mercredi 1er mars 2017 - par Caleb Irri

Coloniser les planètes pour sauver l’Univers

Aujourd’hui on a cessé de croire à la mondialisation pour de mauvaises raisons : on croit qu’il n’y en a plus assez pour tout le monde, et que c’est parce que nous sommes trop nombreux. Alors qu’en réalité c’est le capitalisme qui crée la rareté des ressources disponibles. Nous avons longtemps cru que le marché allait permettre au monde de n’être qu’une seule et même entité dirigée par ses lois, mais aujourd’hui nous sommes prêts à nous battre jusqu’à la dernière goutte d’eau potable pour éviter au voisin, « l’étranger », de la boire à notre place. C’est le retour aux conflits pour les ressources.

Il n’y a que trois façons de régler le problème : celle actuelle qui consiste à ne rien changer, à faire comme on fait avec la crise économique : on planque tout ce qu’on peut sous le tapis sans rien changer vraiment, et on espère que çe n’est pas sur nous que tout va s’écrouler.

Il y a la décroissance, qui consiste à faire équitablement avec ce que l’on a, en espérant que cela suffise pour tenir assez longtemps sans catastrophe majeure, que les ressources reviennent…

Et puis il y a la colonisation d’autres planètes, sur lesquelles l’Humanité pourrait au choix survivre ou se développer. Cette option vous fait faire un bond dans votre esprit mais à moins que de s’asseoir sur l’avenir de l’Humanité c’est un futur qu’il faudra bien envisager un jour.

Les deux premières options sont déjà fort bien décrites et théorisées, mais la dernière nous plonge dans l’inconnu : les voyages interstellaires sont une option qu’actuellement il est véritablement très difficile de concevoir : on se retrouve face à l’Univers et son infini. Infini qui s’oppose à la finitude de notre planète.

Mais quoi qu’on en dise aujourd’hui et malgré les millions de planètes qui existent sans pouvoir nous recevoir il en est quelques milliers qui doivent bien pouvoir convenir : à quoi servirait un Univers infini si c’est pour y circonscrire la vie (ou sa possibilité) à la finitude de notre planète Terre ?

Et à partir du moment où l’Homme existe, que l’Univers existe et qu’il nous offre des perspectives infinies de développement (que ce soit en nombre ou en temps), alors il nous faut nous développer et croître, ne serait-ce que pour cette bonne raison : si l’Homme disparaît, alors l’instant d’après la mort du dernier l’Univers disparaîtra lui-aussi tout entier.

On peut toujours dire que l’Homme est une espèce destructrice et envahissante, mais c’est quand même la seule qui puisse témoigner non seulement de sa propre existence, mais aussi et surtout de l’existence de l’Univers tout entier. Si l’Humanité disparaissait, qui pourra dire qu’Il existe ?

De toutes les manières, que ce soit dans 100 ans ou dans 1000 ans, il faudra bien un jour partir, car notre Terre a, contrairement à l’Univers, des limites. Si toutefois nous n’avons pas tout foutu en l’air avant.

Mais cela ne signifie pas pour autant que la fin de l’espèce est pour demain, ni que la démographie soit un véritable problème : la Nature s’adapte à toutes les situations. Et qu’on le veuille ou non nous en faisons encore partie.

Quoiqu’il en soit, la théorie selon laquelle la démographie va nous asphyxier est totalement impossible : soit le taux de natalité chutera, soit la mortalité augmentera : il y aura les guerres, les famines, les nouvelles maladies, et les catastrophes naturelles.

Cela ne signifie pas non plus que la guerre est la seule solution -et heureusement !

Mais qui a lu Asimov ne peut plus voir les choses comme cela. Après les guerres et les famines la Vie reprendra ses droits. Même si justement nous ne sommes plus que quelques uns, nous repartirons. La Terre, comme l’Homme, a encore bien des ressources (chaque année nous produisons plus que nous ne pouvons consommer collectivement), et si nous parvenions à nous séparer des contraintes relatives au capitalisme, il ne fait aucun doute que l’écologie deviendrait rapidement compatible avec une production propre et sans déchet, accessible à tous.

Et puis il y a les 3 dimensions. Sous la mer, sur terre et dans les airs. Toutes les possibilités techniques d’aménagement et de production sont loin d’avoir été explorées.

Enfin il y a la technologie. Pour peu qu’elle ne soit pas dirigée à des fins mercantiles, on peut rêver un jour d’atteindre la Singularité.

Il ne faut d’ailleurs pas se tromper sur ce que cela signifie : à un moment donné des découvertes scientifiques, l’Homme atteindra une limite à partir de laquelle son intelligence ne sera plus à la hauteur des possibilités de l’Intelligence Artificielle.

Il lui faudra alors soit se modifier pour améliorer ses propres performances (c’est le transhumanisme), soit se résigner à laisser à l’IA des instructions (comme trouver le moyen d’effectuer des voyages interstellaires ?) qu’elle se chargera ensuite d’accomplir de la manière qui lui semblera la plus appropriée.

A ce moment l’IA pourrait très bien expliquer comment elle a résolu, par exemple, le problème de la matière noire ; mais il faudrait plus d’une vie de savant pour le comprendre.

Tout cela pour dire que si on laisse la chance aux Hommes de prendre leur destin en main, tout n’est peut-être pas perdu. Il se peut qu’en une génération, par une seule découverte, de nouvelles perspectives nous permettent de compenser les comportements totalement suicidaires de notre « collectif ».

Sinon, nous serons la génération qui aura permis à l’Humanité (et à l’Univers donc) de disparaître à jamais dans le néant.

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr



32 réactions


  • howahkan 1er mars 2017 12:28

    Salut....merci

    pour moi c’est encore le mauvais chemin , celui de la fuite, qui n’est pas perçue comme telle, car on pense attendre quelque chose..pratique car c’est toujours pour demain or comme nous le savons même à Marseille demain n’existe pas, n’existera jamais..

    seul le présent est ,et il se modifie à tous niveaux ..

    « on » , sauf exceptions regarde partout sauf exactement là où il faut, parce que la pensée ne peut y aller, en soi même dans la souffrance de la pensée qui lorsque elle fonctionne sans nos autres capacités produit cela c’est fait pour d’ailleurs !!

     « on » sauf exceptions essaye de fuir cela, sans bien sur savoir que cette souffrance qui est là à chaque seconde sous une forme ou sous une autre , souvent non perçue comme telle,
    cette souffrance d’un coté et moi de l’autre sont une seule et même chose, or la pensée qui par programmation divise tout en un analyseur et l’objet de son analyse, ce qui marche dans les champs pratiques , va faire pareil avec ce qui n’est pas pratique du tout...elle met du binaire là où il n’ y en n’a pas du tout..là où il y a unité...

    la souffrance est un symptôme qui nous le dit, il est aussi un catalyseur pour résoudre cela sur tout sans l’aide de la pensée qui n’y peut rien...

    etc j’ai gardé le plus arrogant et aberrant pour la fin qui décrit parfaitement ce que la pensée est devenue : totalement schizophrène = déconnectée du réel , mythomane, névrosée etc

     

    si l’Homme disparaît, alors l’instant d’après la mort du dernier l’Univers disparaîtra lui-aussi tout entier.

    l’absurde absolu est pour moi contenu dans ces mots..


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er mars 2017 12:31

    Interview (virtuelle ?) d’un candidat à l’élection présidentielle de 2017.
    Question :
    Gouverner, c’est prévoir.
    Monsieur, vous prétendez gouverner la France et déterminer ses stratégies à (très) long terme.
    Quel est, à votre connaissance, l’événement catastrophique et inévitable le plus lointain qui, à l’avenir, affectera négativement la France ou/et la planète et, a fortiori, l’Humanité ?
    Le candidat :
    ¿ Je ne comprends pas le sens de votre question ?...
    Question :
    Monsieur le candidat, toute personne s’intéressant un tant soit peu à l’astronomie sait que, dans cinq milliards d’années, notre soleil entrera en expansion pour devenir une étoile « géante rouge ». De ce fait, soit il vaporisera notre planète, soit il la repoussera très au-delà de son orbite actuelle. Notre planète deviendra invivable pour l’espèce humaine (en supposant qu’elle existe encore).
    Quelle stratégie envisagez-vous de mettre en œuvre, dès aujourd’hui, de manière à développer les technologies propres à résoudre ce problème ?
    Des scientifiques envisagent soit de déplacer la planète de son orbite avant le début de l’expansion du soleil, soit de faire migrer la population vers une autre planète (ou vers une planète artificielle).Dans ce dernier cas, comment financera-t-on la migration de toute la population mondiale ?
    Seront-ce seules les « élites » qui migreront ?
    Le candidat :
     ? ? ?...


  • devphil devphil 1er mars 2017 13:08

    Exporter dans l’univers notre soif destructrice ?

    Folie humaine

    Nous finirons sur cette planète plus ou moins rapidement , refuser de reconnaitre que la politique de natalité à outrance n’est plus de mise c’est perdre un électorat avide de peupler la planète.

    Sauf que les enfants arrivant n’ont aucune possibilité de vivre décemment dans un monde en déliquescence qui n’arrive plus à subvenir aux besoins de tous, ce qui conduit à des famines orchestrées par le capitalisme et la spéculation sur les matières premières.

    A quand une vraie politique mondiale de contrôle des naissances , des ressources , des matières premières autrement que par la guerre ?

    Pour aller coloniser d’autres planètes et les transformer en champ de bataille ?

    Toute cette énergie ferait mieux d’être appliquée à rendre l’humanité viable et pacifiste.

    Philippe


    • Caleb Irri 1er mars 2017 13:27

      @devphil


      Il ne faut pas confondre coloniser et coloniser : dans l’espace on ne prend la place de personne. On ne massacre pas les habitants pour en installer d’autres à leur place. Qu’il faille « contrôler » les naissances ou les ressources oui, mais sans perdre de vue que l’objectif de notre Humanité est de croître et de se développer, pas de se restreindre. Sinon c’est toujours le plus fort qui imposera aux autres les restrictions sans se les appliquer à lui-même. Comme maintenant

    • devphil devphil 1er mars 2017 14:04

      @Caleb Irri

      Sauf que plusieurs colonisateurs visant le même emplacement seront forcement en concurrence.

      L’humanité a atteint largement son seuil de population avec déjà de nombreuses personnes en situation de famine.

      Donc pourquoi vouloir plus de personnes qui seront forcement malheureuses ?

      1 à 2 enfants par couple permettent de limiter l’expansion en tenant compte de l’espérance accrue de vie.

       


    • Caleb Irri 1er mars 2017 14:41

      @devphil


      C’est justement pour éviter d’avoir à se battre pour le même emplacement que coloniser les planètes sera nécessaire. Si de nombreuses familles subissent la famine ce n’est pas parce qu’il n’y a pas assez pour tout le monde, mais parce que les guerres pour les ressources, ici sur cette planète, créent de la famine.

      Dans certains pays l’espérance de vie atteint péniblement les 45 ans, mais je suis sûr que si vous leur demandez s’ils sont heureux ou s’ils préfèreraient ne pas être nés, ils choisiront la vie.

  • Caleb Irri 1er mars 2017 13:22
    S’il est bien vrai que l’Homme n’est rien dans l’Univers, il faut comprendre que l’Univers n’est rien sans l’Homme. Ce n’est pas si absurde que cela si vous y réfléchissez bien : imaginez que l’Homme disparaisse, et constatez par vous-même ce qu’il reste de l’Univers.... un infini qui existe sans que personne ne le sache, sans que personne ne puisse témoigner de cette existence. A moins que les fourmis se mettent un jour à parler ou que des extra-terrestres retrouvent les vestiges de notre Humanité, personne ne saura qu’un jour des Hommes ont vécu là. Les fourmis n’existent que parce que l’Homme existe : il peut l’attrapper, la regarder, l’écraser. Elle-même ne sait pas qu’elle existe, et surtout elle ne peut pas en témoigner, le transmettre. Il n’y a que l’Homme qui puisse dire « cela existe »

    Je veux bien imaginer une planète débarrassée de l’Homme, propre et luxuriante, sur laquelle les animaux et la Nature reprendront leurs droits. Mais cette planète ne sera qu’une parmi des millions de milliards d’autres. Qu’elle abrite la vie ou pas ne changera rien. Qu’elle soit propre ou pas ne changera rien !

    • Nicolas_M bibou1324 1er mars 2017 14:38

      @Caleb Irri
      L’univers n’a pas besoin de l’homme. Vous avez une vision complètement anthropo-centriste et extrêmement étriquée.


      L’homme est un animal comme tous les autres : se multipliant tant que son environnement le permet, ayant moyennement conscience de son existence, asservi a de multiples tâches s’il souhaite survivre. La « transmission » du savoir est loin d’être propre à l’humain. Tout comme la croyance d’être le centre de l’univers. Tout comme les rites funéraires, tout comme l’utilisation d’outils, tout comme le fait de pouvoir compter et résoudre des énigmes complexes. On trouve plein d’exemples chez d’autres espèces animales.

      L’humain est récent. Si l’on regarde l’histoire de la Terre, l’intégralité de l’histoire humaine est négligeable, invisible sur la frise du temps. Et sachez que dans 25 000 ans à peu près, si toute l’espèce humaine disparaissait, aucune trace ne subsisterait de nous. Le verre, le plastique, le métal que nous nous employons à créer tous les jours seraient complètement détruits par le temps.

      Rien ne dit qu’une nouvelle espèce plus intelligente que nous ne verrai pas le jour. Rien ne dit qu’elle n’existe pas déjà, ailleurs, sur une planète lointaine.

      Désole de vous décevoir, mais l’existence de l’intégralité de l’humanité est un détail sans aucune importance dans notre univers. L’univers existe, que quelqu’un soit là pour le contempler ou non.

    • Caleb Irri 1er mars 2017 15:02

      @bibou1324


      Oui, dans 25 000 ans plus rien ne subsistera, et plus personne pour témoigner qu’un jour il y a eu des Hommes qui sont nés, ont vécu et sont morts sur cette Terre. qu’ils étaient loin d’être parfaits mais qu’ils ont réussi ce qu’aucune autre espèce a réussi avant eux : justement de donner à la Vie un sens.

      J’entends votre manière de voir mais je la refuse. Elle est trop triste, car à ce compte-là il ne sert à rien de vouloir sauver quoi que ce soit : autant y aller à fond et finir de bousiller ce qui reste... N’est-ce pas celà qui arrive de toutes les manières ?

  • gaijin gaijin 1er mars 2017 13:27

    ce phantasme existe encore ?
    je le croyais mort avec les années 90 .......
    cosmos 99 , 2001 odyssée de l’espace etc
    ce futur est déjà passé : il n’ y à toujours pas de voitures volantes et le film de 2001 c’était WTC7 la tour qui n’existait pas .....dans les années 70 on y croyait c’est sur, comme on croyait a l’europe, la paix dans le monde , la fin de la misère ....
    on croyait que des chansons allait sauver le monde ( on n’ a plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid )
    mais rien de tout cela n’a eut lieu ni n’en prend le chemin par contre orwell et 1984 ça oui 
    et la chanson c’est plutôt TINA : aujourd’hui on n’a plus le choix que l’on ait faim ou que l’on ait froid ....

    bref a part ça ?
    a oui L’ IA ça n’existe pas. ça commencera le jour ou un pc décidera tout seul d’appuyer sur son bouton on .....en attendant c’est un mythe et asimov c’est un auteur de fiction je n’ai rien contre mais pourquoi ne lire que lui ? pourquoi les transhumanistes ne lisent pas aussi herbert ?
    « tu ne feras pas de machine a l’ esprit de l’homme semblable »


    • Caleb Irri 1er mars 2017 13:30

      @gaijin


      Il ne s’agit pas de faire une machine semblable à l’Homme mais de prévoir l’avenir de notre Humanité. Le truc c’est qu’à un moment ou à un autre il faudra bien y penser : et à la vitesse où vont les choses, il est possible qu’on soit déjà en retard.

    • gaijin gaijin 1er mars 2017 13:50

      @Caleb Irri
      prévoir l’avenir de l’humanité ? encore faudrait il en connaitre le passé et en comprendre le présent ......
      vous dites plus haut : " il faut comprendre que l’Univers n’est rien sans l’Homme. Ce n’est pas si absurde que cela si vous y réfléchissez bien : imaginez que l’Homme disparaisse, et constatez par vous-même ce qu’il reste de l’Univers....« 

      le problème étant qu’avec votre paradigme positiviste vous ne comprenez ni ne connaissez l’homme sinon vous sauriez qu’il est avant tout conscience et que de toute façon tout l’univers est conscience : les pierres , les arbres , les animaux .....tout sauf les ordinateurs ...le support biologique de notre espèce peut en effet disparaitre ( comme de toute façon la terre et le soleil ....) et alors ?
      le problème c’est que vous avez peur de la mort parce que vous ne connaissez pas la vie

       » il faut comprendre que l’Univers n’est rien sans l’Homme "
      c’est ainsi ! il vient un jour terrifiant ou l’enfant commence a réaliser que sa mère a une vie indépendante de lui .........


    • Onecinikiou 2 mars 2017 09:53

      @Caleb Irri


      Au rythme où vont les choses il est probable que l’humanité aura disparu d’ici quelques centaines d’années tout au plus (peut-être même avant), et le type nous parle de coloniser d’autres planètes...

      Musk qui parle d’envoyer des hommes sur Mars, le pauvre prend ses désirs pour des réalités : il sera mort depuis longtemps que ce ne sera toujours pas fait. 

      Quant à parler de faire sortir un module habité de notre système solaire, nous n’avons ni les moyens ni la technologies pour ce faire, aujourd’hui ou même dans 100 ans. 

      Commençons par tenter de maitriser à moyen terme la fusion nucléaire, technologie d’avenir s’il en est, ça serait déjà pas mal. Nous en sommes loin. 

  • Jean Keim Jean Keim 1er mars 2017 13:47
    Dire que l’univers sera ceci ou cela suivant que les êtres humains soient présents ou absents n’a pas beaucoup de sens, nous sommes là, il faut faire avec.

    Nous pouvons toujours monter dans un vaisseau spatial et aller dans les étoiles, nous emmènerons toujours avec nous nos problèmes, nous emmènerons notre mode de pensée.

  • Massada Massada 1er mars 2017 15:02

    Vous avez dit colonisation ? ça m’intéresse !


    • gaijin gaijin 1er mars 2017 15:28

      @Massada
      il y a peu de chance que les aliens se battent a coup de cailloux ...............


    • Onecinikiou 2 mars 2017 09:55

      @gaijin


      Oui, mais si les Aliens pouvaient liquider les monothéismes et leur cortège d’épouvantable obscurantisme, j’applaudirais à notre colonisation.

  • Olivier MONTULET Montulet 1er mars 2017 21:35

    [...]

    5 milliards d’habitants ramenés à la seule surface des USA fait une densité d’habitants équivalente à 5 fois la population de la France actuelle (508,4 hab/km² pour 102,56 hab/m²). Ramenée à la surface totale émergée du globe la population serait de 33,56 hab/m² et ramenée à la surface totale « habitable » 37,31 hab/km².

    La densité la plus forte dans les pays occidentaux (hors les micros états) est aux Pays-Bas et la Belgique, respectivement 395 et 364 hab/km². La densité la plus élevée au Monde est au Bangladesh 1.083 hab/km².

    Certes vous direz que les surfaces émergée et habitable comprennent les déserts et l’antarctique mais la France comporte aussi des zone inhabitables (désert, montagnes, glaciers…).

    [...]


  • Olivier MONTULET Montulet 1er mars 2017 21:36

    [...]

    Vous direz les déserts sont inhabitable, oui mais ils sont toujours plus habitables et surtout beaucoup plus accessible (notamment pour l’eau) que les planètes rocheuses du système solaire y compris la lune. Rendre habitable et cultivable le désert serait bien moins onéreux et surtout bien plus aisé que de coloniser ne fusse que la lune.

    On peut-envisager peut-être de petites colonies chargées d’exploiter des ressources minérales. Mais même la capture de géo-croiseurs semble moins périlleuse que d’établir ces colonies. Si de telles colonies ont un jour lieu ce sera des colonies de robots mais pas d’humains.

    Notez aussi qu’une guerre mondiale (ce qui n’est pas improbable) pourrait facilement faire tomber la population à 60% de la population actuelle.

    Alors rêvez ce n’est pas interdit.


  • Olivier MONTULET Montulet 1er mars 2017 21:40

    (Première partie)

    Il n’y a absolument pas de risque de flambée démographique.

    Premièrement les modèles actuels de croissance maximalistes montreraient en effet une envolée démographique avec une stabilisation autour de 11 milliards d’humains à l’aube du 22è siècle. Les modèles minimalistes envisagent eux une chute de la population rapide au point qu’elle menacerait la subsistance de l’humanité à l’aube du ... 22è siècle.

    Si on prend un médium (le plus vraisemblance il y aura une stabilisation de la population autour de 5 milliards d’individus et ce à l’horizon de 2050, le nombre d’humains devant rester stable ensuite.

    [...]


  • JC_Lavau JC_Lavau 1er mars 2017 21:46

    Evasion dans le délire total.


  • troletbuse troletbuse 1er mars 2017 22:25

    On n’a même pas réussi à aller sur la Lune et on veut coloniser l’univers ? Allez, à d’autres.


  • Attilax Attilax 1er mars 2017 23:49

    Le voyage interstellaire n’est pas pour demain, les distances sont si grandes qu’il faudrait des centaines, des milliers de générations pour les parcourir. Nos vies sont trop courtes. Tant qu’on ne saura pas aller à la vitesse de la lumière (c’est à dire se transformer en photons et donc « échapper » au temps), on ne pourra pas techniquement. Il a été démontré l’année dernière que seule la téléportation d’informations était possible, pas la téléportation physique, donc la solution ne viendra pas de là non plus. Et je ne parle même pas de l’usure du matériel utilisé pour le voyage... Rien que Proxyma, le système le plus proche de Sol (notre système), est à 4,2 années-lumière. Sachant que la lumière se déplace à environ 300.000 km/seconde, ça fait 662256000000 kilomètres. Aujourd’hui, en se servant de la gravité des planètes visitées, Voyager 1, se déplace à 55000km/heure, ce qui nous fait un petit 17km/seconde. Voyager a été lancé en 1977, elle sort seulement de notre système aujourd’hui (ce qui est un exploit remarquable). Je vous laisse calculer le temps du voyage jusqu’à Proxyma, qui comme son nom l’indique est pour ainsi dire la porte à côté...
    En revanche, ce que nous devrions voir sous peu, c’est le début de la colonisation de notre propre système solaire, ce qui est en soi un début. La lune devrait accueillir une base scientifique habitée d’ici 20-30 ans, Mars reste apparemment une priorité pour 2040 (je ne sais pas trop pourquoi, il n’y a pas grand-chose là bas) et surtout, certains satellites de Jupiter semblent détenir de l’eau (eau=oxygène= + facile de survivre) et des hydrocarbures à volonté... De quoi motiver nos amis financiers.
    Quand aux volontaires pour une mission sans retour, ils en ont déjà plein, pas de souci de ce côté-là.
    Le transhumanisme peut aussi être une option, mais nous cesserions d’être des humains, je ne suis pas sûr de vouloir ça, je préfère rester simple mortel avec toute ma bidoche et mes imperfections.
    Quand à la fin programmée de notre astre dans 4,5 milliards d’année, je vous proposer de nous accorder un ou deux milliards d’années de réflexion et on avisera à ce moment là... Avec un peu de bol, on aura peut-être trouvé comment vivre ensemble sans avoir besoin de dirigeants.


  • fcpgismo fcpgismo 2 mars 2017 10:14

    La disparition du singe homo-sapiens est une option parfaitement recevable et réjouissante pour le reste du monde animal.


  • Surya Surya 2 mars 2017 10:48

    S’implanter (je préfère ce mot plutôt que coloniser, à moins en effet qu’il y ait déjà des populations sur place) sur d’autres planètes éloignées de notre système solaire, je n’y crois pas trop, et ce même si cela devient possible un jour techniquement parlant.


    Admettons que la Terre soit devenue inhabitable, ou tellement appauvrie en ressources que l’humanité dépérit et est promise à sa perte.

    Soit l’idée est de sauver l’humanité en tant que forme de vie, parce qu’on sait qu’elle est irrémédiablement condamnée sur Terre. On décide alors de prendre un échantillon de personnes pour les envoyer se reproduire ailleurs (ou dans l’espace même, vue la durée du voyage). Dans ce cas, se pose le problème de savoir qui seront les heureux élus choisis pour faire le voyage, sachant qu’ils seront assurés de leur survie et celle de leur descendance, et pas les autres. Au nom de quoi déciderait-on que tel ou tel humain a plus de valeur qu’un autre, et mérite donc de faire partie du groupe dont la vie sera sauvée ? Quels critères va-t-on mettre en place pour procéder à cette sélection ? Les heureux élus pourront-ils, froidement, faire leurs adieux à l’humanité dont ils savent qu’elle est condamnée ?

    Soit l’idée est de sauver les gens, sauver leur vie, et non sauver le concept « humanité », et donc d’envoyer le plus de monde possible ailleurs, afin de réduire le nombre d’habitants sur Terre et permettre, sur le long terme, à la Terre de se régénérer, pour que ceux qui sont restés puissent y vivre dans de bonnes conditions.
    On enverra donc une énorme partie de la population terrienne bâtir un nouveau monde, tandis que l’autre partie, restée sur Terre, sera chargée de remettre notre berceau en bon état. 
    Et quelle proportion d’humains doit-on transférer pour permettre à la Terre de se regénérer rapidement  ? La moitié ? Le tiers ? 
    On est déjà 7 milliards, on estime la population à 12 milliards dans quelques années le nombre d’humains (et je ne parle pas des animaux) sur notre planète. S’il faut évacuer même un dixième de l’humanité seulement, je ne sais vraiment pas comment on va pouvoir construire des vaisseaux spatiaux assez grands pour contenir tout ce monde. 

    • Attilax Attilax 2 mars 2017 13:25

      @Surya
      L’idée de « coloniser » est juste même sans population locale. On n’est pas obligé de martyriser un peuple pour coloniser un endroit, on peut créer une colonie sur une planète vide sans déranger personne. Je comprends que le mot soit galvaudé, mais ne lui retirez pas son sens premier s’il vous plaît. Votre argument serait fondé s’il s’agissait uniquement de survie de l’humanité, mais la conquête spatiale n’a pas besoin de ce prétexte pour exister. Depuis le début de l’humanité, l’homme a toujours cherché des frontières à repousser, je ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd’hui. La terre est aujourd’hui connue sous tous ses angles, et le nouvel océan à traverser pour découvrir de nouvelles terres inconnues, c’est l’espace, que nous apprenons petit à petit à connaître. Cette tendance va s’accélerer, c’est inévitable, et nous allons bientôt commencer à nous installer dans notre système solaire, c’est d’ores et déjà prévu, ce n’est pas de la science-fiction je vous assure. Nous devrions voir de notre vivant les premières missions et les premières bases apparaître d’ici une vingtaine d’années... A mon avis, les premiers colons seront des robots, qui prépareront la base pour l’arrivée des humains, mais il y a beaucoup de projets différents en cours d’élaboration... En tout cas, moi je trouve l’idée fabuleuse et porteuse d’espoir : notre odyssée n’en est peut-être qu’à son commencement... Ou pas, si on s’autodétruit avant ! Ce qui avouons-le, serait peut-être mieux pour les autres créatures qui pourraient peupler l’univers...


    • Surya Surya 2 mars 2017 13:37

      @Attilax

      « mais la conquête spatiale n’a pas besoin de ce prétexte pour exister. Depuis le début de l’humanité, l’homme a toujours cherché des frontières à repousser, »


      C’est tout à fait juste. Je ne l’avais pas vu sous cet angle. Merci de votre remarque.

    • Attilax Attilax 2 mars 2017 18:34

      @Seudo
      C’est exact, puisque jusqu’à présent on a surtout colonisé d’autres pays, quasiment toute la planète étant déjà habitée. Mais si vous sortez du sens historique pour ne garder que le sens sémantique, comment appelez-vous le fait d’implanter une colonie dans un territoire vierge de toute vie ? Coloniser aussi, non ? Mais sans le côté dominateur, puisqu’il n’y a personne à dominer. Le but n’est plus ici d’extirper des ressources mais au contraire de terraformer, ce serait donc l’inverse, créer la vie au lieu de la détruire. Une rédemption, peut-être. Je n’y crois pas beaucoup mais qui sait ?
      Pour le cas d’une planète abritant de la vie, je suis d’accord avec vous. Notre histoire nous montre que nous les détruirions, les boufferions ou les réduirions en esclavage. D’où ma dernière phrase...
      N’empêche que ça m’a toujours fait rêver.


  • ung do 2 mars 2017 20:01

    A mon avis , les voyages dans l’espace ne sont que des utopies ,des chimères extrêmement dispendieuses , un gaspillage énorme . Pire , c’est un bourrage de crâne ; au profit de qui ? du lobby
    spatial ( comme la NASA ) des pays avancés qui aspire des financements énormes . Ca nourrit en plus une idolâtrie néfaste envers le progrès scientifique et technique qu’on appelle technologisme , la croyance que tous les problèmes seront résolus par une escalade technique ou scientifique .
    L’ empreinte carbone de ces voyages est monstrueuse
    Il n’est pas besoin d’être prix Nobel pour se rendre compte que les voyages dans l’espace sont impossibles , vu les radiations faramineuses qui existent dans l’espace . Pour pouvoir survivre dans l’espace ou sur une autre planète , il faudrait recréer un environnement artificiel horriblement couteux
    On l’a vu avec le débarquement sur la lune ( si tant est que cela a eu lieu ce dont personnellement j’en doute fort ) , ça n’ a rien rapporté comme retombées .


    • Attilax Attilax 3 mars 2017 09:38

      @ung do
      Vous n’avez une vision que politique de la chose. Je pense que c’est beaucoup plus que ça. Depuis l’aube des temps, l’homme a toujours cherché à repousser les frontières, à découvrir ce qui lui était caché. l’espace, c’est la nouvelle frontière à franchir. Rien de plus, rien de moins. Et les retombées, comme vous dites, sont énormes, ne serait-ce que symboliques et scientifiques. C’est la promesse d’un nouveau départ, d’une nouvelle histoire, comment ne pas y rêver ? Ce n’est pas un hasard si tous les plus grands scientifiques bossent dessus comme des ânes. L’espace détient les réponses à beaucoup de nos questions fondamentales. L’homme n’est pas qu’une machine à détruire, c’est aussi un être curieux de tout qui cherche à comprendre l’incompréhensible, c’est ce qui le rend si intéressant... Enfin je trouve !


  • julius 1ER 3 mars 2017 10:34

    Nous avons longtemps cru que le marché allait permettre au monde de n’être qu’une seule et même entité dirigée par ses lois,

    @l’auteur,

    c’est la fable que l’on raconte depuis de trop nombreuses années le Marché qui s’auto-régule ou le Marché qui fait de lui-même le tri entre les bonnes et les mauvaises entreprises ....

    on voit bien qu’il n’en est rien et que les processus économiques sont plus complexes que cela !!
    mais il n’en reste pas moins vrai qu’avec cette fable des gens avides se sont accaparés l’essentiel de l’économie ne laissant que les miettes au plus grand nombre .... 

    et que même dans la net économie c’est la structure pyramidale qui prévaut .....

     et au 21 ie siècle cela reste la structure indépassable l’élection présidentielle actuelle étant assez révélatrice à cet égard .... 

    on est passé de la 4ie à la 5ie République parceque le Président du Conseil de la 4ie n’avait pas de assez de pouvoir disait-on ......

    d’où l’Hyper présidence de la 5ie avec un Président et un 1er Ministre qui gouvernent ( sous la 4ie le Président inaugurait les chrysanthèmes )

    mais à y regarder de plus près, au nombre de commémorations assumées par F Hollande pendant son quinquennat on peut se dire que l’on est revenu à la 4ie (la gouvernance en moins si je puis dire ) 
    et ce n’est pas faire injure que de dire que la 5ie n’apporte pas plus de solutions que la 4ie en son temps en ce sens cela signe la fin de cette République qui n’apporte plus la gouvernance nécessaire et indispensable pour que le pays reparte de l’avant !!!

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