Comment Poutine a défait les armées des anges commandés par l’archange Gabriel et commandités par le cheikh Qaradawi en Syrie
L’intéressant est de savoir pourquoi toutes les chancelleries arabes et tous ce que compte la toile comme enturbannés débiteurs de fatwa à la noix sont entrés dans une hystérie indescriptible au moment où les premiers convois de camions commencent à évacuer les derniers fous d’Allah vers Idleb, une bourgade syrienne frontalière de la Turquie, encore sous contrôle des mercenaires et des terroristes.
La peur de ces imams de l’esbroufe de perdre leur influence sur les masses est telle que lors des moments de victoires des djihadistes (avant l’entrée en lice de l’aviation russe en septembre 2015) ils ont inventé des histoires à dormir debout dans le but d’endormir la vigilance de quelques cabochards qui se demandaient comment des groupuscules de djihadistes armés de simples Kalachnikovs et chaussant des sandales parviennent-ils à tenir en échec la puissante armée régulière syrienne. L’astuce est de fabriquer des histoires d’anges commandés par leur chef l’Archange Gabriel, montant des chevaux blancs qui surgissent du ciel pour foudroyer les soldats de Bachar Assad. Les premiers bricoleurs de ces miracles sont le cheikh égyptien exilé au Qatar Youssef Qaradawi et son collègue saoudien le cheikh Mohamed Al Arifi qui dans une vidéo chacun expliquent comment Allah a envoyé ses anges pour soutenir les djihadistes. Des anges blancs (voir capture vidéo) que semblent dessiner sous forme anthropomorphique les fumées blanches que laissent derrière eux des missiles air-sol. La vidéo de Qaradawi A été vue par plus de 4,4 millions de personnes. Allah akbar ! Un autre miracle. Pour info le Qaradawi n’en restera pas là. Lors de la mise en en échec du putsch militaire contre le président turc Recep Tayyip Erdogan il affirmera que « Gabriel et les anges sont avec Erdogan » ! Néanmoins, il est vrai qu’il n’y a pas que l’histoire officielle du monde arabo-musulman qui est truffée de mythe et d’épopées glorifiant l’audace et le courage d’individus ou de ramassis d’individus contre la puissance du nombre de l’adversaire. Pour ne pas aller loin, l’histoire militaire officielle de la France cartésienne est encore jonchée d’épisodes épiques dont celui de la bataille du Pont d’Arcole Au début de cet événement marquant la première campagne d'Italie (15-17 novembre 1796), l’histoire dit que « Bonaparte s'empare d'un drapeau et tente de traverser le pont qui sépare les deux armées mais, bousculé par le feu autrichien, sa tentative échoue. La victoire ne sera acquise que deux jours plus tard. » Arcole est sauvée !