Coup de gueule spécial Covid (suite)
Nous sommes passés d’une peur sur la capacité hospitalière en mars, avril à une peur sur le nombre de contaminations. Pourquoi, sinon pour entretenir un climat de peur et faire accepter des précautions grotesques ?
En mars, avril, mai, nous ne faisions pas de tests et nous avions donc « officiellement » peu de cas de contamination. Par contre, les hôpitaux étaient pleins à craquer, les centre de réanimation totalement débordés, avec beaucoup de morts chaque jour.
Maintenant, nous testons et nous découvrons donc beaucoup plus de cas de contamination. Statistiquement parlant, c’est normal ! Peut-on en déduire que nous avons plus de cas de contamination qu’à la période où il y avait beaucoup de morts ? Non ! Et il est très probable que nous ayons beaucoup moins de contamination qu’au moment du pic de décès.
Depuis le 30 mars, date à laquelle nous avons atteint le pic d'hospitalisations, la courbe ne cesse de diminuer de jour en jour et encore actuellement malgré le nombre de contaminations détectées. Idem en réanimation où nous sommes stabilisés depuis début août aux chiffres du 16 mars, c'est-à-dire les chiffres les plus bas depuis cette date.
Et pourtant, malgré ces chiffres dont nous pourrions nous réjouir, on nous rabâche le nombre de contaminations et le renforcement des obligations du port du masque, y compris dans les rues, alors qu’à l’air libre, le virus a beaucoup moins de pouvoir de contagiosité parce que sa propagation est faible en extérieur.
Rappelons que la Covid s'attrape, essentiellement, par contact, et beaucoup moins, par voies aériennes. Les contaminations qui se font par aérosol sont les expulsions de gouttelettes lors d'un éternuement ou d'une toux. Or, pour que ce virus reste suspendu dans l'air, il faut 2 conditions :
- Qu'il y ait une forte concentration de sujets contaminés dans un lieu non aéré
- Ou qu'il y ait eu un contaminé qui tousse ou éternue en visant le ciel
C'est pour cela que ce sont les règles de distanciation qui sont les plus opérantes ainsi que le lavage des mains et la désinfection des points contacts. Or, si des personnes ne portant pas le masque, voire ceux qui refusent de porter le masque, peuvent être potentiellement dangereux, peut-on croire qu'ils vont jusqu'à tousser ou éternuer en l'air de manière à asperger les gens autour d'eux ? Des terroristes sanitaires sans revendication !
Tout cela est bien curieux. Alors qu'on fait de plus en plus de tests, qu'on détecte mieux, qu'il y a suffisamment de masques, que tout le monde est sensibilisé à la distanciation, l'hygiène des mains, que le nombre d'hospitalisés est au niveau le plus bas depuis le 16 mars et donc, qu'on pourrait être plus rassurés, eh bien c'est le contraire qui se passe. Les gens ont peur et le gouvernement tient un discours anxiogène et n'hésite pas à pratiquer la répression quitte à oublier les casseurs parisiens lors de la finale du PSG ou les dealers armés de Grenoble.
Si le but du jeu est de maintenir notre docilité, il suffira donc d'augmenter le nombre de tests si le nombre d’hospitalisations et de réanimations continue à baisser.
Cette manipulation est-elle le fait d’une volonté de nous maintenir dans la peur et un climat répressif ou est-elle due à une grande incompétence ?
Tout ce que je sais, c'est que si ces mesures ne sont pas à la hauteur des mesures prises par la dictature chinoise, ni que notre régime politique soit entré en dictature, nous faisons bien l'expérience qu'une dictature pourrait être facilement mise en place en France et dans bien des pays du monde. Et plus ces mesures dureront, plus nous intégrerons l'acceptation de la régression de nos libertés et de notre qualité de vie ensemble.
Toutefois, je veux ajouter, à l'attention de ceux qui ne veulent pas porter de masque en tous lieux, que l'épidémie est réelle et qu'elle tue les plus faibles d'entre nous, c'est-à-dire, les personnes dites à risque. Or, ne pas porter de masque en espace fermé où passent énormément de monde, comme dans les transports en commun, est dangereux pour ces gens-là. Les individus qui ne portent pas de masque parce qu’ils nient l’épidémie sont des irresponsables.
Cela étant dit, lorsqu’on voit de quelle façon le gouvernement gère cette crise sanitaire, il y a de quoi douter du récit qu’il nous raconte depuis le début. Et ceux qui nous gouvernent portent une lourde responsabilité par le doute qu’il propage au sein de la population. Il faudra qu’il rende des comptes.
Respecter les règles de distanciation, les règles d'hygiène et le port du masque lorsque les distances ne peuvent pas être tenues, sont des précautions essentielles à prendre pour les personnes à risque. Ne pas le reconnaître est proprement égoïste vis-à-vis de ces gens-là.
Et, n'oublions pas que la vérité est que le nombre d'hospitalisations Covid est au plus bas depuis le 16 mars. Réjouissons-nous plutôt que d'avoir peur et résistons à la peur par laquelle, ce pouvoir oligarchique nous gouverne.
Tout est dans les courbes du lien ci-après : Coronavirus en chiffres : le dernier bilan du 31 août 2020 https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2489651-coronavirus-en-chiffres-le-dernier-bilan-du-31-aout-2020/?fbclid=IwAR1oXQshWohezNlBA6zz-fchxCpmTI-Ufi2WapZvZCtQq0iMt3sg3znktV4  ;
Cette tribune fait suite au Coup de gueule spécial Covid (1) que vous pouvez retrouver ici https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coup-de-gueule-special-covid-226642