrand cantat qui aurait du être pendu haut et court sur la place du marché...

    je me rappelle de l’opportunisme de madame trintignant comparée à la retenue de jean louis du même nom...

    Je me rappelle du regard et du visage de marie trintignant de son vivant et de la réputation dont elle était plus que connue, maniaco-dépressive, parfois hystérique, et excusez du peu mais vous rappellez vous de son regard ? un regard plein de vie et de joie de vivre peut-être ???

    je fais exprès ici d’être l’avocat du diable, je n’excuse et n’excuserai jamais en rien le geste de Bretrand Cantat, mais tout demême, de là à ce qu’il soit diabolisé au point d’être soit-disant reconnu comme ayant toujours été violent etc... arrètons les condamnation sommaire, nous sommes au 21ème siècle, plus au far-ouest...

    Pour ce qui est de sa libération au bout de 4 années, en revanche, je trouve cela assez malvennu, il y a eu mort, même si elle n’estpas intentionnelle, une vie à disparue, donc 8 années sont bien un minimum...

    mais je peux me tromper

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    • Brynner 29 mai 2007 11:45

      Je me rapelle du regard de Cantat ... il avait aussi le même regard plein de vie et de joie de vivre ... juste quelques traits bien marqués au visage, ressemblant plus a un sdf defoncés a l’alcool.

      Heureusement que vous faites expres d’être l’avocat du diable...


    • Yannick J. Yannick J. 29 mai 2007 11:52

      je préfère être noté négativement que de ne pas provoquer réflexion inverse....

      Je ne veux en aucun cas défendre un homme frappant une femme (parce que là cantat ça a été l’exemple mais combien d’autres femmes ont vécues ce drame sans quon en parle ?), soyez en assuré, je veux juste remettre certaine choses à leur place.

      et puis au vu des commentaires au dessus je n’avais pas besoin de rajouter quoi que ce soit pour plomber inutilement B. cantat...


    • jak 29 mai 2007 12:01

      Pouvait on imaginer un tel drame au sein des peoples gauche caviar ? Non, selon sa sensibilité politique.

      voila la raison de la haine , Cantat a non seulement tué Marie Trintignant, mais également l’image d’Epinal de la gauche humaniste, progressiste, tolérante.

      Quelque soit le temps de sa détention, Cantat paiera toute sa vie ce double meurtre, 8 ans pour le premier, perpète pour le second. La gauche est tolérante ? mais rancunière


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:30

      @ Jak

      Encore un bon gros délire politico-rock’n’roll ! Et pourtant j’aime le rock ! Retirez vos oreillettes, ouvrez les yeux, et arrêtez de prendre vos vues troooooop révolutionnaires pour la réalité.


    • jak 29 mai 2007 12:50

      @Cosmic Dancer , ou vous avez mal lue ou je me suis mal exprimé ?

      Je ne vois pas en quoi, dire que la gauche, famille a laquelle appartient B. Cantat, ne lui pardonnera jamais son geste, est révolutionnaire.

      Les Trintignant grande famille de gauche et, leurs amis ne laisserons jamais en paix l’assassin de leur fille, sentiment au combien humain, mais se révélant être plutôt de droite que de gauche.


    • claude claude 29 mai 2007 15:45

      @ jack,

      la violence conjugale n’est ni de droite, ni de gauche, ni le fait d’une classe... la violence congugale est le fait d’hommes et de femmes qui ont une fausse idée de ce que doit-être l’amour, au lieu d’aller vers l’autre, celui-ci est focalisé sur une seule personne : soi. l’autre ne lui servant que de faire valoir (à cause de sa beauté, de son intelligence, de sa manière d’être...)si l’autre déroge, cela engendre des frustrations mal maitrisées qui peuvent parfois être brutales... jusqu’à la mort !

      - « Je me rappelle du regard et du visage de marie trintignant de son vivant et de la réputation dont elle était plus que connue, maniaco-dépressive, parfois hystérique, et excusez du peu mais vous rappellez vous de son regard ? un regard plein de vie et de joie de vivre peut-être ???  » et alors, même si cette « réputation s’avérait exacte » ce n’est pas marie qui a tué cantat, mais le contraire...

      je vous recommande l’excellent article de l’express : http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/trintignant/dossier.asp?ida=423927, par Laurent Chabrun, Eric Pelletier Paru dans L’Express du 15/01/2004 : il essaye d’aborder ce drame le plus honnêtement possible.

      il n’est pas question de haine envers cantat, simplement qu’il endosse la responsabilité de son acte, et qu’il se conduise en adulte responsable et conscient d’avoir ôté la vie à un être humain.

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    • Yannick J. Yannick J. 29 mai 2007 15:54

      c’est justement là où je ne rejoint pas les accusateurs dans ce fils et les autres..... On a l’impression à vous lire que B.C. n’a jamais admis sa culpabilité...

      Vous rappelez vous de ce qu’il a dit dans le box des accusés ? non ? oui ? alors de grâce... maintenant si la loi lui permet une remise... Il est comme tout criminel, et en sortant il sera reconnu comme ayant acquité sa dete à la société...et j’ai bien dit société ! pas envers sa compagne,envers elle, sa dette l’accompagnera et le plombera jusqu’a la fin...


  • La main froide 29 mai 2007 11:25

    Lamentable, Il n’y a pas d’autre mot pour décrire cet article. Vous confondez tout, le fait que Bertrand Cantat ait du talent et que vous appréciez son travail ne devrait pas entrez en ligne de compte.

    Oser prétendre que la famille Cantat est démunie financierement laisse planer plus qu’un doute sur vos capacités à être un jour un vrai journaliste.

    Et votre avis sur colette !!!!!! Vous avez une belle vision de la culture, pourquoi insignifiante ? Vous ne comprenez pas ses livres ?


    • Gallagher_J 29 mai 2007 16:48

      Il est vrai que ça parait bizarre ce manque d’argent . Cantat est millionnaire car il a écrit de nombreuses chansons et touche donc des royalties depuis des années et des années...D’autant plus que les albums de Noir Désir se vendent toujours comme des petits pains.

      Quand à Colette, C’est sur, ce n’est pas Stendhal, ni Balzac ou Hugo mais c’est loin d’être insignifiant.....


    • Gallagher_J 29 mai 2007 17:49

      Comme il dit mon grand-père : « abuser de l’alcool, c’est quand on boit dans le verre du voisin ».


  • Darkfox 29 mai 2007 11:29

    @Lilian autant j’adore vos articles, autant celui la me révolte. En effet, le seul fait déjà de taper sur une femme est déjà énorme... 8 ans de prison était déjà très light. Le juge avait donc pris en compte une partie des faits... Autant un acharnement médiatique ne sert à rien mais il ne fait pas non plus blamer les amies de « Marie ». Si une de vos amies passe l’arme à gauche à cause de quelqu’un ... je ne pense pas que vous allez dire qu’il est merveilleux. J’irai même plus loin, il suffit de regarder un divorce avec les prises de positions de différents amis.

    Enfin bref qu’il purge ces 8 ans, il les a bien mérité.


    • dorian dorian 29 mai 2007 11:51

      Ce drame sera présent dans l’esprit de cantat jusqu’à sa mort , il aimait Marie , il l’a tuée , il ne pourra jamais rien changer à cela . qu’il soit libéré de sa geole ne délivrera pas son esprit , ceux qui le connaissent le savent .


    • claude claude 29 mai 2007 12:49

      @ dorian,

      je suis désolée, ce n’est pas aimer que d’être trop jaloux, possessif et violent. ce serait même le contraire !

      aimer, c’est désirer que l’autre soit heureux, même si la manière de vivre de celui-ci n’est pas de son choix.

      aimer, c’est donner et non pas enfermer ...

      il semblerait que bernard cantat n’ait pas compris la manière de vivre de marie, et s’en soit révolté :
      http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/trintignant/dossier.asp?ida=423927&p=4 " (...)La rencontre de Marie Trintignant et de Bertrand Cantat, à la fin d’un concert à Vaison-la-Romaine (Vaucluse), en juillet 2002, sonne comme le choc de deux mondes : celui de la nouvelle vague du rock et celui de la famille traditionnelle du cinéma. Justement, Cantat ne se sent guère à l’aise dans ce milieu. Il ne comprend pas ses codes, ses oeillades et ses embrassades. « On se fout de ma gueule ! » confiera-t-il. Côté famille, le rocker a décidé de rompre avec sa femme, Kristina, qui vient de mettre au monde leur second enfant. Pour Marie, il a le sentiment d’avoir fait un choix à la fois violent et définitif. Il supporte d’autant moins de voir la comédienne toujours attachée à son passé amoureux, elle qui a eu quatre enfants de quatre pères différents. A Paris, où le couple s’est installé dans la maison de l’actrice, Bertrand Cantat n’apprécie pas les grandes tablées joyeuses avec les « ex ». De leur côté, les Trintignant s’interrogent sur le nouvel amour de Marie. Son père regarde d’un oeil étonné ce grand échalas de 1,85 mètre aux airs d’anar qui se passionne pour toutes les causes, s’agite et se démène sur scène comme dans la vie. Avec le recul d’un homme à l’automne de son existence, le patriarche jauge le nouvel amour de sa fille. Sans le juger. Le rock, pour lui, reste un mystère. Cantat, une énigme.Des amis de Marie assurent avoir compris très tôt que l’idylle était loin du conte de fées. « Ne parlez pas d’amour. Il s’agissait d’une domination perverse et narcissique. Bertrand cherchait à isoler Marie. Il la déconsidérait sans arrêt, en la coupant de ceux qui participaient à son équilibre. J’ai tout de suite vu qu’elle était dans de très sales draps », soutient la chanteuse Lio, qui participait au tournage de Colette, à Vilnius.(...)

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    • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 12:54

      Il y a de forte chance pourtant pour qu’il récidive rappidement. ce genre d’énerguméne, vous savez, ils ont le crime dans le sang...

      D’ailleur, il ne s’est pas suicidé ; Ca prouve qu’au fond, il s’en fou..


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:56

      @ Claude

      Lio a probablement projeté ses propres problèmes de violence conjugale sur Marie Trintignant. Je n’ai pas supporté son comportement à l’occasion du drame. Et il me semble que Anne Cantat ne donne absolument pas cette version des faits, ni d’ailleurs Kristina Radi. Pas plus que Samuel Benchetrit ni Vincent Trintignant. Donc, sur ce sujet selon lequel Bertrand Cantat aurait été un pervers narcissique violent intrinsèquement voué à commettre l’assassinat d’une femme, non.

      Ce qui ne change rien à mes autres commentaires.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 13:36

      @ Marsupilami

      De fait. Et ça donne un bon grain à moudre aux romantico-décérébrés pour qui la victime, au fond, c’est l’assassin puisque c’est un poète-chanteur-musicien de talent et de gauche issu des classes moyennes...


    • Yannick J. Yannick J. 29 mai 2007 14:20

      Que dire ???????

      j’ai rarement vu fil si virulent sur Agoravox.....

      Je suis réellement surpris dans le bon sens par cet artcle car au bout du compte lilian en un article a réussi à faire ressortir les tripes de bien des gens connus sur ce site...

      Ne vous méprennez pas je ne fait ici la critique de personne, tous ont un avis certains plus tranché que d’autres, voire totalement hors sujet (désolé nicolas mais je le pense sincèrement vos réflexions sont d’un autre age).

      Ce qui par contre est intéresant à relever c’est la manière dont les vérités et contre vérités sont assénées ici comme étant toutes plus avérées les unes que les autres...

      je m’étonnes que d’ordinaire des gens assez pondérés voire comiques n’aient pas de recul suffisant pour discuter.. Un peu comme si les débats furieux pendant les élections manquaient et qu’il fallait se trouver de nouveaux thèmes de batailles mais sur d’autres fronts.

      A l’inverse, des gens qui d’habitude réagissent assez instinctivement sont là plus léger (oui demian, aujourd’hui, depar vos commentaire et votre article sur la BdF vous m’avez agréablement surpris...comme quoi tout le monde peut se tromper par ses idées préconçues...).

      Bref, tout ce que mon commentaire à pour but est de s’interroger sur la nécéssaire (semble-t-il) virulence des commentaires sur les protagonistes de ce drame ou sur tel ou tel intervenant...

      Vous êtes vous seulement posé la question de fond ???

      Bertrand cantat, d’accord, mais ces milliers de femmes qui meurent de violence ??? et certains hommes aussi ??? et les enfants dont les parents sont pédophles et quiles livres comme ça sans problèmes à des payeurs ???

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    • Rébus Rébus 29 mai 2007 14:52

      Tain, Adolphos, t’es vraiment atteint...

      Bon, pour en revenir à l’ventuelle libération de Cantat, désolé, mais c’est la loi qui s’applique. Il est un prisonnier modéle, a effectué la moitié de sa peine donc s’il a droit à une conditionnelle...

      Trollons gaiement, quels risques auraient encouru Jauni dans la même situation ?


    • Yvance77 30 mai 2007 04:59

      @ Nicolas

      Chapeau bas, tant de conneries en si peu de mots, cela m’emeut.

      Je suis un rocker de la 1 ere heure et je creverai ainsi. Je pourrais vous faire un historique du hard rock et de ce que cela impliquat, mais de toute maniere cela serait sterile avec vous.

      Quand on ne comprend pas un sujet le mieux est de l’étudier et surtout de fermer sa gueule plutot que de sortir de telles enormites.

      La violence et le nazisme auxquels vous faites reference ne touche pas la musique rock mais un autre domaine.

      Bon j ai assez perdu de temps moi aussi....


    • dorian dorian 30 mai 2007 09:33

      @ claude

      L’amour est parfois un sentiment qui peux rendre malade , surtout quand il se nourrit de passion , j’espere que tu connaitras cela un jour .


    • claude claude 30 mai 2007 11:15

      @ dorian,

      ah cher jeune homme, à mon grand âge, on a déjà connu la passion...celle qui vous bouffe le ventre et qui vous enflamme les joues à la seule pensée de l’être aimé... mais jamais, au grand jamais, l’idée de la violence n’a germé dans mon esprit, car le véritable amour est altruiste, même s’il doit vous blesser profondément...

      je suis actuellement l’heureuse maman de 2 belles têtes blondes de 18 et 26 ans, et vit depuis 20 ans un coup de foudre avec le même monsieur... smiley


    • dorian dorian 30 mai 2007 12:03

      @d.west

      Car , malheureusement ,les hommes sont des prédateurs . et portent en eux la violence et la guerre , a la différence des femmes , et pas seulement dans les romans de gare .


  • jlc 29 mai 2007 11:40

    Bjr

    En dehors du fait que le chanteur Cantat à tué sa bonne amie et mérite amplement sa condamnation.Je voudrais rappeller au signataire mysogine de cet article que Mme Colette n’ est pas « un auteur insignifiant » sinon que pour lui-même.La culture de ce monsieur doit aussi vaste que le cerveau d’un protozoaire.

    jlc


    • Xav 29 mai 2007 16:05

      Un protozoaire n’a par définition pas de cerveau ! smiley Quand on raille le niveau culturel de ses pairs, il vaut mieux éviter de dévoiler ses propres lacunes... :)


  • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 11:44

    « Les peintures grecques et romaines l’ont souligné ; les théologiens chrétiens l’ont avalisé ; les femmes en sont persuadées : les Personnes de couleurs ont un énorme sexe. Tellement surdimensionné qu’il continue encore, aujourd’hui comme hier, à discriminer négativement les Personnes de Couleurs auprés des Caucasiennes et des Caucasiens. Ce livre retrace, avec minutie, l’Histoire de ce qui fut, dès le départ, un monstrueux préjugé Raciste visant à rabaisser les personne de couleurs au rang de bêtes, dotés à la place du cerveau, d’un pénis ! Certains, durant l’esclavage, furent même utilisés comme de vulgaires reproducteurs. Et parfois ils devaient également satisfaire, de gré ou de force, l’appétit sexuel des femmes de leurs maîtres. Sous Louis XIV, les Personnes de Couleures effraient autant qu’elles subjuguent. La reine Marie-Thérèse, qui fraie avec l’un d’eux, accouche - ô scandale ! - d’une petite personne de couleure. Une page peu connue de l’histoire Pré-Républicaine. Les Personnes de couleurs seront aussi stigmatisées au cours des siècles, dans les pays chrétiens exclusivement, où ils incarneront la fornication et le diable. Même aujourd’hui dans le milieu du film XXX, en l’absence de quota obligatoires, les personnes de couleurs font sexuellement peur au point d’être souvent victimes du chomage et du Racisme. Cet ouvrage démontre, sans détours et sans tabous, les mécanismes d’un stéréotype Raciste aux mille visages, hérité du passé culturellement fachisant de l’Occident, et qui nous rappel les heures les plus sombres de notre Histoire. Une Histoire faite de Meurtre et d’Extermination, de Racisme et de Colonisation, de Pillage et d’Exploitation, de Discrimination et d’Inégalité. Il rappelle aux Blancs et aux catholiques que le préjugé sexuel est le frère jumeau du préjugé de couleur. »

    La légende du sexe surdimensionné des Noirs.

    Ce cantat est donc bel et bien un raciste.

    Lire la suite ▼

  • Marsupilami Marsupilami 29 mai 2007 11:45

    Article révoltant, même si je suis un fan de Noir Désir. Et je signale à l’auteur que Lio, qu’il insulte bassement en la traitant de chienne de garde hystérique, est une ex-femme battue qui en a bien bavé et qui sait de quoi elle parle.


    • Rand 29 mai 2007 12:16

      C’est surtout une opportuniste qui calomnie sans même se renseigner et qui s’est bien ridiculisé quand les vraies amies de Marie ont livrer des témoignages completement contradictoire avec celui de lio : Selon lio bertrand etait souvent violent avec Marie, souvent drogué/saoul et il ne s’occupait pas d’elle, d’ailleurs, elle semblait plus malheureuse que d’habitude...

      Pas de chance pour elle, malheureusement, des amies de Marie ont témoigné et il s’est avéré que le couple ne se quittait jamais, que ces amies ( qui voyaient le couple beaucoup plus souvent que Lio ) n’ont jamais vu Bertrand ni saoul, ni violent avec Marie, et que selon elles, Marie, qui d’habitude est dépréssive, n’avait jamais eu l’air aussi heureuse..

      Mais effectivement si c’est une femme battue elle doit savoir de quoi elle parle....


    • Marsupilami Marsupilami 29 mai 2007 12:30

      @ Rand

      Mon propos n’était pas de défendre ou de juger Lio, mais de faire savoir qu’elle savait ce que c’était de se faire dérouiller par son mec.

      Encore une fois je suis un fan de Noir Désir (j’ai tous leurs disques) et il est évident que le contexte pipole et passionnel de cette sordide histoire a tout pourri.

      J’ai plus pu écouter du Noir Désir pendant des années, puis je m’y suis remis et je trouve ce groupe toujours aussi formidable.

      N’empêche, il un a un truc simple : on ne tape pas les femmes, point-barre. Cantat est un assassin, point-barre. Et il a eu du bol d’avoir une peine aussi légère. Il va bientôt sortir de taule ? C’est légal, c’est tout et grand bien lui fasse (mais ça m’étonnerait, ce qu’il a fait le torturera comme une plaie béante jusqu’à la fin de ses jours).


    • claude claude 29 mai 2007 13:03

      voici in extenso, le témoignage de lio, paru sur le site d’amnesty belgique. http://www.amnesty.be/doc/article4795.html

      si on exclue la passion que lio a mis dans son témoignage, car étant elle-même concernée, le mecanisme de la soumission est fort bien décrit... de nombreuses femmes se reconnaîtront dans ces quelques lignes.

      bonne lecture,

      - " Lio : « Je t’aime ma chérie, mais je te frappe. »

      Par Bruno Brioni

      Le 25 novembre 2004, démarrait la campagne d’Amnesty International contre la violence conjugale. Lio, marraine de l’opération, qui ne jure que par le slogan « Halte à la violence contre les femmes ! », s’insurge de l’omerta qui règne sur le sujet. Il est temps de l’ouvrir haut et fort, et en cette matière, la chanteuse de Les brunes comptent pas pour des prunes excelle. Portrait-rencontre.

      En 1996, le chanteur français Zad écrivait la chanson L’Ombre du soleil. Peu de temps après, il rencontre Lio lors d’une soirée organisée par une maison de disque. On ne retiendra de lui, d’un point de vue artistique, que cette chanson au refrain poétique : « Laissez-moi vivre mes rêves/ Les yeux grands ouverts/ Pour toucher les plumes de ses ailes/ Lorsque le jour se lève. » Qui aurait pu imaginer que l’auteur de ces mots serait à la source d’une violence qui mettra Lio dans une situation où elle ne sera plus que l’ombre d’elle-même. Les coups s’abattront sans coup férir, jusqu’au jour où, aidée par sa sœur, elle portera plainte. Le chemin de la renaissance sera long... Malgré cette expérience extrêmement douloureuse, elle garde le même enthousiasme dans cette vie qui ne lui a pas toujours fait de cadeaux. La joie de vivre est au beau fixe aujourd’hui au milieu de ses six enfants. Elle n’a rien perdu de sa verve ni de sa fougue. Et, quand on lui demande pourquoi elle a accepté d’être la marraine de cette campagne, le ballet lionesque se met en marche : la parole s’affirme et les mains entament pirouettes sur pirouettes. « Mais parce que je me sens très concernée puisque je l’ai vécu ! J’ai reçu des centaines de lettres de femmes qui me parlaient de leur vécu et de leur problème. Je me suis rendu compte que cela touchait tous les milieux sociaux. Il faut que cela se sache ! » Z. comme... Au printemps 1997, elle rencontre Z., comme elle le nomme dans sa récente autobiographie Pop model. Au début tout paraît idyllique, mais la machine infernale se met rapidement en marche. Première étape : processus de dépersonnalisation. « Les femmes qui vivent cette situation subissent véritablement un lavage de cerveau. Elles sont entre les mains d’un manipulateur, quelqu’un qui va sciemment mettre en place un système qui vous transforme, qui vous dépersonnalise et vous vous retrouvez finalement sans repaire. Les coups ne viennent pas tout de suite. Il y a d’abord l’humiliation et la perte de l’estime de soi », assène Lio, à qui on reconnaît son franc-parler. Tout se passe de manière insidieuse. « Je me disais comme je n’avais plus confiance en moi : qu’ai-je bien pu lui faire pour le mettre dans cet état là ? Qu’a-t-il vécu ? Ce ne sont, naturellement, jamais des hommes sans histoires, ils ont également des souffrances. On est sensible à cette souffrance puisqu’on les aime ou du moins on le croit. C’est comme ça que le cercle vicieux se noue autour de vous. Vous vous enfermez et vous descendez de plus en plus bas. » De cette union naîtront des jumelles, au début de l’année 1999. Mais la situation ne changera guère, les violences physiques et les insultes iront de plus belle. Ce spectacle barbare s’affichera sans commune mesure devant les enfants. C’est Helena, la sœur cadette de Lio, qui prendra les choses en main en lui faisant prendre conscience du danger qu’elle encourait. En septembre 1999, la chanteuse s’enfuit et se réfugie au commissariat parisien de la Goutte d’Or. C’est la fin du cauchemar. Marie mon amie Sa prise de parole lors de l’affaire « Cantat » lui vaudra les remontrances d’une certaine presse et surtout de la famille Cantat. C’est que Lio, une fois de plus, dans la force de son engagement, s’est rebellée contre l’excuse de la passion amoureuse comme explication de la mort de Marie Trintignant. Sa réaction suivait un déferlement médiatique qui avait tendance à en faire des héros, des Roméo et Juliette. Et à ceux qui trouvent systématiquement des circonstances atténuantes, elle répond : « Il n’y en a pas ! Jamais ! Rien n’est plus odieux qu’un crime, qu’un meurtre qui peut se commettre dans la confiance, dans l’amour et dans l’intimité que l’autre vous offre. Ça, ce sont des circonstances aggravantes ! ». Rencontrée en 2003, lors du tournage du téléfilm Colette à Vilnius en Lituanie, Lio et Marie se lient d’amitié rapidement. Lio devient la confidente de Marie. « Si tu savais comme c’est difficile, Bertrand ne me fait pas confiance, il est jaloux de mon passé et il ne supporte pas le milieu du cinéma. » Des similitudes dans leurs vies respectives les réunissent : plusieurs enfants issus de différentes unions. « Vanda, il faut que tu reconnaisses que toi ou moi nous ne sommes pas des femmes qui inspirent confiance », lui dira-t-elle. Lio lui rétorquera : « mais pas confiance en quoi, c’était tes choix, mes choix ! » Selon Lio, il était parvenu à lui faire perdre confiance en elle, le processus de culpabilisation avait démarré. Avec Amnesty, Lio ne ménage pas ses efforts en apportant son énergie et son engagement légendaire contre les injustices. Aujourd’hui, après sa participation à la chanson On en a marre, composée par Marka et interprétée par une flopée de personnalités féminines belges (Laurence Bibot, Annie Cordy, Sandra Kim, Viktor Lazlo, Jo Lemaire, etc.), elle souhaiterait que les politiques prennent le relais. Légiférer en la matière semble d’une importance capitale. Et même si la Belgique bouge, alors qu’en France c’est le statu quo, il reste un énorme travail quant à la formation des juges et des agents de police. « Pour pouvoir entendre ces paroles et les mettre dans le contexte, il faut absolument des gens formés. Il est difficile de comprendre et d’entendre : “je t’aime ma chérie mais je te frappe...” » Dans un dernier élan, Lio lâche en guise de clin d’œil à Amnesty : « Le principe de la guerre, c’est d’éliminer l’autre. En termes de violences conjugales, nous nous trouvons sur un terrain de guerre, où le seul but, c’est d’éliminer l’autre... le tuer ! La femme n’est pas un champ de bataille ! »

      Dernière modification le : 4 janvier 2005 "

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    • lambertine 30 mai 2007 09:22

      Lio généralise : elle a été battue, elle en déduit que toutes les histoires de violences conjugales se réduisent au schéma de son propre cas, ce qui est faux.


    • claude claude 30 mai 2007 11:21

      @ lambertine,

      malheureusement non, elle ne généralise pas son cas : la démarche est souvent la même. les hommes (et femmes) violents sont manipulateurs. ils jouent sur les sentiments de leur conjoint.

      parlez avec des femmes battues : il n’y a pas que la destruction physique qui entre en jeu, avant tout, c’est le travail sur l’estime de soi qui est le plus important, sinon, pourquoi croyez vous que les femmes battues restent auprès de leurs conjoints, même quand il ne sont pas mariés.

      claude, ex-femme de chef d’entreprise, battue pendant 8 ans et sauvée par ses copines un jour que son mari était en voyage d’affaires...


  • phlbest 29 mai 2007 11:48

    Magnifique article !!

    Bravo pour votre courage. Et vous messieurs les donneurs de leçons, vous pensez que la prison est un le véritable châtiment ! Croyez moi cet homme est pourvue d’une sensibilité extrême, et d’une conscience plus élevée que nous tous. Essayez d’imaginer à quel point vous seriez torturé de remord si vous commetiez un meurtre. Cela peut arriver à n’importe lequel d’entre nous, et celui qui le nie, doit d’urgence aller consulter un psychiatre.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:01

      « Sensibilité extrême », peut-être, et après ? Il a tué sa compagne, il a été jugé. Il a une peine à effectuer au regard de la justice rendue et au regard de la famille de la victime. Personnellement, et bien que, comme le rappelle Marsupilami, Lio sait de quoi elle parle en tant que femme battue, elle m’a particulièrement hérissée en faisant sienne l’histoire de Marie Trintignant, revenant sur la scène médiatique d’une manière tout à fait déplacée. De même, Nadine Trintignant ne fut pas exactement digne, j’ai trouvé, au contraire de Jean-Louis ou des ex de la vitime, ainsi que des proches de Bertrand Cantat même dans ce drame. Je pense surtout à Kristina. Mais que les uns ou les autres aient eu une attitude que l’on jugera - et de quel droit - plus ou moins droite, et que Bertrand Cantat doive (ainsi que tous les siens) souffrir toute sa vie en conscience de cet acte funeste ne change rien au crime commis.

      Ni excuse ni pardon. La loi et la justice. Sensibilité ou pas, talent ou pas, chacun doit s’y soumettre.


    • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 12:15

      « Croyez moi cet homme est pourvue d’une sensibilité extrême »

      Heu, c’est un chanteur de rock tout de même ! Un gueulard, quoi.

      N’en faite pas un Racine ou un Vivaldi !


    • claude claude 29 mai 2007 13:13

      non phlbest !!! smiley

      cet homme n’est pas sensible, il est narcissique, centré sur son égo : il a tué parce que la femme qu’il « aimait » ne correspondait pas à l’image de « l’épouse idéale » qu’il aurait aimé avoir : une femme uniquement tourné vers la réalisation de ses désirs à lui. il aurait voulu qu’elle renonce, à sa vie, à ses amours, à sa famille, à ses amis, pour ne se nourrir que de lui...

      quand il l’a connue, il savait qu’elle avait des enfants, et que pour que ceux-ci soient heureux, elle avait su conserver des liens affectueux et amicaux pour que les papas soient le plus présents possible, il savait qu’elle avait des liens profonds avec ses amis, sa famille... il connaissait sa joie de vivre et sa liberté avec ceux qu’elle appréciait... c’est même peut-être cela qui l’aura séduit.

      c’était à lui de s’adapter à marie, comme elle l’a fait avec lui. smiley


    • phlbest 29 mai 2007 14:03

      @cosmic dancer.

      C’est illusoir de vouloir dédommager les personnes qui ont perdu un être cher. On pourra torturer cantat, le laisser moisir 50 ans en prison, ou le battre à mort, cela n’allègerait pas d’un gramme l’absence d’un disparu. Un jour, ma femme fatiguée et énervée a levé la main sur moi, et pourtant c’est une femmme trés douce et gentille. Est ce que cela fait de moi un homme battu, non car cela ne s’est jamais reproduit. Et si elle avait été saoule, avec un couteau dans la main ... L’exercice le plus difficile pour l’être humain, c’est de reconnaitre qu’autrui n’est rien d’autre que soi même,dans un autre contexte c’est tout !


    • phlbest 29 mai 2007 14:05

      @cosmic dancer.

      C’est illusoir de vouloir dédommager les personnes qui ont perdu un être cher. On pourra torturer cantat, le laisser moisir 50 ans en prison, ou le battre à mort, cela n’allègerait pas d’un gramme l’absence d’un disparu. Un jour, ma femme fatiguée et énervée a levé la main sur moi, et pourtant c’est une femmme trés douce et gentille. Est ce que cela fait de moi un homme battu, non car cela ne s’est jamais reproduit. Et si elle avait été saoule, avec un couteau dans la main ... L’exercice le plus difficile pour l’être humain, c’est de reconnaitre qu’autrui n’est rien d’autre que soi même,dans un autre contexte c’est tout !


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 14:21

      @ Phlbest

      Je reprécise donc que d’une part je ne considère pas Bertrand Cantat comme un monstre, ce que nous pouvons tous être (les guerres en sont la preuve manifeste), ni comme un « pervers narcissique violent » (en quoi je n’approuve pas Lio bien que je comprenne qu’elle soit très hérissée sur le sujet étant donné sa propre histoire). Que d’autre part je suis contre la peine de mort. Que je sais très bien qu’il existe des hommes battus et ne réserve pas mon empathie aux seules femmes dans cette situation. Que j’estime qu’il est essentiel qu’un jugement soit ordonné face à de tels drames, et que la justice a rendu le sien en l’affaire. Que ce délai me semble court est une option toute personnelle qu’on a le droit de me contester. Que ma question porte sur la réparation symbolique que constitue l’effectivité de la peine prononcée. Autant pour le prisonnier que pour les autres, tous les autres, pas seulement les survivants du drame (les familles). Et qu’enfin l’autre question, d’ordre plus intime, concerne la conscience même du condamné qui selon moi, s’il a profondément fait sienne toute la douleur de cette histoire, ne doit pas réclamer à la justice l’allègement qu’elle peut accorder. Ni plus, ni moins.

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  • Willow4 29 mai 2007 11:55

    Finalement, je ne pense pas que sa célébrité soit une aide pour cet homme la ; elle fait de lui un symbole qui doit payer pour ce qu’il représente : l’acte ignoble de frapper une femme à mort.

    Il faudrait peut être dépassionner un peu le débat.

    D’abord, tout célèbre qu’il est,je ne pense pas que B. Cantat ne bénéficie d’aides toutes particulières qui puissent lui offrir un sauveconduit pour la liberté.

    Ensuite, la justice, aprés un procés tout ce qu’il y a d’ordinaire à statué : 8 ans. Trop peu pour certains, trop pour d’autres ; mais c’est comme ça. La justice, fut-ce celle de Lituanie à ses raisons et il faut les respecter.

    Enfin, Bertrand Cantat demande une libération conditionnelle ; c’est son droit et je ne vois pas pourquoi il y renoncerait.

    De toutes façons, je ne pense pas que sa libération marque la fin de sa peine car, contrairement à ce que certains disent, je vois B Cantat comme un homme « normal ». Et, à mon avis, tout être humain « normal » ne se remet jamais vraiment d’avoir accompli un tel acte.

    Mon post n’est pas impartial certes ; mais il l’est bien plus que la plupart de ceux que j’ai pu lire ici.

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  • shinobik 29 mai 2007 11:59

    J’ai trouvé cet article particulièrement intéressant et les réactions suscitées d’autant plus ! Pour rappel : Bertrand Cantat a été jugé, la justice ce n’est pas vous. Pourquoi ? Trop influencés par les médias, les témoignages fondées et infondées comme l’a rappellé l’auteur de l’article. La justice n’est pas le peuple, car le peuple est aveugle. Les prisonniers ont un minimum de droit dont celui d’être libéré, peut-etre que l’abolition de la peine de mort n’est pas une avancée sociale ? Si vous pensez cela alors vous êtes des gens qui ne croient pas que l’homme peut avancer de ces erreurs, les pires soient-elles , et surtout ne le mérite pas, lisez des pensées philosophiques et pensez. Libre à vous de croire qu’il ne paiera jamais sa « dette », sa mort ou son emprisonnement à vie(autant dire dire une mort sociale) ne ramènera pas sa victime. Il n’a aucune dette à payer si ce n’est de vivre avec la mort de la femme qu’il a aimé durant tout le reste de sa vie, il est déjà mort.

    Ps pour jlc : insulter les gens est passible de condamnation, aussi intelligemment soit-il. La loi c’est aussi le respect des opinions d’autrui.

    See you space cowboy.


    • Marie Pierre 29 mai 2007 12:06

      @ Shinobik,

      Je ne vois pas où les propos des uns et des autres demandent un nouveau jugement. Tout le monde admet qu’il a été jugé pour 8 ans. Ce sont les propos de l’article qui sont révoltants : opposer 2 familles, parler des chiennes de garde, et finalement banaliser le geste qui tue.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:12

      « Il est déjà mort ».

      Certes. Je suis bien d’accord, et je ne suis pas pour le rétablissement de la peine de mort.

      Mais quand on est mort, on traîne le boulet des fantômes, on demande pas à s’en alléger à la mi-temps.


    • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 12:16

      Avec vous, le procés de Nuremberg se serait terminé par des acquitements !


    • Yannick J. Yannick J. 29 mai 2007 15:17

      et avec vous les excès de vitesse seraient réglés à la guillotine les sorties de passages cloutés par le STO, en bref vous conspuez les racites et autres fachsistes hitllériens mais n’en êtes pas moins pareil puisqu’extrémiste d’une autre époque.

      mais ce n’est pas le sujet de cet article...


  • Marie Pierre 29 mai 2007 12:00

    Bien révoltée par votre article. Eh bien oui, lorsqu’un mec arrive à tuer une femme, c’est la pire des saloperies.

    Opposer la « célébrité et la richesse » des Trintignant à la « vie ordinaire » de Noir Désir et de la famille Cantat est également ignoble.

    Des parents ont perdu leur fille. Des parents découvrent que leur fils est devenu assassin. La justice a décidé de le condamner à 8 ans de peine. Cantat osera-t-il se présenter devant eux après 4 ans ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:04

      @ Marie-Pierre

      D’accord avec toi. C’est très rock’style façon Soral - qui en a parlé dans l’une de ses commissures - de jouer à opposer une bourgeoisie supposée à un prolétariat qui l’est tout autant. Rapporter une horrible histoire de meurtre à une lutte de classes, c’est minable !


  • jamesdu75 jamesdu75 29 mai 2007 12:01

    Je vais aller dans le même sens que les post precedents.

    Mais c’est vraie que c’est n’importe quoi de s’apitoyer sur le sort de ce type. Si il n’avait pas était le chanteur aurait il eut le mm traiement de faveur ?????

    Sinon vous voir ecrire :

    « D’un côté ce qu’on appellera le « clan Trintignant », soudé et puissant (c’est-à-dire riche et célèbre) »

    Sous pretexte d’être soudé et puissant on forcement riche et celebre.

    Si c’était ma fille qui avait été tué de la sorte. Il se serait reçu un jet d’acide au visage pour qu’il ne puisse plus se regarder dans un miroire.

    Ne regardez pas que c’est personnes connus mais des personnes tout court. Quand au tapage autour de tout ça (Lio, les chiennes de gardes ect...) c’est simplement un Catalyseur pour un sujet qui est souvent passé sous silence dans un pays dit eduqué et evolué avec parité Homme femme.

    Pour Lio je comprend, si c’était ça meilleur amie, j’aurait joué de tout mon poids en de mon amie.

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  • nephilim 29 mai 2007 12:03

    tres bon article !! je suis médusé par les commentaires j’ai l’impression d’avoir gala, voici ,paris match en lecture vous commentez un sujet que vous ne connaissez pas et toute votre haine bien a la francaise s’exprime ,vous mélangez tout. tout dabord Bertrand Cantat (avant ce drame) n’avait jamais été assimilé a un homme violent envers les femmes. donc ne l’assimilez pas aux personnes qui battent leur femme reguliérement. Vous jugez un homme sur ce que lio entre autre (car je vous devine fan de télé au point de boire tout ce que l’on vous raconte) à balancé comme mensonge a son encontre. La ou je vous rejoinds c’est que oui il y a eu meurtre suite a une bagarre donc oui il merite d’etre en Prison et comme tout condamné il a le droit de demander a etre libéré une fois une partie de la peine executée. Ce qui me surprend de vous ce que vous ne vous élevez pas contre les violeurs d’enfant qui ont les memes droits de sorties et qui eux sortent et recidive....... Cantat à payé pour ce drame et il ne rentre pas ds le cadre d’un recidiviste.Ha au fait pour info le soit disant drogué sortait avec une defoncée notoire ca c’est drole on en a jamais parlé alors ce qui s’est passé cette nuit la personne ne le sait enfin ni vous ni moi. Je ne defends pas les hommes qui frappent leur femme bien au contraire mais je ne fait pas d’amalgame avec l’affaire Cantat. Car il y a eu tellement d’erreurs commises lorsque que la justice a ecouté la vindicte populaire qu’il vaut mieux se taire (ex le pull over rouge). Cantat paie ce qui s’est passé il le paiera toute sa vie mais n’allez pas jouer les justicier sans avoir le moindre élément de cette sombre histoire.

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    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:10

      @ Nephilim

      Personne ne joue les justiciers : un jugement a été rendu, point-barre.

      Quel pauvre argument que de prétendre que nous serions écoeurés par une demande de conditionnelle de la part de Bertrand Cantat au prétexte de sa célébrité, et que nous ne serions pas révulsés par, précisément, toute la question des remises en liberté et de la récidive !

      Quelle « sensibilité » et quelle conscience, quels remords, quelle souffrance intérieure saurait-il faire sienne, profondément, et tâcher par ailleurs de s’arranger ainsi que la loi l’y autorise ?

      Petits arrangements avec la conscience. Alors qu’on ne vienne pas me parler de grandeur d’âme et de sensibilité.


  • Hub. Hub 29 mai 2007 12:15

    Si Canta devait être victime de quelque chose c’est de cette incompatibilité relationnelle entre un monde intello-poeple aux relations affectives compliquées, aux contours échappant à un Canta plutôt brut de décoffrage, provincial, dont les sentiments ne s’accomodait pas de demi-mesures.

    La situation lui a echappée, la jalousie l’a égaré, il a frappé, ce fut un accident passionnel et non un crime intentionnel. Il a été jugé, et peu importe maintenant ce qui se passera dans le cadre de la loi, comme pour n’importe quel individu ayant eu un comportement exemplaire en prison, la loi est la loi.

    Mais il serait anormal et injuste que sous le prétexte qu’il sagisse d’un évènement qui a défrayé la chronique et ému beaucoup de gens, que sous la pression partisanne, il ne bénéficie pas d’une remise de peine, s’il y a droit. La lutte contre le « deux poids, deux mesures » doit être une réalité dans les deux sens, pour la sanction mais aussi pour la libération.


    • Nicolas Nicolas 29 mai 2007 12:23

      Jugé par la justice lituanienne, par des lituaniens !

      Ca comptes pas. Il faut un vrai procés pour cantat, qui tiendra compte évidement de la préventive déja accomplie.


    • lambertine 29 mai 2007 12:32

      Jugé par une justice qui ne les connaissaient, ni lui, ni elle. Donc, plus que probablement, avec bien plus d’objectivité qu’en France.


  • claude claude 29 mai 2007 12:32

    à lilian,

    je ne comprends pas votre article. smiley

    que faites vous de la victime ? marie trintignant ? elle fut la fille, la soeur et la maman de personnes, pour qui sa disparition laisse un immense trou dans la poitrine.

    bernard cantat, a tué une maman de 4 garçons, âgés à l’époque de 5 à 15 ans, qui ne verra jamais ses enfants devenir des hommes. il les a privé d’une présence tendre et chaleureuse, une présence indispensable pour grandir harmonieusement. avez vous pensé à leur traumatisme ? smiley ils aimeraient tant voir revenir leur maman après 4 ans d’abscence douloureuse...

    je pense aussi aux parents de marie : voir mourrir un de ses enfants avant nous, c’est la pire douleur que l’on puisse infliger à des parents...

    sans compter la douleur de ses amis et de ses compagnons, pères de ses enfants, avec qui elle était restée en bon termes. les réactions « hystériques » de ses amies comme lio, je les comprends, car comme elle, je suis révoltée par la brutalité des mecs qui tabassent leurs femmes et leurs enfants !

    ce sont plusieurs familles, dont la sienne, que cantat a explosé ce soir là, avec le visage de marie. l’autopsie a démontré que marie n’était pas morte d’une « simple gifle trop fortement dosée » mais :
    - « (...)L’autopsie réalisée en France indique que l’actrice a été violemment frappée et secouée à plusieurs reprises et écarte implicitement la thèse d’une chute accidentelle. L’examen du corps relève de multiples traumatismes du visage, un oedème général du cerveau et une fracture des os du nez.(...) » http://www.affaires-criminelles.com/dossier_6-2.php

    8 ans pour avoir battu à mort une femme, ce n’est pas cher payé. et pour une fois, je suis d’accord avec ce cher calmos :« (...) Par respect pour la victime ; un homme digne de ce nom aurait fait ses 8 ans sans broncher.(...) » la sentence a été clémente, et des circonstances atténuantes lui ont été concédées, sinon c’est le double qu’il aurait fait !
    http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/trintignant/dossier.asp?ida=423927 "(...)C’est au début du mois de mars que devrait s’ouvrir, à Vilnius, le procès du chanteur du groupe Noir Désir. Bertrand Cantat devra expliquer pourquoi, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, au cours d’une dispute, il a violemment frappé l’actrice Marie Trintignant, qui est décédée sans jamais être sortie du coma. Inculpé de meurtre, il risque quinze ans de prison. Un fait divers sinistrement commun s’il n’impliquait pas deux personnalités incandescentes et célèbres, mariage tumultueux du cinéma et du rock. (...)
    - Les photographies réalisées le lendemain du drame, à l’hôpital de Vilnius, montrent l’actrice inconsciente et intubée, les traits gonflés, le nez fracturé, un hématome sur chacun des yeux et deux points de suture sur l’arcade sourcilière droite." ce même article remet les pendules à l’heure...(...)
    - « Au début, Jean-Louis Trintignant avait choisi de faire totalement abstraction de l’homme qui lui a enlevé sa fille, un peu comme si Marie était décédée dans un accident de voiture », témoigne un proche. Mais après les propos qu’il juge ignobles sur l’« hystérie » de sa fille, l’acteur en veut violemment à Bertrand Cantat. Les Trintignant ont, de plus, le sentiment que le chanteur a modifié ses déclarations au fil de l’instruction, évoquant d’abord quatre gifles seulement, puis la possibilité que Marie ait chuté contre un radiateur et, enfin, l’attitude agressive de l’actrice.(...)"

    enfin, je trouve ignoble l’opposition que vous faites entre la famille de marie,( famille qui doit sa réussite au talent de ses membres, et non à un quelconque gain au loto) qui serait riche et puissante, face à la famille cantat « de pauvres gens dépassés »... on croirait que c’est lui la victime !!! vraiment, vous ne manquez pas d’air ! smiley

    rien, absoluement rien, n’excuse les actes de violence fait à l’encontre d’autrui : ni la célébrité, ni la position sociale, ni le sexe, ni religion, ni l’alcool ou autre substance dangereuse de ce type... à fortiori quand ces coups entrainent la mort... et ce quelque soit l’état d’esprit ou de sobriété de celui qui reçoit les coups !

    je préfère penser que seule votre admiration pour l’artiste bernard cantat, a fait que vous vous soyez fourvoyé sur un terrain aussi glissant que la négation de la douleur d’une victime et de sa famille. smiley

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  • Sandro Ferretti SANDRO 29 mai 2007 12:33

    à l’auteur : Bon article, tout en nuance, sur une affaire d’une infinie tristesse (pour la victime, l’auteur et leurs proches respectifs)et d’une grande banalité, hélas. Affaire humaine, trop humaine.Un immense gachis.

    Je précise que j’ai travaillé de très prét sur cette affaire, et que je suis de ceux qui savent des choses, étant notamment rentré dans la fameuse chambre et avoir suivi l’enquète lituanienne de très prét. Bien que l’affaire soit définitivement jugée, je ne dirais rien de plus sur le fond etle détail de cette affaire. En revanche, il est clair qu’elle a cristiallisé des haines considérables ( cf l’incendie de la maison de Cantat quelques mois après les faits) dont les bonnes ames se dispensent pourtant habituellement lorsqu’il s’agit de crimes et délits comis par des professionnels, des voyous. Ici, personne n’a peur de Canta, donc on hurle avec les loups, vu qu’il n’y a ni coups ni représailles à craindre. Un peu facile, un peu petit.

    Vous avez raison de souligner l’extrème dignité du reste du groupe, des jours de 2003 à aujourd’hui (au plan humain comme au plan artistique), à laquelle j’ajouteraicelle de sa femme, qui aurait pourtant pu perdre de sa sérennité à double titre...

    Enfin, une dernière chose : on peut le déplorer, mais il est un fait, qu’il s’agissent d’assasins d’enfants, de braqueurs de fourgon ou autre, que le code pénal français prévoit les libérations conditionnelles et les remises de peine. Trop peut étre, mais c’est ainsi : qui s’émeut qu’un braqueur de banque(selon leurs propres termes ou celui de leur avocat) « encourt 10 ans , prend 5 et fasse 3 » ?

    Pourquoi découvrir le problème et s’en émouvoir seulement pour des violences conjugales, seulement quand l’auteur est connu ? Y -a-t-il des « bons délinquants » et des typologies criminelles « à la mode » qui auraient le monopole de l’indignation ?

    Bizarre. D’autant qu’au plan de la récidive, je pense que le risque est plus faible qu’avec un délinquant professionel. Cantat, son métier, ce n’est pas de tuer des femmes.

    Il a la chance (ou la charge) de pouvoir faire passer émotions et pathos via les textes les plus aboutis de la chanson française depuis Léo Ferré (avec Bashung/ Jean Fauque). Espérons pour tous qu’il y aura encore des beaux textes, noirs comme la vie, car au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la vie n’est pas un long fleuve tranquille : elle dévisage, défigure....

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    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:38

      @ SANDRO

      Vous osez comparer le meurtre d’une femme à un braquage de banque ! Ça en dit long sur vos valeurs !

      Quant à vos informations de première main, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est le crime et le châtiment. Et la dignité de l’assassin à l’heure de choisir entre souffrir de purger la peine, symboliquement et concrètement, ou préférer la raccourcir.

      Quels que soient ses remords, les vivre en prison et les vivre libre n’a rien à voir. Point-barre.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 12:40

      @ SANDRO encore

      Quant au fait que « la vie n’est pas un long fleuve (tranquille) », là, si c’est pas de l’humour involontaire, c’est à pleurer de rire quand on pense à celle, écourtée, elle, de la victime ! Ridicule donneur de leçon !


    • Sandro Ferretti SANDRO 29 mai 2007 14:16

      à Cosmic Dancer :

      « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Vous étes excessive, donc insignifiante ( dans le débat, dans la vie, je n’en sais rien, je ne juge pas, moi).

      Quand vous aurez autant fréquenté les morgues que moi, vous saurez qu’il n’y a pas de bons morts, de « méchants messieurs », de « gentilles femmes », il n’y a que des cadavres, et ce n’est pas beau, je confirme.

      La vraie question (celle que j’essayais de poser), c’est celle du « pourquoi on nous a chié sur les starting-block de cette vie » , comme disait mon prof de philo en khagne.

      Le reste n’est pas méme littérature, tout juste du blog. Vous étes une blogueuse, point barre. Revenez quand vous aurez la réponse à la question ci-dessus, pas avant. PS : l’allusion au « fleuve » est une référence à une chanson de Noir Désir. Continuez à écouter Francis Lalanne ....


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