lundi 1er juin 2009 - par L’enfoiré

Capitalisme naturel ou artificiel ?

Un billet peut en cacher un autre.

Un billet de Paul Hermant m’interpellait. Il s’intitulait "La capitalisme naturel"

Capitalisme naturel ou artificiel.jpgPermettrait-il de trouver ce qui est naturel dans les côtés artificiels du capitalisme ? Le voici :

"Il y a un type qui s’est chargé de rendre mon week-end plus ou moins acceptable. C’est un drôle de bonhomme, Libération de samedi publie sa photo, on le dirait échappé d’un film des Marx Brothers, c’est dire s’il inspire immédiatement confiance.

Il y a aussi son interview et, dans cette interview, une phrase : « Quand je vois un verre à moitié rempli, je ne me pose pas la question de savoir s’il est à moitié plein ou à moitié vide, je constate simplement qu’il est deux fois trop grand ». Voilà, ce qui a sauvé mon week-end.

La sagesse bouddhiste nous enseigne que lorsqu’un problème a une solution, il n’y a pas de problème et que lorsque qu’un problème n’a pas de solution, ben, il n’y a pas de problème non plus. Mais ils sont rares, convenez-en, les gens qui ne voient même pas les problèmes et qui ne pensent qu’aux solutions. Amory Lovins est américain, expert en affaires énergétiques, consultant respecté pour ce qui est de l’électricité, il n’est pas ministre, c’est dommage. C’est lui qui a inventé, il y a exactement 20 ans de cela, cette notion du négawatt, partant du principe qu’à tout prendre, la meilleure électricité est encore celle que l’on ne produit ni ne dépense. Et il insiste : « Quand les décideurs de ce monde auront abandonné la croyance selon laquelle lutter contre le changement climatique coûte cher, ils comprendront qu’il est moins onéreux d’économiser l’énergie que de l’acheter ». Il appelle cela le capitalisme naturel  : en peu de mots, ça signifie qu’entretenir les ressources de la planète et s’occuper des hommes est la seule solution pour qui voudrait prétendre faire encore du profit demain… Et puis, il a une autre phrase magnifique, il dit : « Je préfère rendre l’espoir possible plutôt que de rendre le désespoir convaincant ».

Je ne sais pas si sa tournée de conférences l’a amené en Islande, mais voilà bien, tiens, un pays qui dispose aujourd’hui d’une électricité produite à 99% par l’utilisation de l’hydraulique et de la géothermie. Vous allez me dire, l’Islande ? Cette île en banqueroute où la récession se mesure par des reculs du PIB de plus de 10%, un chômage de 10% aussi et par une consommation en chute libre ? Celle-là même. Cette production électrique propre devient sa seule vraie richesse. Peut-être parce que les Islandais savent aussi qu’après la banqueroute, il y aura la banquise, c’est-à-dire la fonte des glaces, la montée des eaux et le réchauffement climatique. Et que dans ces cas-là, la dimension d’un verre, ça devient franchement important.".

 

Retournons, donc, vers l’Islande, ce laboratoire naturel, cet "origine du monde". Cette île, dont on entend rarement parler, si ce n’est, récemment, à cause d’une banque en difficulté et qui toucherait nos compatriotes, dans leur épargne. Est-elle tombée de la grâce magique vers le coup de grâce ?

20081010Crise Islande.jpgEntre l’espoir vert et la sombre lucidité. Parlant de l’Islande, pour parler d’énergie, c’est aller presque à contre courant.

Pays du silence insoutenable fait de mille rumeurs. Pays initiatique où tout doit s’apprendre. Terre prodigue et déshéritée à la fois : une mer qui gicle, des glaces qui grincent, le feu qui feule, le vent qui n’en finit pas de souffler pour chasser les nuages avec des couleurs intenses, écologiques à souhait. Le Gulftream qui garde le thermomètre au dessus de 3°C en moyenne en hiver et une douceur en été tout en gardant l’éventualité d’une rafale de neige qui peut survenir à tout moment entrecoupée par un soleil secret ou puissant.

Un commentaire au billet de Paul parlait d’oxymore avec le principe du C2C (cradle to cradle). C’est le bon mot car il y a vraiment antagonisme.

Produire et consommer de l’électricité dans un pays tel que l’Islande est naturel. Sous cette latitude, on se retrouve dans l’obscurité pendant 6 mois de l’année, avec, en hiver, des rayons du soleil pendant seulement quatre heures par jour (clarté en janvier : 11:20 à 15:45). Il y a des compensations en été (obscurité en juin : 24:00-03:00) mais alors, dormir devient le problème numéro un.

En 1985, déjà, un article de GEO (N°78) titrait "Noces de glaces et de feu". Deux cents volcans et une éruption tous les cinq ans. La solitude des fermes, ultramodernes qui se regroupent par sécurité. Les troupeaux, aussi, se rassemblent, dès septembre, pour la nuit de l’hiver. Le glacier Valnajökull, lui qui glaçait d’effroi le volcan sous lui, encore, épargné par la fonte des glaces. La pêche représentait 97% des devises. L’eau à profusion qui s’écoulait à la verticale entre le basalte, cassé, à en donner le vertige. Géologie infernale, mais leçon de beauté et de poésie. "Islande incommensurable" terminait l’auteur de l’article.

En 1994, retour de l’Islande avec GEO (N°181). Titre "La création du monde". Terre jeune, soixante millions d’années. La marmite de boue volcanique et sources chaudes continuaient dans les steppes fauves de Landmannalaugar. Le tiers des laves de la planète aux portes du volcan Hekla, qu’on appelait la "montagne au manteau" parce qu’il recouvrait l’entourage de cendres. L’érosion glaciaire avec les eaux tièdes que réchauffait le magma. Les geysers avec huit cents sources thermales. Du côté de la vie naturelle, des colonies d’oiseaux qui venaient nicher. L’homme, lui, s’accrochait et s’appropriait l’énergie de la Terre au "Blue Lagoon" près de Reykjavik pour y nager en toute saison comme un mode de vie national.

En mai 2009, c’est l’"Ile nature" (GEO N°363). Les ténèbres de l’hiver sont plus mal vécues qu’auparavant. Affronter le noir demande plus de petits secrets. Ce sera méditer, la luminothérapie pour remplacer les descentes vers le Sud devenues inabordables, les cures de vitamines D et de l’huile de foie de morue pour maintenir la santé. La métamorphose de sa ruralité en nation riche a, en effet, été plombée par une faillite entraînée par les traders et les mirages de la finance. Car, en 2008, les dettes des banques avaient représenté douze fois le PNB et tout à craquer. Désormais, on ferme la porte de sa maison. On remarque qu’exploiter la force des torrents revient à inonder les vallées.

Ne serait-ce pas l’enfer et le paradis réunis sur une même île, l’Islande ? Subir l’un pour obtenir l’autre ou jouir de l’autre pour sombrer dans le premier ? Après l’enfer du décor, on a atteint l’envers du décor. L’économie a rattrapé l’écologie et l’a dépassé dans les réalités.

Avec un discours écologique, Amory Lovins pratique l’acupuncture institutionnelle et veut l’imprimer dans les grandes entreprises pour qu’en 2040, les États-Unis ne soient plus dépendants du pétrole en n’ayant plus le besoin de consommer cette énergie fossile. Projet très louable et pas uniquement pour les États-Unis, mais qui demande réflexion pour passer de la théorie à la pratique. Il est sûr qu’avec une vision écologistes, qu’il a le vent en poupe, aujourd’hui. Il a inventé les "néga-barils", la négation des méga-barils ou des mégawatts. Faire tourner le "grand machin" du progrès restera, pourtant, l’objectif pour palier la faiblesse énergétique humaine. Il ne faudra pas négliger, pour autant, la grande "bagarre énergétique". L’écologie est chez nous, une discipline jeune.

Comme en tout, un bonus-malus est à calculer, un "Profit & loss" comptable et ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Car, le "bébé", lui, reste nu.

"La France me fait l’effet d’une île de politique plutôt hermétique entourée par une mer de réalité qui s’appelle le marché économique", disait-il, mais cela ne permet pas de lever le pied de l’accélérateur. L’économie a ses propres règles de fonctionnement qu’il faut l’accorder au mieux avec le relativement nouveau venu.

D’ailleurs, en lisant plus loin, Amory Lovins ne dit pas qu’il ne faille pas produire de l’énergie, mais qu’elle soit seulement renouvelable ou durable et sans pollution pour la produire.

20090530Bleu et Rouge.jpgLe Bleu, s’est, il est vrai, terni en perdant leur couleur du ciel pour se tourner vers le bleu Roi.

Le Rouge est devenu rougeâtre, rouillé par la latence de l’habitude.

L’Orange a perdu aussi un peu de son acide pour passer à l’orangina.

Voilà, le Vert, qu’on espère qu’il ne devienne pas trop verdâtre.

Le parti écolo, chez nous, a 3 de ses 10 priorités dans le seul cadre de l’énergie :

  1. Rendre les bâtiments plus efficaces en ENERGIE pour alléger la facture énergétique de chacun et sauver la planète

  2. Investir rapidement dans les TRANSPORTS PUBLICS pour élargir l’offre (quantité, ponctualité, qualité, tarif et fluidité) et structurer le territoire

  3. Orienter le redéploiement économique vers l’ECONOMIE VERTE pour y créer des milliers d’emplois durables et réussir la transition écologique

Une fois, ces points précisés, il faut en trouver les meilleurs moyens, les plus rentables pour y arriver. Au niveau de l’énergie, quelle est celle qui répond à ce cahier des charges avec le plus d’efficacité ? Quels en sont les effets secondaires ?

La "fée électricité", c’est clair est l’énergie totalement propre et qui se régénère à l’envie. Elle existe depuis toujours dans les éclairs, mais dont l’énergie s’est vue supplantée de vitesse par le feu, qu’elle produit. L’homme a donc commencé par le plus facile, le plus accessible, aussi. L’électricité est apparue bien plus tard, sortie de la boite crânienne de certains scientifiques plus observateurs que les autres avec le "Fiat lux". Au lieu de suivre le cycle du jour éclairé, les vingt quatre heures devenaient accessibles pour continuer le jour. Moins transportable que le pétrole, cette électricité. Plus volatile et fugitive, il a fallu la domestiquer, l’emmagasiner. Ces opérations ne sont toujours pas résolues sans pertes. Car, il y a aussi la conversion que ce soit en chauffage ou en force de travail. Le processus demande lui-même de l’énergie pour s’éclater. La fission nucléaire, on en connaît les risques et la pollution par ses déchets, n’y revenons pas. La fusion nucléaire a toujours le péché majeur de la mise à feu. Le projet ITER n’est pas pour demain dans leur implémentation et les verts, impatients, sont contre le projet vu cet éloignement dans le temps. Mais, rien n’empêche de prouver le contraire dans le futur.

Le soleil est et reste cette énergie de rêve et de réalité, passe partout, produite n’importe où, comme solution de l’évidence, ad vitam eternam.

Sa chaleur, sa lumière, sont les seules énergies durables qui ne dépendront pas de l’ampleur des marées, qui ne dépendront pas des vents souvent capricieux, d’une géothermie qui dépend de l’extraction profonde et qui n’est vraiment utilisable que sous formes de chaleur et d’eau chaude. (Une exposition à Mons est en cours et à pour titre "La géothermie, une énergie à creuser".)

L’Europe voit dans l’éolien son maître choix et le cœur de sa politique. Les "contres", à juste titre, ne sont pas absents. Pour Luc Rivet, "l’éolien industriel est devenu une machine infernale et une grosse arnaque qui ne fait rien gagné au niveau des émission de CO2". L’éolien détruit les paysages par la place qu’il occupe, gène les oiseaux. Pour ne produire que 20% de son temps, de l’électricité, c’est peut-être beaucoup. Les rayons du soleil et la lumière ne prennent pas de place et ne nuisent pas à l’environnement du paysage.

L’électricité sortira progressivement des grandes centrales que nous connaissons aujourd’hui. De petits réseaux exploseront aux travers de petites unités privées, reliés entre eux. Les systèmes de récupération de l’énergie solaire font déjà fonctionner les compteurs à l’envers. Devenu producteur d’électricité, le consommateur devra l’utiliser, alors, pourquoi pas, tous les points privés ou publics reliés ? Sus à l’overhead possible (en anglais, l’overhead signifie ce qui est à mettre en pertes et profits parce que cela profite à l’ensemble du système en entier).

J’avais écrit l"Econologie, rêve ou réalité ?". D’autres parlent d’économie et d’écolomie. Néologismes, simple différence dans la terminologie et la manière plus écologique de l’aborder, mais pas d’antagonisme dans la réalisation. Le Science et Vie expliquait, le mois dernier, le pourquoi, maintenant, on pouvait y croire.

"Super capteurs, centrales géantes produisant en continu, cellules en plastique plutôt qu’en coûteux silicium : sur tous les fronts, le solaire profite de spectaculaires innovations techniques. A la clé ? Sortir cette énergie de la marginalités", comme on le disait dans ce numéro. Les capteurs solaires ultra performants, thermique et photovoltaïques accompagnées par des batteries performantes. Les batteries ne sont pas le plus mince des problèmes, car elles s’usent vite et en plus elles sont polluantes. Les condensateurs électriques auront encore besoin d’ingénieuses découvertes pour éliminer leur propre "overhead". Perdre leur lourdeur, leur désagréable habitude de perdre leur efficacité quand on ne s’y attend le moins, gagner du temps lors de la charge, pouvoir être recyclé comme le reste, ne sont pas des moindres.

Alors, la question demeure : de l’énergie, dans quel cas, l’oublier, l’utiliser avec parcimonie, quand l’économiser, quand ouvrir les robinets à fond ? Ouvrir des "possibles" reste une obligation et le besoin ne sera jamais en décrue à moins de perdre nos facilités et notre confort moderne. 20090528Elections.jpgL’espace, par exemple, demande et demandera toujours plus d’énergie dans la recherche du progrès qu’il pourrait nous donner. L’argent restera nécessaire, comme outil, même raboté.

Le gaspillage, on sait qu’il est superflu, irrationnel et donc à éliminer. Colmater les fenêtres. S’isoler contre les pertes de chaleur coûterait 1000 fois moins cher que de nouvelles centrales nucléaires, dit Amori. Rationaliser est nécessaire dans tous les domaines, mais celui de l’énergie est particulier car il fait partie de nous. Penser l’éradiquer ou la réduire de manière irréfléchie, serait suicidaire et contre productif. L’énergie, c’est la vie, tout simplement.

Économiser, c’est produire à moindre coûts et avec le plus d’efficacité et non pas repousser l’utilisation dans sa négation. La Chine se voit encore trop contrainte de puiser dans sa force vive et humaine à bon marché pour réaliser ou compter sur un rendement trop faible dans l’utilisation de l’énergie pour sa production. Elle se retrouve, à nouveau, en pleine crise, dévoreuse industrielle. Ses importations en matières premières, elles explosent (fer, cuivre, aluminium), lit-on dans la presse.

"L’industrie polluante sort première de la crise, vu que l’énergie verte dépend du bon vouloir des banques qui rechignent devant les investissement énormes". La fatigue des plans de relance verte se ressent chez Suntech et Sunpower, sociétés qui se sentent obligées de faire des augmentations de capital, peu appréciées par les actionnaires. Plombées, donc, les Bourses. Les politiques ont des agendas tellement serrés pour soutenir le mouvement et décider les transformations drastiques. Les citoyens d’une démocratie ont, tout autant, une action consultative pour pousser à améliorer cette situation.

L’avenir devra être plus technique et peut-être moins tourné vers la seule technologie. C’est évident.

Seulement, des pauses sont très nécessaires pour faire le point. On les appelle du doux nom de "crises".

La raison favorable à la "religion verte" sera là pour celui qui, a perdu la foi et s’y trouvera en refuge. La raison pour l’autre sera plus proche, plus matérielle, aussi, car l’un ne va pas sans l’autre.

L’argent suivra, comme outil, rien de plus. Sortir le gadget des découvertes, des inventions, pour ne garder que la crème, sera le plus précieux des dons dans une évolution de la nature. Les erreurs, autant s’en apercevoir le plus vite à notre échelle.

Les ressources naturelles, les matières premières, pour la plupart, sont finies et, là, c’est plus grave. Le pétrole, miraculeux, matière aux ressources innombrables, en fait partie et ne devrait un jour plus servir à donner de l’énergie mais se limiter à produire des matières tout aussi utiles en dehors de la vision énergétique.

Alors, sera-ce un retour vers son jardin ou vers la recherche ? Un choix et que le meilleur gagne, mais il faudra gagner, c’est un "must". L’impossible étoile n’est peut-être pas si lointaine mais ce sera la voie du meilleur rendement. L’utilisateur ne découvre pas les choses qu’à petites doses, pas toujours par lui-même. Souvent, un mouvement, une idéologie doit le réveiller avant la crise cardiaque.

Aujourd’hui, je me sens voter aux prochaines élections pour le "vert, j’espère". Mais comme je l’ai dit, parfois, je triche.

L’écologie, c’est bien plus qu’un parti, c’est un pari. Philosophie de la logique et de la subsistance de notre espèce, mise à mal, après le ratage de la finance pure et dure.

Les détracteurs parlent de nouvelles taxes. Des réorientations vers des sources correspondantes aux finalités et aux besoins réels, répondent les écolos.

Alors, capitalisme naturel ? Si, cela semblait antagoniste, les liens se retrouvent encore dans les réflexes avant d’en trouver les intérêts réels.

Complémentaire pour aller au bout de nos rêves sur une planète qui est, jusqu’à nouvel ordre, la nôtre.

Capitalisme naturel ou artificiel Bourse.jpgEn Belgique, l’envie verte est aussi très présente. Ecolo n’exclut donc pas de diriger Bruxelles.

Le capital humain, il n’y a rien de plus naturel. Il continuera toujours à se gestionner et se comptabiliser.

L’écologie, pour suivre le simple principe de précaution ? Pas nécessairement pour prouver ou infirmer le réchauffement climatique dû à l’activité humaine qui a aussi ses détracteurs, mais, par pragmatisme. Redonner, aussi, l’espoir après notre crise.

Et puis, calfeutrer ses fenêtres apporte aussi le confort et n’évite pas seulement la chaleur de s’enfuir, mais le bruit de pénétrer.

L’analyse, dans le temps apportera les corrections aux incertitudes et aux hésitations d’aujourd’hui.

L’Homo Economicus deviendra, ainsi, l’homo ecolomicus ? Just in time ?

Seul l’utopie et les rêves ont toujours eu une chance d’aboutir.

 

L’Enfoiré,

 

Citations :

 

  • « C’est bon de ne pas regarder à la dépense de son énergie ! », Jules Renard

  • « Le désir c’est une énergie, et l’énergie c’est du désir. », Philippe Labro

  • « Toute forme de récompense constitue une dégradation d’énergie. », Simone Weil

  • « Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire. », Georges Clemenceau



 



3 réactions


  • L'enfoiré L’enfoiré 1er juin 2009 13:28

    Salut Ben Khabou,
     J’ai énormément modéré, du temps où il fallait s’inscrire pour modérer. Comme je me mouillais le maillot en essayant de répondre aux rédacteurs qui se voyaient refusé un article et que je n’ai pas été appuyé par le sommet de l’iceberg, j’ai arrêté.
     Aller au charbon, je n’ai pas de problème, mais il faut avoir la pèle qui va avec.

     Merci pour l’appréciation, de toute manière. Je ne suis pas là pour les applaudissements mais pour apporter un « moi » avec des expériences personnelles. On aime ou on n’iame pas.
     
    Bonne journée


  • Iren-Nao 2 juin 2009 05:54

    Mr l’Enfoire

    Article ecrit agreablement, je me laissais bercer au point d’en oublier le sujet en route.

    C’est pas un soucis car :

    La sagesse bouddhiste nous enseigne que lorsqu’un problème a une solution, il n’y a pas de problème et que lorsque qu’un problème n’a pas de solution, ben, il n’y a pas de problème non plus.

    Salut

    Iren-Nao


  • L'enfoiré L’enfoiré 2 juin 2009 08:21

    Bonjour Iren-Nao,
     Oublier les problèmes, c’est évidemment le fin mot d’un billet qui se veut optimiste.
     Je suis un fidèle de ce journaliste humaniste dans ses billets quotidiens.
     Même technique chez lui aussi : Relier les événements pour en tirer une philosophie.
     
     Je vais dire comme lui :
    « Belle journée et bonne chance »


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