samedi 27 juin 2009 - par
Contraste !
Est-ce la nostalgie qui me pousse à écrire aujourd’hui, étant honnête envers moi-même et envers les autres, je ne peux que dire sûrement .
Printemps, Été, Automne, comme Hiver, je me rappelle de cette merveilleuse époque que fit pour moi ces années qui me poussent aujourd’hui dans une grande nostalgie

Au Printemps dans les champs on pouvait apercevoir des tracteurs de couleurs très diverses qui travaillaient au rythme des premier rayons de Soleil, ces premier bolides admirés par tous dans les campagnes et plus particulièrement par ceux qui les avaient entre leurs mains, oui à l‘unanimité ils faisaient la joie de tous .
Oui ces hommes là étaient joyeux on pouvait en tendant l’oreille les entendre siffler et chantonner sur leurs tout nouveaux petits bijoux avec lesquels ils travaillaient leurs terres, les hommes étaient heureux. Les enfants regardaient avec une grande fascination leurs pères travailler, les femmes étaient contentes que le travail de leurs maris soit devenu beaucoup moins pénible grâce à l’arrivée de cette nouvelle mécanisation, de plus les femmes pouvaient consacrer pendant ce printemps leur temps à d’autres choses, ce qui n’était pas le cas avant l’arrivée de cette mécanisation, auparavant elles conduisaient les bœufs pendant que leurs maris tenaient les brabants.
Oui ces hommes là étaient joyeux on pouvait en tendant l’oreille les entendre siffler et chantonner sur leurs tout nouveaux petits bijoux avec lesquels ils travaillaient leurs terres, les hommes étaient heureux. Les enfants regardaient avec une grande fascination leurs pères travailler, les femmes étaient contentes que le travail de leurs maris soit devenu beaucoup moins pénible grâce à l’arrivée de cette nouvelle mécanisation, de plus les femmes pouvaient consacrer pendant ce printemps leur temps à d’autres choses, ce qui n’était pas le cas avant l’arrivée de cette mécanisation, auparavant elles conduisaient les bœufs pendant que leurs maris tenaient les brabants.

Cette nouvelle mécanisation faisait la joie de tous, des grands comme des petits, les personnes âgés qui n’avaient eux connu que les bœufs ou le cheval de trait regardaient avec grande admiration ces nouveaux bœufs fait de fer, les campagnes sentaient un mélange de fleurs de printemps et de joie, accompagné de cris de rires d’enfants, la télévision et tout le reste n’existaient pas encore, quand les enfants n’aidaient pas leurs parents aux travaux, ils ne jouaient pas loin ou parfois faisait une parti de quille ou de pétanque avec leur grand père, les gens étaient heureux, il n’avaient pourtant pas de multitudes de distractions et n’avaient pas spécialement d’envies matérialistes comme nous les connaissons maintenant, mais on les sentait heureux.
Le printemps disparaissait au fil des jours pour laisser petit à petit la place à l’Été.
L’Été, la saison des récoltes, des fenaisons et des moissons, des travaux qu’ils fallaient souvent faire entre des jours ensoleillés et des jours orageux, on ne pouvait pas deviner le temps qu’il ferait, mais tout le monde avait sa petite idée, souvent par des observations simples qui sont malheureusement de nos jours presque disparues.
Là aussi l’arrivée des premières presses et moissonneuses batteuses avait fait la joie de tous, ceux qui ont connu comme moi cette époque savent ce que c’est que de ramasser le foin en vrac, il faut être stratégique pour mettre le plus de foin possible sur une charrette ou remorque, il faut être stratégique pour que ce foin puisse arriver à bon port sur cette même charrette, si elle est mal montée « chargée » tout retombe et il faut tout recommencer, mais de plus, c’est un effort physique colossal, il fait chaud, le foin retombe sur la personne qui charge quand on le lève à la fourche et avec la sueur il se colle sur le visage, dans le cou et un peu partout, ça gratte, il n’y a rien d’agréable, ensuite le pire était à venir, il fallait le décharger et l’entasser dans le grenier sous une chaleur intense et souvent sans air, c’était vraiment physique .
Le printemps disparaissait au fil des jours pour laisser petit à petit la place à l’Été.
L’Été, la saison des récoltes, des fenaisons et des moissons, des travaux qu’ils fallaient souvent faire entre des jours ensoleillés et des jours orageux, on ne pouvait pas deviner le temps qu’il ferait, mais tout le monde avait sa petite idée, souvent par des observations simples qui sont malheureusement de nos jours presque disparues.
Là aussi l’arrivée des premières presses et moissonneuses batteuses avait fait la joie de tous, ceux qui ont connu comme moi cette époque savent ce que c’est que de ramasser le foin en vrac, il faut être stratégique pour mettre le plus de foin possible sur une charrette ou remorque, il faut être stratégique pour que ce foin puisse arriver à bon port sur cette même charrette, si elle est mal montée « chargée » tout retombe et il faut tout recommencer, mais de plus, c’est un effort physique colossal, il fait chaud, le foin retombe sur la personne qui charge quand on le lève à la fourche et avec la sueur il se colle sur le visage, dans le cou et un peu partout, ça gratte, il n’y a rien d’agréable, ensuite le pire était à venir, il fallait le décharger et l’entasser dans le grenier sous une chaleur intense et souvent sans air, c’était vraiment physique .

L’arrivée de ces premières presses, était bien venu, cela facilitait le travail de toute la famille, les hommes faisaient les bottes avec ces nouvelles presses, aidés de leurs petits tracteurs, ensuite les enfants les femmes et souvent les grands parents aidaient à rassembler les bottes pour pouvoir plus facilement les charger sur les remorques, on avait des petits crochets que l’on plantait dans les bottes et ensuite on les tirait, c’était un plaisir pour les enfants ils faisaient ça tout en s’amusant, petit à petit les bottes se rassemblaient, parfois on les mettait droites par deux, par quatre ou plus se tenant les une aux autres en cas que le temps change, car il ne fallait en aucun cas que ces bottes de foin prennent l’eau, sinon la récolte était perdue, certains se rappelleront sûrement de ces champs ou l’on apercevait les bottes droites comme je viens de le décrire.

Ensuite venait la moisson, on voyait souvent des grands pères ressortir leur faux pour couper les pieds de blé ou d’orge dessous les noyers, là où les magnifiques moissonneuses batteuses ne pouvait pas les atteindre, il n’était en aucun cas concevable d’abîmer ces trop utiles nouveaux bijoux mécanisés qui avaient changé en une trop belle facilité la façon de moissonner et il n’était pas non plus question de laisser perdre ce peu de récolte si précieuse.

La fin de l’Été arrivée, les récoltes de foins et de céréales étaient terminées, les prés reprenaient leurs aspects verdoyants, et les terres leurs aspects dénudées, l’Automne venait de frapper aux portes des campagnes.
Après lui avoir ouvert la porte, après l’avoir laissé entré, l’Automne s’installait, c’était le moment de la récolte des raisins, dans les vignes on apercevait parfois vingt, trente personnes, voir même plus travaillant ensemble, sifflotant, rigolant, après avoir ramasser les raisins de l’un on allait ramasser les raisins de l’autre, tout le monde s’entraidait dans une bonne humeur, on parlait de tout et de rien, le soir arrivé on se retrouvait tous autour d’une grande table à partager la nourriture et toujours les mêmes moments de joies, on vidait et buvait les dernières barriques du vin qui avait été fait l’année d’avant, pour pouvoir les remplir à nouveaux.
Après lui avoir ouvert la porte, après l’avoir laissé entré, l’Automne s’installait, c’était le moment de la récolte des raisins, dans les vignes on apercevait parfois vingt, trente personnes, voir même plus travaillant ensemble, sifflotant, rigolant, après avoir ramasser les raisins de l’un on allait ramasser les raisins de l’autre, tout le monde s’entraidait dans une bonne humeur, on parlait de tout et de rien, le soir arrivé on se retrouvait tous autour d’une grande table à partager la nourriture et toujours les mêmes moments de joies, on vidait et buvait les dernières barriques du vin qui avait été fait l’année d’avant, pour pouvoir les remplir à nouveaux.

L’Automne c’était aussi là ou l’on ramassait les noix, les pommes pour manger ou faire un peu de cidre, ou l’on ramassait les prunes pour faire un peu d’eau de vie, c’était là où l’on allait aussi chercher le bois et préparer des fagots pour l’hiver qui se faisait proche, les journées était moins chaudes moi longues, souvent plus reposantes.
L’hiver s’installait, les bêtes restaient à l’étable on leur donnait le foin et les graines récoltées au fur et à mesure des saisons précédentes, on voyait les premières fumées sortir des cheminées, les gens passaient la plupart de leurs journées à couper le bois qu’ils avaient abrité, on le coupait à l’aide d’une scie à main tranquillement sans être presser,.
Le soir venu on mangeait de bonne heure contrairement au reste de l’année et souvent après le souper, on s’installait auprès du feu là où la marmite du souper encore chaude était accrochée, les enfants prenaient place sur les genoux de leurs grands pères auprès de ce feu sacré, des fois, même souvent, on invitait des amis, et on énoisillait « on cassait les noix pour sortir le cerneaux » pour la fabrication de l’huile, et la soirée se terminait la plupart du temps par une partie de belotte auprès de ce magnifique feu de cheminée où l’on pouvait entendre pétarader le châtaigner qui brûlait.
L’hiver s’installait, les bêtes restaient à l’étable on leur donnait le foin et les graines récoltées au fur et à mesure des saisons précédentes, on voyait les premières fumées sortir des cheminées, les gens passaient la plupart de leurs journées à couper le bois qu’ils avaient abrité, on le coupait à l’aide d’une scie à main tranquillement sans être presser,.
Le soir venu on mangeait de bonne heure contrairement au reste de l’année et souvent après le souper, on s’installait auprès du feu là où la marmite du souper encore chaude était accrochée, les enfants prenaient place sur les genoux de leurs grands pères auprès de ce feu sacré, des fois, même souvent, on invitait des amis, et on énoisillait « on cassait les noix pour sortir le cerneaux » pour la fabrication de l’huile, et la soirée se terminait la plupart du temps par une partie de belotte auprès de ce magnifique feu de cheminée où l’on pouvait entendre pétarader le châtaigner qui brûlait.

Voilà, l’année s’était écoulée.
Ps : Peut-être que cela n’intéresse pas grand monde , d’autres trouveront cela sans intérêts, tant pis, mais je tenais à en parler, parler de cette époque ou les gens avaient avant tout peur du temps qu’il ferait le lendemain et peur de la santé de leurs proches, avant d’avoir peur des angoisses que l’on connaît et rencontre de nos jours, peut-être me suis-je trompé, en tout cas c’est comme ça que moi je l’ai retenu et ressenti .
Il n’y a pas de politique, pas de ragots pour ou contre quelque chose, il n’y a pas non plus de haine, ni de propagande juste une histoire d’un passé pas très lointain auquel il me tenait a cœur de rendre une âme, de rappeler que la joie et la vie n’est pas toujours la où on le croie .
Ps : Peut-être que cela n’intéresse pas grand monde , d’autres trouveront cela sans intérêts, tant pis, mais je tenais à en parler, parler de cette époque ou les gens avaient avant tout peur du temps qu’il ferait le lendemain et peur de la santé de leurs proches, avant d’avoir peur des angoisses que l’on connaît et rencontre de nos jours, peut-être me suis-je trompé, en tout cas c’est comme ça que moi je l’ai retenu et ressenti .
Il n’y a pas de politique, pas de ragots pour ou contre quelque chose, il n’y a pas non plus de haine, ni de propagande juste une histoire d’un passé pas très lointain auquel il me tenait a cœur de rendre une âme, de rappeler que la joie et la vie n’est pas toujours la où on le croie .