mardi 20 mai 2014 - par le moine du côté obscur

Cet esclavage qui vient

Comment faire comprendre à des gens qui se croient libres qu’ils sont en fait dans une prison dorée ? Comment faire comprendre à des gens qui se croient en enfer que le paradis n’existe pas sur terre ? Je pense et je le crois que le plus dur à faire accepter aux humains c’est que le paradis n’existe pas ! Oui je sais qu’il est humain de vouloir plus de joie, plus de « liberté » (comme si ce mot pouvait avoir un sens) etc… Il est donc naturel de voir des humains essayer de fuir un système qu’ils perçoivent comme contraignant pour un système qu’ils perçoivent comme plus libre. Et il faut dire que les étasuniens champions de la propagande ont fait fort pour faire croire qu’ils représentent la « liberté ».

J’ai revu récemment un film qui m’avait marqué à l’époque à savoir « les dix commandements » (https://www.youtube.com/watch?v=Nt8Rb0MxzfI&list=PLNwc7dDStia-1RAKrjb3YrS4kvk0v0dSI&index=2) de Cecile B Demille avec des acteurs mythiques comme Charlton Heston ou Yul Brunner. Et dans ce film on parle à tue-tête de liberté… Mais Moïse/Charlton Heston a dit une phrase qui m’a marqué : « il n’y a pas de liberté sans loi ». Effectivement il n’y a pas de liberté sans loi sinon autrement c’est la loi de la jungle. Mais la question est de savoir d’où viennent ces lois et qui elles servent ! On nous parle à présent de Traité Translatantique, que le courageux et rigoureux Pierre Hillard (http://www.egaliteetreconciliation.fr/+-Marche-transatlantique-+.html) avait déjà dénoncé une décennie avant. A l’époque on le traitait de conspirationniste quand l’homme s’appuyait sur du factuel et des documents officiels pour étayer ses analyses. Certains se rendent compte que ce qu’ils prenaient pour un délire conspirationniste n’était autre que la pure vérité annoncée « bien trop tôt ». Mais c’est que les niais ça aime rêver et ça n’aime pas qu’on leur gâche leurs jolis rêves. Les plus curieux ont déjà sans doute conscience de l’horreur que ce traité peut représenter. Les plus paresseux ou les plus inconscients ne voient pas encore le mal. Les mêmes qui ne voient pas le mal dans la malbouffe et que le documentaire alarmant de Marie-Monique Robin (https://www.youtube.com/watch?v=si_VATnmNME) auraient du secouer. Mais comme je le dis souvent les niais préfèrent être « happy » (http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/people/article/heureux-151589) que de raisonner avec leur cerveau. Ils n’ont toujours pas conscience qu’une machine infernale qui a pour tentacules l’OTAN, l’Union Européenne, les industries musicale, cinématographique et culturelle étasuniennes s’attaque à eux. On a poussé les gens à croire qu’ils n’avaient aucun pouvoir ! Avec par exemple le traité constitutionnel européen repoussé par les français et adoubé par leurs politiciens (élus eux au suffrage universel). Ce traité impose de nouvelles lois aux peuples, ce que ne manquera pas de faire le traité (tiens encore un) transatlantique. Mais les gens auront-ils enfin compris que les étasuniens ne sont pas leurs amis ? Pas sûr !

Mitterrand l’avait dit : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ». Une « guerre inconnue » disait-il ? Mais oui puisque beaucoup ne sont pas conscients de l’existence de cette guerre qui pourtant menace leur existence ! Les français sont encore dans ce doux rêve que les étasuniens les ont sauvé durant la seconde guerre mondiale, faisant fi avec un incroyable mépris des dizaines de millions de soviétiques qui ont donné leur vie pour arrêter Hitler ? Stupidité ou incapacité congénitale à voir la réalité ? Non les étasuniens ne sont les amis de personne. Ils se croient un peuple béni et un peuple désigné par Dieu pour diriger le monde. Ainsi rien ne pourra les arrêter dans leur quête quitte à sacrifier leurs « amis » (voir même leurs enfants comme dans des guerres scélérates) ! Il est évident (du moins pour moi) qu’ils ont mis en place un système vicieux pour étendre leurs tentacules et étendre leur pouvoir. Mentir ? C’est le propre du dirigeant étasunien ! Bush ou Obama le VRP change mais dans le fond rien ne change. Oui le métis avait l’air plus propre, plus charismatique, plus « citoyen du monde » mais en vérité il sert avant tous les intérêts des mêmes. Ces mêmes prêts à déclencher une guerre pour leurs intérêts. Il va sans dire que quand je parle des étasuniens je parle des élites, même si je n’ai pas beaucoup de respect pour le peuple non plus ! Face à la détermination de ces élites, appuyés par des millions d’idiots utiles, il est effarant de voir qu’il n’y a pas ou peu de réaction des européens.

D’un autre côté que peuvent-ils faire ? Ces peuples ? Entre ceux qui sont empêtrés dans un quotidien étouffant et ceux qui voudraient agir mais ne savent pas comment, il est clair que les élites ont beaucoup de marges de manœuvre. Voter ? Contrairement à ce que pensent des personnes Jovanovic et Dupont-Aignant (https://www.youtube.com/watch?v=neUoR5tpCcg) je pense que ça ne sert à rien ! Et d’ailleurs voter pour qui ? Toute la classe politique semble vérolée ! Si je le pouvais moi je m’en remettrai à la providence ! Quasiment tous les leviers de pouvoir sont sous contrôle. Les médias, les politiciens etc… Semblent tous travailler pour le système financier. N’est-ce pas Mayer Amshel Rothschild qui a dit : « Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. ». En vérité tout a été écrit et dit, il n’y a « rien de nouveau au soleil ». Oui il n’y a rien d’ancien, ni de nouveau juste la préparation de « l’ordre nouveau ». Un monde que j’avais vu venir depuis longtemps disant par exemple que les pays européens finiraient par ressembler à des pays du tiers-monde ! Des pays auxquels on imposerait des politiques inhumaines, sauf que là ça va plus loin. Les élites veulent tout contrôler et faire du fric avec. Et si vous résistez et bien à la manière de la maffia on vous enverra des gros bras pour vous faire plier. Le chantage à l’antisémitisme, le chantage au conspirationnisme tout ça découle de la même logique maffieuse. Certains se disaient que tant qu’ils n’étaient pas directement visés, ils n’avaient rien à craindre. Satanée politique de l’autruche qui permet aux élites financières de toujours avancer. Aujourd’hui c’est Dieudonné, Farida Belghoul, Alain Soral, Pierre Hillard et tant d’autres qui sont diabolisés, demain ce sera qui ? En créant des catégories toutes faites, ils poussent les gens à se crêper le chignon pour pas grand-chose (mariage pour tous et autres fadaises sociétales). Le véritable danger ce sont ces lois scélérates votées par des politiciens corrompus prêts à vendre leurs enfants pour quelques avantages dérisoires. Des personnes sans aucune dignité qu’on ridiculise à l’occasion comme le ferait d’un bon caniche. Mais il faut dire que les manipulations ont marché et marchent toujours.

Ainsi certains ukrainiens rêvaient de rejoindre l’eldorado européen, comme le font des milliers de migrants potentiels de l’Afrique. Ces gens croient que l’Europe occidentale est un paradis ! Moi qui ai vécu en Europe occidentale pendant des années, j’ai du mal à faire comprendre à mes amis subsahariens que l’Europe n’est pas ce qu’ils croient. Mais comme ils me voient comme un bourgeois, ils ne tiennent pas compte de mes propos. Je me souviens d’un qui rêvait d’Europe. Après deux ou trois mois en France (oui il avait eu un visa touriste), il est revenu fortement dégoûté de son expérience. Il n’y a en effet pas meilleur professeur qu’une expérience qui a mal tourné. On avait promis aux européens le paradis avec l’Europe ! A chacun de tirer ses conclusions et de savoir ce qu’il en est vraiment. Donc les promesses des politiciens on sait ce qu’elles valent. Comme dit le dicton il faut suivre l’argent. J’attends d’ailleurs la propagande qu’ils vont faire pour le traité transatlantique ! En tant qu’africain je suis inquiet aussi notamment au point de vue alimentaire. Nos dirigeants très faibles comme vient encore de le montrer l’affaire Boko Haram, ne sont pas de taille à s’opposer à l’ogre étasunien. On sait que dans les accords de libre-échange c’est le « plus fort » qui impose ses règles. Or j’avais déjà dit à mes compatriotes il y a de cela quelques années, que les normes sont faites pour nous créer des problèmes. Et j’ai tenté de leur expliquer la stratégie du choc avec des crises « alimentaires » comme la grippe aviaire et autres, qui seraient le prétexte idéal pour imposer des nouvelles normes. Des élevages entiers de poulets ont été occis et des sociétés considérées comme « sûres » ont commercialisé leurs poulets notamment une entreprise, Coqivoire (http://www.sipra.ci/coq/produits.php). Aujourd’hui je discutais avec une amie qui me parlait du goût du poulet, notamment des pondeuses. Et oui car même les gens considérés comme « simples » remarquent ces choses là ! Aussi « simple » que cette personne paraisse, elle semble avoir compris ce qui s’est passé au moment de la crise de la grippe aviaire. Elle s’est rendue compte en se basant sur le goût des poulets que quelque chose avait changé.. Il est clair que les poulets que je mangeais chez moi (Côte d’Ivoire) étaient plus consistants par le passé. Chez nous on a encore des poulets dits villageois dont la chair est meilleure que celle des poulets de chaire entre autres. Mais pour combien de temps ? A quand va-t-on nous aussi en Afrique subsaharienne nous imposer ces règles de manière rigide ? Un esclavage légal adoubé par nos états, qui vont donc les appliquer avec des fonctionnaires corrompus et ne se préoccupant que de leurs intérêts égoïstes. J’aimerais trouver les voies et moyens de lutter contre cet esclavage rampant qui arrive mais j’avoue que je perds espoir.

Ces gens sans scrupule ne reculent devant rien et savent comment s’y prendre pour faire peur aux gens. S’ils parviennent avec de simples films, comment ne sauraient-ils pas le faire dans la vie réelle ? Un choc terrifiant et les gens se soumettent. Attentats terroristes, attentats sanitaires, attentats économiques, rien ne semble arrêter ces monstres. Il faudrait des citoyens conscients des outils de manipulation de ces gens là et s’interrogeant sur les solutions que les dirigeants veulent apporter. Je pense que seuls des leaders éclairés et œuvrant vraiment pour le bien des peuples pourraient faire bouger les choses. Ne nous leurrons pas ! Il faut des chefs car tout le monde ne peut décider. Or je pense que ces chefs, ces leaders charismatiques sont envoyés par la providence. Certains de mes amis sont surpris quand je parle de providence. Mais je le dis sans un coup de pouce du destin, nous n’y échapperons pas ! Les révolutions du genre colorées on a vu à quoi ça aboutit et qui sait récupérer la frustration légitime des peuples. Il faut un autre type de révolution mise en place par des gens éclairés et visionnaires. Une espèce malheureusement très rare….



39 réactions


  • Piotrek Piotrek 20 mai 2014 19:01

    Vous dites beaucoup de choses très justes.

    Mais vous parlez de trop de choses à la fois : raison de l’émigration, Europe, Vrp des puissants, Malbouffe...

    Vous ne vous êtes pas posé la question du dénominateur commun ?


    • le moine du côté obscur 20 mai 2014 19:36

      Je ne peux évidemment parler que de ce que je perçois. Ce que je perçois c’est que des idéologues très déterminés et particulièrement tordus ont mis au point un plan pour prendre le contrôle total de ce monde. Des personnes comme Pierre Hillard en parle très bien d’ailleurs. L’outil principal de ces démons sont les Etats-Unis et les métastases (dont Israël et l’Union Européenne) de ce cancer. Cette ploutocratie est utilisée pour imposer le modèle qui y règne (règne des puissants) au monde. Mais pour que cette confrérie du mal prospère il faut qu’en face il y ait des êtres corrompus et corruptibles. Ce sont les actions de cette confrérie couplés à la faiblesse « naturelle » des humains qui est selon moi cause de nombreuses catastrophes telles que les désastres écologiques, les guerres et je ne sais quoi d’autres qui elles-mêmes causes famines, déplacements des populations, misère etc... Je pense et ça n’engage que moi que ces élites veulent semer le chaos, provoquer un choc pour imposer leur remède auquel elles donnent le nom de Nouvel Ordre Mondial. Pour un peu mieux cerner ma pensée il faut lire mes textes précédents entre autres :
      http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/apprentis-sorciers-ou-geniaux-151661
      http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-guerre-a-tout-prix-151722
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-chaos-a-l-ordre-theorie-du-151444

      Je n’ai pas peur d’affronter certaines idées terrifiantes contrairement à pas mal de personnes. Car pour moi mentir pour déclencher une guerre est quelque chose d’absolument inhumain. Pour qui sait ce qu’est une guerre et ce qu’elle peut provoquer en termes de destruction, ce fait là est abominable. Et pire ces monstrueux menteurs ne sont même pas inquiétés du tout : Bush, Cheney, Rumsfeld et leurs complices coulent « une retraite heureuse ». Oblabla pour ma part présente mieux et est plus « convaincant » que le busher, mais il est plus sale car plus hypocrite ! On change le visage du porte-parole du système pour convaincre les naïfs que les choses changent. Oh oui elles changent mais dans un seul sens, celui de l’imposition du Nouvel Ordre Mondial !
      Le dénominateur commun ? Ce sont pour les manigances d’une élite de démons qui rêvent d’imposer un pouvoir divin au monde. Pour cela ils seraient prêts à embraser le monde vu qu’ils semblent penser pouvoir reprendre le contrôle du chaos qu’ils auront provoqué. Je pense qu’ils pensent par la même occasion tuer un grand nombre d’humains. D’ailleurs avec la malbouffe et autres poisons que l’on ingère souvent à notre ainsi je ne donne pas cher de nos peaux à moyen terme. Espérer ? Je n’ai plus cette force, sauf à espérer un miracle...


    • 1871-paris 1871-paris 21 mai 2014 11:20

      le moine, ce que tu décris comme tant derriere le « rideau » n’est ni plus ni moins que le libéralisme mondial associé a la voyoucratie international !


  • Bergegoviers Bergegoviers 20 mai 2014 19:05

    Donc vous voulez des lois et des leaders éclairés et vous vous demandez comment réveiller les endormis.


    Mais la providence se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les effets.

    Car la principale manipulation dont vous êtes la victime inconsciente car parfaitement endoctrinée, et en effet vous la soutenez comme allant de soi, la plus grande superstition imposée aux peuples depuis des millénaires, est qu’il existe une classe, une élite, ayant le droit (divin ou démocratique) de régner sur les autres.

    Vos leaders éclairés providentiels vont donc pouvoir, sous vos applaudissements frénétiques, édicter selon leur bon vouloir des lois qui leur donneront le droit d’agir avec violence « légale » contre tous ceux qui refuseraient de se soumettre, ainsi que bien entendu les voler « légalement » en récoltant les impôts.

    Et dans quelques années, vos descendants écriront le même article.

    Alors avant de vouloir réveiller les endormis, faites preuve d’humilité, songez (!) à vous réveiller vous-même et à cesser d’attendre les sauveurs qui feront à votre place ce que vous n’imaginez même pas être capable de faire, et pourtant... .

    Car ce n’est pas en repeignant le plafond que les murs seront plus solides.

    Ni en changeant le clown devant chez Mc Donald que la nourriture y deviendra plus saine.

    • le moine du côté obscur 20 mai 2014 19:49

      Il me semble évident que des lois doivent exister, des lois justes (pour peu que ce mot ait un sens dans notre monde). En tant que croyant je suis attaché à ces phrases du christ : « aime ton Dieu de tout âme et de tout ton coeur » et « aime ton prochain comme toi-même ». Je ne suis pas contre les lois, je suis contre les lois scélérates.
      Et oui je pense que les leaders existent naturellement, que vous le vouliez ou non ? Après qu’ils tournent bien ou mal, c’est une autre affaire. Un leader qui ne sait pas faire la part des choses n’est pour moi pas un leader.
      Je ne suis pas pour donner un blanc seing à un leader, vous me prenez pour une brêle ? tout pouvoir doit être canalisé cela me semble évident. Pour cela même si leader il y a pour impulser les grandes idées, il faudrait un peuple éveillé politiquement, conscient de ses droits et devoirs. Un peuple citoyen. Alors bien sûr il faudra une justice, vous pensez que tout le monde peut être « bon » ? Les psychopathes existent et il faut pouvoir s’occuper d’eux si leurs crimes sont avérés.
      Je ne crois pas qu’il y ait un système parfait car ce monde est imparfait. Mais il y a sans doute nettement mieux que ce que veulent nous imposer une élite dégénérée. Et si un tel « contre-pouvoir » n’émerge pas, je crains que la vie humaine ne soit qu’une question de décennies au mieux.


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 00:16

      Quel bon commentaire Bergegoviers !

      L’auteur de l’article confirme bien votre aphorisme

      « la providence se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les effets ».

      Non Le moine du coté obscurs, il n’y a de nécessité de chef que dans une seule condition, l’urgence. Or, l’urgence est motivé dans des conditions très précises. La guerre (militaire ou économique) ou toute situation dangereuse. En dehors de cela, aucun chef n’est nécessaire et au contraire, le chef est l’ennemie naturel de la paix.

      Autrement dit, la nécessité du chef naît de la guerre et se meurt par la paix. Voilà pourquoi toute personne ayant la volonté de devenir chef ,doit commencer par créer les conditions le rendant nécessaire, une situation dangereuse ou mieux, de guerre.

      Alors oui, l’aphorisme de Bergegoviers s’applique particulièrement aux peuples qui sans cesse veulent s’en remettre à des chefs, ne voyant pas qu’ainsi ils alimentent le feu qui les consumes. Car les chefs que recherche l’auteur, n’existent pas au naturel, puisqu’il s’agit de trouver ceux qui n’ont d’ambition de devenir chef que pour ne plus l’être... Pour qu’il n’y ait plus de chef de guerre autre que contre les catastrophes naturelles, en espérant qu’un apprenti chef ne déclenche pas un cataclysme aux fin d’être enfin chef.

      Vous êtes croyant Le moine du coté obscurs, et bien méditez cette phrase.

      Les gens prient Dieu en temps de guerre et invoquent Satan en temps de paix... A moins que ce soit leur chefs ???


    • le moine du côté obscur 21 mai 2014 02:38

      Les chefs ne sont pas nécessaires ? C’est votre point de vue que je ne partage pas du tout. Bien sûr je m’en remets à mon expérience. Et mon expérience me prouve que les chefs, les leaders existent naturellement et ont ce pouvoir et ce charisme qui leur permettent de guider les gens voir tirer le meilleur d’eux-mêmes. Après la manière dont ils utilisent ce « pouvoir » peut se discuter. Je pense que nous sommes tous différents et avec des aptitudes spécifiques et donc de ce que j’ai pu observer, les leaders existent bel et bien et j’en connais d’ailleurs. Ou du moins des personnes qui ont le potentiel pour être leader. Même dans le sport principalement dans les sports collectifs on voit des personnes se détacher naturellement et parvenir à fédérer les gens et à tirer le meilleur d’eux-mêmes.
      Vous dites que les peuples veulent s’en remettre aux chefs ou aux leaders, de mon point c’est quelque chose de naturel. Même dans la nature on observe qu’il y a des leaders qui se dégagent d’une manière ou d’une autre. Évidemment comme l’humain se croit si spécial, il pense ne pas avoir à obéir à certaines lois élémentaires. Je peux suivre un humain si je suis convaincu qu’il peut œuvrer dans mon intérêt, autrement... Si vous refusez frénétiquement de suivre un leader, c’est votre droit. Moi je ne suis pas opposé à cette idée, même si je ne suivrais pas une personne les yeux fermés. Tout leader qu’il soit il est un humain et humain rime avec imperfection pour moi donc...
      Quant au fait que je sois croyant, curieux je prie autant en temps de paix qu’en temps de guerre (deux situations que j’ai connues). Et je remercie surtout mon Dieu quand les choses vont bien, contrairement à beaucoup je dois l’avouer. Oui je crois en un être suprême et tout puissant. Que d’autres n’y croient pas, ils ont sans doute leurs raisons. Je ne les juge plus cela dit et je leur saurai gré de faire de même pour moi !


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 09:29

      Le moine du coté obscurs,

      votre expérience de la nécessité d’un chef correspond à ce que j’écris, en situation d’urgence, non de calme.

      L’Afrique en est un exemple des plus malheureux, beaucoup de conflits = beaucoup de chefs.

      Mais vous pouvez aimer la guerre, la violence, cela vous donnera un besoin inépuisable de prier Dieu.... ou de le maudire !

      Alors il ne faut pas ensuite venir se plaindre de cet esclavage qui revient d’autant qu’il n’a jamais disparu dans les zones où les chefs providentiels se comptent par centaines. Il ne faut pas crier contre l’injustice sociale, en fait, il faut... FERMER SA GUEULE et dire

      CHEF, OUI CHEF.

      D’autres appellent cela le syndrome du larbin, c’est à dire que n’étant pas capable de s’autogérer lui même, donc d’être libre, il défend le chef sans capacité de discernement.

      Parce que ce qui vous échappe, c’est qu’une fois qu’on ait ou non choisi son chef, tout ce qu’il dira sera considéré comme parole d’évangile, et le meilleur des hommes de faire les pires des crimes au nom du chef.

      Parce que à la fin, vous confondez chef avec responsable, or, toute personne consciente à la capacité d’être responsable et donc se passer de chef en temps de paix De même qu’en situation de crise quelconque ce n’est pas d’un chef qu’il faut, mais d’un coordinateur ou gestionnaire de crise. Mais ici, le « chef » se limite à la situation de crise seulement.


    • le moine du côté obscur 21 mai 2014 10:03

      Oui je suis africain. Mais au fait que savez-vous de l’histoire de l’Afrique ? Celle dit « officielle » ? Qui est le larbin ? Ne jugez pas ce que vous ne connaissez pas ou peu. En Afrique on a mélangé des peuples qui n’avaient pas vocation à être ensemble. Puis on a essayé d’imposer des systèmes curieux pour les africains. Et oui mes frères et soeurs ont leur culture et il n’est pas aisé de venir effacer la culture des gens. Le complexe de supériorité par exemple est quelque chose que j’ai vu chez de nombreux peuples. De nombreux peuples ne considèrent pas d’autres comme des humains et il n’y a de nombreux exemples. Moi-même qui suis métis, fils de parents d’ethnies différentes je l’ai parfaitement vu. Mais les peuples les plus structurés et stables (que j’ai vus) ont une certaine hiérarchie et des règles. Que ce soit bien ou mal, ça dépend du point de vue de chacun. Oui j’ai vu des peuples où le chef n’est pas respecté, je vous laisse imaginer ce qui se passe. Arrêtez de voir le monde seulement de votre point de vue. Du moment que ces lois et règles apportent une certaine stabilité je pense que ça peut aller. Le choix entre le mauvais et le pire...
      Même en temps de calme vous trouverez par exemple dans le domaine agricole quelqu’un qui va se dégager de par sa connaissance et sa capacité à la faire partager. Une personne qui va guider les autres et les montrer ce qu’il faut faire. Quand je parle de leader vous pensez que je fais allusion à quoi ? Je parle d’une personne qui sait motiver les gens, les organiser et les amener à faire de grandes choses. Une personne donc cultivée, très organisée dans sa tête et capable d’élaborer des stratégies. Aussi un psychologue et un pédagogue. Bref une personne « spéciale ». Moi de mon point de vue c’est vous qui vivez dans le monde des bisounours, obsédé par une liberté qui dans le fond n’existe pas. Ceux qui promettent la liberté aux gens sont pour moi de fins manipulateurs. Je ne veux pas d’un leader mais qui me parle de liberté mais qui viennent me parler du bien fondé d’un choix important à faire dans un domaine spécifique. Un homme qui sait expliquer et sait partager son savoir. Un leader qui doit user souvent de violence est un mauvais leader pour moi car incapable de s’imposer naturellement.


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 11:54

      Alors distinguons bien le sens du terme « ’leader »’ et du terme « chef ».

      Ici, le sens que vous donnez à leader est compris comme coordinateur, gestionnaire, porteur de projet ou d’idée et non comme chef. Or, c’est bien dans le sens de chef, celui qui fédère autour de sa personne et non celui qui fédère autour des projets ou idées dont on discutait.

      La différence entre un leader (suivant le sens que vous lui donnez dans votre commentaire) et un chef, c’est qu’une idée se partage, elle ne nécessite pas de chef, mais de la maîtrise. Maîtrise qui fait dire de celui qui l’a tient, qu’il est un maître de son art. Mais de son art seulement. Einstein, Pasteur, etc, étaient des leaders de leur disciplines, mais cela n’a jamais fait d’eux, de leur volonté même, des leaders politique.

      Un chef à prétention à tout contrôler ,non pas dans le seul cadre de sa maîtrise, mais dans le cadre de son espace. En tous les cas, un chef en terme militaire, politique et économique, c’est celui qui contrôle l’espace et le temps. Un leader, au sens réduit que vous lui donnez ici, c’est celui qui est maître de son art et de ses idées, non de l’espace temps de ses concitoyens. Il offre son savoir, il ne le vend pas pour exploiter le temps de vie d’autrui, mais au contraire pour lui en faire gagner.

      En conclusion, d’accord avec vous pour les leaders, mais pas des chefs !
       
      Quand à la connaissance de l’Afrique, c’est un autre débat. Mais si vous dites à un intellectuel africain que les pays africains devraient se réapproprier leur histoire en redéfinissant leurs frontières politiques en fonction de leur réalité culturelles, donc des peuples pour résoudre les problèmes de frontières et de guerres qui en découlent, ceux ci bottent en touche, arguant que le mal est fait. Bref, encore application de l’aphorisme de Bergegoviers

      la providence se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les effets.

      Ainsi, après avoir subit la colonisation, puis la néocolonisation, ils sont en train de passer allègrement à la supracolonisation en vendant leurs terres à des multinationales (après avoir vendu les ressources minières) aux appétits bien pire qu’avant et dénué de tout scrupules ou morale. Bref, une Afrique totalement vendu aux intérêts de groupes privés étrangers.

      Où ils sont les chefs ???? Achetés ! Eh oui, le malheur de l’Afrique et de tous les autres pays du monde d’ailleurs, sont ses chefs qui n’ont d’autre but de devenir chef que de s’enrichir personnellement en vendant la propriété de leur peuples et de leur cultures au plus offrant où le chef qui se trouve exclu de soupe, fera la guerre pour réclamer sa part. Et le bon peuple de le suivre en criant « chef, oui chef ».

      Les français commencent à le réaliser, voyant qu’un chef de gauche fait et défend la même politique qu’un chef de droite. Qu’il s’agit donc seulement de lutte de personnes et non d’idées. Seulement, voulant garder à tout prix leur mode de consommation, ils continuent de crier « chef, oui chef » aux mêmes chefs.


    • Bergegoviers Bergegoviers 22 mai 2014 06:45

      « Il me semble évident que des lois doivent exister... En tant que croyant ... »


      Il me parait évident, selon l’histoire, le présent et le futur, que vous vous trompez.

      Et surtout, que vous NOUS trompez, car l’opinion d’un croyant n’en est pas une, c’est une affirmation gratuite.

      Et dangereuse parce que totalitaire, votre réaction le prouve.

  • leypanou 20 mai 2014 19:19

    De la part d’un moine, cette réflexion suivante est étonnante : « J’aimerais trouver les voies et moyens de lutter contre cet esclavage rampant qui arrive mais j’avoue que je perds espoir. ».

    Quant au poulet de chair, je suis d’accord avec vous : çà a autant de goût que le poulet de batterie en France.Mais quand on a peu de moyen, on ne regarde pas trop le goût.


    • le moine du côté obscur 20 mai 2014 19:43

      Je suis un moine, mais du côté obscur smiley. Un moine qui a du mal à voir la lumière en quelque sorte.
      J’ai côtoyé un temps un éleveur de poulets de chair et j’ai pu suivre un peu le processus. Bon lui son élévage était « humain » même si pour les poussins, la nourriture, les vaccins etc... Il dépendait des autres. Évidemment quand ses fournisseurs étaient défaillants ça lui créait pas mal de problème. Mon grand oncle qui est ingénieur agronome retraité disait que pour le poulet de chair élevé de la sorte, il fallait attendre au moins trois mois (après son achat au stade de poussin d’un jour) pour le commercialiser, histoire que tous les produits injectés soient quelque peu éliminés de l’organisme. Mais les gens « pressés » vendaient le poulet au bout d’un mois ou de 45 jours... Bon on a encore les poulets villageois, que l’on laisse se promener en pleine nature. Ils sont assez difficile à attraper d’ailleurs et leur chair est très consistante.


  • mmbbb 20 mai 2014 20:41

    Mitterand cet homme adule qui se prit pour un prophete Mittetand qui combatit de Gaule avait compris que les americains n’etaint pas des tendres Il nous evita apres la guerre la mise sous tutelle ( AMGOT ) er renvoya le contingent americain base sur notre sol et sortie la france de l’Otan la caravelle bel avion innovant ne fut jamais exporte au USA mais copie Cet mesaventure poussa a creer AIRBUS Donc la guerre economique existe depuis longtemps En revanche les americains ont reussi a ce que l’europe soit ingerable et un ectoplasme politique Je leur tire mon chapeau puisque nous sommes tombe dans leur piege 


  • claude-michel claude-michel 21 mai 2014 08:00

    Le paradis n’existe que sur terre...encore faut il être capable de le trouver.. ?


  • Ray Volté 21 mai 2014 08:51

    Vous me confortez dans l’opinion que je défends auprès de mes amis. Pas de réceptivité de leur part. L’idée du bon américain est bien ancrée. Nous paierons très cher notre passivité. Etant nonagénaire je pense n’avoir pas être la témoin du désastre qui attend l’Europe, c’est peut-être égoïste mais cela me console. 


    • le moine du côté obscur 21 mai 2014 09:36

      Concernant le bon étasunien (je préfère ce terme car l’Amérique est un continent et d’autres peuples n’aiment pas forcément être assimilés aux enfants de tonton Sam) il est vrai qu’il n’est pas facile de convaincre les gens. Moi j’essaie de leur faire comprendre qu’ils n’ont pas idéalisé un pays mais qu’ils doivent juger sur des faits. Mais il faut dire que la propagande a fait un travail incroyable. Elle a su par exemple sous silence le sacrifice des russes et autres contre l’Allemagne nazie.
      Et bien je pense qu’heureux seront ceux qui ne verront pas le désastre à venir. Non vous n’êtes pas égoïste, vous pensez à vous ce qui est je le crois naturel. La plupart des gens que j’ai connus font de même donc...


  • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 09:32

    Comment faire comprendre à des gens qui se croient libres qu’ils sont en fait dans une prison dorée ?

    En défendant l’idée de chef de manière absolu, vous ne pourrez pas vous même comprendre que vous vous maintenez vous même dans cette prison dorée.

    Alors, comment pouvez vous prétendre faire comprendre quelque chose que vous ne comprenez pas vous même ?

    Vous avez des ambitions politiques ???


    • le moine du côté obscur 21 mai 2014 09:44

      Pour moi la liberté est un terme vaseux souvent utilisé par certains pour manipuler d’autres. On le voit très bien d’ailleurs dans les révolutions colorées. Si vous êtes opposé à toute forme d’ordre c’est votre problème. Les enfants ont besoin de guide pour s’orienter dans la vie, idem pour pas mal de personnes adultes. Le problème est de trouver un bon guide de mon point de vue. Certains (la plupart même) ne savent où aller et ont besoin d’orientation et de personnes visionnaires. Vous vous semblez assimiler l’idée de leader à l’idée d’esclavage. Mais dites moi tous les musiciens peuvent-ils être Beethoven ? Tous les joueurs de football peuvent-ils être Pelé ? Tous les ingénieurs de l’aérospatial peuvent-ils être Sergueï Pavlovitch Korolev ? Non mon ami, il y a des personnes qui ont des aptitudes incroyables. Il n’y a pas que du mauvais dans l’idée de guide/leader, il peut y avoir du bon. Il ne faut rien idéaliser c’est tout et analyser avec rigueur et non pas tomber dans l’admiration béat. La liberté pour moi c’est de choisir la solution la moins mauvaise ici bas. Car de mon point de vue on a le choix entre le mauvais et le pire. Comme je le dis la perfection n’est pour moi aucunement de ce monde. Si vous estimez que vous n’avez pas besoin de leader c’est votre problème. Ne généralisez pas ! Moi je parle en fonction de mon vécu et de mon expérience. Moi j’ai vu ce que l’absence de guide peut provoquer et ce n’est pas du joli !


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 10:10

      .Hum, vous me répondez sans m’avoir lu !

      J’ai bien écris que la nécessité du chef naît de la guerre et se meurt par la paix.

      Je reconnais donc que le chef est une nécessité dans certaines conditions, mais qu’en dehors de ces conditions précises (l’urgence de prise de décision), le chef est l’ennemi car il aura toujours besoin de créer une situation de crise pour se rendre nécessaire. Relisez l’histoire, c’est un fait établi. Regardez Hitler, napoléon, De Gaulle en 1958, le 11 septembre ou star war ! Pour ne prendre que les cas les plus symboliques et imagés récents. Mais la liste est aussi longue que l’histoire humaine. Regardez en France le MEDEF qui impose sa loi sous couvert de l’urgence de la crise. C’est toujours le même motif.

      Les leaders que vous appelez de vos voeux n’existent pas à l’état naturel, ils vont vers ce leaderships poussé par la situation de crise. Ceux qui ont un « naturel » de chef, n’attendront pas que la situation de crise se présente, ils l’a provoqueront, par la violence ou la menace, l’insécurité, par tout moyens à leur disposition. Et la violence est leur meilleur allié, non la paix.

      Je défini la liberté selon un aphorisme

      La liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune, car la discipline est imposé de l’extérieur. Cela veut dire qu’un esclave doté d’une grande autodiscipline peut évoluer vers la servitude, voir l’émancipation. Mais l’inverse aussi !

      Et enfin pour répondre à la nécessité d’un maître, je répond ceci « chacun doit être son dernier maître et son premier disciple ». Cela signifie, que oui, tous le monde à besoin d’un ou plusieurs maîtres, mais au final, c’est lui même qui doit devenir son dernier, ultime maître et son premier disciple, car le maître qui ne suit pas sa propre discipline est comme un disciple qui n’écoute pas les enseignements de son maître.

      Voyez, c’est un peu plus subtil qu’il n’y paraît !

      Pour finir, si vous continuez à me répondre sans tenir compte de ce que j’écris, inutile de répondre parce que je n’y donnerai plus suite.


    • mpag 21 mai 2014 10:47

      Très juste comme analyse


    • Bergegoviers Bergegoviers 22 mai 2014 06:48

      « Nul n’est plus esclave que celui qui croit à tort être libre », disait Goethe.


  • mpag 21 mai 2014 11:47

    Le but dans une économie planifiée est de prévoir cependant il y a un problème
    L’être humain est imprévisible dans ces réactions, excepté lorsqu’il est sous contrôle d’une idéologie par conséquent lorsqu’il est en groupe, ces instincts mimétiques prennent le pas.
    La stratégie du choc est le meilleur moyen de prévoir toutes réactions donc de contrôler,
    Explications simpliste :
    Des problèmes sont volontairement crées, ce qui induit une réactions, des solutions sont données pour légitimer le chef (là où je rejoins Hervé)
    -la prise de contrôle est facilitée par la réussite du projet
    soit le projet n’est pas convainquant et on parle sur un autre cycle (problème - réaction - solution) avec un autre « chef »

    Conclusion : Les réponses émotionnelles induites informent Le chef ou autres hommes de pouvoirs du comportement sociale du groupe, ils leur suffit de recueillir les informations pour prévoir une idée, un produit, ou une personne

    les méthodes de marketing sont par conséquent appliqués à un groupe dans un but de contrôle, le capitalisme et la société de consommation dans son ensemble fonctionnent sur le même principes exceptés que le but est la pénétration d’un produit, ici on parle d’idées.

    Celui qui maitrise ces éléments détient le véritable pouvoir car il maitrise le peuple
    -de l’époque de César avec pour instrument de contrôle du pain et des jeux matérialisés par le Colisée.
    -du nationalisme et de l’instinct grégaire durant la seconde guerre mondiale
    -du capitalisme triomphant de l’après guerre
    -de l’étude du comportement avancé psychosocial et du cerveau durant les années 80 jusqu’à aujourd’hui avec pour Colisée : la télévision et les médias dans leur ensemble.

    Le plus marrant c’est que l’application est bien visible
    L’homme politique est présenté comme la providence, quant je vois des hommes et femmes complètement embrigadés, dans des meetings avec leur drapeau, et les millions de personnes fêtant leur chef avec le résultat qu’on connait depuis 30 ou 35 ans, je me dis qu’il y a encore beaucoup d’avenir sur cette voie

    Les gens sont enchainés et apparemment cela ne leur pose pas problème, voilà le véritable image de la démocratie qui a pour instruments toutes les techniques de manipulations pour promouvoir les idées avec pour meilleurs représentant un homme, un chef, un politique

    Le but n’est pas la vérité mais le contrôle et le plus subtil c’est de paraître comme étant La VERITE............... nuance
    La raison du plus fort est toujours la meilleure........ 


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 12:56

      Vous remarquez mpag, que le système de jeux ans l’antiquité et de télé aujourd’hui, visent à contrôler les populations en temps de paix, quand la nécessité de chef ne se fait plus sentir.

      A l’époque antique, ce principe de nécessité de chef en situation de crise était très bien connu et manipulé. Ainsi, quand Rome se trouvait menacé, le sénat se trouvait obligé de s’en remettre au chef providentiel et de lui remettre les pleins pouvoirs.

      En fait, le peuple veut être considéré comme un adulte mais dans un monde d’enfant !


    • mpag 21 mai 2014 13:41

      Le contrôle est permanent à mon sens, la paix est relative
      Il ne faut pas laisser trop réféchir, d’où le principe (problème - réaction - solution) qui doit être le plus constant possible.
      et j’inverserais la fin de votre aparté, les hommes doivent être considéré comme des enfants dans un monde d’adulte


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 13:58

      Le contrôle est permanent à mon sens, la paix est relative

      Ecrire que la paix est le pire ennemi du chef, à pour conséquence de faire que la paix est forcément relative, très relative.

      Il ne faut pas laisser trop réféchir, d’où le principe (problème - réaction - solution) qui doit être le plus constant possible. Bien d’accord

      et j’inverserais la fin de votre aparté, les hommes doivent être considéré comme des enfants dans un monde d’adulte.

      Ce n’est pas le sens de ma phrase qui est inversé, mais le sujet ! Je part du peuple, vous, vous partez du chef, qui se considère comme l’adulte (face à d’autres adultes) gouvernant des enfants, mais le sens de la phrase est exactement le même.


  • lsga lsga 21 mai 2014 11:48

    LAND AND FREEDOM !

     
    TIERRA Y LIBERTAD !
     
    Земля и воля !
     


  • alinea alinea 21 mai 2014 12:15

    En Orient, avoir un « maître » c’est avoir un professeur ; ces gens qui sont en avance sur nous, par leurs savoirs, leur sagesse ; dans ce cas, aucun abus de pouvoir, aucune réduction de la liberté de l’élève, au contraire, un guide pour trouver sa liberté et sa sagesse. Ces maîtres là sont rares, souvent nous les trouvons ici ou là, dans nos lectures ou nos conversations avec ceux qui sont plus « grands » que nous.
    Le chef n’existe que parce qu’il y a des troufions ; faire confiance à quelqu’un dont on pense qu’il pourra fédérer, apprendre de quelqu’un qui en sait plus, n’est pas l’abdication de notre liberté, c’est le chemin normal de notre individuation. Aussi faut-il que chaque être évite le suivisme aveugle, la confiance absolue,etc.
    C’est bien pour cela que tout est si lent et difficile ! Car ce genre de maître, malgré son charisme, n’offre aucune facette de séduction : son seul rôle est de guider tout en renvoyant l’autre à lui-même !!! C’est à cela qu’on les reconnait et c’est en cela qu’ils sont inimitables !!


    • Jean Keim Jean Keim 21 mai 2014 13:08

      Le maître a autant besoin de ses disciples que les disciples du maître, un maître n’existe que par choix et c’est un autre choix que d’être disciple.


    • alinea alinea 21 mai 2014 13:27

      Non, je ne le pense pas !
      Le sage, nous dit le livre des transformations, a laissé derrière lui les agitations du monde, en ce qui concerne sa propre personne ; mais « voici que survient à sa suite quelqu’un qui le comprend et ne le laisse pas aller. Le sage revient donc encore une fois dans le monde et aide cet homme dans son travail. »
      Le sage existe, pour lui-même, aux autres de le dénicher ; exactement l’inverse d’un chef qui, pour son ambition personnelle, ira au devant des faibles qui le suivront !!


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 14:00

      Très bien dit Alinea,

      je voulais te l’écrire, mais finalement tu l’aura mieux formulé que moi...


  • mpag 21 mai 2014 14:04

    Comment reconnaitre le sage du chef ?
    Ils sont indépendamment lié non par leur personne mais par leur idées..........
    il n’y a qu’un pas à franchir,

    Un sage devrait refuser le pouvoir sous peine de pervertir son être et par conséquent devenir un chef.....
    peut être les véritables sages sont des personnes de l’ombre aussi habile pour faire accepter ces idées que pour CONTRÔLER une personne avide de pouvoir (en l’occurrence le chef, l’homme politique qui est une vitrine).
    La tête et l’arme ensemble pour vaincre et surtout convaincre

     plausible. non ???


    • alinea alinea 21 mai 2014 14:25

      « Comment reconnaitre le sage du chef ? »
      Le sage ne vous recherche pas : il n’a pas besoin de vous ! c’est vous qui avez besoin de lui ! en réalité ils sont de vrais contraires !!


  • Jean Keim Jean Keim 21 mai 2014 14:49

    Vous pensez que vous êtes un moine du côté obscur.

    Vous pensez que « les gens se croient libres alors qu’ils sont en fait dans une prison dorée. »
    La plupart des gens pensent qu’il existe une volonté de manipulation et qu’ils sont effectivement + ou - manipulés (surtout les autres). 
    Vous pensez que vous aimeriez les sortir de là mais il faudrait que leur système de pensée colle avec le vôtre pour que votre désir prenne corps, ce qui sera une manipulation. 
    Piotrek (vous) pose la question du dénominateur commun, je ne sais pas exactement à quoi il fait allusion mais le facteur commun de tous les humains c’est le fait qu’ils pensent ; dans ce processus il y a du vrai et du faux et donc la pensée est un outil boiteux, inadapté en dehors du concret. 
    J’écris cela dans les commentaires aussi souvent que l’occasion se présente, ce n’est ni une marotte, ni une vision étriquée mais une évidence comme le nez au milieu du visage, voir l’inanité de la pensée est le seul moyen que je perçoive pour accéder à une conscience neuve, à l’altérité ; il y a bien qq. personnes qui font l’expérience de l’illumination mais de leur aveu même, cette expérience d’un nouvel éclairage ne peut pas se faire sur commande, elle est imprévisible et non garantie, et comme toute expérience, elle n’est pas une fin en soi. 
    Quand des gens s’opposent sur des idées et si au moins une personne se rend compte du processus mental - la pensée - qui est en œuvre, alors la discussion peut prendre une qualité particulière ou l’intelligence qui n’est pas le savoir, s’invite.

    • le moine du côté obscur 21 mai 2014 18:06

      Les sortir de là ? J’ai déjà fait le deuil de cette idée et au fond de moi-même je pense que ce monde (celui des humains du moins) est condamné. Les gens ne perçoivent que la partie émergée de l’iceberg ! Déjà pour essayer de percevoir certaines choses c’est toute une histoire. Ils sont crispés dans des dogmes qu’ils refusent de remettre en question. Je n’ai plus la patience pour essayer de dire certaines choses aux gens et vu que la plupart des gens manquent cruellement d’ouverture d’esprit, je me dis à quoi bon ? Que chacun croit finalement en ce qu’il veut croire, ma foi ce monde n’a plus d’avenir ! Le dénominateur commun de l’humain ? S’il fallait le résumer en un mot je dirais la bêtise. Je n’ai finalement que peu de respect pour l’humain au point où il fut un temps, j’avais honte d’être humain. J’ai plus de respect et d’admiration pour les abeilles par exemple que pour les humains !


    • alinea alinea 21 mai 2014 22:31

      Je dirais que le point commun c’est la peur, la peur enfouie, non avouée ou bien masquée par une attitude de fier-à-bras ! Si on accepte notre peur, on peut la dépasser, ici ou là, et tout s’ouvre. La bêtise n’est que la couche qui cache la peur, à ce que j’en vois !


    • Jean Keim Jean Keim 21 mai 2014 23:15

      Vous ne faites que penser et vous vous limitez à cela, l’homme a inventé la prison et la rose, il y a des prisons avec des roses.


  • Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 16:25

    A l’auteur et aux autres, lisez donc cet article

    http://www.bastamag.net/Accaparement-des-terres-demain-a

    et revenez me parler des chefs providentiels...


  • Claude Courty Claudec 21 mai 2014 22:28

    Ce qui paraît distinguer l’homme des autres espèces animales est qu’il est en mesure de prendre conscience de sa condition, et bien qu’elle ne soit pas la première de ses préoccupations, cela est de plus en plus vrai chaque jour et pour tous, à commencer par ceux qui vivent dans l’extrême précarité.

    À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en comptera bientôt 9 et plus, dont 2,5 vivront dans un état de pauvreté profonde. Le progrès, avec la complicité de tous les pouvoirs – religieux comme laïcs – a ainsi créé, en un peu plus de 20 siècles, 8 fois plus de miséreux qu’il y avait d’individus de toutes conditions au départ. Et chaque jour 250 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre. Or, en raison de la structure de la société, par l’effet d’une fatalité qui les fait naître ce qu’ils sont, et de taux de natalités qui leurs sont propres, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui occupent déjà la base de la pyramide sociale.

    Ni la métaphysique ni la politique, pas davantage que tout ce qui prétend s’intéresser à la condition humaine, ne peut ignorer la pyramide sociale. C’est en celle-ci en effet, et plus précisément dans la fatalité que révèle son observation, que résident nos maux et nos angoisses. Notre spiritualité ainsi que nos croyances en ces substituts de portée temporelle que sont les doctrines et idéologies de tous bords en sont issues, avec leurs prêtres, ordonnateurs et profiteurs de toutes les crédulités de l’espèce humaine.

    Pour approfondir cette réaction :

    http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


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