mardi 29 janvier 2013 - par Pascal de Lima

Consommateurs de tout ce pays, unissez-vous !

Toutes les économies industrialisées qui pratiquent maintenant la course au bas prix par le dumping social dans un contexte d’endettement ne parviennent d’ailleurs pas à retrouver la croissance et subissent chômage de masse et forte misère sociale.

Après la découverte par une Américaine d’un appel au secours d’un ouvrier-esclave chinois dans un colis importé, on peut s’interroger sur les conditions de travail en Chine et se convaincre définitivement que la bataille de la compétitivité avec ce concurrent est perdue d’avance, à moins que nous soyons prêts à travailler, comme l’indiquait la mystérieuse lettre, 15 heures par jour pour une poignée d’euros.

Se dessine alors aujourd’hui un système absurde où le niveau d’endettement privé des économies occidentales explose dans le cadre d’un modèle globalement fondé sur la consommation et un fort déséquilibre de la balance commerciale. En d’autres termes, un équilibre macroéconomique mondial précaire semble s’organiser autour d’un achat à crédit croissant par les pays industrialisés de produits au prix bas mais aux conditions de production qui relèvent d’un quasi-esclavage. 

L’absurdité de cette situation est d’autant plus forte qu’elle résulte finalement d’un coup de force intellectuel à propos de la loi de Say (dite « loi des débouchés »). Celle-ci explique notamment que « c’est la production qui ouvre des débouchés aux produits » (donc que l’offre crée sa demande), car en échange de la production, l’employeur verse une rémunération au salarié qui se mue ensuite en pouvoir d’achat dans les mains de ce salarié-consommateur. Empiriquement, cette loi a pu d’autant mieux fonctionner que les rémunérations étaient élevées, par exemple avec la politique salariale d’Henri Ford qui payait par choix ses ouvriers au-dessus de la moyenne des ouvriers américains, « five dollars a day », considérant, entre autres, qu’« un ouvrier bien payé est un excellent client ». Une partie du surplus de rémunération accordé à ses ouvriers lui revenait effectivement en bénéfices, même indirectement par la stimulation de l’économie environnante.

Mais aujourd’hui, cette loi de Say est travestie puisque la production croissante des économies émergentes est absorbée par une consommation à crédit des économies industrialisées (dont les dettes publiques ou privées sont parfois détenues par ces dites économies émergentes), autrement dit, de la richesse réelle, le produit, est échangée contre de la richesse illusoire dans le présent, la masse monétaire issue de l’endettement.

Pire encore, le consommateur occidental semble frappé de schizophrénie lorsque, se dirigeant en priorité vers les « prix bas », il stimule la production et donc l’emploi des économies émergentes au détriment de l’emploi national. Privilégier les « prix sacrifiés », revient ainsi à devenir à terme la véritable victime du sacrifice. Car schématiquement, les pays aux protections sociales très faibles sont de plus en plus producteurs lorsque ceux qui présentent des acquis sociaux plus importants tendent à se muer en consommateurs avant tout. Le risque à long terme est que la recherche de la compétitivité à tous prix ne débouche un jour sur la réduction de la protection des salariés dans un souci de rééquilibrage à la baisse.

C’est ainsi que les plus pauvres des pays riches enrichissent les plus riches des pays pauvres sans que nulle part les plus pauvres n’en bénéficient, les uns souffrant des délocalisations et du chômage à terme, les autres de conditions de travail toujours aussi misérables.
Face à ce constat d’un libéralisme qui met en concurrence des économies qui ne connaissent pas le même niveau de protection sociale, s’impose à nous la nécessité d’un protectionnisme stratégique comme le pratiquent toutes les autres sphères économiques du monde, y compris les économies émergentes. Mais en plus de ce protectionnisme intelligent, un changement profond des mentalités, notamment dans les habitudes de consommation et la législation sur le « fabriqué en France », est nécessaire pour encourager des relocalisations massives dans notre pays. Le patriotisme économique semble une partie des solutions à nos problèmes économiques, écologiques et sociaux.

Consommateurs de tout ce pays, unissez-vous !

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Chronique rédigée avec Gwenaël Le Sausse



26 réactions


  • foufouille foufouille 29 janvier 2013 17:42

    « Pire encore, le consommateur occidental semble frappé de schizophrénie lorsque, se dirigeant en priorité vers les « prix bas » »

    ca depend de tes revenus
    le plus cher est pas forcement francais, non plus


    • Yvance77 29 janvier 2013 22:31

      Il y a aussi au bas mots douze millions de personnes qui n’ont pas d’autres choix n’ont plus ! Je me souviendrais toute ma vie ainsi, d’un petit couple de vieux qui pour manger de la viande s’approvisionnait au rayon « aliments pour animaux ».

      Le « prix bas » à ce niveau est synonyme de survie !


    • foufouille foufouille 29 janvier 2013 22:50

      le poulet surgele est moins cher
      surtout les cuisses


    • fredleborgne fredleborgne 30 janvier 2013 11:57

      La viande pour animaux est souvent plus chère que les raviolis en boites premier prix aujourd’hui : ne surtout pas croire que le prix des raviolis a baissé...


  • Politeia 29 janvier 2013 18:15

    Bref et pertinent. Bravo.


  • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2013 19:24

    bonjour de lima

    Bien l’on retrouve les classiques que j’ai résumé ainsi faut-il avoir l’esprit clos pour croire qu’en disposant de moins d’argent l’on devient plus riche, C’est l’austérité.
    je ne pense pas que nous ayons atteint des limites puisque l’histoire nous démontre que notre capacité cérébrale est trés créatrice, mais va certainement se développer d’autre approche de l’économie capitaliste. Dans divers article j’attire l’attention de l’évolution de l’industrie puisque c’est elle qui porte notre ère. en 1850 l’industrie représenté 25 à 27% de l’activité a quelque exemption prés soit lié aux guerre ou à des sursauts, l’industrie a toujours tourné au tour de ce pourcentage malgré l’évolution de la population et l’accroissement de production.
    C’est par ce constat que j’en suis arrivé a rechercher qu’elle était la mesure qui conduisait a cela ou le ratios, et de fil en aiguille j’ai fini par remettre en cause notre comptabilisation qui est si je puis utiliser le mot, l’ARN du capitalisme qui lui en est l’ADN. et quoi que nous développons comme approche économique nous avons l’arn qui nous reconstruit l’arn du capitalisme.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html.
    cordialement.


  • Fred94 29 janvier 2013 19:53

    Je crois en cela depuis longtemps mais le hic est que nous ne sommes pas des consommateurs mais des consumérisateurs et que ceux ci s’en gargarisent.



  • alinea Alinea 29 janvier 2013 20:39

    Faut-il que nous soyons tombés bien bas pour mettre en avant la politique de Ford, qui, à l’occasion, est devenu l’initiateur de l’individualisme si nécessaire aux libéraux ! Sans parler de ses options et soutiens politiques !
    Ne consommons que ce dont nous avons besoin ? La plupart des gens sont sûrs de le faire ;, I-pod,pad et autres trucs qui transforment nos sociétés, sont devenus nécessaires pour être adaptés à ces sociétés ! La boucle est bouclée, le piège est refermé !
    Sortir de ça est une lutte, une guerre... et ce n’est pas la même histoire !


  • paul 29 janvier 2013 22:39

    On peut rêver d’un boycott des produits à bas prix issus des économies émergentes, qui sont à l’origine de la perte de nos industries et de nos emplois . Car comme disait Coluche :
     « il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça ne se vende pas » .

    Mais nous savons bien que le con-sommateur n’a pas vraiment le choix, coincé par un budget de plus en plus serré . Du matin au soir, il entend la même musique, jouée - avant comme après la présidentielle - par les hauts dignitaires de l’église médiatique : le travail en France coute trop cher, il n’est pas com-pé-ti-tif . Le rapport Gallois est la nouvelle bible économique, M.Lenglet nous le démontre à longueur de graphiques, MM. Giesbert, Barbier, Beytout, et consorts le chantent sur tous les tons .

    Les pays asiatiques tout de suite visés, c’est oublier l’Europe des ouiouistes : allez rivaliser avec ici un coût horaire de 34,2 euro/heure, contre 7,1 en Pologne et 3,5 en Bulgarie ! Achetez français, qu’ils disaient, alors qu’ils vendent notre économie par morceaux ces tartuffes de politicards . Le changement c’était quand  ?


  • chmoll chmoll 30 janvier 2013 06:36

    si tous les consommateurs de tout pays s’uniraient ,là ils s’apercevraient du pouvoir immense qu’ils ont entre leurs mains

    la haute finance mondiale passerait des nuits blanches , ainsi que les gouvernements


    • chmoll chmoll 2 février 2013 05:56

      comme j’ai écrit les frenchies tu leurs jette un os ils se jettent dessus

      pendant s’temps lâ , le bordel continue trankille , plans sociaux et j’en passe

      la dernière fois ct sur l’islam


  • efzed 30 janvier 2013 10:57

    Il suffirait de dénnoncer les articles 32 et 63 du TFUE qui poussent les délocalisations. Faire le guignol comme Montebourg pour pousser les Français à acheter français est très hypocrite.

    D’un coté on autorise voire encourage la délocalisation et la libre circulation des marchandises, puis de l’autre on nous demande d’acheter français ! Mais elles servent à quoi les lois ?

    On pourrait aussi supprimer les limitations de vitesses et implorer les Français de ne pas rouler trop vite.


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 30 janvier 2013 11:25

    Le capitalisme, tel qu’honni aujourd’hui, est né au XVIIIe siècle en Europe : c’est une période inédite dans l’histoire de l’humanité où, pour la première fois, des gens avec de petits moyens ont pu consommer pour le plaisir (les toiles indiennes et leurs copies manufacturées en Europe).
    Ceci a offert des perspectives inouïes au marché, et ce fut la naissance de la fameuse société de consommation. C’est elle qui est à la base du bordel ambiant. Alors demander aux consommateurs de s’unir pour consommer mieux (en quelque sorte)... autant leur demander de ne plus consommer du tout ! On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre : avoir des produits frais toute l’année et s’enquérir du sort des pauvres à l’autre bout du monde. Ce seront toujours deux vases communicants.


  • luluberlu luluberlu 30 janvier 2013 11:48

    Consommateurs des pays déjà gavés, ne consommez que le vital pour l’organisme, ne prenez vos moyens de locomotions seulement quand c’est, reponsablement, nécessaire, vous allez voir que très vite les choses bougent, faudrait pas longtemps pour que les experts analystes et leurs maitres réagissent et redistribuent un peu mieux le fruit de la torture pour l’organisme humain qu’est le travail.


  • efzed 30 janvier 2013 11:49

    Le capitalisme d’aujourd’hui est surtout née en France après guerre et s’est répandue grace à l’UE, une copie conforme des USA. Avant on achetait moins mais de meilleur qualité.

    L’UE ayant détruit nos frontières pour les hommes et les marchandises, nous ne sommes plus français mais « des citoyens du monde » et achetons des produits du monde aux tarifs évidement les plus intéressant.


  • fredleborgne fredleborgne 30 janvier 2013 12:03

    Comment arrêter la tendance quand on sait que ceux qui prennent les décisions sont intouchables. Il n’y a pas assez de production française, parce que elle n’est pas assez rentable. Ils ne veulent pas l’augmenter quand bien même on achèterait tous leurs stocks. Et s’il n’y avait pas de chômage, il faudrait nous payer plus.
    La solution passe par une vraie confiscation des moyens de production encore présents pour les préserver. Mais on a bien vu que la nationalisation d’Arcelor mittal ne s’est pas faite.
     


  • Fred94 30 janvier 2013 12:21

    Les industries francaises ferment car les politiques et les patrons n’ont pas investi dans la recherche technologique et dans la formation professionnelle. L’employé francais ne peut rivaliser avec un employé européen de l’est, de nord afrique ou d’asie sur le terrain de la production mais il est indispensable lorsqu’il dispose d’un savoir faire unique. Notre futur est dans l’amélioration de nos savoir faire à tous les niveaux que ce soit en agriculture, en services, en transport, en numérique, en énergie, ....

    Nous devrions exploiter notre potentiel mais au lieu de cela, nous écoutons les politiques qui écoutent les financiers qui nous tirent vers le bas.

  • mimi45140 30 janvier 2013 13:20

    @ Fred94 Je ne sais pas si les entreprises ferment du fait du non investissement dans la recherche technologique et dans la formation professionnelle , je m’occupe d’ une micro entreprise dans le service à l’industrie depuis trente ans , je vois quand même de notables différences ( pour ce qui concerne mon métier ) avec l ’ ALLEMAGNE , en vrac il y a 30 ans les taux d emprunt pour l industrie ALLEMANDE divisé par trois par rapport à la FRANCE, coût de formation plus lourd , règle d amortissement pour l investissement lourd moins favorable taxe professionnelle basé sur l investissement en FRANCE sur les bénéfices en ALLEMAGNE, délais de paiement a 90 jours il y a encore peu en FRANCE , 15 jours de moyenne en ALLEMAGNE taxation des bénéfices a 2 niveaux en ALLEMAGNE 1 seul en FRANCE ( influencesur les fonds propres ), relation donneur d ’ ordre fournisseur, en FRANCE tu n es qu ’ un coût , en ALLEMAGNE les donneur d ’ ordre essaye de traiter leurs soustraitant comme des partenaires , bref pas mal de différences .



  • Luc le Raz Luc le Raz 30 janvier 2013 14:17

    Je na vais pas, encore une fois, développer ma théorie de la prise d’otages et des chantages exercés par les cartels financiers car cet article montre assez bien les dérives de l’économie libérale, thuriféraire de la « Concurrence libre et non faussée ».
    Comparez le marché du travail avec le marché boursier, la demande est faible, l’offre pléthorique. Et après on se demande pourquoi les salaires sont orientés à la baisse...


  • julius 1ER 30 janvier 2013 14:23

    aujourdhui nous avons sur agora que des commentaires économiquement responsables !

    c’est vrai que lorsque l’on prend ’exemple Renault , on peut très vite se faire une idée du fonctionnement de l’économie cela d’autant plus que Ghosn apparait très souvent dans les médias pour nous vanter le modèle électrique de chez Renault d’ailleurs déjà dépassé alors qu’il est à peine mis en production ce qui en dit long sur l’intelligence des dirigeants,,, ?????pourquoi Renault parce que hier soir il y avait un reportage à la télé sur Dacia en Roumanie avec comme corollaire les salaires low-costs dans ce pays(un ouvrier de chez Dacia à 400euros/mois en dix ans de carrière, surtout que dans le même temps était publié les chiffres de Toyota redevenu 1er producteur(vendeur) mondial avec 9,75 millions de véhicules vendus le double de Nissan ( avec rappelons le un PDG qui touche 13 fois moins que ce Mr Ghosn, là on touche les méandres du lumineux fonctionnement de l’économie capitaliste à la Française plus tu es mauvais, plus tu touches parceque tu tiens les actionnaires et les politiques par les couilles,) fermons la parenthèse car l’enfumade du choc de compétitivité n’a pas encore été totalement dissipé, le parallèle avec Toyota est intéressant car rappelons-nous Toyota est présent en France à Valenciennes notamment depuis quelques années et l’an dernier le groupe avait investit en France quelques centaines de millions d’euros pour investir dans ses chaines de production et à cette occasion Toyota avait rappelé tout le bien qu’il pensait de la France (main d’oeuvre très qualifiée, qualité des infrastructures, coût de l’énergie très compétitif, etc.....tout le contraire de ce que prétend le groupe Renault, il convient de suivre l’actu et d’avoir une bonne mémoire tellement nos dirigeants nous prennent pour des cons doublés d’amnésie volontaire, car les choses vont vite. La France est compétitive pour l’un et pas pour l’autre, il faudrait qu’on m’explique pourquoi( bien sûr on va me dire que Toyota a besoin d’un cheval de Troie en Europe mais d’autres pays à moindre coûts auraient fait l’affaire , non la vérité, c’est une guerre économique, mais c’est aussi une guerre idéologique que mènent les multinationales et les banques avec pour but ultime la casse du modèle public Français et la continuation de la privatisation de tout ce qui peut-être privatisé, avec toujours les mêmes méthodes, investissement d’un secteur puis dumping cad maintenir des pertes quelque temps, jusqu’à une situation de monopole et là on voit le vrai visage du système privatisé , système et services toujours plus chers, pour un service moindre et tout en options payantes bien sûr avec en pime des salaires moindres en clair on élimine la concurrence pour se partager le marché puis ensuite on voit ce que sont les « vrais » prix !!!!

  • mortelune mortelune 30 janvier 2013 15:57

    « Le patriotisme économique semble une partie des solutions à nos problèmes économiques, écologiques et sociaux. »

    C’est bien de le dire mais comment le faire dans une UE qui dilue la nation dans un ensemble de pays qui n’ont pas les mêmes préoccupations économiques et sociales ?

    « la bataille de la compétitivité avec ce concurrent est perdue d’avance, à moins que nous soyons prêts à travailler, comme l’indiquait la mystérieuse lettre, 15 heures par jour pour une poignée d’euros. »

    Dassault dit à peu près la même chose dans cette vidéo stupéfiante (sachant qu’il est partisan du nouvel ordre mondial et de la mondialisation). Avec des types comme lui les ouvriers du monde entier ont de quoi s’inquiéter. 

    Il faut se dépêcher d’agir en effet car les chaînes qu’ils sont entrain de nous mettre aux pieds sont très très solides. Quitter l’UE semble au moins une première étape.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 janvier 2013 20:31

    Excellent article !

    Je râle souvent quand je passe dans un des supermarchés lesquelles sont rempli avec des produits Chinoises d’une qualité médiocre.

    J’ai récemment achète une voiture de marque européenne ... je fait mes courses alimentaires en grande partie dans un magasin BIO ... essaye si possible à soutenir l’artisanat français ; mon dernier achat c’était une ceinture en cuir (made in France) ... Détrompez vous le made in France n’est pas systématiquement plus cher ...

    Le pouvoir est dans la main des consommateurs. Je fait peut-être partie des gens qui nagent à contre courent, mais j’essaye d’abord acheter de la qualité ... et en deuxième temps je regarde le prix. je prefère acheter moins, mais de la qualité d’abord !

    Il y un des problèmes ou j’ai du mal à luter contre c’est l’obsolescence programmée des nombreuses produits, surtout électroménager, télé, hifi, vidéo, ordinateurs, smartphones, etc.

    La mondialisation nous à amène dans un gouffre, car à force de renouveler à des intervalles de plus en plus en plus serré les divers produits de consommation, regardez par exemple les ampoules éclectiques, les iphones, etc. nous avons de plus en plus de mal pour gérer nos montagnes de déchets, ceci dans la perspective de voir accroître la population mondiale d’ici 2050 à 9 milliards d’humains.

    Pour résoudre ce problème nous devons luter contre la mondialisation et reprendre le contrôle sur nos vies, sur notre marche intérieur.

    Pour restaurer ce contrôle nous devons quitter l’Europe, car c’est elle qui à grand ouvert les portes de la mondialisation ... chaque jours de nouveau constats sont dressé et comme par hasard il y toujours une remonté Européenne (coté législatif).

    L’article 63 et le traité de Maastricht postulent la libre circulation des capitaux aussi bien dans les rapports intracommunautaires que dans les rapports avec le reste du monde. L’Union européenne est un espace ouvert quant à la libre circulation des capitaux.

    Avec près de 20 milliards d’euros de déficit commercial en 2009, selon les chiffres des douanes françaises, la Chine est le pays avec lequel la balance commerciale française est la plus déséquilibrée. Une tendance qui semble s’accélérer au fils des ans, puisque les importations chinoises en France ont progressé de 13,7 % par an, en moyenne, depuis 2000.


    • mortelune mortelune 31 janvier 2013 07:26

      - La vérité sur le « made in France » 

      - 77% des français prêts à payer plus cher pour le made in France.

      Cela montre que la bonne volonté du peuple ne suffit pas et que des mesures plus protectionnistes soient prises. Comme vous le dites bien « il faut reprendre le contrôle sur nos vies » « nous devons quitter l’Europe ».



  • Noisette 31 janvier 2013 21:03

    Tout à fait d’accord !!
    Nous n’avons plus aucun pouvoir en tant que citoyen.
    D’accord pour s’unir mais comment ? 


    • Shawford42 31 janvier 2013 21:07

      En gagez vous, ré en Gage z vous qu’y disaient chez les Agoranymous !


      Tu parles, à c h a que fois, une vraie débandade !

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