lundi 16 mars 2020 - par Politic Angel

Coronavirus : la mèche est si courte. Le changement, pour tous et chacun, c’est maintenant !

Il court il court le virus… Dans tout le pays, librement, si nous l’y autorisons. C’est le stade 3, déclaré ce dimanche d’élections tout de même maintenues.

 Et maintenant ? Le temps presse de façon folle.

Sans un changement dramatique de nos comportements, pour réduire le taux de croissance des patients, actuellement de 25% par jour, les services de réanimation pourraient être saturés d’ici 3 semaines. Et, au-delà, les sacrifices contraints, de patients non traités, devront se multiplier.

Seul espoir : réduire ce taux de croissance.

Pour cela, confinement général urgent incontournable (ne parlons pas du non sujet des seconds tours d’élection), et une discipline individuelle de fer. Nous sommes tous responsables ; ne devenons pas, pour certains, coupables.

Nuage et brouillard. Ces derniers jours ont pu sembler bien confus à la majorité d’entre nous en ce qui concerne ce fameux coronavirus.

Aujourd’hui encore, un nombre de cas certes croissant, mais qui peut au fond sembler petit. Des images de situations dramatiques ou encourageantes venant d’Italie ou de Chine. Les décisions, et surtout la communication parfois cafouilleuses des autorités ; quand le ministre en charge des écoles dit le matin le contraire de ce que dit le président le soir, quand le premier ministre ajoute deux jours après la déclaration du président une mesure frappante de fermeture générale mais de maintien des élections, le public a de quoi être perdu.

 

Et demain ? Aujourd’hui même peut-être. Le confinement général, à l’Italienne ou à la Chinoise, est inévitable. Et il vaut mieux qu’il vienne très vite, car le virus se moque de nos petites contraintes, des enjeux d’élection, et même de l’impact économique ; il galope à l’exponentiel, une loi dont les conséquences ne sont pas intuitives pour le citoyen, et pas non plus apparemment pour certains de nos décideurs.

 

Le ministre de la santé, la semaine dernière, a fait un exercice de pédagogie en traçant la courbe dans le temps de croissance, puis saturation, et enfin déclin, du nombre de cas atteint lors d’une épidémie. Cette courbe est une explication très claire pour expliquer la direction générale de intentions publiques : ralentir la progression, en partie inévitable, du virus, pour ne pas saturer nos moyens de soins.

Ce qui manque dans cette explication, ce sont quelques chiffres pour donner les ordres de grandeur. A quelle vitesse se « propage » le virus ? Quelles sont nos ressources ? De combien de temps disposons-nous pour ralentir la progression ?

 

Quelques modèles simples (mais pas simplistes) permettent de comprendre l’enjeu :

  • tant que la population est peu contaminée (en % de la population) un virus se propage de façon exponentielle, c’est à dire que le nombre de nouveaux cas, jour après jour, est une fraction du nombre de cas totaux constatés la veille. Aujourd’hui, la croissance quotidienne constatée, dans les cas détectés, est d’environ 25% par rapport à la veille. Avec un taux pareil, il faut bien se rendre compte que 1.000 patients détectés aujourd’hui vont amener 4.800 dans une semaine, 22.700 dans deux semaines, 650.000 dans un mois. C’est là le moteur terrifiant de l’épidémie, une fois le stade 3 atteint
  • une des ressources limitées les plus importants pour faire face aux besoins est la capacité en lits de réanimation. Il y en a, de base, 5700 en France, soit 1 pour 11.400 habitants. Avec des efforts pour libérer d’autres lits, et les équiper en matériel et personnel compétent, il est certainement possible d’augmenter un peu cette capacité. Mais sans doute pas le doubler. C’est la limite audelà de laquelle il faudra laisser des malades graves sans soins adaptés, aggravant sans doute la rapidité de propagation de la maladie, quelles que soient les mesures de confinement qui seront alors imposées pour ces patients.
  • parmi les malades, seul un nombre limité (une « chance » de ce virus) se transforme en cas grave. Les chiffres gouvernementaux nous répètent que 80% des cas seront légers et, sur les 20% autres, une partie aura besoin de soins de réanimation. En l’absence de données plus précises, on peut simuler ce qui se passe si cette fraction nécessitant des soins de réanimation est de 5%, ou 10%.
  • Hélas, les séjours en réanimation pour remettre les personnes qui guériront sur pied ne sont pas courts. Il faut compter typiquement 3 ou 4 semaines.
  • Enfin, intervient la mortalité. Issue évidemment redoutée de tous mais qui, dans la perspective de l’occupation des lits de réanimation, augmente un peu la capacité disponible, en réduisant le temps moyen d’occupation. Triste petit bénéfice d’une situation que nous souhaitons tous éviter.

 

Une fois ces données clés prises en compte, il est possible de simuler l’évolution dans le temps du nombre de patients atteints, du nombre de personnes à hospitaliser, du nombre décès et du nombre de lits occupés. En comparant ce dernier nombre à la capacité supposée, on peut voir si et quand le besoin de lits dépasse l’offre, et estimer un horizon de saturation.

Le tableau ci-dessous donne les résultats de cette modélisation, en fournissant l’horizon de saturation (à partir du dimanche 15 mars), en fonction du taux de croissance quotidien des cas (25%, 15%, 5%, 3%), du pourcentage de cas graves / ayant besoin de réanimation (15%, 10%, 5%), et de la capacité d’extension du parc de lits de réanimation (0%, 50%, 100%).

Les hypothèses pour les autres données clés sont une durée de séjour en réanimation de 21 jours, un délai de 10 jours entre le début de la maladie et l’entrée en réanimation pour ceux qui en ont besoin, un délai de 10 jours entre l’entrée à l’hôpital et le décès pour ceux qui hélas meurent.

 

Taux de croissance quotidien des cas

% de cas graves (à réanimer)

Lits réanimation ajoutés (% du parc de base)

Nombre de lits de réanimation

Nombre de jours avant saturation (date 0 = 14 mars)

25%

15%

0%

5700

20

25%

15%

50%

8550

21

25%

15%

100%

11400

23

25%

10%

0%

5700

21

25%

10%

50%

8550

23

25%

10%

100%

11400

24

25%

5%

0%

5700

24

25%

5%

50%

8550

26

25%

5%

100%

11400

27

15%

15%

0%

5700

25

15%

15%

50%

8550

28

15%

15%

100%

11400

30

15%

10%

0%

5700

28

15%

10%

50%

8550

31

15%

10%

100%

11400

33

15%

5%

0%

5700

33

15%

5%

50%

8550

36

15%

5%

100%

11400

38

5%

15%

0%

5700

64

5%

15%

50%

8550

73

5%

15%

100%

11400

79

5%

10%

0%

5700

69

5%

10%

50%

8550

77

5%

10%

100%

11400

83

5%

5%

0%

5700

79

5%

5%

50%

8550

87

5%

5%

100%

11400

93

3%

15%

0%

5700

113

3%

15%

50%

8550

127

3%

15%

100%

11400

136

3%

10%

0%

5700

118

3%

10%

50%

8550

132

3%

10%

100%

11400

142

3%

5%

0%

5700

131

3%

5%

50%

8550

144

3%

5%

100%

11400

154

 

 

Cette table apporte plusieurs enseignements :

  • 1°) tout d’abord l’importance première, et majeure, du taux de croissance quotidien du nombre de cas. A 25%, l’horizon de débordement est de 3 à 4 semaines. A 15%, de 4 à 6 semaines. A 5%, 2 à 3 mois. Et à 3%, 4 à 5 mois. Sur ces deux dernières valeurs (5% et 3%), l’horizon de plusieurs mois ouvre sans doute des possibilités de faire mieux que ce résultat modèle. En effet d’ici là :
    • le printemps sera pleinement installé, donnant peut-être intrinsèquement du fil à retordre au virus
    • nous aurons sans doute pris des habitudes de vie (celles qui sont indispensables pour passer des valeurs de croissance actuelles à ces valeurs de 5 ou 3%), et il devrait être possible de réduire encore ces taux, si besoin par un durcissement supportable des nouvelles habitudes de vie
    • le système de soins aura eu le temps de gagner en robustesse, par exemple par une plus grande disponibilité de masques ou autres protections (en effet, un développement fort de la maladie chez les soignants peut dramatiquement peser sur ces horizons, en réduisant la capacité effectivement disponible)
  • 2°) Les efforts d’augmentation de la capacité d’accueil en réanimation ont un effet marginal si la croissance exponentielle se poursuit. Un doublement des capacités permet de gagner 3 jours avec un taux de croissance quotidien de 25%, 5 jours à 15%, 12 jours à 5%.
  • 3°) Il en est de même pour le taux de patients atteints gravement, sur lequel par ailleurs on ne peut à ce stade pas facilement agir, sauf à hyper protéger les personnes les plus à risque.

 

Il faut bien sûr mobiliser tous les leviers évoqués ci-dessus pour éviter ou retarder au plus ce moment de débordement mais, on le voit, c’est la vitesse de propagation qui est le facteur à surveiller le plus, et à maîtriser en priorité. Et le défi est énorme, et le temps très court, pour infléchir les tendances actuelles à un niveau gérable

 

Face à ces projections, quelques mesures semblent clairement s’imposer :

  • Le confinement général doit être décidé et mis en œuvre sans tarder. Tout jour de retard réduit d’autant l’horizon de débordement.
  • Nous devons prendre conscience, chacun individuellement, que nous sommes des contributeurs majeurs à l’évolution de ce taux de croissance. Les mesures de précaution répétées inlassablement par les medias, ne nous atteignent pas tous aussi efficacement qu’il le faudrait. Peut-être ces projections qui, malgré la nécessité de procéder par scénario, éclairent le futur, pourront créer le choix dont nous avons besoin, pour nous-mêmes.
  • Enfin, au-delà des mesures d’accompagnement économiques et de vie courante mises en place par le gouvernement et les autorités locales, la solidarité citoyenne a toute sa place. Par exemple pour déposer à leur porte des vivres ou des repas à nos anciens hyper confinés vu leur fragilité, en pré-organisant des visites de médecins généralistes à dates bloquées dans des lieux publics adaptés pour répondre aux besoins des patients potentiels de façon la plus efficace possible.

 

Il court il court le virus… L’État va le contrarier.

Il court il court le virus… À nous de l’en empêcher.

 

 

F. Lainée

Animateur du mouvement « Le pouvoir, autrement », Nous Citoyens France

Fondateur des Politic angels



10 réactions


  • BA 16 mars 2020 15:19

    Lundi 16 mars 2020 : un échange de courrier entre deux urgentistes alsaciens :


    « Les équipes commencent à s’épuiser, avec un absentéisme qui grandit, lié à des cas positifs ».


    « Il n’y a plus de place en réanimation »


    « Il va falloir faire des choix sur nos critères d’admission », préviennent ces médecins, qui évoquent « une mortalité majeure » en gériatrie.


    Lisez ces témoignages terrifiants :


    C’est le cri d’alarme de deux médecins urgentistes du Haut-Rhin, lancé à leurs collègues des autres départements, moins touchés, pour l’instant, par l’épidémie. « Les multiples appels téléphoniques que j’ai eus depuis trois jours semblent montrer que l’importance de la situation est totalement sous-estimée », s’inquiète l’un d’eux, en poste à Mulhouse, dans un échange interne en forme de supplique, que Le Point a pu consulter. Il dresse un état des lieux désespéré de la situation dans sa région et son établissement :


    « Nous sommes à plus de quinze jours de vraie phase épidémique dans le Haut-Rhin, plus précisément dans l’agglomération de Mulhouse, et depuis trois jours, nous sommes submergés aux urgences par un flux incessant de patients avec des critères AEG [altération de l’état général], hypoxémie [manque d’oxygène] important, pneumopathies bilatérales… Le taux d’hospitalisation après passage aux urgences est de 40 %. L’ouverture de lits Covid-19 ne suffit plus et [notre] établissement est quasiment au bout des moyens qu’il peut déployer. Les lits de réanimation sont saturés et il est impossible de trouver des respirateurs pour ouvrir de nouveaux postes de réanimation », indique-t-il.


    Avant de mettre en garde : « Depuis hier [samedi 14 mars], la mortalité dans les secteurs de gériatrie est majeure et les cas symptomatiques dans les Ehpad sont très nombreux, occasionnant des difficultés sur les choix à faire en régulation. Samedi, [s’est réuni] un collège de spécialiste [réanimateurs, infectiologue, médecine interne, pneumologues, gériatres, urgentistes] afin de fixer des indications aux différentes filières et, plus clairement, les critères [notamment d’âge] de limitation d’accès à la réa. »


    « Les équipes commencent à s’épuiser, avec un absentéisme qui grandit, lié à des cas positifs, même si la solidarité est importante. Durant ces quinze derniers jours, toutes les mesures que nous avons prises ont été dépassées et sont donc insuffisantes le jour même où nous en avons décidé, tant la cinétique [progression] est rapide. » À nouveau, il tire la sonnette d’alarme : « Il est primordial que chacun de nos établissements se prépare rapidement, et profite de cette période pour anticiper tous les problèmes liés à cette crise sanitaire sans précédent. »


    L’un de ses confrères, en poste à Colmar, a renchéri, trouvant les propos de son collègue mulhousien « trop peu alarmistes ». « Nous avons deux à trois jours de retard par rapport à Mulhouse, ce qui nous a servi considérablement, mais malgré les enseignements quotidiens fournis par leur situation et l’évolution du Samu 68, nous sommes dépassés par les événements […]. Toutes les décisions et les aménagements pris [déclenchement du Plan blanc le 11 mars, renfort, extension des lits en réanimation…] sont obsolètes dans les douze heures qui suivent, et pourtant, nous étions très prévoyants. En permanence, il manque 25 à 30 lits […] pour prendre en charge les patients, non pas dans des conditions correctes, mais simplement dégradées. Les urgences ont l’habitude de travailler dans ces conditions dégradées, mais, là, nous sommes dans le dégradé du dégradé du dégradé, et nous attendons encore une dégradation croissante, voire exponentielle pour les quinze jours à venir. La mobilisation du personnel tient pour l’instant à un fil, mais les éléments ne tiendront pas avec des Covid+ chez les praticiens, les infirmières et les familles des soignants, ce qui apparaît clairement. »


    Dans le service de cet urgentiste, le Covid concentre 95 % de l’activité. « En l’absence de critère de gravité, tous les patients sont réorientés vers leur médecin traitant, sans même entrer dans les urgences. On attend une ouverture de trente lits Covid+ pour lundi 13 heures, mais c’est excessivement loin [vu la situation] et, mardi, ce sera plein », s’affole ce médecin, qui précise que « tous les patients en réanimation médicale sont Covid ».


    « Même si le personnel médical et paramédical de nos urgences est formidable, et malgré un soutien indéfectible de notre direction, c’est le matériel qui manque : moins de 5 jours de stock en soins hydroalcooliques, moins de trois jours de stock en masques FFP2, moins de quatre jours de stock en masque chirurgical, plus de stock en surblouse, très peu de stock en lunettes… Et des perspectives de réapprovisionnement dans six à huit semaines ! ! ! ! ! Nous étions centre de référence NRBC [proximité de la Centrale nucléaire de Fessenheim], mais là aussi, nos stocks fondent à vue d’œil. »


    Il prévient : « Nous sommes au bout d’un système, il va falloir faire des choix sur nos critères d’admission, non seulement en réanimation, mais tout simplement dans une structure hospitalière. Tous nos décès de ce jour [dimanche 15 mars] sont Covid+. Préparez-vous, ainsi que vos personnels, à cette vague majeure. Il y avait un avant Covid-19, il y aura un après Covid-19 avec de très lourdes cicatrices », conclut-il à l’adresse de ses collègues.


    https://www.lepoint.fr/sante/deux-urgentistes-alsaciens-preparez-vous-a-une-vague-majeure-15-03-2020-2367267_40.php


  • pemile pemile 16 mars 2020 15:48

    @Politic Angel « les services de réanimation pourraient être saturés d’ici 3 semaines. »

    Elle le sont déjà, le nombre de lits de réa donné par le gouvernement n’est pas le nombre de lits libres, ce sont des services qui tournent (avant le codid) à plus de 90%, non ?


    • gaijin gaijin 16 mars 2020 16:10

      @DR simon wright
      «  5 a 10 million de francais . »
      10 millions de français ???? ça sort d’où ? si 100% des français étaient atteints ça ferait un taux de cas graves de 15%
      vous bossez a BFM ?


    • pemile pemile 16 mars 2020 16:16

      @DR simon wright « oui c’ etait 90 % avant le covid grace au operation annulé on en regagne 70% »

      Du coup, votre tableau n’en tient pas compte ?

      Ce chiffre de 70% me parait aussi exagéré et de toute façon pas envisageable plus que quelques jours. Les cas accidentels nécessitant une réa ne vont pas baisser de 70%.


  • gaijin gaijin 16 mars 2020 16:07

    « ne nous atteignent pas tous aussi efficacement qu’il le faudrait. »

    a bon ? et comment on applique la consigne des masques alors qu’il n’y a pas de masques ( vendus aux chinois )

    comment dans un même temps on considère les grands parents comme fragiles et devant garder des enfants dont on a fermé les écoles pour qu’ils ne soient pas vecteur ?

    comment on s’organise face des mesures annoncées le samedi après midi pour le samedi soir ... ?

    comment on s’organise face a des mesures et des annonces qui changent toutes les 2 heures ou presque ?

    une fois de plus on accuse les français de ne pas s’y retrouver dans le bordel semé par le gouvernement et de ne pas prendre cette bande de jean foutres au sérieux

    non mais allo ?!!!


  • caillou14 rita 17 mars 2020 07:41

    Et si tout ça n’était qu’un vaste complot planétaire ?

    Au fond il n’y a pas 10 mille morts sur toute la planète mais les peuples sont confinés chez eux ?

    Interdiction de sortir de chez soi pour éviter une contamination ?

    Contamination de quoi au juste ?

    Peur d’attraper une grippe ?

    Tout ça n’est pas clair, surtout que les « marchés » restent ouvert, le pognon lui se ballade, mais pas les gens ?

    Ou est la vérité ?

     smiley


    • gaijin gaijin 17 mars 2020 08:03

      @rita
      « Ou est la vérité ? »
      la vérité est que nous vivons dans un univers fictionnel, nos croyances sociales ayant pris le pas sur notre rapport au réel ...


  • caillou14 rita 17 mars 2020 08:05

    (les services de réanimation pourraient être saturés d’ici 3 semaines)

    Ils le sont déjà mon bon !

    Manquent de tout, de matériels et de soignants !

    Avec un afflux de patients ce sera la cata comme en Italie !

    Bonne bourre !

     smiley


  • BA 17 mars 2020 09:43

    Mardi 17 mars 2020 :


    Coronavirus : les capacités de réanimation sont « saturées » dans le Haut-Rhin.


    Face à « un nombre de personnes contaminées qui ne cesse de croître chaque jour », les capacités de réanimation « sont saturées dans le Haut-Rhin » et « très largement occupées dans le Bas-Rhin », déclare sur France Inter Josiane Chevalier, préfète de la région Grand-Est et du Bas-Rhin.


    http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-une-france-confinee-ce-midi-et-en-guerre-contre-l-epidemie-6633-cas-detectes-et-148-morts-suivez-notre-direct-17-03-2020-8281689.php




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