samedi 6 septembre 2014 - par le hobbit

Bête, c’est l’heure

Tandis que François Hollande s’échine à tenter de pulvériser le record du monde de chute libre par équipe ( option parachute doré) en milieu hostile, son ex-compagne Valérie Trierweiler, journaliste par copinage( le choc de poteaux) dans un magazine d’opinion sur rue (le poids démago)

en profite lâchement pour lui infliger un ultime coup de poignard dans le dos par l’intermédiaire d’un petit opuscul (non, il ne manque pas de « e ») qu'on trouve par milliers ce matin-même dans toutes les bonnes déchetteries.

 

 Je vous l’accorde, un homme à terre en chute libre, c’est un petit exploit qui à lui seul inspire le respect pour cet énarque insaisissable ( Homo Savonneticus).

Toute l’affaire pourrait s’avérer drôle et pitoyable mais songeons un peu à notre sacro-sainte rentrée littéraire germano-pratine, à tous nos petits écrivains obscurs qui n’ont pas eu la chance de se faire culbuter sur les sièges de l’Assemblée Nationale par un député priapique, à tous les scribouillards dont la rentrée littéraire ne sera pas auréolée d’une paire de cornes synonyme de best-seller. Et pensez à moi, microscopique écrivaillon, comment voulez-vous que je me fasse une petite place au milieu des étals et des bacs des librairies phagocytés par le minois (ravissant j’en conviens) de la vindicative répudiée ?

 

Peu importe !Le livre s’arrache, les ventes explosent, l’édition exulte, on n’avait pas vu ça depuis la parution des mémoires de Loana, princesse du Loft et les confessions d’Emile Louis dans son livre « Je veux Ruquier ou rien » disponibles sur smartphones et tablettes.

 

Voilà donc notre Président, par l’intermédiaire d’un misérable livre, en proie aux affres de la rumeur, des ricanements et de l’opprobre, le malheureux n'avait pas besoin de ça pour ses affaires. Quand on connaît l’appétence immodérée du lectorat français pour les déballages conjugalo-érotico-politico- mondains, cela ne devrait pas augurer d’un avenir rayonnant pour le P. S. ( Parti sans laisser d’adresse.) aux prochaines élections s’il y en a.

On ne peut même pas lui souhaiter de redresser le Front, à 20% on peut considérer que c’est déjà fait.

Aussi, frères lecteurs, plutôt que de gémir sur l'état de nos affaires publiques, félicitons-nous d’être un peuple de culture, de lecture, de littérature, le peuple d’Hugo ( Boss), de Voltaire (et Zadig) et de Sartre ( chef-lieu : Le Mans).

Et méditons pour finir, les quelques vers ( un peu remaniés) d’un Orang-Outan prénommé « Tonton Georges. »

Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste

Rose, un bon nombre de femmes de journalistes

Sur des feuilles de chou, des paquets d'invendus.

Je leur rends les honneurs à fesses rabattues

Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes

Montrent leurs fesses au peuple ainsi qu'à vos intimes,

On peut souvent y lire, imprimés à l'envers,

Les échos, les petits potins, les faits divers.

 

Bonne lecture.



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