lundi 7 janvier 2019 - par yorgos delphis

« Colère du peuple, colère de Dieu »

Le mot d’ordre dans la situation critique que la France traverse aujourd’hui, est « dialogue ».

Un dialogue entre un représentant ou un comité des G.J. et le pouvoir en place.

Qu’est ce qu’un « dialogue » ?

Au fil des temps nous avons vu ce qu’est devenu le parti communiste ou les syndicats. Ils avaient un pouvoir en tant que représentants d’un dialogue. Ils ont fini par se laisser récupérer par un « dialogue » et ne représentent plus grand chose dans la têtes des salariés.

Le dialogue d’après Hegel signifie : Le dialogue du maître et de l’esclave. Cela a constitué la base de la théorie marxiste et de tous les systèmes totalitaires ou... Empires. Cela n’a pas changé depuis l’Empire Romain, jusqu’à l’Union Soviétique et maintenant l’Empire des U.S.A..

D’où vient-elle cette idée de « dialogue » ?

Celui qui a tenté de pratiquer le dialogue d’une manière philosophique, Socrate, a été accusé d’agitateur de l’ordre établi par trois juristes-sophistes. Ils étaient maîtres dans l’art de manipuler la langue, quitte à escamoter la vérité. Ils ont réussi par un brillant discours à convaincre l’assemblée athénienne de la culpabilité de celui que l’oracle de Delphes a reconnu comme « Le plus grand sage de tous les temps ».

C’était quoi l’oracle de Delphes ?

L’oracle de Delphes représentait la voix de la Sagesse et il s’est prononcé avant le procès de Socrate. Mais la sagesse en ce temps de décadence ne pesait pas lourd sur la balance. Athènes, était ivre de sa puissance en mer, admirée par tous les Grecs et jalousée par les Barbares.

-Nous savons, ou ne savons pas, que celui qui domine la mer, domine le monde.-

Les trois accusateurs de Socrate se sont suicidés par la suite. Le peuple ne leur adressait plus la parole, ou leur tournait tout simplement le dos.

Periclès lui-même, n’a pas échappé aux accusations des « souverainistes ». Ils l’ont accusé d’avoir utilisé les deniers publics pour la construction du Parthénon au lieu de 300 trières, bateaux de guerre.

L’épidémie de peste qui s’est abattue sur la ville a emporté Periclès juste avant le procès, l’amenant pour l’éternité aux « îles des bienheureux ». Ce Parthénon, est le symbole de l’intelligence, de l’intelligence grecque, l’intelligence gouvernée par la sagesse qui marque les limites. La « volonté de puissance » elle, ne connait pas des limites. 

La sagesse populaire grecque des temps immémoriaux jusqu’à nos jours, connait un dicton « Colère du peuple, colère de Dieu ».

Dans la tête du peuple « Dieu » EST « la sagesse ».

Quelle est la différence entre le « peuple » et la « populace » ?

L’art de gouverner sans sagesse est le propre des dictateurs et des despotes. Entre le « Prince » de Machiavel et « L’esprit des lois » de Montesquieu, il ya tout un registre de réflexions. L’habile Gouvernant sait tenir la « populace » en laisse, afin de ne pas nuire à ce qui est l’âme de toute sociétés de tous les temps : LE PEUPLE.

Le peuple est l’ensemble d’êtres humains qui veulent vivre paisiblement avec les moments de bonheur et de malheur que la vie réserve à chacun, sans nuire à son prochain. La populace veut son confort et se fiche de son prochain et des autres.

Il est très important de séparer « le bon grain de l’ivraie ».

Celui qui est capable de séparer « le bon grain de l’ivraie » est un héros. L’avantage de la crise actuelle est de revenir à l’étymologie du mot “crisis” qui en grec signifie crisemais aussi discernement.

D’où vient le héros et pourquoi vient-il ?

Le héros est une émanation du peuple et apparait pour sauver « Le Peuple ». Son pouvoir est l’« écoute », le discernement et l’action juste. Son destin est au dessus de la mêlée, parce qu’il écoute Le Peuple au moment difficile. La gloire est souvent posthume, mais elle est éternelle. Comme disait le Président Charles de Gaulle : « La gloire se donne seulement à ceux qui l'ont toujours rêvée. ». 

C’est quoi la Gloire ?

Aujourd’hui c’est la résistance, puis la victoire sur l’« Impérialisme ».

L’ennemi des peuples aujourd’hui avance démasqué sans besoin des complotistes et autres chasseurs de « fake news » : Il s’appelle « Nouvel Ordre Mondial » et il est partout.

Rêver à la gloire ne veut pas dire la rechercher. Celui qui « recherche » la gloire, devient toujours une marionnette. De la « marionnette » à la « caricature » il n’y a qu’un pas à faire et nous avons « Le président malgré lui ».

Debout Mesdames, Messieurs, Saluons Molière.



8 réactions


  • Torvald 7 janvier 2019 14:26

  • Torvald 7 janvier 2019 14:28

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 janvier 2019 14:28

    Populace, gueux, ploucs, ordinaire, peuple. Je garde : ignare et son antonyme : sage. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 janvier 2019 14:32

    Le sage est celui qui arrive a bon port.. Parce qu’il a vaincu ses démons, se connaît-lui même et ne répète pas deux fois la même erreur, transmet son savoir et son expérience. Il représente le vrai pouvoir. Raison aussi pour laquelle, il n’est pas aimé. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 janvier 2019 14:39

    Le révolte du peuple est comme une montée de fièvre. UN SYMPTOME, UNE ALERTE. Mais elle ne montre pas la direction à prendre. Seul le médecin peut établir le diagnostic. S’il est doué...et...sage.


  • Torvald 7 janvier 2019 14:39

    Ah les braves gens.
    Ils se pèlent de froid aux ronds points pendant des semaines, ils ont fait reculer le pouvoir suprême, et, subitement ils n’intéressent plus personne dans les medias parisiens.
    Finis les reportages en long en large en travers, finies les interviews sympas persos 

    - « j’ai à côté de moi Robert Martin, gilet jaune fidèle au poste depuis le début

    - alors qu’attendez vous du gouvernement ?

    - réponses obstinées diverses et variées ponctuées d’un  »on ne lâchera jamais« 

    Inopinémént, tels ces bancs de poissons argentés qui changent de direction tous ensemble d’un même mouvement simultané, les medias sont braqués sur ...Strasbourg. 
    Point névralgique des GJ ? que nenni.
    Il leur faut du bruit, de la fureur, des armes et des larmes, pour se nourrir.
    Les dix malheureux heurtés par des voitures et camions sur des rassemblements de GJ n’étaient pas assez saignants, il faut de la boucherie, du carnage, ca c’est payant .

    Et là on a la quintessence du fait médiatique rentable, apres l’attentat, par définition anxiogène puisque pouvant surgir n’importe quand, un grand classique, la chasse à l’homme, dans le style »les chasses du comte Zaroff"


  • JBL1960 JBL1960 7 janvier 2019 14:40

    Dans la tête du peuple « Dieu » EST « la sagesse »

    C’est sans doute aussi pour cela que des peuples œuvrent pour un changement de paradigme « sans dieu, ni maitre » voyez-vous.

    Et pour avoir eu la chance de lire, en français, et dans son intégralité La Nature humaine : une illusion occidentale, de Marshall Sahlins, qui traite de la Grèce ancienne page 12 La nature humaine : une illusion occidentale par Marshall Sahlins, 2008.

    Mais également, James C. Scott, aussi bien l’Art de ne pas être gouverné que Contre le grain, l’histoire des premiers États car on comprend tout le contraire de votre assertion !

    D’où vient le héros et pourquoi vient-il ?

    Le héros est une émanation du peuple et apparait pour sauver « Le Peuple ». Son pouvoir est l’« écoute », le discernement et l’action juste. Son destin est au dessus de la mêlée, parce qu’il écoute Le Peuple au moment difficile.

    C’est justement parce que nous estimons que NUL ne peut être chef dans le changement qui s’en vient, et que notre salut et l’avenir de l’Humanité, passe par les peuples occidentaux (nous TOUS) émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout aux côtés, et non plus au-dessus, des peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre. ICI.

    Respectueusement à tous ; Jo Busta Lally


  • Torvald 7 janvier 2019 14:40

    Premier épisode la dramatisation de la présence du monstre tapi dans l’ombre.
    L’HOMME, est dangereusement armé d’une kalachnikov et porte un pull-over rouge.
    Deuxiéme épisode. Quand c’est bien chaud la façon western Wanted dead or alive, Au nom de la loi avec Steve McQueen, l’affichage de l’identité du sinistre individu.
    Troisieme épisode Major Dundee, la traversée plus ou moins légale du Rio Grande, disons le Rhin.
    On compte sur la compétence légendaire de la paulice hallemanndeu.
    La b.a.c. de Strasbourg, devant justifier sa réputation a mis fin au suspense insoutenable.

    Que de matériau à diluer, étirer, que de temps passé à ergotailler à l’infini, on sonne le rappel des retraités de la sécurité, on frôle la pénurie.

    Voilà comment on fait diversion d’un phénomène venant des tréfonds de la société.
    2019 s’annonce, c’est terminé, on tourne la page.


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