C’est pas la faute du Général Hiver, mais celle des Macron, Sarko, Hollande et autres liquidateurs des services publics !
Depuis 2006, l'Etat ne s'occupe quasiment plus des routes : la quasi totalité des nationales a été transférée aux départements avec une suppression d'une bonne partie des moyens dédiés à leurs exploitation en 2006. Tandis que De Villepin a privatisé les autoroutes. Ne reste dans le giron de l'Etat que quelques routes nationales inter régionales, celles dans le plus mauvais état, très compliquée à entretenir et exploiter pour pouvoir être privatisées facilement. Ces routes nationales sont exploitées par les DIR (direction interdépartementale des routes) du ministère de MM Hulot et Borne. Des services qui ont été vidés tout au long des années 2010 de leurs moyens, avec des suppressions massives de personnels, des réductions de budget et des externalisations tout azimut. Aux millions de français qui ont eu à subir les affres de la dégradation des services publics avec cet épisode neigeux, il est important de le préciser : les DDE n'existe plus et le ministère de l'Equipement de 130 000 agents au début des années 2000 n'en compte plus que moins de 50 000.
La faute au "Général Hiver" ? – Par Frimaire, alias Floréal
Quelques centimètres de neige et, de nouveau, la France est paralysée. La faute à « Dame Météo » qui fait sadiquement neiger en février !
Sauf que… depuis Sarko, on a supprimé 6 agents sur 7 parmi les personnes de l’Equipement partant à la retraite : et ces imbéciles de sableuses et de chasse-neige, voyez-vous, ne se conduisent pas encore tout seuls !
Sauf que… depuis Maastricht et les « réformes » du rail qui l’ont suivi, le nombre des cheminots a baissé de moitié. Mais c’est normal, n’est-ce pas, avec toute cette informatique, il faut bien se moderniser…
A ceci près que les éclisses rompues, les caténaires abimées et les locos endommagées ne se réparent toujours pas en pianotant sur un clavier…
D’ailleurs, quand des milliers de personnes âgées succombent en août parce que les hôpitaux manquent de lits et de personnels soignants, ce n’est pas la faute du Général Hiver : c’est celle de l’Amiral Eté.
Mais peut-être, chers « journalistes » des « grands » médias ( ???) est-il trop dur pour vous d’établir un lien non météorologique entre les difficultés quatre-saisons des Français, la casse des services publics et l’intouchable Euro au nom duquel, depuis deux décennies, une certaine classe sociale écrabouille les dépenses publiques et martyrise nos services publics ?