Comment conditionner un esprit humain à l’immaturité perpétuelle ?
L’infantilisation permet de réduire au maximum l’autonomie et pousse au renoncement de sa souveraineté et à fortiori de ses responsabilités envers soi et le monde et plus on est infantilisé et plus on a besoin d’un gouvernement extérieur puissant et autoritaire.
Pour ça, il faut créer une légion de Peter Pan qui ont un problème d’ombre et pour comprendre pourquoi je vous parle d’un problème d’ombre, il va nous falloir aller investiguer dans le lieu où les ombres naissent, à savoir : la forêt sombre.
La forêt sombre.
Carl Gustav Jung aimait à dire : La forêt est un parfait candidat comme support fantasmatique.
Un des plus archaïque rituel initiatique du passage de l’enfance à l’âge adulte, c’était d’abandonner l’enfant dans la nature et s’il revenait vivant au village, il était devenu un homme.
Ne subsistait alors dans le clan, que les hommes forts. Oui, méthode amorale certes, mais pas plus impitoyable que la sélection naturelle de la “gentille” mère nature (nous y reviendrons dans un autre article, j’ai quelques griefs avec mère nature en ce moment…)
Mais que se passe-t-il donc de si mystérieux, dans cette forêt sombre ?
L’enfant, devait à un moment ou l’autre être confronté à un choix : Utiliser sa violence, son animalité pour survivre (chasser, se défendre) ou mourir et c’est lorsqu’il s’enfonçait dans le constat de sa violence et sa puissance de vie ou de mort, qu’il sortait de l’innocence.
Le loup de la forêt sombre, est le loup à l’intérieur de soi.
Voilà pourquoi les loups mangent les enfants innocents depuis toujours…
Ainsi l’ombre, le loup et tout autre symbole du genre, sont la source “primaire”, de l’expression de la puissance masculine vers sa plus haute forme. Pour arriver à l’homme, il faut d’abord accepter d’être la bête.
Remarque : Un rituel de passage moderne, est le service militaire.
Pour faire une métaphore plus moderne : Il s’agit d’amener petit homme à prendre conscience qu’il a une arme chargée à sa ceinture et qu’il peut l’utiliser à n’importe quel moment, et qu’il lui faut alors assumer sa puissance.
Vous seriez confortable vous, si je vous donnais une arme chargée ? Que je mettais toute cette puissance entre vos mains ?
C’est pas rien, il faut un bel axe de stabilité pour gérer ça.
L’adolescence
La bête courbée inconsciente, l’adolescent (l’adolescent est encore animal, instinctif, c’est une forme d’identité larvaire, une chrysalide confortable, liée à la modernité. Auparavant, il y avait l’enfant, puis l’homme et aucun état intermédiaire ), se redresse et devient homme.
L’animal ne sort de son trou pour évoluer que par nécessité.
Oui, c’est la modernité qui permet “l’adolescence”. Plus la vie est confortable et sécurisée, moins il y a de raison d’assumer de partager la lourde charge de la souffrance du monde et avant de porter la souffrance du monde, il convient d’abord d’apprendre à savoir porter sa propre souffrance avec dignité, c’est à dire : En silence.
L’immaturité est proportionnelle au confort.
N’oubliez pas, que votre force actuelle est la somme de toutes les souffrances que vous avez traversé, faites honneur à votre force et votre souffrance : Tenez vous bien droit !
L’intégration consciente de l’ombre est un passage vers la lucidité.
Car l’adulte qui assume sa puissance aura à cœur toute sa vie, de ne s’en servir qu’en cas d’extrême nécessité et pour cela, il va vite comprendre qu’il lui faut cultiver sa lucidité et apprendre à garder la tête froide, parce que là, on ne rigole plus.
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Le problème de quelqu’un qui a la tête froide, c’est qu’il n’est plus contrôlable depuis l’extérieur…
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L’homme abouti est individualisé, indivisible, on ne peut donc plus le “couper”, le rendre coupable, autrement dit, le piloter par la culpabilité, la “pression sociale” n’agit pas sur lui.
Seuls les enfants sont pilotables par la culpabilité, les adultes agissent uniquement dans la responsabilité, quitte à ce qu’on ne les aiment pas. Comprenez bien que les être immatures rejettent de toute façon toute forme d’autorité…
Vous ne serez jamais aimé par les immatures, mais haïs.
La priorité d’un père n’est pas d’être aimé d’un amour inconditionnel infantile, mais respecté dans un amour conditionnel viril.
Comment distinguer simplement le mature de l’immature.
-L’humain mature, cherche à augmenter son pouvoir sur lui même et travaille consciemment à l’élévation de la puissance de tous, lui compris.
-L’humain immature cherche à augmenter son pouvoir sur les autres et travaille inconsciemment à l’impuissance de tous, lui compris.
Savoir en toute lucidité conserver à l’esprit la notion d’inconscience et conscience permet de sortir des luttes inutiles.
Il faut avoir beaucoup d’amour et de sagesse en soi pour parvenir à ne plus entrer dans ces luttes et vous n’arriverez à rien, sans compassion.
Pourquoi cette introduction sur la forêt sombre ?
Comprendre comment on parvient psychologiquement à l’expression de son autorité intérieure, c’est aussi découvrir comment on vous en empêche.
Toute organisation du pouvoir inconscient, tendra naturellement à détruire la virilité.
Toute organisation d’un pouvoir conscient, tendra naturellement à la cultiver.
Je vous rappelle que dans la définition de virilité, on peut y lire que la féminité chez la femme est l’équivalent de la virilité chez l’homme.
L’infantilisation des masses.
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Que pourront faire tous ces enfants face au silence ?
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Que faire face à ce tsunami d’immaturité ? Trouver un coupable ? Dénoncer ?
Toutes ces questions, sont de l’ordre de la dualité et de la guéguerre, perte d’énergie et de temps
Cet infantilisation du peuple est vieille comme le monde, toute forme d’organisation du pouvoir inconsciente a toujours utilisé cette méthode… Toutes les religions ont toujours tout fait pour conserver leurs dévots à l’état de brebis égarées et de moutons, pour qu’ils restent sagement sous l’autorité de ceux qui organisent le pouvoir : Les bergers.
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Adopter une stratégie.
Que faire face à cet océan d’enfants ?
1 : Ne plus se laisser entrainer à jouer à la guéguerre et ce n’est pas facile, ils sont très doués pour vous entrainer dans le bac à sable. La réponse adulte face à un enfant qui se comporte mal ? Le silence, vous lui tournez le dos, l’ignorez et reprenez votre travail.
2 : Rester en paix pour être en pleine possession de notre lucidité et chercher, l’esprit clair, par où on pose notre prochain pas et dans une infaillible détermination, marcher vers notre objectif.
3 : Comprendre que l’obstacle n’est pas “l’autre”, mais l’inconscient collectif, autrement dit, l’adversaire est infiniment plus puissant que vous petite chose isolée et il se nourrit et grossit de conflit et de résistance. Il s’agit d’un “gros enfant tout puissant” et il convient de ne pas entrer dans son jeu, de lui tourner le dos et d’être dans l’action juste et dans le silence.
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On éduque un enfant, en montrant l’exemple, en silence.
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Vous voulez un monde meilleur ?
Prenez vos responsabilités, cherchez des alliés et participez activement à construire le monde que vous voulez : Maintenant, la maturité ne procrastine pas.
Le piège le plus puissant de Neverland ?
Neverland, l’église, le gouvernement, les médias, peu importe, il s’agit toujours d’une organisation du pouvoir sur nos esprits.
piéger comment ? Avec des barrières dehors, là ?
Bien sûr que non, des barrières n’auraient aucune utilité, à la moindre occasion, on saute par dessus et au revoir…
Non, on utilise une barrière mentale pour empêcher le mouton de quitter l’enclos : le loup !
qui suivant l’organisation du pouvoir, sera tantôt le diable ou un parti politique, ou peu importe.
Ce loup intérieur c’est lui qui possède votre force, celle qui vous permet de passer à l’action et de vous mettre à changer le monde.
Lisez bien ceci : Vous pouvez changer le monde, vous êtes forcément attendu quelque part.
Petit coup d’œil nécessaire en nous même.
Si vous êtes suffisamment éclairé sur vous même, qu’est-ce que ce “diable” en vous, ce “mal”, si ce n’est une forme de la volonté de puissance ?
Gardez bien la tête froide et observez : Toute votre vilénie et votre perfidie au fond, ne cherche qu’à augmenter votre puissance n’est-ce pas ?
Le menteur, le voleur et l’égoïste en réalité, cherchent à exercer leur pouvoir.
J’espère que vous n’avez pas déformé le fond de mon propos. Je ne fais certainement pas l’apologie du mal, je fais l’apologie de la force virile, de la sagesse qui prend sa source dans notre animalité, il s’agit de transmuter la violence destructrice en force constructrice.
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Impossible d’avoir accès à la puissance qui construit, sans en assumer sa source sombre.
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J’espère qu’ici, vous parvenez à comprendre que pour qu’un être humain ne sorte pas de l’enfance, il faut diaboliser le principe masculin
et pour conclure, analysons ici par un cas concret. Il faut savoir entraîner son œil intérieur.
Un spectacle de conditionnement mental pour enfants, pour dénoncer et rejeter le masculin.
Comme toujours il s’agit du principe des contes.
N’oubliez pas qu’il s’agit de symbolisme, qu’il ne faut pas s’intéresser au devant de la scène mais à l’arrière, car c’est là que l’on parle à l’inconscient et que l’on modèle l’esprit humain.
Une des chansons de Chantal Goya ou devrions nous écrire Gaïa ?
Chantal Goya, représente la mère protectrice qui ne veut pas que son enfant quitte le royaume de l’innocence et le chasseur symbolise la force masculine qui vient séparer l’enfant de la mère et lui faire perdre son innocence. L’innocence étant symbolisée par le gentil petit lapin rose, vous l’aurez compris.
Ce que maman Chantal oublie de dire, c’est que c’est elle qui cuisinera le lapin que papa aura chassé…
Je dis ça pour rappeler que le féminin et le masculin collaborent en toutes choses et en tout lieux, qu’ils se complémentent en tout…il n’y a pas de bon ou de mauvais, sauf dans le monde des enfants.
On voit là aussi que ce clip encourage le féminin à dénoncer le méchant masculin.
N’est-ce pas ce que nous sommes en train de vivre en ce moment ? Un féminin très remonté contre le masculin ?
Et petit détail, le chasseur n’est pas armé, à mettre en parallèle avec le capitaine crochet de Peter Pan, qui ne fait objectivement de mal à personne, et dont on se réjouit tout de même de la mort. Est-ce bien moral tout ça ? Quel étrange justice nous avons là ? Celles des médias. Il suffit de mettre un costume d’innocent à celui-ci et un costume de coupable à celui-là et sur base des apparences et de ce que racontent les médias, justice est faite ?
Je vous en prie, ne prenez pas ces spectacles à la légère.
Réginald, www.nowereginald.be