vendredi 12 janvier 2018 - par doctorix, complotiste

Comment la CIA et maintenant la NED renversent des gouvernements

On a vu comment les USA se sont offusqués de la soi-disant ingérence Russe dans leurs élections (ce qui est prouvé être complètement faux). Ces cris de vertu outragée peuvent faire sourire quand on sait que par ces deux organismes, CIA et NED (National Endowment for Democracy, Fondation nationale pour la démocratie) , et quelques autres, dont la fondation Soros, les USA s'emploient depuis toujours à renverser tous les gouvernements qui ne leur mangent pas dans la main, fabriquent et financent de la dissidence, organisent des manifestations de protestation de préférence violente (quelques morts ne peuvent pas nuire à la cause), alertent l'opinion mondiale en appelant à ce qu'ils appellent la démocratie, et finissent le plus souvent par obtenir ce pour quoi ils payent.

Cet article (de Hernando Calvo Ospina Journaliste ) a dix ans, mais la méthode est toujours utilisée avec succès : Iran, Yougoslavie, Cuba, Irak, Libye, Syrie, Ukraine, Venezuela, Brésil, Chili, Nicaragua, et maintenant à nouveau Iran, Tunisie et Algérie. Liste non exhaustive, au moins 50 pays en ont fait les frais.
Je sais que la chose est connue, mais cet article en précise bien les détails et le modus operandi. Et il est bon de le dire ou de la rappeler de temps en temps.

Alors, quand ils poussent des cris d'orfraie à l'idée que les Russes auraient pu interférer dans leur propre pays, il y a tout de même de quoi hurler de rire.

"Démocratie, élections libres, liberté d’expression... Ce que M. Blum traduit ainsi : « Tout ce qu’on a fait, c’est transférer les nombreuses activités détestables de la CIA à une nouvelle organisation dont le nom sonne bien. La création de la NED est un chef-d’œuvre de politique, de relations publiques et de cynisme"

Des Caraïbes à l’Afghanistan, en passant par l’Europe

Quand une respectable fondation prend le relais de la CIA

Iran, Chili, Nicaragua… Depuis les annés 1950, les guerres « sales » menées par la Central Intelligence Agency (CIA) défraient régulièrement la chronique et, lorsqu’elles sont révélées, font même parfois scandale aux Etats-Unis. En créant la Fondation nationale pour la démocratie, le président Ronald Reagan a doté Washington d’un outil moins voyant et surtout moins controversé que la CIA. Mais dont l’objectif reste le même : déstabiliser, par le financement de leurs oppositions, les gouvernements non amis.

par Hernando Calvo Ospina  

« Une grande partie de ce que nous faisons aujourd’hui, la CIA le faisait clandestinement il y a vingt-cinq ans (1). »L’homme dont le Washington Post rapporte le surprenant aveu, le 22 septembre 1991, s’appelle Allen Weinstein. Historien, il a été le premier président de la National Endowment for Democracy (NED, Fondation nationale pour la démocratie), une association américaine à but non lucratif aux objectifs particulièrement vertueux : promouvoir les droits de l’homme et la démocratie. C’est pourtant d’elle qu’il parle dans sa déclaration.

La NED n’existait pas lorsque le même quotidien révéla, le 26 février 1967, un scandale aux répercussions internationales : la Central Intelligence Agency (CIA) finançait, à l’étranger, des syndicats, des organisations culturelles, des médias, ainsi que des intellectuels réputés. On apprenait également dans l’article comment l’argent leur parvenait. Comme nous le confirmera plus tard M. Philip Agee, ancien officier de « la Compagnie », « la CIA a utilisé des fondations américaines connues, mais aussi d’autres entités créées dans cet objectif et n’existant que sur le papier (2) ».

Pour réduire la pression, le président Lyndon Johnson demande l’ouverture d’une enquête, même s’il sait que, depuis sa création en 1947, la CIA est mandatée pour ce type d’activité. « Nos hommes politiques ont eu recours à des actions secrètes pour envoyer des conseillers, des équipements et des fonds dans le but de soutenir des médias et des partis politiques en Europe, car, même après la seconde guerre mondiale, nos alliés restaient confrontés à des menaces politiques (3). » La guerre froide commençait, il s’agissait de contrer l’« influence idéologique » de l’Union soviétique.

Dans un certain nombre de cas, les organisations financées ont réussi à affaiblir, voire à éliminer, les opposants aux gouvernements amis de Washington. En même temps, elles ont créé des espaces favorables aux intérêts américains. Ce travail de sape avait été mis au service de coups d’Etat, comme au Brésil, contre le président João Goulart, en 1964. Le renversement du président chilien Salvador Allende, en septembre 1973, prouvera que la Maison Blanche n’a pas mis fin à ces activités. « Pour préparer le terrain aux militaires, précise M. Agee, on a financé et canalisé les forces d’importantes organisations de la société civile et des médias. Ce fut une copie améliorée du coup d’Etat au Brésil. »

A partir de 1975, la CIA est de nouveau l’objet d’une enquête du Sénat des Etats-Unis, notamment pour sa responsabilité dans des complots et des crimes perpétrés contre plusieurs dirigeants politiques à travers le monde (Patrice Lumumba, Allende, M. Fidel Castro). Parallèlement, les progrès réalisés par différents mouvements révolutionnaires en Afrique et en Amérique latine obligent Washington à constater que, si le travail d’infiltration dans les organisations de la « société civile » reste décisif, la voie empruntée n’est pas la bonne. On se rappelle alors que, « pour mener la bataille des idées à travers le monde, l’administration Johnson (...) avait recommandé la mise en œuvre d’un “mécanisme public-privé” destiné à financer ouvertement des activités à l’étranger (4) ».

C’est ainsi que l’American Political Foundation (APF) voit le jour en 1979, coalition des partis démocrate et républicain, de dirigeants syndicalistes et de patrons, d’universitaires conservateurs et d’institutions liées aux affaires étrangères. Le modèle est importé d’Allemagne de l’Ouest, où les fondations des quatre principaux partis (5) – connues sous le nom de Stiftung – sont, depuis l’après-guerre, financées par leur gouvernement, comme instruments de la guerre froide. En particulier la Fondation Konrad Adenauer, liée au parti chrétien-démocrate (CDU).

Le 14 janvier 1983, le président Ronald Reagan signe la directive secrète NSDD-77. Il y ordonne de mettre en place ce qu’il a annoncé dans un discours devant le Parlement britannique, le 8 juin 1982 : une « infrastructure » pour « mieux contribuer à la campagne globale pour la démocratie (6) ». La directive signale qu’il faudra pour cela « coordonner de manière étroite les efforts effectués en politique étrangère – diplomatiques, économiques, militaires – et se mettre en relation serrée avec les secteurs suivants de la société américaine : travail, affaires, universités, philanthropie, partis politiques, presse (...) ».

Sans mentionner la directive, Reagan présente au Congrès une proposition de l’APF intitulée « The democracy program ». Ainsi, le 23 novembre 1983, une loi entérine la création de la NED. Le 16 décembre, durant la « cérémonie » organisée à cette occasion à la Maison Blanche, le président déclare : « Ce programme ne restera pas dans l’ombre. Il s’affirmera avec fierté sous le feu des projecteurs.(...) Et, bien sûr, il sera cohérent avec nos intérêts nationaux  (7). »

Quatre organisations constituent le socle de la NED et sont responsables de sa gestion. Le Free Trade Union Institute (FTUI) – branche de la centrale syndicale AFL-CIO, qui prend ensuite le nom d’American Center for International Labor Solidarity (Acils) – existait déjà avant la NED. Les trois autres sont créées ad hoc : le Center for International Private Enterprise (CIPE) de la chambre de commerce, l’International Republican Institute (IRI), du Parti républicain, et le National Democratic Institute (NDI), du Parti démocrate.

Les dollars des antisandinistes

Bien qu’il s’agisse juridiquement d’une association privée, la NED figure au budget du département d’Etat. Toutefois, son financement est soumis à l’approbation du Congrès. Le gouvernement se dégage ainsi officiellement de toute responsabilité (8), mais ce statut a un autre avantage stratégique. Pour l’ancien fonctionnaire du département d’Etat William Blum, les organisations « non gouvernementales font partie de l’image et du mythe, (...) elles contribuent à conserver à l’étranger un niveau de crédibilité qu’une agence officielle ne pourrait atteindre (9) ».

En octobre 1986 éclate le scandale qui fait vaciller l’administration Reagan : le financement illégal de la lutte contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua s’organise depuis la Maison Blanche, notamment grâce au trafic de cocaïne. Coïncidence : coordonnée par le colonel Oliver North, sous la direction du Conseil national de sécurité (Nation Security Council, NSC), toute la structure s’appelle... « The democracy program ». La NED a joué un rôle de premier ordre dans l’opération (10). Bizarrement, l’enquête se concentre sur le financement de l’appareil militaire des contre-révolutionnaires nicaraguayens – la contra – et s’intéresse moins à cette organisation « non gouvernementale », pourtant supervisée depuis sa naissance, et jusqu’en 1987, par le haut responsable de la CIA Walter Raymond, membre du directoire des renseignements du NSC.

« Héritière du “democracy program” de Ronald Reagan, la NED(...) a fourni des moyens financiers à de nombreux groupes latino-américains, dont la Fondation nationale cubano-américaine[FNCA] (11) », affirme Jorge Mas Canosa, alors président de la FNCA, organisation anticastriste extrémiste créée par le NSC à la même époque que la NED. Derrière le slogan « La liberté de Cuba passe par le Nicaragua », la FNCA s’est engagée contre les sandinistes. « Cette collaboration a vu le jour, poursuit Mas Canosa,lorsque Theodore Shackley, ancien adjoint de la direction des opérations de la CIA, et chef de la section des services clandestins, a demandé aux membres de la fondation leur soutien à la politique centre-américaine... »

C’est à partir de 1987, en plein scandale, que la NED commence à agir. Ses dollars achèvent la constitution du front des organisations antisandinistes, dont même la Commission permanente des droits de l’homme (nicaraguayenne) fait partie. Grâce à ce soutien, Mme Violeta Chamorro, candidate de Washington et propriétaire du quotidien « indépendant » La Prensa, arrivera à la présidence en 1990. Toutes les actions des sandinistes en faveur de la population partent en fumée avec la mise en œuvre du modèle néolibéral...

Le talent qu’a la NED pour canaliser les fonds, créer des organisations non gouvernementales (ONG), mettre sur pied des manipulations électorales et des campagnes d’intoxication médiatique, doit beaucoup à la grande expérience de la CIA, de la branche du département d’Etat chargée de la coopération (Usaid) et de nombreuses personnalités de l’« élite » conservatrice liée à la politique étrangère des Etats-Unis (12). Mis à part les moyens terroristes, le gouvernement Reagan utilisera les mêmes méthodes dans les pays d’Europe de l’Est, « croisade non gouvernementale pour les droits de l’homme et la démocratie, d’autant moins impérialiste qu’elle est censée répondre directement aux besoins des dissidents et des réformateurs du monde entier (13) ». Dans ces pays du « socialisme réel », la distance entre gouvernants et gouvernés facilite la tâche de la NED et de son réseau d’organisations, qui fabriquent des milliers de « dissidents » grâce aux dollars et à la publicité. Une fois le changement obtenu, la plupart d’entre eux, ainsi que leurs organisations en tout genre, disparaissent, sans gloire, de la circulation.

Parmi les victoires historiques revendiquées figure la Pologne. En 1984, la NED distribuait déjà de l’« aide directe » pour y créer des syndicats, des journaux et des groupes de défense des droits humains. Tous, cela va sans dire, « indépendants ». Pour la campagne présidentielle de 1989, la NED octroie 2,5 millions de dollars au mouvement Solidarnosc dirigé par M. Lech Walesa, qui arrive au pouvoir cette année-là, en allié puissant de Washington (14).

Si la NED a été conçue dans le cadre de l’arsenal américain de la guerre froide, la chute du bloc socialiste européen est le préambule à son expansion planétaire. Dès lors, grâce aux dollars et à quelques « spécialistes », elle a su s’immiscer dans les processus sociaux, économiques et politiques de quelque quatre-vingt-dix pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Europe de l’Est. Se mêler des élections est, comme le dit le chercheur Gerald Sussman, « très important pour atteindre les objectifs globaux des Etats-Unis ». La NED et d’autres organismes américains se présentent comme participant à la « construction de la démocratie ». Cependant, souligne Sussman, s’ils « agissent efectivement de manière moins brutale que la CIA jusqu’en 1970, les formes de manipulation électorale auxquelles [ils] se livrent aujourd’hui sont des démonstrations de mise en scène morale et de dramaturgie politique (15) ».

Au cours des élections de 1990 en Haïti, la NED investit environ 36 millions de dollars pour soutenir le candidat Marc Bazin, ancien fonctionnaire de la Banque mondiale. Malgré cette aide, c’est M. Jean-Bertrand Aristide qui sortit largement vainqueur. Il sera renversé, le 29 septembre 1991, à la suite d’une campagne médiatique, également financée par la NED et l’Usaid. La dictature qui s’ensuivra fera environ quatre mille morts...

Au cours de ses dix premières années d’existence, « ce sont ainsi 200 millions de dollars que la NED aura distribués à travers mille cinq cents projets participant au soutien des amis de l’Amérique (16) ». Depuis 1998, la NED s’est beaucoup intéressée au Venezuela. « C’est une opération silencieuse contre la révolution bolivarienne, soutient M. Agee. Elle a commencé avec le président[William] Clinton et s’est intensifiée avec [George] Bush fils. Cela ressemble aux actions menées contre les sandinistes, mais sans terrorisme ni embargo économique pour le moment : “promouvoir la démocratie, résoudre les conflits, surveiller les élections et renforcer la vie civique”. » L’avocate américaine Eva Golinger a découvert dans des documents officiels qu’entre 2001 et 2006 plus de 20 millions de dollars ont été remis par la NED et l’Usaid à des groupes d’opposition et à des médias privés vénézuéliens (17). Le New York Times avait déjà révélé, le 25 avril 2002 – quelques jours après le coup d’Etat avorté contre le président Hugo Chávez –, que le budget de la NED destiné à ce pays avait quadruplé quelques mois avant cette tentative de renversement, sur ordre du Congrès américain.

C’est toutefois dans la lutte contre le gouvernement cubain que la NED a montré le plus de constance. Au cours des vingt dernières années, elle aurait investi environ 20 millions de dollars pour promouvoir la « transition démocratique » dans ce pays, sans compter les 65 millions apportés par l’Usaid depuis 1996. Washington insiste sur l’utilité suprême d’élections « démocratiques », mais, de la loi Torricelli (Cuban Democracy Act, 1992) à la loi Helms-Burton (Cuban liberty and democratic solidarity act, 1996) et à la Commission d’assistance à un Cuba libre (Commission for Assistance to a Free Cuba, mai 2004), les textes officiels précisent clairement que les élus devront lui convenir. La quasi-totalité de ces fonds reste entre les mains d’organisations contre-révolutionnaires aux Etats-Unis et en Europe. Les gouvernements polonais, roumain et tchèque, principalement, perçoivent une bonne part de ce financement, depuis qu’ils mènent la pression internationale exercée sur Cuba. Rien qu’en 2005, la NED leur a fourni 2,4 millions de dollars dans ce but (18).

Elections et affaires doivent aller de pair. C’est ainsi que Washington envisage la démocratie. Le 20 janvier 2004, le président a annoncé durant son discours sur l’état de l’Union qu’il demanderait au Congrès de doubler le budget de la NED afin qu’elle inove dans la « promotion des élections libres, du libre-échange, de la liberté de la presse et de la liberté syndicale au Moyen-Orient ». C’est-à-dire afin que le travail idéologique accompagne l’action militaire. Dans cette région du monde, la présence de la NED était jusqu’alors minime. En 2003, son réseau s’est installé en Afghanistan. Sur son site Internet, on peut lire qu’elle a décidé« d’établir et de renforcer le commerce pour aider à construire la démocratie et l’économie de marché ». Pour préparer le terrain, elle fournit de « l’aide à toute une série d’ONG naissantes ».

Avec des objectifs similaires, d’autres ONG sont financées en Irak, particulièrement dans le nord de ce pays occupé. Comme ailleurs, les organisations locales soutenues par la NED en deviennent rapidement dépendantes et, sous la bannière de la « lutte pour la démocratie », elles se mettent à travailler pour un système dont les intérêts coïncident rarement avec ceux de la population.

Une fois par an, ou à la demande, le président de la NED doit rendre des comptes à la commission des affaires étrangères du Sénat américain, un cas unique pour une organisation non gouvernementale. Le 8 juin 2006, M. Carl Gershman (président de la NED depuis avril 1984) a insisté sur l’urgence qu’il y avait à augmenter le budget de l’« aide à la démocratie ». Il soutient qu’en Russie, en Biélorussie, en Ouzbékistan, au Venezuela, en Egypte, les ONG ont besoin de moyens supplémentaires car elles font face à des gouvernements « semi-autoritaires ». Le 7 décembre, il prononcera pratiquement le même discours devant le Parlement européen, durant la conférence « Democracy promotion : The European way ».

D’après M. Blum, la philosophie de la NED repose sur l’idée que les sociétés fonctionnent mieux « avec la libre entreprise, la coopération de classes (...), un interventionisme réduit du gouvernement dans l’économie (...). L’économie de marché est assimilée à démocratie, réformes et croissance ; on vante les mérites des investissements étrangers. (...) Les rapports de la NED insistent lourdement sur la “démocratie”, mais il s’agit seulement des procédures démocratiques minimales, et non d’une démocratie économique, car rien ne doit menacer les pouvoirs établis (...). En résumé, les programmes de la NED sont en harmonie avec les besoins et les objectifs fondamentaux de la mondialisation économique et du nouvel ordre international ».

Instrument de la guerre globale

Devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en septembre 1989, le président George Bush père affirmait que le défi du « monde libre » était de consolider les« fondations de la liberté ». L’année précédente, le Parlement canadien, encouragé par Washington, avait créé une fondation semblable à la NED, portant le nom de Rights & Democracy. En 1992, sur le même modèle, le Parlement britannique a officialisé la Westminster Foundation for Democracy (WFD). Puis vient le tour de la Suède avec le Swedish International Liberal Centre, des Pays-Bas – Fondation Alfred Mozer – et de la France – Fondation Robert Schuman et Fondation Jean Jaurès (liée au Parti socialiste). Le réseau de fondations de la NED prend forme.

C’est dans ce cadre qu’a été créée la Democracy Projects Database, qui coordonne quelque six mille projets d’ONG dans le monde. La NED est aussi le cœur du Network of Democracy Research Institutes (19), auquel participent « des institutions indépendantes liées à des partis politiques, des universités, des syndicats et des mouvements pour la démocratie et les droits humains ». Son objectif est de faciliter le contact « entre les érudits et les militants de la démocratie ». D’autre part, la NED héberge le secrétariat du Center for International Media Assistance, « un projet qui se propose de réunir un certain nombre d’experts en médias avec l’objectif de renforcer le soutien à la presse libre et indépendante dans le monde (20) ».

Sur le site Internet officiel du département d’Etat, M. Gershman déclare que toutes ces fondations, personnes et organisations convergent vers la « création d’un mouvement mondial pro-démocratie ». Un « réseau de réseaux » dont la NED constitue le centre. D’autres fondations se sont ralliées à ce projet – la Friedrich-Ebert-Stiftung d’Allemagne, l’Olof Palmes Internazionella Center, de Suède, le Karl Renner Institut, d’Autriche, la Fundación Pablo Iglesias, liée au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

En 1996, pour justifier l’augmentation du budget de la NED, un rapport particulièrement « éclairant » a été soumis au Congrès :« La guerre globale des idées bat son plein. Les Etats-Unis ne peuvent se permettre de renoncer à un instrument d’une telle efficacité en politique étrangère à une époque où leurs intérêts et leurs valeurs subissent une puissante attaque idéologique de nombreuses forces antidémocratiques dans le monde (...). Ils restent menacés par des régimes communistes tenaces, des néocommunistes, des dictatures agressives, des nationalistes radicaux et des fondamentalistes islamistes. Dans ces conditions, les Etats-Unis ne peuvent se permettre d’abandonner le champ de bataille idéologique à ces ennemis d’une société libre et ouverte. La NED a besoin d’un financement continu, qui constitue un investissement prudent en vue de garantir l’avenir (21). » Trois ans plus tard, M. Benjamin Gilman, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, reprendra, dans le même but, la plupart des éléments de ce rapport.

Démocratie, élections libres, liberté d’expression... Ce que M. Blum traduit ainsi : « Tout ce qu’on a fait, c’est transférer les nombreuses activités détestables de la CIA à une nouvelle organisation dont le nom sonne bien. La création de la NED est un chef-d’œuvre de politique, de relations publiques et de cynisme (22). »

Hernando Calvo Ospina

Journaliste. Auteur de Sur un air de Cuba, Le Temps des cerises, Pantin, 2005, de Rhum Bacardi. CIA, Cuba et mondialisation,EPO, Bruxelles, 2000, et de Colombie. Derrière le rideau de fumée. Histoire du terrorisme d’Etat, Le Temps des cerises, Pantin, 2008.



41 réactions


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 12 janvier 2018 13:32

    Salut Doc,

    il faudra juste m’expliquer pourquoi les états uniens, exportateurs de démocratie, spécialistes de l’agit prop et des révolutions colorés, sont autant opposés à leur propre président :

    Les USA sont-ils en train de faire un coup d’état contre les USA ?

    Voilà une piste sérieuse à creuser pour nos traqueurs de vérité virtuelle.

    Et c’est également ce qui était pontifié sur certains médias kremlinophiles après l’élection de Trump.


    • doctorix, complotiste doctorix 12 janvier 2018 14:43

      @Olivier Perriet
      J’ai renoncé à comprendre la politique américaine.

      Ce président alterne le meilleur et souvent le pire.
      C’est le prototype de président d’un état décadent, qui devrait foutre la paix au monde d’ici peu, et disparaitre en temps que leader mondial, avec la relégation du dollar au niveau de monnaie de singe.
      Quand je dis foutre la paix, c’est sans le vouloir bien sur : ce pays ne vit que de guerres et de rapines depuis 70 ans.
      Les USA n’ont rien à craindre de la Corée du Nord, mais tout à craindre de leurs 100 millions de crève-la-faim et autres laissés pour compte, qui vont bien finir par faire exploser la marmite.
      Pas besoin du Kremlin pour ça.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2018 06:20

      @Olivier Perriet
      Ce sont le Démocrates qui font des cacas nerveux ! Ils ne se remettent pas d’avoir perdu les élections, ils en veulent à la terre entière, sauf à eux mêmes : Hillary Clinton a été mauvaise, le chômage est au moins de 25%, (et pas de 5% comme nous le racontent nos médias), et la classe moyenne est en voie de disparition.... Le rêve américain part en barigoule !


      Les Démocrates veulent continuer la mondialisation, continuer à délocaliser les usines dans les pays à bas salaires, surtout au Mexique, mais aussi en Asie, d’où les 102 millions de sans emploi qui ont sans doute pesé bien plus lourd que la Russie qu’ils incriminent constamment...

      Alors que Trump est pour le protectionnisme, il veut faire revenir les entreprises, il baisse les impôts pour inciter les entreprises à revenir, il met des taxes aux importations pour protéger les industries qui restent, pour que cela crée des emplois aux USA.
      Par exemple, il a taxé l’entreprise d’aviation canadienne Bombardier de 219 %.

      Les Démocrates sont de Gauche comme je suis moine tibétain... Ce sont 2 conceptions du capitalisme qui s’affrontent. L’un est mondialiste, l’autre est protectionniste. C’est ce que je comprends.


      Les Démocrates accusent donc Trump de toutes les horreurs possibles. Et comme nos médias sont les grenouilles météo des Démocrates, elles répètent en boucle ces horreurs, mais ne parlent jamais de la politique protectionniste de Trump ! Encore moins de l’état dans lequel les 2 mandats d’Obama ont laissé le pays : dette pharamineuse, ponts qui s’effondrent, pauvreté galopante etc

      Si vous voulez connaître l’état réel de l’économie américaine, voici un site :
      « Le blog de l’effondrement économique »

    • Emohtaryp Emohtaryp 13 janvier 2018 12:53

      @Olivier Perriet

      Les USA sont-ils en train de faire un coup d’état contre les USA ?

      Déjà fait, le dernier 11 septembre 2001.....
      Dixit les paroles mêmes du général Wesley Clark (ancien chef de l’otan europe 1997/2000 )
      Vous êtes sérieusement en retard sur la réalité, mon vieux, comme d’hab, quoi....

    • Emohtaryp Emohtaryp 13 janvier 2018 13:14

      @doctorix

      Les USA n’ont rien à craindre de la Corée du Nord, mais tout à craindre de leurs 100 millions de crève-la-faim et autres laissés pour compte, qui vont bien finir par faire exploser la marmite.

      Les « nazis » auraient-ils déjà anticipé avec ces fameux camps de la FEMA disséminés un peu partout aux us ? Seraient-ils finalement destinés aux futurs opposants de cette dictature larvée ? 
      La graine de l’opération paper-clip et de la « route des rats » en 1945 commencerait elle à porter ses fruits de l’horreur ?
      Toutefois, on peut bien vouloir avancer masqué un certain temps, mais on ne peut se cacher tout le temps, c’est comme la vérité, il arrive un moment où elle ne peut faire que vous tomber dessus, et en règle générale, ça fait très mal....
       

  • waymel bernard waymel bernard 12 janvier 2018 18:50

    On comprend pourquoi Orbán Viktor impose à toutes les ONG hongroises recevant plus de 24 mille euros de financements étrangers de s’enregistrer comme « organisation bénéficiant de financements étrangers » et de publier le détail exact des dons reçus de l’étranger ainsi que le nom des donateurs.


    • doctorix, complotiste doctorix 12 janvier 2018 19:47

      @waymel bernard
      Et pourquoi Poutine a foutu dehors tout un tas d’ONG, en particulier celles de Soros.

      On imagine la réaction si un Soros Russe venait mettre le même foutoir aux USA...
      En France, pas besoin de pseudo ONG. On a des présidents qui font le même boulot.
      Ils viennent tous, à part Sarko, jugé trop mauvais, des Young Leaders : une organisation américaine destinée à fabriquer des traîtres à placer aux commandes de l’Etat Français ainsi qu’à la tête des divers Ministères.

    • Lugsama Lugsama 12 janvier 2018 21:12

      @waymel bernard

      Ah oui c’est le president qui a fait ses études dans les Universités prestigieuses de l’élite mondial grace aux subvention d’un certain Soros. Faudrait pas que d’autres finissent comme lui.


    • waymel bernard waymel bernard 12 janvier 2018 21:34

      @Lugsama
      En 1990 le FIDESZ était un parti libéral et Orbán un anticommuniste virulent. C’est pourquoi Soros lui a fait accorder une bourse pour étudier une année en Angleterre. Mais avec l’âge Orbán est devenu plus sage. Il défend maintenant la démocratie illibérale et les sondages d’opinion laissent penser que son parti a le soutien de plus de 50% des électeurs hongrois alors que le parti socialiste peine à dépasser le seuil de 10%.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2018 06:55

      @Lugsama
      Parmi les fake news, il y a l’affirmation qu’ Assad tue son peuple, répétée en boucle par les dirigeants français et nos médias presstitués depuis 2011 ...


      Si c’était vrai, pourquoi la France et l’ Allemagne ont fermé les ambassades syriennes pour empêcher les réfugiés syriens d’aller voter... ??

      Ils auraient dû aller les chercher en taxi, pour qu’ils puissent voter contre Assad, non ?


    • Lugsama Lugsama 13 janvier 2018 09:58

      @Fifi Brind_acier

      Deja votre propagande debile sur Assad je voit pas bien ce qu’elle viens faire ici, ensuite le rapport entre les « fake news » et ce que j’ai dit dans mon commentaire ?


    • Legestr glaz Ar zen 13 janvier 2018 10:16

      @Lugsama

      Un florilège des « arguments » utilisés par Lugsama lors de ses réponses. 

      Il n’y a pas à dire il fait valoir ses références et ses sources Lugsama.

      @Fifi Brind_acier

      Deja votre propagande debile sur Assad je voit pas bien ce qu’elle viens faire ici, ensuite le rapport entre les « fake news » et ce que j’ai dit dans mon commentaire ?


      @doctorix

      Les « preuves » ? A mourrir de rire.

      Sinon celles contre les eleveurs de porcs portuguais ils ne les fournissent pas 


      @Fifi Brind_acier

      Oui je suis payé par la CIA, la seul argumentation qu’il vous reste pour contester le monde reel ? au niveau habituel de votre reflexion.

      Deja l’ingerence russe, sans preuve direct de lien avec le gouvernement, s’observe facilement sur internet sur de nombreux sujet, pas seulement les elections US. Et pour les élections il y a des aveux, alors vous pouvez toujours essayer de détourné l’attention avec votre dictateur cherie Assad ou m’inventez des fiches de paies et autre propos de debiles complotistes, çan ne changera pas les évidences.


      @FreeDemocracy

      En même temps, executer des innoncents ou des coupables, était son petit plaisir quotidien, son pêché mignon. On parle quand même d’un psychpathe qui le faisait devant femme et enfants apres un jugement au faciès..


      @njama

      Une parodie c’est sensé être drôle.


      « la soi-disant ingérence Russe dans leurs élections (ce qui est prouvé être complètement faux). »

      C’est plutôt devenu une évidence, la Justice US ayant même obtenu plusieurs aveux faut vraiment etre un complotiste bas du plafond pour continuer a croire le contraire..


      @waymel bernard

      Ah oui c’est le president qui a fait ses études dans les Universités prestigieuses de l’élite mondial grace aux subvention d’un certain Soros. Faudrait pas que d’autres finissent comme lui.


      @Anje

      Vous n’avez pas le droit de refuser les traitements pour vos enfants..


      @doctorix

      Les USA ont plus de mortalité infantile que l’Europe uniquement chez les populations pauvres, et même si les statistiques ne sont pas précisent sur les causes, il est suggérés le manque d’accès aux soins et la mauvaise alimentation, puisque la mortalité infantile y suis egalement les courbes de poids et les revenus des parents, certainement pas le « trop de vaccins ». Et une fois de plus les pays qui ont la plus haute mortalité infantile sont loin devant les USA, et oh comme c’est étonnant ce sont toujours ces pays a la fois les plus corrompu et ceux qui n’ont pas accès aux vaccins par manque de moyens.. balot.

      Après si vous ne comprenez pas comment un vaccins protège les autres c’est que vous êtes pas très malin, mais si en même temps vous pensez que les vaccins ne servent à rien c’est que le sujet vous passe très au dessus de la tête, ce n’est même pas une question c’est une vérité scientifique qui s’observe facilement dans tous les pays développés..


    • doctorix, complotiste doctorix 13 janvier 2018 10:36

      @Ar zen
      Lugsama est grave dans l’intoxication.

      Il n’y a rien à en attendre.
      C’est juste une éponge saturée de propagande américaine et incapable de remise en question.
      Et même incapable de réflexion.
      A propos des vaccins, je lui rappelais que les USA ont deux fois plus de vaccins que nous et deux fois plus de mortalité infantile avant un an (6/1000).
      Mais tout ce qu’on peut dire glisse comme la pluie sur son plumage de faisan (ou de pigeon).
      Il vaut mieux cesser de donner de l’importance à ses propos insignifiants, je crois.

    • Legestr glaz Ar zen 13 janvier 2018 11:06

      @doctorix

      C’était bien l’idée de ce court florilège des remarques de Lugsama que de démontrer la vacuité totale de ses propos, dénués de toute argumentation. 

      Je reste d’accord avec vous. 

    • Lugtata Lugtata 13 janvier 2018 11:29

      @Ar zen

      Merci, ça me fera moins a pianoter sur ma tablette. Sinon vous n’avez donc rien a redire visiblement, peut etre votre plus gros problème, confronter ses lubbies au monde réel. Et le evidement ça deviens difficle de contester des vérités aussi simple.

    • Lugtata Lugtata 13 janvier 2018 11:33

      @doctorix

      Je vous rappelerai que la mortalité infantile n’est pas superieur chez les americains ayant acces aux vilains docteurs et que la mortalité infantile aux USA est bien inferieur au pays n’ayant pas acces aux vaccins. De toute façon dire que les vaccins ne servent à rien c’est affirmer le contraire de ce que l’on observe sur la population mondial depuis plus d’un siècle. A part quelques demeurés vous pensez convaincre quelqu’un d’un minimum sensé avec de tels sotises ? 

    • Emohtaryp Emohtaryp 13 janvier 2018 13:28

      @Lugsama

      Deja votre propagande debile sur Assad 

      Accusation inversée, ce sont tes potos milliardaires du PAF qui inondent de propagande le très méchant Assad tout en armant les zombies de la daech !
      Mais le très très très vilain Vlad a mis les pieds dans le plat de lentille, adieu veaux, vaches, cochons, couvées...

      Elle est bien bonne celle-là, les cons, ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait... smileysmiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2018 19:40

      @Lugtata
      Je prends mes infos à la source : 
      "Hillary Clinton : ce sont les USA qui ont créé les Talibans & Al Qaïda.

      Allez vous plaindre à l’Ambassade US à Paris !


    • doctorix, complotiste doctorix 13 janvier 2018 20:14

      @Lugtata
      C’est précisément l’inverse que démontrent tous mes articles.

      Celui-ci en particulier :
      Vous vivez dans l’illusion.
      Lugtata, Lugsama, c’est un dédoublement de personnalité ?

    • Legestr glaz Ar zen 14 janvier 2018 09:20

      @Lugtata

      Sinon, je peux vous conseiller quelques lectures, pour ouvrir votre esprit.

      « L’Europe sociale n’aura pas lieu ». Vous connaissez ? https://www.amazon.fr/LEurope-sociale-naura-pas-lieu/dp/2912107482

      « L’ami américain », vous l’avez lu ? https://www.amazon.fr/Lami-américain-Eric-BRANCA/dp/2262068364

      « Le grande dissimulation, histoire secrète de l’UE », vous dit quelque chose ? 

      « Aux origines du carcan européen », peut être ? 

      « Cet étrange Monsieur Monnet », vous parle ? 

      Quelques ouvrages que vous pourriez consulter, oeuvre d’historiens tous « super-complotistes » n’"est-ce pas ? Des tonnes d’informations, des sources dévoilées, mais ils sont probablement conspirationistes, pour Lugtata, voire pour Lugsama, voire pour Thomas Abarnou, voire pour Peter....

  • Lugsama Lugsama 12 janvier 2018 21:17

    « la soi-disant ingérence Russe dans leurs élections (ce qui est prouvé être complètement faux). »

    C’est plutôt devenu une évidence, la Justice US ayant même obtenu plusieurs aveux faut vraiment etre un complotiste bas du plafond pour continuer a croire le contraire..


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 janvier 2018 21:41

      @Lugsama
      Et bien, donnez-les, ces preuves !


    • doctorix, complotiste doctorix 13 janvier 2018 01:21

      @Lugsama
      C’est raté:Trump ne sera pas démissionné :

      Ils n’auront eu que Flynn, sur des prétextes débiles :
      Maintenant, on attend que H Clinton passe en justice.
      Ca ne va pas tarder.
      Je ne garantis pas l’info, mais elle et Mc Cain semblent bien être porteurs de bracelets électroniques avant jugement :

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2018 07:06

      @FreeDemocracy
      Non, il n’est pas bête, il fait son boulot de troll : affirmer sans jamais fournir de preuves...Si les services de renseignement US avaient des preuves des ingérences russes, ils les étaleraient sur tous les médias du monde...


      Déjà en 2014, 9 anciens responsables des renseignements avaient écrit à Obama pour critiquer sa politique envers la Russie.

      " (...) Cette association d’anciens fonctionnaires des services secrets américains a été créée en janvier 2003, pour lutter contre l’utilisation trompeuse d’informations émanant des services secrets au moment de l’invasion anglo-américaine de l’Irak.

      Depuis sa création, l’association VIPS a déjà publié des messages très critiques sur plusieurs aspects de la politique étrangère, et a en particulier publié une première lettre ouverte au président des États-Unis le 4 mai dernier pour lui demander de cesser d’attaquer la Russie sur l’Ukraine comme il le fait.

      Cette lettre ouverte intitulée « Mémorandum à l’attention du Président, Objet : la Russie, l’Ukraine et l’intérêt national des États-Unis » est disponible dans sa traduction en français sur le site http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4282 (...)


    • Lugsama Lugsama 13 janvier 2018 09:54

      @Fifi Brind_acier

      Oui je suis payé par la CIA, la seul argumentation qu’il vous reste pour contester le monde reel ? au niveau habituel de votre reflexion.

      Deja l’ingerence russe, sans preuve direct de lien avec le gouvernement, s’observe facilement sur internet sur de nombreux sujet, pas seulement les elections US. Et pour les élections il y a des aveux, alors vous pouvez toujours essayer de détourné l’attention avec votre dictateur cherie Assad ou m’inventez des fiches de paies et autre propos de debiles complotistes, çan ne changera pas les évidences.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2018 10:14

      @Lugsama
      Je ne sais pas qui vous paye, ou si vous défendez les USA gratuitement, le résultat est le même.

      Je vous ai demandé les preuves des ingérences russes, où sont -elles ??


    • doctorix, complotiste doctorix 13 janvier 2018 10:15

      @Lugsama
      Réjouissez-vous : votre cher président propose désormais la censure légalisée.

      On n’a pas vu ça depuis la guerre d’Algérie.
      A peine RT a-t-elle émergé qu’il la menace déjà de fermeture, en lui interdisant d’assister à ses réunions, comme à Rome, ou aux voeux de l’Elysée.
      Mais voyons ce discours, et ce qu’il faut en penser :

    • Lugtata Lugtata 13 janvier 2018 11:40

      @Fifi Brind_acier

      C’est pourtant pas compliqué a trouver puisqu’il y a une enquete publique aux USA et des aveux, vous etes assez grand pour allez consulter les articles traitant de l’enquête. 

      Sinon je ne defend pas les américains, je n’aimes pas quand on viens brandir les débilités complotistes comme des vérités, alors c’est sur que pour un esprit endoctriné dans le complotisme de bas étage ça doit parraitre comme une attaque de « l’empire ». Mais non, c’est juste une interpretation de neuneu.

    • Samy Levrai samy Levrai 13 janvier 2018 12:57

      @Lugtata
      Ah bon, je n’ai jamais vu aucune preuve et à priori il n’y en a jamais eu une seule... des aveux dis tu ? de qui ? et qui disent quoi les aveux ...

       
      Sais tu de quoi tu parles ou as tu entendu l’homme qu’a vu l’homme qui a entendu l’homme qui vu l’homme...

      Le complotiste prêtant un pouvoir incroyable au kremlin sans le moindre petit début de preuve, devine qui c’est... n’essaie pas d’inverser les rôles. 

    • Emohtaryp Emohtaryp 13 janvier 2018 13:39

      @doctorix

      Réjouissez-vous : votre cher président propose désormais la censure légalisée.

      On n’a pas vu ça depuis la guerre d’Algérie.
      A peine RT a-t-elle émergé qu’il la menace déjà de fermeture, en lui interdisant d’assister à ses réunions, comme à Rome, ou aux voeux de l’Elysée.

      Une voix contraire dans le concert de la PRAVDA néo-libérale, ça fait tache smiley
      Le mec Jupiter voulant lutter contre les fake-news et qui en est le principal pourvoyeur depuis le début même de sa campagne pour les élections......
      Comme dirait Audiard, une fois de plus, ....ils osent tout ! ces dictateurs en herbe...



    • Emohtaryp Emohtaryp 13 janvier 2018 14:21

      @Lugtata

      Lugtata, la soeur jumelle de Lugsama, alias T Abarnou ? smiley
      Des clowns, je vous dis ! sortis directement de la Fistinière smiley smiley

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2018 19:55

      @Lugtata
      L’Association des vétérans du renseignement américain ont écrit à Merkel en 2014 : « Niet, c’est niet ! Nous ne voyons aucune preuve crédible d’une invasion russe en Ukraine ! » . Les journalistes cherchaient à photographier des chars russes.., manque de bol, ils n’ont jamais réussi à en photographier un seul !

      Alors rien que pour vous faire plaisir, je vous dédie cette photo des chars russes, regardez par la fenêtre, ils sont peut-être devant chez vous !


    • doctorix, complotiste doctorix 13 janvier 2018 20:21

      @Lugtata
      Le seul aveu est celui qu’a fait Flynt.

      On l’a piégé en lui demandant ce qu’il avait dit au cours d’un coup de téléphone avant l’élection.
      Il a dit ce dont il se souvenait, de mémoire, sous serment.
      Mais comme la CIA avait enregistré illégalement le coup de fil, façon watergate, elle a pu démontrer qu’il y avait des différences, tout à fait mineures, et l’accuser de parjure. Ce coup de fil ne contenait pas la moindre trace d’une trahison quelconque.
      Il n’a avoué que ça !
      C’est dans l’article que j’ai donné en lien, et que bien sur vous n’avez pas lu.
      C’est tout !
      C’est ce qu’on appelle de l’enculage de mouches.

  • zygzornifle zygzornifle 13 janvier 2018 11:02

    ils ne font pas que les renverser ils les mettent également en place avec des hommes de pailles a leurs tètes .....


  • BA 13 janvier 2018 11:56

    Claude Perdriel possède le magazine Historia, le magazine Challenges, le magazine Sciences et Avenir, et aussi le magazine « L’Histoire ».


    Claude Perdriel a pris position en faveur d’Emmanuel Macron.


    Lisez cet article :


    Le magazine L’Histoire se met (lui aussi) en quatre pour Emmanuel Macron.


    Le magazine L’Histoire publie dans un hors-série un grand entretien avec Emmanuel Macron, à qui l’on déroule un grand tapis rouge afin que le candidat d’En marche « s’explique » sur « la grande querelle de l’histoire de France », thème principal du numéro. Aucun autre candidat n’a bénéficié et ne bénéficiera d’un tel privilège, du moins avant le premier tour de l’élection présidentielle.


    Les coïncidences troublantes s’accumulent. Après Sciences et Avenir et Challenges, une troisième publication appartenant au groupe Perdriel accorde un traitement de faveur manifeste à Emmanuel Macron par rapport aux autres candidats à l’élection présidentielle. Cette fois-ci il s’agit du mensuel L’Histoire, « le magazine de référence des passionnés », dans son hors-série numéro 4 (avril 2017).


    Comme dans Sciences et Avenir, la revue de vulgarisation historique a offert un entretien de quatre pages au candidat d’En marche, dont on ne peut pourtant pas dire qu’il souffre particulièrement d’une sous-exposition médiatique.


    http://www.acrimed.org/Le-magazine-L-Histoire-se-met-lui-aussi-en-quatre


    Il y a quelques semaines, Claude Perdriel avait censuré un dossier du magazine Historia :


    « Quand la CIA finançait la construction européenne ».


    Claude Perdriel avait trouvé une excuse bidon pour justifier cette censure : « pour des raisons techniques, le dossier CIA n’est pas disponible en ligne. »


    http://www.historia.fr/parution/mensuel-675



  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 13 janvier 2018 12:59

    Depuis l’année 1942 les Etats Unis n’ont pas cessé de faire la guerre au monde entier militairement et économiquement ..... 
    La France et les intérêts de la France ont été les victimes de cette volonté impérialiste....

    Donc, qu’ils s’appellent C.I.A ou N E D. L’état profond américain est l’ennemi du monde entier ...

    Prouver le contraire est impossible... !
     


  • BA 13 janvier 2018 13:05

    En mars 2003, l’historien Rémi Kauffer avait publié un article explosif dans le mensuel HISTORIA :


    « Quand la CIA finançait la construction européenne ».


    Mais ça, c’était en mars 2003.


    Depuis la publication de cet article explosif, HISTORIA a été racheté par Claude Perdriel. Claude Perdriel est un soutien de l’européiste Emmanuel Macron.


    Du coup, Claude Perdriel a censuré l’article « Quand la CIA finançait la construction européenne » !


    A cause de cette censure, plus personne ne peut lire cet article sur internet !


    Heureusement, des internautes ont recopié cet article et ils l’ont mis en ligne.


    Vous pouvez maintenant le lire ici :


    http://sa.penchak.free.fr/divers/Historia-CIA.pdf


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