mardi 4 octobre 2005 - par Henri Masson

Communication alternative en Espéranto

Une expérience de communication alternative a lieu entre différentes écoles européennes dans le cadre du programme Socrates/Comenius1. La Commission européenne a donné un avis favorable au projet scolaire AKEL (Alternativa Komunikado inter la Europaj Lernejoj, Socrates/Comenius1 = Communication Alternative entre les Écoles européennes, Socrates/Comenius1) auquel participent les établissements d’enseignement public secondaire "Cavour" de Modena (Italie), "Tsanko Tserkovski" de Polksi Trambesh (Bulgarie) et "Sir Thomas Rich’s School" de Gloucester (Grande-Bretagne).

Les directeurs des trois établissements ont signé le contrat avec leurs agences nationales Socrates et le travail a déjà commencé dans les trois écoles. Les projets envisagés sont la fondation d’un “Club de l’amitié internationale“, d’un lieu d’information sur les trois écoles, leur présentation sur le web sous le titre « Mia lernejo » (Mon école) et la préparation de la première rencontre entre les enseignants et quelques élèves de Polksi Trambesh durant la dernière semaine d’octobre.

Les participants du projet AKEL n’auront pas besoin de traducteurs, car tous les travaux et échanges communs se feront en espéranto. AKEL a été lancé en 2003 à l’initiative de Europa Esperanto-Unio avec un premier projet réalisé rassemblant des établissements de Pologne, d’Espagne et du Portugal. Plus de détails sur AKEL :
<www.esperanto.web.pt/akel/>

Sur l’intérêt de l’espéranto dans l’enseignement :
http://satamikarohm.free.fr/article.php3?id_article=206
ou <www.esperanto-sat.info>, section "Intérêt pédagogique".



6 réactions


  • (---.---.120.82) 5 octobre 2005 11:33

    Une expérience très intéressante qui mérite d’être généralisée. Communiquer sans traducteur, sans que aucune classe ne se retrouve en position d’infériorité, c’est super !!!


  • Tepjag (---.---.176.80) 6 octobre 2005 10:56

    Ceci est une expérience d’autant plus intéressante qu’elle concerne des écoles de pays ayant des cultures très différentes (Bulgarie, Grande Bretagne et Italie). Mais que fait donc notre ministre de l’Education Nationale smiley ???


  • Masson (---.---.210.35) 6 octobre 2005 11:07

    Il fait enseigner la Marseillaise ! : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons »

    Eugène Pottier avait écrit, lui : « Libérons-nous de cette pourriture ».

    C’est la politique du silence (Vive Agoravox !).

    Si vous voulez en savoir plus, voir sur en rubrique « Intérêt pédagogique », entre autres « Bonnes questions — mauvaises réponses ».

    Cordialement.

    Henri Masson


  • (---.---.108.211) 6 octobre 2005 15:17

    Il enseigne la « Marseillaise » et l’anglais de communication internationale... tout en espérant que le français retrouvera sa place d’antan. Pff...


  • Masson (---.---.210.35) 6 octobre 2005 15:37

    Très juste !

    Sans oublier que ce chant sanguinaire de haine et de mépris qu’est la Marseillaise constitue une curieuse leçon de fraternité pour les « zones d’éducation prioritaire ». Le mot « fraternité » apparaît pourtant dans l’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme. Qu’aurait-on dit de l’hymne soviétique s’il avait eu de telles paroles ? Que dirait-on si un État islamique avait de telles paroles ? Henri Masson


  • skirlet (---.---.14.42) 8 octobre 2005 22:05

    Eh non, l’Etat soviétique n’avait pas de telles paroles... mais on devait apprendre « La Marseillaise » en russe.

    Ceci dit, ce serait bien si les autres écoles adhéraient à un tel projet de communication.


Réagir