Comprendre les guerres dans la marche du monde. La fin de la guerre proche en Ukraine et l’Esprit du monde qui y met fin
Dans le calcul de probabilité, il y a deux calculs de probabilité qui se superposent : le calcul mathématique par cas et le calcul mathématique pour l’ensemble. Au nom du calcul des probabilités, le rouge, à la roulette, a strictement autant de chances de sortir une 25ème fois quand il est sorti 24 fois de suite. Cependant ses chances diminuent puisqu’il est impossible qu’il sorte toujours. Intervient ici un second calcul qui porte non pas sur chaque cas isolément mais sur l’ensemble des coups.
Le hasard semble se jouer de ces calculs, car il consiste essentiellement à apparaître sur un des deux tableaux quand on l’attend sur l’autre. De même, les phénomènes très peu probables se produisent : « Le calcul des probabilités a échoué dans sa tentative d’explication du monde et en particulier de la vie… » D’après les combinaisons mécaniques et mathématiques du corps, la cellule vivante avait, pour exister, une chance sur un nombre de chances contraires exprimé par un chiffre suivi de 70 zéros (G. Mercier. « Le dynamisme ascensionnel »)
Hasard et expérience
On peut considérer que le hasard échappe par définition aux mathématiques pures, car il est du domaine concret, il est du domaine de l’existence. De ce point de vue, des philosophes ont soutenu que les sciences retiennent seulement les données qui servent à l’induction et à l’établissement de la loi ; la schématisation scientifique omet l’aspect existentiel et tout ce qu’il y a dans l’être d’action imprévisible et impossible à déduire.
Par une dialectique source de son progrès, la science sollicite sans cesse le hasard en sollicitant l’expérience et s’efforce sans cesse aussi d’éliminer le hasard et de déduire sur le plan mathématique pur où elle retrouve la seule nécessité.
a. La finalité
Le mouvement de la science, par essence, va vers la nécessité en éliminant les contingences. Dans le mouvement de la science se pose la question de la causalité et de la finalité et ce qui les lie à l’activité de l’esprit. La finalité est l’organisation en vue d’un but, et la compréhension de cette organisation en fonction de ce but. Or donner des buts à la nature, c’est lui attribuer des intentions, ce qui nous semble ramener à une conception magique, ou, à défaut d’être magique, métaphysique.
La finalité a été critiquée par plusieurs philosophes dont Descartes, Comte, Bergson.
La critique de Descartes. Construisant la physique mathématique contre physique scolastique et aristotélicienne, Descartes écarte les interprétations finalistes comme contraire à la causalité mécanique qui seule règne dans le monde de la nature. La nécessité mathématique ne laisse pas de place à la finalité au niveau des lois physiques.
La critique d’Auguste Comte. La science positive est une liquidation de l’anthropomorphisme des âges pré-scientifiques. A l’état positif, la science renonce au « Pourquoi » pour s’intéresser uniquement au « Comment ».
La critique de Bergson. Dans l’évolution créatrice, Bergson démontre que la finalité est externe ou n’est pas et déclare que la finalité est une exigence de notre intelligence et non un fait. Dire qu’un acte ou un fait est déterminé par ses causes ou qu’il est déterminé par ses buts, c’est dans les deux cas, admettre que « tout est donné » alors que l’évolution, selon Bergson, est créatrice de formes imprévisibles.
b. L’activité de l’esprit
Ces trois critiques très différentes dans leur intention s’accordent pour montrer que la nature telle que la considèrent la science et l’intelligence est une nature où tout est donné, qui est constituée comme un système permanent de relations nécessaires. Mais ces critiques ne peuvent faire oublier que la finalité évoque d’abord l’intention et la volonté libre. Or ces deux phénomènes sont des phénomènes de conscience, ils sont l’activité même de la conscience. La science comme elle se définit considère les « faits » comme pouvant être « refaits », elle tourne donc délibérément le dos non seulement à la finalité, mais à la conscience comme créativité. C’est pourquoi elle nie pratiquement l’existence de l’activité de l’esprit, et de la liberté exactement autant que celle de la finalité.
Au lieu de considérer le schème de la nature tel que le propose la science, la philosophie des sciences se doit de considérer avant tout la science, en train de se faire, c’est-à-dire par l’esprit du savant. Or, sans l’activité de l’esprit du savant, il n’y aurait pas de science. La loi la plus mécaniste, le résultat le plus mathématique sont présentés par un esprit qui a cherché pour comprendre, qui a inventé des expériences pour vérifier ses hypothèses personnelles, ou qui construit un appareil pour atteindre tel phénomène encore inaccessible ou pour réaliser une idée.
Le savant, un malin génie de la nature ou produit du malin génie de la nature, et en lui ce malin génie de la nature, par l’esprit en lui, dirige, oriente, organise…, c’est-à-dire qu’il est la finalité personnifiée. Transportant en laboratoire les phénomènes naturels, intervenant dans le détail des conditions, faisant réaliser ses buts par les causes matérielles qu’il donne et contrôle, il vide la nature de toute finalité en assumant lui-même la finalité ; puis il traduit ses expériences comme si elles étaient naturelles, comme s’il n’était jamais intervenu, éliminant de ses équations toute son activité créatrice et organisatrice, laissant ainsi la nature-sans-finalité, la causalité-sans-but, le mécanisme matérialiste intégral.
Mais toutes ces affirmations sur le savant s’opèrent intégralement par l’esprit du malin génie de la nature en lui et qui lui fait dire ce qu’il veut à l’esprit du savant, esprit qui n’appartient pas au savant. Et en aucun cas le savant peut se prévaloir de son esprit, que même s’il l’invoque, cet esprit reste comme une essence attachée à son être. Et on comprend pourquoi les expériences qu’il réalise lui apparaissent comme si elles étaient naturelles, comme s’il n’était jamais intervenu. Et si on prend les faits scientifiques comme ils se sont déroulés, prenons un exemple, « Louis Pasteur, en 1885, découvre le vaccin contre la rage ». Pasteur n’existant plus, le vaccin contre la rage transmise par les chiens s’est institutionnalisé dans le monde entier ; ce progrès majeur en médecine fait partie de la marche du monde. Et il relève de l’esprit du savant, qui lui-même relève de l’Esprit de la Nature du monde.
Dès lors, on peut dire que la causalité présuppose d’avance un enchaînement événementiel depuis un point initial vers un point final, et l’enchainement est organisé naturellement en vue d’un but. Par conséquent, le hasard, la causalité et la finalité sont liés et relèvent de l’activité créatrice et organisatrice du monde lui-même comme il est conçu où les progrès humains sont inscrits dans la nature du monde comme elle est que par elle-même et pour elle-même ; les êtres humains en particulier les savants ne causent que ce qui est causé en puissance dans cette nature monde où tout lui est inscrit ; et il ne peut être autrement compte tenu de la dépendance de tous les éléments du monde entre eux qui forment précisément la Nature du monde.
Que l’on dise, par exemple, que la nature humaine et donc le monde humain est inscrit dans la Nature du monde ne peut être qu’une tautologie ; il n’y a pas de distinction entre la nature humaine et la Nature du monde ; la nature humaine est partie de la Nature du monde en tant qu’elle est inscrite dans la Nature du monde et la Nature du monde est aussi en partie la nature humaine en tant que Tout qui englobe la nature humaine et le monde.
Aussi peut-on dire que le savant dans son inconscient qui n’est pas sa conscience peut lui faire croire qu’il vide la nature de toute finalité et que c’est lui qui assume la finalité ; en fait toute son activité créatrice et organisatrice n’est que le produit de l’activité de son esprit et rien que de son esprit. Le savant peut dire ce qu’il veut des lois de la science qu’il a découverts mais il ne dira que comme ce que lui dira son esprit et seulement son esprit ; il ne peut aller au-delà de son esprit ; il est cet esprit qui est son esprit ; et son esprit appartient à l’Esprit de la Nature du monde.
Et c’est là l’antinomie, le savant croit qu’il vide la nature de toute finalité alors qu’il n’assume rien de la finalité ; et tout son esprit créatif qui lui fait découvrir des progrès en fait ne lui vient que de l’Esprit de la Nature du monde qui fait progresser le monde ; c’est l’Esprit de la Nature du monde qui oriente l’esprit humain qui est une partie de l’Esprit-monde ; et la finalité inscrite dans la nature humaine relève de l’Esprit de la Nature du monde. Et ce processus s’applique à tous les êtres humains sauf que les savants sont plus éclairés en matière de la compréhension de la nature du monde.
Un sujet qui intéresse tous les êtres humains, les guerres et conflits entre les hommes. A l’instar du savant, les guerres ne viennent pas des hommes mais de leur nature humaine, et par nature humaine, l’esprit qui commande cette nature humaine. Et si guerre ou conflit il y a, il ne s’opère que parce qu’il est inscrit dans leur nature telle qu’elle est constituée. Et ce point de leur nature, il faut le souligner, les guerres et les conflits sont parties intrinsèques dans leur nature ; sans les épreuves des conflits armés ou non il n’y a pas d’existence humaine réelle ; c’est à travers les conflits et les guerres que les hommes, les peuples peuvent se jauger dans la marche de l’histoire.
Prenons les deux grands événements de l’histoire du monde, la Première Guerre mondiale et la Deuxième Guerre mondiale. Ce qu’on peut dire, si la Première Guerre mondiale a éclaté c’est qu’elle devait éclater ; de même, si la Deuxième Guerre mondiale a éclaté c’est aussi qu’elle devait éclater. Pourquoi ? Parce que les deux guerres mondiales relèvent de la marche du monde.
Hitler, par exemple, quand il a déclenché la Deuxième Guerre mondiale, savait-il le bouillonnement de son esprit en lui qui lui commandait de la déclarer ? Il est clair que non, il était cet « esprit bouillonnant » qui l’a déclenché et c’est parce que « l’Esprit de la Nature du monde le commandait. » Dans la constitution absolue de l’esprit d’Hitler, ce n’était pas Hitler lui-même qui a déclenché la guerre mais son esprit qui l’a dicté en lui, et tout le contexte mondial comme il s’était développé avec l’histoire était arrivé à une phase critique, phase par laquelle devait avancer, devait se transformer le monde.
Lorsque Hitler rédigeait son « Mein Kampf », tome 2, et énonçait ce qui suit : « Celui qui se tient sur le plan raciste a le devoir sacré, quelle que soit sa propre confession, de veiller à ce qu’on ne parle pas sans cesse à la légère de la volonté divine, mais qu’on agisse conformément à cette volonté et qu’on ne laisse pas souiller l’œuvre de Dieu. Car c’est la volonté de Dieu qui a jadis donné aux hommes leur forme, leur nature et leurs facultés. Détruire son œuvre, c’est déclarer la guerre à la création du Seigneur, à la volonté divine. »
Hitler pensait par son esprit, croyait par son esprit : « … a le devoir sacré, quelle que soit sa propre confession, de veiller à ce qu’on ne parle pas sans cesse à la légère de la volonté divine, mais qu’on agisse conformément à cette volonté et qu’on ne laisse pas souiller l’œuvre de Dieu. » Tout ce qu’il alignait en mots, Hitler « pouvait-il savoir que l’homme ne peut ni détruire ni souiller l’œuvre divine ». Impossible. L’œuvre divine ne se détruit pas ni ne se souille pas ; l’œuvre humaine comme la marche de l’humanité et les guerres sont parties intégrantes de l’œuvre de Dieu. L’esprit d’Hitler n’a été que ce que l’Esprit du monde soufflait en Hitler. La Deuxième Guerre mondiale devait éclater et faire plus de 50 millions de morts.
Le monde a vu ce qui sorti des deux guerres mondiales ; deux continents, l’Asie et l’Afrique, sont sorties de la colonisation. Plus de 50 États ont vu le jour en Afrique, après 1945, en Asie plus de 40 États ont vu le jour, soit plus de la moitié de la population de la Terre est sortie de la colonisation. Comme l’écrit le journal Le Monde, du 17 février 2017, dans un article dont le titre, « Oui, la colonisation est un crime contre l’humanité » :
« Les peuples d’Afrique ont vécu une terrible violence du fait colonial avec des morts, des expropriations, des privations de liberté et surtout une négation profonde de la dignité humaine par la domination politique, économique et culturelle. Les chiffres de cette période sont éloquents d’horreur. Pour procéder plus facilement au pillage systématique des ressources du continent africain, les colons ont soumis des populations civiles aux travaux forcés avec à la clé des milliers de victimes. Par exemple, l’historien Antoine Madounou établit un bilan entre 15 000 et 30 000 personnes mortes sur le chantier du chemin de fer qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, au Congo.
Des morts, il y en a eu aussi à chaque fois que les populations ont tenté de se libérer du joug colonial. A Madagascar, en mars 1947, l’armée coloniale française a massacré les populations malgaches, avec un bilan compris entre 20 000 et 100 000 morts, selon les sources. Ou encore en Algérie où la révolte partie de Sétif le 8 mai 1945 fut matée dans le sang, laissant près de 45 000 victimes selon les nationalistes algériens.
Une barbarie intolérable... »
L’enjeu des deux guerres mondiales était mondial, et seuls deux événements qui se sont suivis en quelques 30 ans, entre 1914 et 1945, qui ont mis fin à cette « barbarie intolérable. ». L’Esprit du monde avait tous les raisons de mettre fin à cette ignominie qui pesait sur les peuples. On peut certes se poser la question pourquoi l’Esprit du monde a laissé se perpétrer cette ignominie coloniale sur les peuples. La réponse vient de la nature des hommes eux-mêmes.
Qu’est-ce qui différencie l’homme de l’animal ? L’homme a la même morphologie que l’animal, deux pieds deux bras, une tête avec des yeux, un nez, une bouche bref tout ce qui est en l’animal sauf qu’il se différencie par rapport à l’animal, il marche droit et il est surtout pensant ; et par sa pensée, il est esprit relié à l’Esprit de la Nature du monde, à l’Esprit qui gouverne le monde. Alors que l’animal est limité par un instinct où toutes les facultés intelligence et raison animale essentiellement instinctive se conjuguent pour assurer sa vie. Ce qui n’est pas le cas pour l’être humain pensant, cependant la férocité animale existe aussi en l’homme et peut se déclencher pour peu que le contexte soit favorable.
Et la colonisation du monde et les guerres et les deux guerres mondiales qui s’apparentent à des guerres réparatrices relèvent avant tout de ce qui est donné à l’homme ; l’homme passe par ce processus et c’est ce processus qui affirme son humanité. Dans le sens que, sans négation, l’histoire de l’humanité ne peut s’affirmer dans son existence, ne peut sentir sa raison d’être. Pour comprendre plus le sens des guerres, prenons les guerres en cours, en Ukraine et à Gaza. Comme les guerres passées, elles relèvent d’un cours logique de la marche de l’histoire.
Prenons la guerre en Ukraine. L’Union européenne veut à tout prix s’étendre à l’est de l’Europe ; les États-Unis suivent et même promeuvent cette extension ; pourquoi ? C’est toujours la volonté de puissance qui préside dans la stratégie de l’Occident. Le problème est que la stratégie de puissance est le leitmotiv de toutes les puissances, et cela relève de la nature humaine. Les grands décideurs européens, galvanisés par les petits États de l’Union européenne, en particulier des pays de l’ex-aire de l’URSS qui ont des comptes à régler avec l’ex-URSS, cherchent à bloquer l’expansion de la Russie.
Tout est fait pour que le conflit armé perdure en Ukraine ; mais il ne perdure que si c’est ainsi qu’est tracé la marche du monde ; et toute guerre a une fin surtout si elle se transforme en guerre d’usure. La guerre piétine à Koursk et la Russie ne cesse d’annoncer d’avoir capturé des localités de la région de Donetsk et celle de Kharkiv. Le président Joe Biden a terminé son mandat, c’est Donald Trump qui l’a remplacé à la Maison Blanche. Or, ce président américain, un an avant d’être élu, avait annoncé de mettre fin au conflit russo-ukrainien en 24 heures.
Faire une telle déclaration laisse penser qu’il n’a pas pris les mesures réelles de la guerre en Ukraine, d’autant plus qu’il n’a donné aucune réponse tangible aux journalistes qui l’ont questionné sur comment il s’y prendra pour mettre fin à la guerre rapidement, mettant tout sur les protagonistes que Trump dit bien les connaître. Qu’il convaincra Zelensky et Vladimir Poutine de mettre fin à la guerre. En réalité, Donald Trump est éclairé par son esprit qu’il doit mettre fin à la guerre en Ukraine et ce sans tarder ; bientôt trois années, et la guerre entrera dans la quatrième année. Et il est déjà éclairé par son esprit sur ce qui s’est passé avec la Corée du Nord entre 2018 et 2019 ; la Corée du Nord venait de procéder aux essais d’une bombe thermonucléaire et a réussi aussi aux essais d’un missile intercontinental dépassant 10 000 km donc pouvant toucher les États-Unis.
Les États-Unis comme la Corée du Nord, malgré la rhétorique de guerre qui s’est installée entre eux, ont décidé de s’asseoir à table et de trouver une issue pacifique au conflit nucléaire qui pouvait dégénérer et, quand bien même les États-Unis mèneront dans une guerre nucléaire, ils risquent aussi d’être touchés. Précisément, Donald Trump a invité Kim Jong-Un, le leader nord-coréen, à des négociations, et après trois rencontres à Hanoï, Singapour et la Ligne démilitarisé (DMZ) entre les deux Corées, la crise nord-coréenne a été résolue.
Et c’est la démarche de Donald Trump qui a mis fin à un risque de guerre potentiel entre les deux pays. Démarche qui relève certes de l’esprit de Donald Trump mais aussi de l’Esprit de la Nature du monde. Si la sagesse de Trump n’a pas primé, une risque de guerre nucléaire aurait été potentiel, et le plus dangereux, c’est que la Corée du Nord a des frontières avec la Russie et la Chine. Les États-Unis n’auraient pas pu se lancer dans une guerre nucléaire avec la Corée du Nord.
Concernant la Russie, Donald Trump devenu président des États-Unis sait très bien que si la guerre se prolonge avec l’Ukraine et qu’il n’y a pas de solution, et que l’Europe et les États-Unis continuent d’armer l’Ukraine en armements sophistiqués y compris en spécialistes, la Russie patientera mais prendra des mesures qui obligeront les États-Unis et les pays d’Europe à mettre fin à la guerre.
Et cela se comprend parfaitement, Donald Trump, se mettant à la place de Vladimir Poutine, et assimilant que l’Ukraine est la Corée du Nord mais qui n’a pas d’armes nucléaires, s’interroge ce qu’il aurait fait avec ce pays hostile et qui cherche à rejoindre le camp adverse et même, pour s’immuniser, à se doter de l’arme nucléaire. Réponse : il aurait agi comme le président russe, il ne laisserait pas la Corée du Nord intégrer le camp adverse et se doter de l’arme nucléaire. Cela aurait été une épée de Damoclès sur les États-Unis si la Corée du Nord devenait une puissance nucléaire à ses frontières.
On comprend pourquoi Donald Trump a pris les devants et a téléphoné à Vladimir Poutine, comme l’a annoncé France 24, dans son article, « Guerre en Ukraine : Trump affirme avoir parlé avec Poutine de la fin du conflit », le 9 février 2025 :
« Le New York Post a rapporté que Donald Trump lui avait indiqué avoir parlé au téléphone avec Vladimir Poutine pour discuter de la fin du conflit en Ukraine. Le Kremlin a affirmé dimanche ne pouvoir confirmer ou infirmer l'information.
Le président américain Donald Trump a dit s'être entretenu de la fin de la guerre en Ukraine avec son homologue russe Vladimir Poutine lors d'un appel téléphonique, rapportent dimanche 9 février, le New York Post et l'agence russe Tass.
Donald Trump, qui accordait une interview depuis l'avion présidentiel Air Force One, a déclaré qu'il « ferait mieux de ne pas le dire », lorsqu'on lui a demandé combien de fois les deux dirigeants s'étaient parlé.
« Il (Vladimir Poutine) veut que les gens arrêtent de mourir », a affirmé le président républicain au New York Post.
Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a dit ne pouvoir « ni confirmer ni infirmer » ces informations. « Que puis-je dire à propos de cette information ? Au fur et à mesure que l'administration à Washington développe son travail, de nombreuses communications différentes se produisent. Et ces communications passent par différents canaux », a-t-il expliqué à l'agence de presse officielle Tass.
« Un plan concret » à définir
Donald Trump a déclaré vendredi qu'il comptait discuter avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, la semaine prochaine.
Le président américain a dit au New York Post qu'il avait « toujours eu une bonne relation avec (Vladimir) Poutine » et qu'il avait un plan concret pour mettre fin au conflit, sans toutefois fournir plus de détails.
« J'espère que cela sera rapide », a dit Donald Trump. « Chaque jour, des gens meurent. Ce conflit est si violent en Ukraine. Je veux mettre fin à cette fichue (guerre). »
Donc pour l’Ukraine, il faut dire que la guerre est proche ; il faut dire aussi que, contrairement à Joe Biden, Donald Trump a été éclairé par l’Esprit du monde. Pourquoi il a été éclairé alors que Joe Biden ne l’a pas été car s’il avait été éclairé, Biden aurait mis fin à la guerre vu que l’Ukraine, dans la guerre avec la Russie, dépend totalement des États-Unis. L’Europe est trop faible pour répondre aux besoins de l’Ukraine face à la Russie ; de plus même pour la sécurité de l’Europe, l’OTAN dépend le plus des États-Unis. Aussi comprend-on que c’est parce que Donald Trump a vécu la crise nord-coréenne qu’il a été choisi pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Pour la guerre à Gaza, l’auteur tentera de développer les enjeux et ce qui en ressort de cette guerre dans un autre article.
Après cette approche explicative de la marche du monde, force de dire que l’humanité ne commande pas son devenir ; certes elle croit se commander par son libre-arbitre qui lui a été octroyée mais ne se commande qu’à une certaine limite et cette limite est délimitée par l’Esprit qui gouverne le monde. Aussi que les hommes et femmes croient ou ne croient pas à l’Esprit de la Nature du monde ou simplement Dieu importe peu puisque l’humanité entière n’a pas été créée par elle-même mais par Dieu ; toute survie de l’humanité sur terre lui vient de ce que Dieu a mis sur terre pour qu’elle se nourrisse et ce qui entoure cette terre et ses cieux.
Medjdoub Hamed
Chercheur